La Ligue des Nations représente une belle opportunité pour certains de nos pays d’aller chercher une qualification pour l’Euro 2020. Toujours est-il que la grande majorité de ceux-ci n’a plus joué un match officiel depuis presque un an. Alors, à l’aube de la première édition de cette nouvelle compétition, il est temps pour nous de faire le point sur nos diverses sélections nationales. Et plus on descend dans les ligues, plus on trouve de nations Footballski.
Ligue A
Groupe 3
Pologne
Le programme
07.09, 20:45 : Italie – Pologne
11.10, 20:45 : Pologne – Portugal
14.10, 20:45 : Pologne – Italie
20.11, 20:45 : Portugal – Pologne
La sélection
Gardiens : Wojciech Szczesny (Juventus – ITA), Lukasz Fabianski (West Ham – ANG), Lukasz Skorupski (Bologne – ITA)
Défenseurs : Tomasz Kedziora (Dynamo Kyiv – UKR), Rafal Pietrzak (Wisla Krakow), Marcin Kaminski (Fortuna Düsseldorf – ALL), Maciej Rybus (Lokomotiv Moscou – RUS), Kamil Glik (Monaco – FRA), Jan Bednarek (Southampton – ANG), Bartosz Bereszynski (Sampdoria – ITA), Arkadiusz Reca (Atalanta – ITA), Adam Dzwigala (Wisla Plock)
Milieux : Taras Romanczuk (Jagiellonia), Rafal Kurzawa (Amiens – FRA), Przemyslaw Frankowski (Jagiellonia), Piotr Zielinski (Napoli – ITA), Mateusz Klich (Leeds – ANG), Maciel Makuszewski (Lech Poznan), Karol Linetty (Sampdoria – ITA), Jakub Blaszczykowski (Wolfsburg – ALL), Jacek Goralski (Ludogorets – BUL), Grzegorz Krychowiak (Lokomotiv Moscou – RUS), Damien Szymanski (Wisla Plock), Damien Kadzior (Dinamo Zagreb – CRO)
Attaquants : Robert Lewandowski (Bayern Munich – ALL), Krysztof Piatek (Genoa – ITA), Arkadiusz Milik (Napoli – ITA)
La situation
Ce n’est pas la grande fête du côté du football polonais actuellement et la sélection reflète bien ce malaise. La Coupe du Monde a été catastrophique tant au niveau des résultats que des prestations sur le terrain. Alors, exit Adam Nawalka et bienvenue à Jerzy Brzeczek, ancien entraîneur du Wisla Plock qui méritait un meilleur club mais qui semble être peut-être un peu trop novice pour prendre la sélection nationale. Au final, l’effectif change peu. Brzeczek a appelé deux de ses anciens joueurs du Wisla Plock, l’évidence Piatek alors que Mateusz Klich fait son retour après son excellent début de saison avec Marcelo Bielsa à Leeds.
Les enjeux
Les interrogations planent autour de cette nouvelle campagne. Comment est-ce que la sélection va rebondir avec un nouvel entraîneur, après un échec total en Russie ? Avant de pouvoir mettre des objectifs sur le tableau, il faudra répondre à ces questions et voir un peu comment la méthode du nouveau sélectionneur se met en place. Toutes les certitudes qu’avait acquis la Pologne sous l’ère Nawalka se sont dissipées en un été. A Brzeczek de les remettre au goût du jour.
Groupe 4
Croatie
Le programme
11.09, 20:45 : Espagne – Croatie
12.10, 20:45 : Croatie – Angleterre
15:11, 20:45 : Croatie – Espagne
18.11, 20:45 : Angleterre – Croatie
La sélection
Gardiens : Lovre Kalinic (La Gantoise – BEL), Karlo Letica (FC Bruges – BEL), Dominik Livakovic (Dinamo Zagreb)
Défenseurs : Domagoj Vida (Besiktas – TUR), Sime Vrsaljko (Inter – ITA), Tin Jedvaj (Bayer Leverkusen – ALL), Matej Mitrovic (FC Bruges – BEL), Borna Barisic (Glasgow Rangers – ECO), Antonio Milic (Anderlecht – BEL)
Milieux : Luka Modric (Real Madrid – ESP), Ivan Rakitic (FC Barcelone – ESP), Mateo Kovacic (Chelsea – ANG), Marcelo Brozovic (Inter – ITA), Milan Badelj (Lazio – ITA), Marko Rog (Napoli – ITA), Mario Pasalic (Atalanta – ITA), Filip Bradaric (Cagliari – ITA)
Attaquants : Ivan Perisic (Inter – ITA), Marko Pjaca (Fiorentina – ITA), Duje Cop (Valladolid – ESP), Ivan Santini (Anderlecht – BEL), Marko Livaja (AEK Athènes – GRE)
La situation
Nul besoin de détailler la situation de la sélection, tant elle a fait l’actualité ces dernières semaines. Mais la retraite de certains cadres et le flou autour du plan de jeu de Dalic n’incitent pas à un optimisme démesuré…
Les enjeux
Restructuration et place aux jeunes ? Cela pourrait être le thème de la Croatie post CDM 2018. Les cadres se faisant vieillissants, la relève va devoir prouver que la nouvelle génération n’a rien à envier de la précédente. Contre des adversaires prestigieux, on devrait voir si la passation se fera en douceur. Ou si Dalic continue à se reposer exclusivement sur ses cadres restants.
Ligue B
Groupe 1
République Tchèque
Le programme
06.09, 20:45 : République Tchèque – Ukraine
13.10, 15:00 : Slovaquie – République Tchèque
16.10, 20:45 : Ukraine – République Tchèque
19.11, 20:45 : République Tchèque – Slovaquie
La sélection
Gardiens : Tomas Koubek (Stade Rennais – FRA), Jiri Pavlenka (Werder Brême – ALL), Tomas Vaclik (FC Séville – ESP)
Défenseurs : Jan Boril (Slavia Praha), Jakub Brabec (Rizespor – TUR), Vladimir Coufal (Slavia Praha), Theodor Gebre Selassie (Werder Brême – ALL), Pavel Kaderabek (Hoffenheim – ALL), Tomas Kalas (Bristol – ANG), Filip Novak (Trabzonspor – TUR), Radim Reznik (Viktoria Plzen)
Milieux : Antonin Barak (Udinese – ITA), Borek Dockal (Philadelphia Union – USA), Tomas Horava (Viktoria Plzen), Josep Husbauer (Slavia Praha), Jakub Jankto (Sampdoria – ITA), Jan Kopic (Viktoria Plzen), Jaromir Zmrhal (Slavia Praha), Ondrej Petrak (FC Nürnberg – ALL), Tomas Soucek (Slavia Praha), Jan Sykora (Slavia Praha)
Attaquants : Michael Krmencik (Viktoria Plzen), Patrik Schick (AS Roma – ITA), Stanislav Tecl (Slavia Praha)
La situation
Même constat que pour ces adversaires du groupe : la Tchéquie débute cette Ligue des nations avec la volonté d’oublier son échec pour la qualification au Mondial russe. Mais contrairement à son voisin slovaque, cette Tchéquie arrive, elle, avec un groupe rajeuni devant aujourd’hui confirmer les espoirs placés en lui. Ainsi, cette sélection tchèque possède de nombreux joueurs de qualité sur le papier qui n’ont, pour la plupart, jamais réellement connu de véritables expériences du football de très haut niveau – si ce n’est Schick et les quelques joueurs de Bundesliga qui composent cette équipe. Beaucoup d’espoirs, certes, qui restent plongés dans le doute d’un niveau de jeu fluctuant entre le bon et le très mauvais. De quoi jouer encore un peu avec les cœurs des supporters tchèques. Seul regret, la non présence de certains joueurs du Sigma Olomouc.
