À moins d’un an de la Coupe du Monde, nous avons décidé de nous replonger dans l’histoire du football soviétique des différentes (quatorze, hors Russie) Républiques socialistes soviétiques d’Union soviétique avec quatorze semaines spéciales, toutes reprenant le même format. Nous finissons avec le Turkménistan avec une introduction très courte vu le peu d’apparitions des Turkmènes dans l’histoire footballistique soviétique.

Cet article sera suivi d’un événement important (la qualification pour la Coupe d’Asie 2019), d’un club ayant marqué l’histoire (FK Köpetdag Achkhabad), d’un homme (Kurban Berdyev) et enfin d’un point sur vingt-sept années de football après l’indépendance.

Le programme de la semaine


#66 – Introduction
#67 – FK Köpetdag Achkhabad, le spleen du géant turkmène
#68 – AFC Asian Cup 2019, un nouvel élan pour la sélection turkmène ?

#69 – Kurban Berdyev, le porte-étendard d’un football
#70 – Le football au Turkménistan depuis l’indépendance


Un peu d’histoire

La République socialiste soviétique du Turkménistan est créée en 1925 dans la région du Turkestan sur fond de contestation de l’emprise russe sur le territoire par la population locale, après avoir constitué un oblast autonome.  Même si le Turkménistan est ethniquement différent de ses voisins d’Asie Centrale, l’Union soviétique y a produit les mêmes effets : interdiction de la religion musulmane et collectivisation des terres traditionnelles. La population nomade s’est sédentarisée à grande vitesse avant la Grande Guerre patriotique.

Cependant, l’économie s’est développée plus vite que chez ses voisins, notamment grâce aux gisements gaziers et pétroliers découverts dans la petite république. Ainsi, certaines de ces activités sont devenues les principales sources de l’économie de la République socialiste soviétique turkmène, au côté de l’industrie chimique. L’industrie agroalimentaire était également présente ainsi que les activités traditionnelles agricoles liées qui ont survécu à la collectivisation, notamment la culture fruitière et l’élevage.

C’est dans un vœu d’isolement qu’a pris fin l’histoire du pays au sein de l’Union soviétique suite à l’indépendance déclarée en 1990 après un référendum largement en faveur de ce choix. Le Turkménistan s’est isolé de la Russie et du reste du monde post-soviétique en n’adhérant pas à la CEI et en restreignant l’accès à son territoire.

Le Turkménistan dans le championnat soviétique


Lire aussi : Où sont aujourd’hui les équipes ayant joué en Ligue Supérieure d’URSS ?


Le Turkménistan n’a jamais connu l’élite soviétique et c’est surtout dans les ligues inférieures que l’on retrouvait ses clubs avec notamment le Pogranichnik Achkhabad (club de la douane) et le Neftyanik Kvasnovodsk (club des travailleurs du pétrole) comme représentants. Le Zakhmet Chardzhou et le Mugrab Mary ont également fait quelques apparitions en « Classe B » soviétique. Enfin, le Lokomotiv Achkhabad, devenu par la suite Spartak, Kolhozchi puis Köpetdag, est sans doute le plus connu d’entre eux et le premier champion de la République.

Les Turkmènes en équipe nationale d’URSS

Même si nous le considérons comme Russe dans notre décompte, car son passeport principal est russe, Valery Broshin a joué trois matchs pour l’Union soviétique à la fin des années quatre-vingt alors qu’il évoluait au CSKA Moscou. Par la suite, le natif de Leningrad a évolué à onze reprises sous le maillot turkmène, pour un total d’un but.

Adrien 


Image à la une : © Footballski

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