Les enjeux
Le but de la Tchéquie est de se rassurer dans son projet de reconstruction. Si une qualification reste évidemment un objectif, c’est finalement surtout dans le projet de jeu et dans la cohésion d’équipe que cette sélection sera jugée.
Ukraine
Le programme
06.09, 20:45 : République Tchèque – Ukraine
09.09, 15:00 : Ukraine – Slovaquie
16.10, 20:45 : Ukraine – République Tchèque
16.11, 20:45 : Slovaquie – Ukraine
La sélection
Gardiens : Andriy Pyatov (Shakhtar Donetsk) – Denys Boyko (Dynamo Kiev) – Andriy Lunin (Leganés – ESP)
Défenseurs : Yaroslav Rakitsiy, Serhiy Kryvstov, Oleh Danchenko, Mykola Matviyenko (Shakhtar Donetsk) – Mykyta Burda (Dynamo Kiev) – Oleksandr Karavayev (Zarya Lugansk) – Yevhen Khacheridi (PAOK Salonique – GRE) – Yevhen Makarenko (Anderlecht – BEL)
Milieux : Yevhen Konoplyanka (Schalke 04 – ALL) – Andriy Yarmolenko (West Ham – ALL) – Taras Stepanenko, Marlos (Shakthar Donetsk) – Serhiy Sydorchuk, Viktor Tsyhankov, Vitaliy Buyalskyi, Volodymyr Shepeliev (Dynamo Kiev) – Oleksandr Zinchenko (Manchester City – ANG) – Ruslan Malinovskyi (Genk – BEL) – Andriy Tsurikov (Oleksandriya)
Attaquants : Roman Yaremchuk (La Gantoise – BEL) – Yevhen Seleznyov (Akhisar Belediyespor – TUR *)
(* remplace Artem Besyedin (Dynamo Kiev), blessé)
La situation
L’échec de la qualification à la Coupe du monde 2018 – une compétition à laquelle on ne saura sans doute jamais si l’Ukraine souhaitait ou non y participer – n’a pas perturbé le processus de reconstruction au long cours initié par Andriy Shevchenko depuis le désastre de l’Euro 2016. Les stars Yarmolenko et Konoplyanka sont toujours là tout comme d’autres cadres déjà présents lors de l’Euro 2012 à domicile pour encadrer un groupe de joueurs plutôt jeunes et inexpérimentés, souvent contraints à l’exil en raison de la situation financière de leurs clubs, mais qui aura à cœur de briller. Bien figurer en Ligue des Nations constitue un premier objectif pour l’Ukraine en attendant les éliminatoires de l’Euro 2020.
Les enjeux
Tout le monde aura sa chance dans ce groupe homogène où l’Ukraine devra affronter une République tchèque en reconstruction et une Slovaquie qui aura manqué d’un rien les barrages du Mondial. La sélection ukrainienne a donc les moyens de viser la première place de sa poule et donc l’accession en Ligue A.
Slovaquie
Le programme
09.09, 15:00 : Ukraine – Slovaquie
13.10, 15:00 : Slovaquie – République Tchèque
16.11, 20:45 : Slovaquie – Ukraine
19.11, 20:45 : République Tchèque – Slovaquie
La sélection
Gardiens : Matus Kozacik (Viktoria Plzen – RTC), Martin Dubravka (Newcastle – ANG), Michal Sulla (Slovan Bratislava)
Défenseurs : Martin Skrtel (Fenerbahçe – TUR), Petar Pekarik (Hertha BSC – ALL), Tomas Hubocan (Marseille – FRA), Norbert Gyömber (Perugia – ITA), Milan Skriniar (Inter – FRA), Robert Mazan (Celta Vigo – ESP), Lubomir Satka (Dunajska Streda), Martin Valjent (Mallorca – ESP)
Milieux : Marek Hamsik (Napoli – ITA), Vladimir Weiss (Al-Gharafa, QAT), Juraj Kucka (Trabzonspor – TUR), Robert Mak (Zenit – RUS), Ondrej Duda (Hertha BSC – ALL), Patrik Hrosovsky (Viktoria Plzen – RTC), Jan Gregus (FC Copenhague – DAN), Erik Sabo (Beitar Jerusalem – ISR), Albert Rusnak (Real Salt Lake – USA), Stanislav Lobotka (Celta Vigo – ESP)
Attaquants : Michal Duris (Anorthosis – CHY), Adam Nemec (Paphos – CHY), Erik Pacinda (Dunajska Streda)
La situation
Les enjeux
La Slovaquie aborde cette Ligue des nations avec des certitudes forgées sur la durée : une défense solide, compacte, portée par la nouvelle garde faite de joueurs comme Skriniar, Satka ou Mazan ; un milieu de terrain joueur, créateur, où Stanislav Lobotka devra s’affirmer et prendre désormais une place de leader, et enfin une attaque qui pose de nombreuses questions mais qui, finalement, arrive toujours s’en sortir grâce au travail de sape réalisé par Nemec. Ainsi, cette Ligue des nations doit aujourd’hui permettre une transition en douceur, entre une ancienne génération auréolée par les succès, et une nouvelle bien prometteuse.
Groupe 2
Russie
Le programme
07.09, 20:45 : Turquie – Russie
11.10, 20:45 : Russie – Suède
14.10, 18:00 : Russie – Turquie
20.11, 20:45 : Suède – Russie
La sélection
Gardiens : Guilherme (Lokomotiv Moscou) – Andrey Lunev (Zénit Saint Pétersbourg) – Anton Shunin (Dinamo Moscou)
Défenseurs : Ilya Kutepov (Spartak Moscou) – Georgy Dzykhia (Spartak Moscou) – Fedor Kudryashov (Rubin Kazan) – Elmir Nabiulin (Rubin Kazan) – Igor Smolnikov (Zénit Saint Pétersbourg) – Roman Neustadter (Fenerbahçe) – Konstantin Rauch (Dinamo Moscou) – Mario Fernandes (CSKA Moscou)
Milieux : Andrey Semenov (Akhmat Grozny) – Dmitry Stotsky (Krasnodar) –Yuri Gazinski (Krasnodar) – Roman Zobnin (Spartak Moscou) – Alexander Yerokhin (Zénit Saint Pétersbourg) – Daler Kuzayev (Zénit Saint Pétersbourg) – Aleksey Ionov (Dinamo Moscou) – Ruslan Kambolov (Rubin Kazan) – Pavel Mogilevets (Rubin Kazan)
Attaquants : Denis Cheryshev (Villareal – ESP) – Anton Shvets (Akhmat Grozny) – Anton Zabolotny (Zénit Saint Pétersbourg) – Dmitry Poloz (Zénit Saint Pétersbourg) – Artem Dzyuba (Zénit Saint Pétersbourg)
La situation
Qui aurait pu miser sur un bon parcours de la Russie à la coupe du monde au vu des matchs de préparation de la Sbornaya ? Très certainement personne, la suite on la connaît. Poussée par toute une nation, l’équipe de Cherchesov a vendu du rêve à plus de cent millions de personne et a montré le talent de certains de ses joueurs au monde entier. La hype du mondial est toujours là, les stades sont copieusement replis. La Russie a su tomber amoureuse de son équipe et surtout d’un homme, Artem Dzyuba, véritable héros de la nation qui est présent dans la nouvelle liste de Cherchesov.
Des joueurs qui commencent à s’exporter comme Golovin à Monaco (non retenu à cause d’une blessure à la cheville) ou qui vivent une véritable renaissance alors qu’ils commençaient à tomber aux oubliettes. Mention spéciale à Cheryshev qui a certainement sauvé sa carrière lors du dernier mondial. C’est donc un groupe fort, un peu modifié avec les blessures et les retraites qui se présente pour ces nouvelles joutes.
Les enjeux
La Russie va-t-elle poursuivre sur la lancée de son magnifique été 2018 ou va-t-elle souffrir d’une belle gueule de bois et ne pas exister dans cette ligue B ? Les deux adversaires présents dans son groupe sont des habitués de la Sbornaya. La Turquie tout d’abord joue fréquemment des amicaux contre la Russie et semble un cran en dessous des dernières années même si son talent technique est toujours présent. La Suède de l’autre côté a également réalisé un beau parcours lors du mondial et sera l’adversaire à battre pour la Russie afin de sortir du groupe.
Une chose est claire, rien n’est impossible pour la Russie ! Il faudra néanmoins jouer à un haut niveau pour espérer quelque chose. La qualification pour la phase finale est l’objectif, la victoire finale c’est du bonus. Au tour des Russes désormais de ne pas casser la dynamique post mondial 2018 …
Groupe 3
Bosnie-Herzégovine
Le programme
08.09, 15:00 : Irlande du Nord – Bosnie-Herzégovine
11.09, 20:45 : Bosnie-Herzégovine – Autriche
15.10, 20:45 : Bosnie-Herzégovine – Irlande du Nord
15.11, 20:45 : Autriche – Bosnie-Herzégovine
La sélection
Gardiens : Vedran Kjosevski (FK Zeljeznicar) – Ibrahim Sehic (BB Erzurumspor – TUR) – Kenan Piric (NK Maribor – SVN)
Défenseurs : Darko Todorovic (RB Salzbourg – AUT) – Ognjen Vranjes (Anderlecht – BEL) – Toni Sunjic (Dinamo Moscou – RUS) – Ermin Bicakcic (Hoffenheim – ALL) – Ervin Zukanovic (Genoa – ITA) – Eldar Civic (Sparta Prague – RTC) – Bojan Nastic (Genk – BEL)
Milieux : Muhamed Besic (Everton- ANG) – Gojko Cimirot (Standard Liège- BEL) – Miralem Pjanic (Juventus Turin – ITA) – Elvis Saric (Suwon Bluewings – CDS) – Rade Krunic (Empoli – ITA) – Goran Zakaric (FK Partizan – SER) – Haris Duljevic (Dynamo Dresden – ALL) – Edin Visca (Istanbul Basaksehir – TUR)
Attaquants : Edin Dzeko (AS Roma – ITA) – Kenan Kodro (Copenhagen – DAN) – Sanjin Prcic (Levante – ESP) – Deni Milosevic (Konyaspor – TUR) – Riad Bajic (Istanbul Basaksehir – TUR)
La situation
Quatre ans après son unique participation à une coupe du monde, la Bosnie est en plein renouveau. Tout proche d’une place de barragiste dans son groupe (deux points derrière la Grèce), la Bosnie veut passer à autre chose. Avec un championnat de bas niveau, preuve en est avec seulement un joueur du championnat national appelé en sélection et des joueurs qui préfèrent partir en D2 allemande que de rester au pays, la Bosnie s’appuie sur des joueurs aux quatre coins de l’Europe au détriment d’académies en progression dans le pays. En espérant voir plus de joueurs de Sarajevo, de Tuzla, de Mostar, dans la prochaine liste …
Les enjeux
Malgré un effectif séduisant sur le papier, la fédération souffre toujours autant des problèmes de corruption et ce ne sont pas les changements fréquents de board qui changent les choses. Preuve récente des soucis majeurs de la fédération, l’équipementier adidas qui décide brusquement de stopper son partenariat avec la sélection. La bureaucratie n’est pas en réussite, place désormais au terrain pour des joueurs qui vont tout donner pour la fierté du peuple. Dans un groupe ouvert, la Bosnie peut passer en phase qualificative. L’obtention du sésame finale est hypothétique, mais avec la Bosnie tout est possible !
Autriche
Le programme
11.09, 20:45 : Bosnie-Herzégovine – Autriche
12.10, 20:45 : Autriche – Irlande du Nord
15.11, 20:45 : Autriche – Bosnie-Herzégovine
18.11, 18:00 : Irlande du Nord – Autriche
La sélection
Gardiens : Heinz Lindner (Grasshoppers Zürich – SUI), Cican Stankovic (RB Salzburg), Richard Strebinger (Rapid Wien)
Défenseurs : David Alaba (Bayern München – ALL), Aleksandar Dragovic (Bayer Leverkusen – ALL), Martin Hinteregger (FC Augsburg – ALL), Stefan Lainer (RB Salzburg), Sebastian Prödl (Watford – ANG), Andreas Ulmer (RB Salzburg), Kevin Wimmer (Hannover 96 – ALL)
Milieux : Florian Grillitsch (1899 Hoffenheim – GER), Stefan Hierländer (Sturm Graz), Stefan Ilsanker (RB Leipzig – ALL), Florian Kainz (Werder Bremen – ALL), Valentino Lazaro (Hertha BSC – ALL), Marcel Sabitzer (RB Leipzig – ALL), Louis Schaub (FC Köln – ALL), Xaver Schlager (RB Salzburg), Alessandro Schöpf (Schalke 04 – ALL), Peter Zulj (Sturm Graz)
Attaquants : Marko Arnautovic (West Ham – ANG), Guido Burgstaller (Schalke 04 – ALL), Michael Gregoritsch (FC Augsburg – ALL)
La situation
Après une qualification acquise sans trembler pour l’Euro, l’Autriche avait le cul entre deux chaises avant les éliminatoires pour la Coupe du Monde : continuer la progression vue lors des qualifications à l’Euro ou bien poursuivre sur la lancée de la compétition ratée. Et tout est allé de travers d’entrée dans un groupe très homogène qui comprenait la Serbie, l’Irlande et le Pays de Galles. Du coup, Marcel Koller a pris la porte, désormais entraîneur du FC Bâle, malgré l’attachement de ses joueurs et c’est maintenant Franco Foda, ancien entraîneur du Sturm, qui est sélectionneur national depuis le début de l’année 2018. Peu de révolutions mais des essais et certains nouveaux joueurs testés lors des matchs amicaux printaniers et estivaux avant de voir la nouvelle Autriche en compétition.
Les enjeux
L’Autriche veut revenir aux fondamentaux. L’Euro 2020 semble être un objectif atteignable et pourquoi pas aller chercher la Ligue A dans un groupe tout à fait homogène. L’incorporation des nouveaux jeunes joueurs tels que Michael Gregoritsch ou Xaver Schlager offre de nouvelles options au nouveau sélectionneur et pourrait donner un côté excitant à cette sélection.
Ligue C
Groupe 1
Albanie
Le programme
07.09, 20:45 : Albanie – Israël
10.09, 20:45 : Ecosse – Albanie
14.10, 20:45 : Israël – Albanie
17.11, 20:45 : Albanie – Ecosse
La sélection
Gardiens : Etrit Berisha (Atalanta – ITA), Thomas Strakosha (Lazio – ITA), Alban Hoxha (Partizani)
Défenseurs : Ansi Agolli (Qarabag – AZE), Mergim Mavraj (Aris – GRE), Elseid Hysaj (Napoli), Berat Gjimshiti (Atalanta – ITA), Freddie Veseli (Empoli – ITA), Besir Demiri (Mariupol – UKR), Herdi Prenga (Inter Zapresic – CRO), Egzon Binaku (Malmö – SUE), Enea Mihaj (Panetolikos – GRE)
Milieux : Andi Lila (PAS Giannina – GRE), Jahmir Hyka (San Jose Earthquakes – USA), Migjen Basha (Aris – GRE), Ledian Memushaj (Pescara – ITA), Taulant Xhaka (FC Bâle – SUI), Sabien Lilaj (Qäbälä – AZE), Emanuele Ndoj (Brescia – ITA), Bujar Lika (Grasshoppers – SUI), Enis Gavazaj (Yenisey – RUS)
Attaquants : Bekim Balaj (Akhmat – RUS), Rey Manaj (Albacete – ESP), Sindrit Guri (Oostande – BEL)
La situation
Après l’exploit historique de se qualifier pour l’Euro 2016 sous les ordres de Gianni Di Biasi, l’Albanie est revenue dans le rang. Christian Panucci a pris la suite de son compatriote et les résultats ne sont pas là. Le pays à l’aigle à deux têtes enchaînent les défaites depuis plusieurs mois, avec en point d’orgue une particulièrement piteuse face au Kosovo, en Suisse (0-3). Bref, avant la Ligue des Nations, le moral n’est pas au beau fixe. Les cadres sont là à l’image de Agolli, Mavraj ou Berisha mais il reste quand même beaucoup de blessés : Sadiku revient tout juste d’une blessure au genou alors que Grezda et Roshi seront eux aussi forfaits pour les premiers matchs de la compétition. Trois coups durs.
Les enjeux
Si Christian Panucci veut garder sa place, il serait temps pour lui d’obtenir certains résultats. Le groupe de l’Albanie est homogène avec Israël et l’Ecosse mais les récents résultats albanais n’incitent pas tellement à l’optimisme. D’autant qu’avec seulement quatre matchs à jouer, une défaite d’entrée à domicile pourrait placer les Albanais dans de sales draps. Et Panucci avec.
Groupe 2
Hongrie
Le programme
08.09, 18:00 : Finlande – Hongrie
11.09, 20:45 : Hongrie – Grèce
12.10, 20:45 : Grèce – Hongrie
15.10, 20:45 : Estonie – Hongrie
15.11, 20:45 : Hongrie – Estonie
18.11, 20:45 : Hongrie – Finlande
La sélection
Gardiens : Dénes Dibusz (Ferencváros), Péter Gulácsi (RB Leipzig, ALL), Ádám Kovácsik (MOL Vidi)
Défenseurs : Tamás Kádár (Dynamo Kiev, UKR), Paulo Vinicius (MOL Vidi), Ádám Lang (CFR Cluj, ROU), Barnabás Bese (Le Havre, FRA), Gergő Lovrencsics (Ferencvaros), Attila Fiola (MOL Vidi), Endre Botka (Ferencváros), Krisztián Tamás (MOL Vidi)
Milieux : László Kleinheisler (Astana, KAZ), Zsolt Kalmár (DAC Dunajska Streda, SVQ), István Kovács (MOL Vidi), Máté Pátkai (MOL Vidi), Ádám Nagy (Bologne, ITA), Gergő Nagy (Budapest Honvéd)
Attaquants : Ádám Szalai (TSG Hoffenheim, ALL), Roland Sallai (Fribourg, ALL), Dániel Salloi (Sporting Kansas City, USA), Zoltán Stieber (DC United, USA), Roland Varga (Ferencváros), Marton Eppel (Kairat Almaty, KAZ)
La situation
Difficile d’y voir clair en ce qui concerne la situation actuelle de la sélection hongroise, brillante lors de l’Euro 2016 mais qui a enchaîné les contre-performances depuis. Un match nul aux Îles Féroé (0-0), des défaites contre Andorre (1-0) et le Luxembourg (2-1)… Cette période de deux ans fut calamiteuse de bout en bout. Ayant succédé à Bernd Storck à l’automne 2017, Georges Leekens n’a absolument pas su redresser la barre, bien au contraire. Le technicien belge a rendu son tablier en juin dernier et c’est désormais à Marco Rossi qu’incombe la tâche de démarrer un nouveau cycle. L’ancien entraîneur du Budapest Honvéd (avec lequel il a été sacré champion de Hongrie en 2016/2017) a convoqué un premier groupe sans grande surprise. A noter toutefois les absences de Dominik Nagy et surtout de Balázs Dzsudzsák, ce dernier étant actuellement sans club.
Les enjeux
Relancer une sélection qui n’a pas gagné le moindre match en 2018 (trois défaites, un nul), tel est le défi de Marco Rossi. La Grèce semble être un cran au-dessus dans ce groupe, mais la Hongrie a, a priori, les armes pour briller face à la Finlande et l’Estonie, des adversaires davantage à sa portée. Une fois cette phase de poules terminée, des enseignements seront sans doute à tirer et il sera possible de savoir si le « Nemzeti 11 » peut légitimement avoir la qualification pour l’Euro 2020 dans le viseur.
Grèce
Le programme
08.09, 20:45 : Estonie – Grèce
11.09, 20:45 : Hongrie – Grèce
12.10, 20:45 : Grèce – Hongrie
15.10, 20:45 : Finlande – Grèce
15.11, 20:45 : Grèce – Finlande
18.11, 20:45 : Grèce – Estonie
La sélection
Gardiens : Orestis Karnezis (Naples, ITA), Andreas Gianniotis (Olympiakos), Vasilios Barkas (AEK).
Défenseurs : Konstantinos Manolas (AS Roma, ITA), Sokratis Papastathopoulos (Arsenal, ANG), Georgios Tzavellas (Alanyaspor, TUR), Marios Oikonomou (AEK), Charalampos Lykogiannis (Cagliari, ITA), Dimitrios Giannoulis (Atromitos), Michalis Bakakis (AEK), Vasilios Torosidis (Olympiakos).
Milieux : Dimitrios Kourbelis (Panathinaïkos), Zeca (Copenhague, DAN), Alexandros Tziolis (Al-Feiha, SA), Andreas Bouchalakis (Olympiakos), Konstantinos Fortounis (Olympiakos), Dimitrios Pelkas (PAOK), Petros Mantalos (AEK), Lazaros Christodoulopoulos (Olympiakos), Anastasios Bakasetas (AEK).
Attaquants : Anastasios Donis (Stuttgart, ALL), Konstantinos Mitroglou (Olympique de Marseille, FRA), Efthymios Koulouris (Atromitos).
La situation
Des méandres aux barrages. Ainsi pourrait-on résumer les derniers mois vécus par l’Ethniki Omada. Les méandres, d’abord, après une campagne de qualification honteuse pour l’Euro 2016 achevée à la dernière place, après deux défaites face aux Îles Féroé (entre autres). La renaissance, ensuite, sous la houlette du méconnu Michaël Skibbe qui, à défaut de faire vibrer les foules, s’est attelé à monter un groupe cohérent, soudé, et difficile à battre. Le résultat ? Des éliminatoires pour le Mondial 2018 plutôt convaincants (nul en Belgique, deuxième place devant la Bosnie), qui ont laissé apparaître de vrais progrès, dans un style que l’on connaît bien : défendre, défendre, et encore défendre, tout en marquant sur les rares occasions à disposition. Malgré des défaites en amical juste avant le Mondial, la sélection grecque est plutôt confiante, avec des couleurs retrouvées, et un style qui se dégage.
Les enjeux
Prolongé, le technicien allemand espère poursuivre cette progression dans un groupe à la portée de la Grèce, bien que plutôt homogène. Si certains indéboulonnables, comme Tziolis ou Tzavellas, semblent partis pour rester en sélection jusqu’à leur retraite, Skibbe peut compter sur un groupe de qualité dans une poule où la Grèce peut légitimement viser la première place. En forme durant l’été, Lazaros, Fortounis et Pelkas seront sans doute les fers de lance de l’attaque grecque, derrière le Marseillais Mitroglou, débarrassé des spéculations sur son départ de l’OM. En défense, l’expérimentée paire Manolas – Sokratis devrait permettre à la Grèce d’afficher une certaine solidité, qui sera sans doute la clé pour espérer briller.
Estonie
Le programme
08.09, 20:45 : Estonie – Grèce
11.09, 20:45 : Finlande – Estonie
12.10, 20:45 : Estonie – Finlande
15.10, 20:45 : Estonie – Hongrie
15.11, 20:45 : Hongrie – Estonie
18.11, 20:45 : Grèce – Estonie
La sélection
Gardiens : Mihkel Aksalu (Seinäjoki JK – FIN), Matvei Igonen (Lilleström – NOR), Sergei Lepmets (FCI Levadia Tallinn)
Défenseurs : Enar Jääger (Valerenga -NOR), Ragnar Klavan (Cagliari – ITA), Taijo Teniste (SK Brann – NOR), Gert Kams (Flora Tallinn), Karol Mets (NAC Breda – NED), Ken Kallaste (Korona Kielce – POL), Nikita Baranov (Sogndal – NOR), Artur Pikk (Legnica Miedz – POL), Joonas Tamm (Sarpsborg 08 – NOR), Madis Vihmann (Flora Tallinn), Marek Kaljumäe (PS Kemi – FIN)
Milieux : Konstantin Vassiljev (Piast Gliwice – POL), Sander Puri (Waterford FC – IRL), Ats Purje (Kuopio Palloseura – FIN), Ilja Antonov (FC Hermannstadt – ROU), Siim Luts (FC Teplice – CZE), Mattias Käit (Fulham – ENG), Artjom Dmitrijev (FC Lahti – FIN)
Attaquants : Sergei Zenjov (Cracovia Krakow – POL), Henri Anier (FC Lahti – FIN), Henrik Ojamaa (Legnica Miedz – POL),
La situation
Tout est loin d’aller pour le mieux dans la sélection estonienne, et le sélectionneur Martin Reim va devoir se triturer les méninges pour composer une équipe fiable. Après une campagne d’éliminatoire pour la Coupe du Monde plutôt mitigée, où l’équipe a néanmoins su trouver la bonne formule pour arracher notamment des matchs nuls face à Chypre ou la Grèce, difficile d’avoir de grands espoirs dans cette compétition. La tirage au sort a cependant semblé relativement clément, avec des adversaires qui ne sont pas forcément dans leur meilleure forme. Hélas, l’Estonie n’est pas au mieux non plus. Des trois gardiens, seul Lepmets est titulaire en club, dans la modeste Premium Liiga locale. Même chose pour les défenseurs Teniste, Mets et Kallaste, ou encore le milieu Luts, qui ont chacun eu récemment une période d’absence plus ou moins longue. Et comme si cela n’était pas suffisant, un joueur important de chaque ligne est très susceptible d’être absent sur blessure: le défenseur Joonas Tamm, le milieu Mathias Käit et l’attaquant Sergei Zenjov. Pas le meilleur moyen de préparer les deux premiers matchs de cette compétition.
Les enjeux
Face à des équipes telles que la Finlande, la Hongrie et surtout la Grèce, le principal enjeu des Estoniens est évidemment d’éviter de prendre le bouillon, et donc la dernière place du groupe, synonyme de relégation en Ligue D. Pas une mince affaire pour l’une des nations avec le plus faible coefficient dans cette Ligue C, probablement amputée qui plus est d’éléments importants. A moins qu’une relégation ne permette de réellement jouer sa chance pour une qualification directe à un futur Euro ?
Groupe 3
Slovénie
Le programme
06.09, 20:45 : Slovénie – Bulgarie
09.09, 20:45 : Chypre – Slovénie
13.10, 18:00 : Norvège – Slovénie
16.10, 20:45 : Slovénie – Chypre
16.11, 20:45 : Slovénie – Norvège
19.11, 20:45 : Bulgarie – Slovénie
La sélection
Gardiens : Vid Belec (Sampdoria – ITA), Aljaž Ivačič (Olimpija), Matic Kotnik (Panionios – GRE)
Défenseurs : Jure Balkovec (Hellas Verone – ITA), Miha Blažič (Ferencvaroš – HON), Bojan Jokić (Ufa – RUS), Luka Krajnc (Frosinone – ITA), Miha Mevlja (Zenit Saint-Pétersbourg – RUS), Nemanja Mitrović (Jagiellonia – POL), Nejc Skubic (Konyaspor – TUR), Petar Stojanović (Dinamo Zagreb – CRO), Aljaž Struna (Palerme – ITA).
Milieux : Roman Bezjak (Jagiellonia – POL), Domen Črnigoj (Lugano – SUI), Amir Dervišević (Maribor), Kevin Kampl (RB Leipzig – ALL), Rene Krhin (SPAL – ITA), Rudi Požeg Vancaš (Celje), Leo Štulac (Parme – ITA), Benjamin Verbič (Dynamo Kiev – UKR), Miha Zajc (Empoli – ITA).
Attaquants : Robert Berić (Saint Etienne – FRA), Tim Matavž (Vitesse – PB), Andraž Šporar (Slovan Bratislava – SVQ), Luka Zahović (Maribor).
La situation
On est resté sur une déception et surtout, pire, des regrets. La Slovénie a souvent bien joué dernièrement contre les gros et a semblé avoir une équipe très compétitive. Mais la frilosité du coach Katanec et des déceptions individuelles n’ont pas permis à la Slovénie de passer le cap des qualifications. Le coach est parti, laissant sa place à un nouveau (Tomaž Kavčič).
Les enjeux
La poule de la Slovénie semble largement à sa portée. Les Slovènes sont sur le papier largement supérieurs à la Norvège, la Bulgarie et Chypre. Avec un nouveau coach, des joueurs de talents notamment offensivement (Kampl, Oblak, Ilicic, Verbic…) et de bons joueurs de devoir, les Slovènes devront se montrer plus convaincants dans le jeu que sous l’ère Katanec. On attend de voir !
Bulgarie
Le programme
06.09, 20:45 : Slovénie – Bulgarie
09.09, 18:00 : Bulgarie – Norvège
13.10, 20:45 : Bulgarie – Chypre
16.10, 20:45 : Norvège – Bulgarie
16.11, 20:45 : Chypre – Bulgarie
19.11, 20:45 : Bulgarie – Slovénie
La sélection
Gardiens : Plamen Iliev (Astra – ROU), Martin Lukov (Lokomotiv Plovdiv), Blagoy Makendzhiev (Cherno More).
Défenseurs : Vasil Bozhikov (Slovan Bratislava – SLO), Nikolaj Bodurov (CSKA Sofia), Bozhidar Chorbadzhiyski (CSKA Sofia), Angel Lyaskov (CSKA Sofia), Ivan Goranov (Levski Sofia), Strahil Popov (Kasimpasa – TUR), Anton Nedyalkov (Ludogorets).
Milieux : Simeon Slavchev (Qarabag – AZE), Georgi Kostadinov (Arsenal Tula – RUS), Todor Nedelev (Botev Plovdiv), Borislav Tsonev (Beroe), Krystiyan Malinov (CSKA Sofia), Svetoslav Kovachev (Dunav Ruse), Galin Ivanov (Slavia Sofia), Bozhidar Kraev (Midtjylland – DAN), Martin Raynov (Beroe), Aleksandar Tsvetkov (Beroe).
Attaquants : Kiril Despodov (CSKA Sofia), Ivelin Popov (Spartak Moscou – RUS), Radoslav Vasilev (Cherno More).
La situation
Des coups d’éclat mais toujours pas de qualification pour une compétition majeure. Les victoires contre la Suède 3-2 ou les Pays bas 2-0 ont montré une équipe très solide à domicile. Reste plus qu’à gommer les difficultés à l’extérieur et éviter les dérapages face aux équipes présumées plus faibles. Avec la Slovénie, la Norvège et Chypre, les Bulgares n’ont pas à avoir honte et peuvent voir plus haut.
Les enjeux
Petar Hubchev a la confiance de la Fédé bulgare et peut donc continuer à travailler avec son groupe fait principalement de joueurs du championnat local. Il s’appuie sur une colonne vertébrale Iliev-Bozhikov-Kostadinov-Popov depuis de nombreux matchs et utilise ses ailiers rapides comme Despodov pour un jeu de contre-attaque. Ivelin Popov, malgré son retour au Spartak et son peu de temps de jeu accordé par Carrera, reste le joueur offensif majeur grâce auquel la Bulgarie pourra poser des problèmes à ses adversaires. Le point faible reste la défense, notamment sur les coups de pied arrêtés, mais les Bulgares compensent leur manquement par un jeu offensif intéressant. Avec Hubchev, l’attaque reste la meilleure des armes.
Chypre
Le programme
06.09, 20:45 : Norvège – Chypre
09.09, 20:45 : Chypre – Slovénie
13.10, 20:45 : Bulgarie – Chypre
16.10, 20:45 : Slovénie – Chypre
16.11, 20:45 : Chypre – Bulgarie
19.11, 20:45 : Chypre – Norvège
La sélection
Gardiens : Konstantinos Panagi (Omonia), Urko Pardo (Alki Oroklini), Antonis Georgallidis (Olympiakos Nicosia).
Défenseurs : Konstantinos Laifis (Standard Liège, BEL), Nikolaos Ioannou (APOEL), Giorgios Merkis (APOEL), Valentinos Sielis (Gangwon, COR), Giannis Kousoulos (Omonia), Andreas Avraam (AEL Limassol), Giorgios Vasiliou (Apollon Limassol), Jason Dimitriou (Southend United).
Milieux : Charalampos Kyriakou (Apollon Limassol), Margaça (Nea Salamina), Kostakis Artymatas (APOEL), Giorgios Oikonomidis (Anorthosis), Gerasimos Fylaktou (Ermis Aradippou), Vasilios Papafotis (Doxia Katokopias), Grigoris Kastanos (Juventus, ITA), Fotis Papoulis (Apollon Limassol), Georgios Efrem (APOEL).
Attaquants : Pieros Sotirou (Copenhague, DAN), Nestoras Mytidis (AEL Limassol), Onisiforos Rousias (AEK Larnaca).
La situation
Cinquième du groupe H des derniers éliminatoires pour la Coupe du Monde 2018, la formation chypriote n’aborde pas vraiment cette Ligue des Nations de la meilleure des manières. Même si la Bosnie, la Belgique et la Grèce étaient toutes supérieures sur le papier, Chypre a vite sombré au classement, finissant même dernière l’Estonie, qui semblait pourtant à sa portée. Mais en renversant un 0-2 en 3-2 à la maison face à la Bosnie, cette sélection a aussi prouver qu’elle avait du talent, et qu’elle pouvait être, parfois, difficile à manoeuvrer. Cette compétition qui s’annonce sera alors l’occasion de confronter de nouveaux joueurs aux exigences des échéances internationales.
Les enjeux
Dans un groupe relevé, où la Norvège, la Slovénie et même la Bulgarie semblent avoir un peu plus d’arguments à disposition, la sélection chypriote tentera tant bien que mal d’exister. Pour cela, elle pourra s’appuyer sur son fer de lance offensif, à savoir Sotiriou, désormais bien établi à Copenhague. Mais aussi sur Fotis Papoulis, le dernier naturalisé (il est né à Athènes mais évolue à l’Apollon Limassol depuis 2012), lui qui a su briller durant les tours préliminaires de l’été. Mais la tâche s’annonce ardue, avec le faible vivier à disposition. À moins que la lumière ne vienne du prometteur Grigoris Kastanos, 20 ans, qui devrait tenter de grappiller quelques minutes dans le pléthorique effectif de la Juventus.
Groupe 4
Roumanie
Le programme
07.09, 20:45 : Roumanie – Monténégro
10.09, 20:45 : Serbie – Roumanie
11.10, 20:45 : Lituanie – Roumanie
14.10, 15:00 : Roumanie – Serbie
17.11, 20:45 : Roumanie – Lituanie
20.11, 20:45 : Monténégro – Roumanie
La sélection
Gardiens : Ciprian Tătărușanu (FC Nantes – FRA), Costel Pantilimon (Nottingham Forest – ENG), Florin Niță (Sparta Prague – CZE)
Défenseurs: Romario Benzar (FCSB), Cristian Manea (CFR Cluj), Cristian Săpunaru (Kayserispor – TUR), Vlad Chiricheș (Napoli – ITA), Mihai Bălașa (FCSB), Alin Toșca (PAOK Salonique – GRE), Nicușor Bancu (CS U Craiova)
Milieux : Răzvan Marin (Standard Liège – BEL), Mihai Pintilii (FCSB), Tudor Băluță (FC Viitorul), Adrian Stoian (Crotone – ITA), Paul Anton (Krylia Sovetov – RUS), Alexandru Chipciu (Sparta Prague – CZE), Dorin Rotariu (AZ Alkmaar – NED), Nicolae Stanciu (Sparta Prague – CZE), Eric Bicfalvi (FC Ural – RUS), Constantin Budescu (Al-Shabab – SAU), Alexandru Maxim (Mainz – GER), Alexandru Mitriță (CS U Craiova)
Attaquants : Claudiu Keșeru (Ludogorețs – BUL), George Țucudean (CFR Cluj), Denis Drăguș (FC Viitorul)
La situation
Toujours beaucoup de questions sans réponse pour cette sélection depuis sa dernière campagne, complètement ratée. En défense, qui accompagnera Chiricheș pour le mieux ? Quel modèle utiliser pour le milieu (4-2-3-1, 4-1-3-2) ? Peut-on aligner Budescu d’entrée de jeu aux côtés de Stanciu, lui qui a perdu de rythme depuis son départ dans le Golfe ? Et surtout, comment aligner une attaque efficace au vu du manque criant de profondeur à ce poste ? A la tête d’une équipe en plein renouveau, Cosmin Contra doit jongler avec les formes de chacun mais également avec une confiance pas au mieux.
Les enjeux
Jouer crânement sa chance dans ce groupe ou multiplier les expérimentations pour mieux préparer la prochaine campagne éliminatoire ? Cosmin Contra souhaite jouer la Ligue des Nations à fond, mais comme lors des derniers éliminatoires, c’est le résultat des deux premiers matchs – voire du seul premier – qui conditionnera l’envie de l’équipe. Et pour ça, le Monténégro n’est pas l’adversaire rêvé, puisque le match d’ouverture des éliminatoires entre les deux équipes a plutôt été un cauchemar côté roumain. Espérons que cette sélection légèrement rajeunie sache mieux aborder cette compétition.
Serbie
Le programme
07.09, 20:45 : Lituanie – Serbie
10.09, 20:45 : Serbie – Roumanie
11.10, 20:45 : Monténégro – Serbie
14.10, 15:00 : Roumanie – Serbie
17.11, 15:00 : Serbie – Monténégro
20.11, 20:45 : Serbie – Lituanie
La sélection
Gardiens : Predrag Rajkovic (Maccabi Tel-Aviv – ISR), Marko Dmitrovic (Eibar – ESP), Nikola Vasiljevic (Radnik Surdulica)
Défenseurs : Aleksandar Kolarov (Roma – ITA), Antonio Rukavina (Astana – KAZ), Jagos Vukovic (Olympiakos – GRE), Nikola Milenkovic (Fiorentina – ITA), Uros Spajic (Krasnodar – RUS), Milos Veljkovic (Werder Brême – ALL), Milan Rodic (Crvena Zvezda)
Milieux : Dusan Tadic (Ajax – NED), Nemanja Matic (Manchester United – ANG), Adem Ljajic (Besiktas – TUR), Filip Kostic (Eintracht Francfort – ALL), Andrija Zivkovic (Benfica – POR), Sergej Milinkovic-Savic (Lazio – ITA), Nemanja Maksimovic (Getafe – ESP), Nemanja Radonjic (Marseille – FRA), Nenad Krsticic (Crvena Zvezda), Sasa Lukic (Torino – ITA)
Attaquants : Aleksandar Mitrovic (Fulham – ANG), Aleksandar Prijovic (PAOK – GRE)
La situation
La Coupe du Monde est désormais terminée et il est temps pour la Serbie de passer à autre chose. Inutile de chercher un éventuel changement de génération, il n’y en a pas. Mladen Krstajic n’a pas trop eu à se casser la tête. Seul Branislav Ivanovic a pris une retraite bien méritée alors que Luka Milivojevic n’a pas été pris après avoir critiqué le sélectionneur. Stojkovic, Tosic, Grujic et Jovic sont les autres Mondialistes restés sur le carreau. Bref, la Serbie a des certitudes. Ce sera néanmoins la première campagne de qualifications pour Krstajic puisque c’est bien Slavo Muslin qui avait qualifié la Serbie pour le Mondial.
Les enjeux
Le groupe est largement à la portée des Serbes qui apparaissent même comme l’un des grands favoris de la Ligue C. Une victoire leur donnerait évidemment un ticket pour l’Euro 2020. C’est certainement l’objectif inavoué de la sélection, mais difficile de savoir si la première place est plus importante que deux victoires face au voisin monténégrin. En tous les cas, si elle joue à son niveau, la Serbie devrait remporter son groupe. L’autre enjeu pour la Serbie est de garder une constance au haut niveau. Enchaîner, pour la Serbie, c’est souvent compliqué.
Monténégro
Le programme
07.09, 20:45 : Roumanie – Monténégro
10.09, 20:45 : Monténégro – Lituanie
11.10, 20:45 : Monténégro – Serbie
14.10, 20:45 : Lituanie – Monténégro
17.11, 15:00 : Serbie – Monténégro
20.11, 20:45 : Monténégro – Roumanie
La sélection
Gardiens : Danijel Petkovic (Lorient – FRA), Milan Mijatovic (Buducnost), Damir Ljujanovic (Titograd)
Défenseurs : Stefan Savic (Atletico – ESP), Marko Simic (Pakhtator Tashkent – OUZ), Zarko Tomasevic (Oostende – BEL), Filip Stojkovic (Crvena Zvezda – SRB), Boris Kopitovic (Cukaricki – SRB), Risto Radunovic (Astra – ROU)
Milieux : Nikola Vukcevic (Levante – ESP), Vladimir Jovovic (Jablonec – RTC), Aleksandar Scekic (Partizan – SRB), Marko Jankovic (Partizan – SRB), Mirko Ivanic (BATE Borisov – BLR), Nebojsa Kosovic (Partizan – SRB), Aleksandar Boljevic (Waasland-Beveren – BEL), Sead Haksabanovic (Malaga – ESP), Darko Zoric (Cukaricki – SRB), Deni Hocko (Famalicao – POR), Vukan Savicevic (Slovan Bratislava – SVQ)
Attaquants : Fatos Beqiraj (Maccabi Netanya – ISR), Stefan Mugosa (Incheon – CDS), Luka Djordjevic (Arsenal Tula – RUS)
La situation
Stevan Jovetic est blessé, et tout est dépeuplé. Difficile de trouver à ce moment là d’où viendra le danger offensif tant les trois attaquants sélectionnés par le légendaire Ljubisa Tombakovic semblent moyens et surtout inconstants. Beqiraj, Mugosa et Djordjevic sont capables mais ont du mal à le montrer. Le Monténégro sort néanmoins de qualifications à la Coupe du Monde très correctes, troisième derrière la Pologne et le Danemark. Alors, la sélection apparaît comme l’un des outsiders de la Ligue C, même si remporter ce groupe semble être hors de potée avec le voisin serbe dans le coin. Mais le Monténégro est capable de surprendre.
Les enjeux
L’objectif principal sera certainement de terminer devant la Lituanie, équipe supposée la plus faible de ce groupe. Descendre en Ligue D serait une déception pour le Monténégro. L’autre enjeu sera de confirmer de belles qualifications pour la Coupe du Monde où la sélection a montré qu’elle était capable de belles choses, notamment à domicile. Sélection toujours très jeune, le Monténégro continue de progresser.
Lituanie
Le programme
07.09, 20:45 : Lituanie – Serbie
10.09, 20:45 : Monténégro – Lituanie
11.10, 20:45 : Lituanie – Roumanie
14.10, 20:45 : Lituanie – Monténégro
17.11, 20:45 : Roumanie – Lituanie
20.11, 20:45 : Serbie – Lituanie
La sélection
Gardiens : Ernestas Setkus (Hapoel Haifa – ISR), Dziugas Bartkus (Zalgiris Vilnius), Emilijus Zubas (Bnei Yehuda – ISR)
Défenseurs: Valdemar Borovskij (FK Trakai), Vaidas Slavickas (Suduva), Linas Klimavicius (Zalgiris Vilnius), Algis Jankauskaus (Suduva), Arturas Zulpa (Tobol – KAZ), Rolandas Baravykas (Zalgiris Vilnius), Egidjijus Vaitkunas (Minsk – BLR), Justinas Janusevskij (FK Trakai)
Milieux : Donatas Kazlauskas (FK Trakai), Justas Lasickas (Jagiolliona Bialystok), Povilas Leimonas (Suduva), Ovidijus Verbickas (Suduva), Simonas Paulius, Mantas Kuklys (Zhetysu – KAZ), Arvydas Novikovas (Jagiolliona Bialystok – POL), Daniel Romanovskij (Zemun – SRB), Vikyntas Slivka (Hibernian – ECO), Modestas Vorobjovas (FK Trakai)
Attaquants : Fedor Cernych (Dynamo Moscou – RUS), Darvydas Sernas (Sogdiana Jizzakh – OUZ)
La situation
Depuis la nomination d’Edgaras Jankauskas à la tête de la sélection en 2016, les résultats sont désespérants. Sur les dix derniers matchs, la Lituanie n’a réussi à vaincre que l’Arménie et l’Estonie, obtenir un nul à Malte et pour le reste des prestations pitoyables, une défaite 4-0 en Slovénie, le même score en Géorgie ou contre la Pologne. Faute d’éclosion de nouveaux talents, Jankauskas a largement puisé dans les effectifs du Zalgiris Vilnius, Trakai et Suduva avec des joueurs souvent vieillissants. Il est ainsi hallucinant de voir l’attaquant Darvydas Sernas (34 ans), qui n’avait plus le niveau au Zalgiris Vilnius et joue maintenant en Ouzbekistan…
Les enjeux
Eviter la dernière place semble être la seule ambition pour la Lituanie vu le manque de qualité du noyau, et cela semble pratiquement impossible. Alors que l’occasion était belle de donner plus d’importance aux jeunes, outre le cas Sernas déjà mentionné, on retrouve dans la sélection Algis Jankauskas (35 ans) ou Povilas Leimonas (30 ans), des joueurs devenus internationaux sur le tard et qui n’ont pas le profil pour progresser. Complètement incohérent pour bâtir une équipe pour le futur.
Ligue D
Groupe 1
Géorgie
Le programme
06.09, 16:00 : Kazakhstan – Géorgie
09.09, 18:00 : Géorgie – Lettonie
13.10, 18:00 : Géorgie – Andorre
16.10, 20:45 : Lettonie – Géorgie
15.11, 20:45 : Andorre – Géorgie
19.11, 18:00 : Géorgie – Kazakhstan
La sélection
Gardiens : Giorgi Loria (Krylia Sovetov – RUS), Lazar Kupatadze (FC Saburtalo – GEO), Roin Kvaskhvadze (Torpedo Kutaisi – GEO)
Défenseurs : Otar Kakabadze (Gimnastic – ESP), Solomon Korkvelia (Lokomotiv Moscou – RUS) , Guram Kashia (San José Earthquakes – USA), Giorgi Navalovski (Dinamo Minsk – BLR), Davit Khocholava (Shakhtar Donetsk – UKR), Lasha Shergelashvili (RFS – LET), Jemal Tabidze (Ufa – RUS)
Milieux : Jaba Kankava (Tobol Kostanay – KAZ), Valerian Gvilia (FC Lucerne – SUI), Giorgi Chakvetadze (La Gantoise – BEL), Giorgi Aburjania (CD Lugo – ESP), Nika Kvekveskiri (Tobol Kostanay – KAZ), Tornike Okriashvili (FK Kransodar – RUS), Giorgi Papunashvili (Real Saragosse – ESP), Jaba Jigauri (Grenoble – FRA)
Attaquants : Giorgi Merebashvili (Wisla Plock – POL), Giorgi Arabidze (Shakhtar Donetsk – UKR), Otar Kiteishvili (Sturm Graz – AUT), Vako Kazaishvili (San José Earthquakes – USA), Levan Mchedlidze (Empoli – ITA), Giorgi Kvilitaia (La Gantoise – BEL), Nika Kacharava (Anorthosis – CHY)
La situation
La Géorgie aborde cette Ligue des Nations dans la peau d’un des favoris de cette Ligue D, mais sans afficher une confiance démesurée. La fin de parcours assez décevante en qualifications pour la Coupe du Monde a laissé un peu de temps au sélectionneur Vladimir Weiss afin de réfléchir à son groupe, pourtant celui-ci parait toujours bien en chantier. Si la défense semble tenir la route avec Solomon Kvirkvelia, champion de Russie avec le Lokomotiv Moscou et le capitaine Guram Kushia le milieu de terrain semble toujours en friche et l’attaque atone. Le technicien slovaque a en effet très souvent fait tourner son effectif au milieu de terrain et il devrait continuer dans cette voie, car en dehors de Chakvetadze, très bon avec La Gantoise en ce début de saison, personne ne se démarque. Pas plus de certitude en attaque avec un Kvilitaia qui prend ses marques à La Gantoise en ce début de saison et un Katcharava qui n’a presque pas joué. Étonnement c’est au niveau des gardiens que les bonnes surprises arrive et l’on serait curieux de voir le très prometteur Lazar Kupatadze du FC Saburtalo, actuellement en tête du championnat local en action.
Les enjeux
Comme présenté au-dessus, la Géorgie avance sans aucune certitude au moment de s’envoler pour le Kazakhstan et de recevoir la Lettonie. Cependant l’objectif reste bien évidemment de prendre 6 points sur les 6 possibles, la Géorgie étant placée dans une poule dont elle est la favorite devant le Kazakhstan. L’objectif final est clair : la possibilité de se qualifier pour l’Euro 2020, objectif partagé par nombre d’autres équipes dans cette Ligue. La manière attendra probablement un peu, d’ici là, l’efficacité sera de mise.
Lettonie
Le programme
06.09, 20:45 : Lettonie – Andorre
09.09, 18:00 : Géorgie – Lettonie
13.10, 20:45 : Lettonie – Kazakhstan
16.10, 20:45 : Lettonie – Géorgie
15.11, 16:00 : Kazakhstan – Lettonie
19.11, 18:00 : Andorre – Lettonie
La sélection
Gardiens : Andris Vanins (FC Zurich – SUI), Pavels Steinbors (Arka Gdynia – POL), Kaspars Ikstens (RFS)
Défenseurs : Vladislavs Gabos (Riga FC), Kaspars Dubra (RFS), Vitalijs Jagodinskis (FK Ventspils), Gints Freimanis (Spartaks Jurmala), Vjaceslavs Isajevs (RFS), Roberts Savalnieks (RFS), Aleksandrs Solivjevs (RFS), Vitalijs Maksimenko (Olimpija Ljublijana – SLO)
Milieux : Aleksandrs Fertovs (RFS), Ritvars Rugins (FK Ventspils), Vladimirs Kamess (Liepaja), Kristian Damians Torres (Liepaja), Glebs Kluskins (RFS), Ivan Lukjanovs (Riga FC)
Attaquants : Valerijs Sabala (Podbeskidzie – POL), Davis Ikaunieks (Jablonec – CZE), Arturs Karasauks (Akzhayik – KAZ), Deniss Rakels (Riga FC), Roberts Uldrikis (FC Sion – SUI), Vladislavs Gutkosvkis (Bruk-Bet – POL).
La situation
Après une campagne de qualification catastrophique, le légendaire Starkovs (homme de la qualification appelé à la rescousse, sans succès, avec un nul contre les Iles Féroé suivi d’une défaite infamante contre Gibraltar en mars 2018) a été obligé de jeter l’éponge. Le Finlandais Mixu Paatelainen est nommé à la tête de l’équipe, avec des débuts prometteurs puisque qu’en battant l’Estonie et faisant un nul contre la Lituanie, la Lettonie a remporté la traditionnelle Baltic Cup. Directement après, une défaite (1-3) contre Azerbaïdjan vient refroidir l’enthousiasme retrouvé. Grosse tuile pour Paatelainen, Janis Ikaunieks (Liepaja), dont il comptait faire le leader de l’équipe, vient de se blesser et est out jusqu’à la fin de la saison. Dans le même temps l’éclosion de Roberts Uldrikis (20 ans) en attaque tombe à point nommé.
Les enjeux
Paatelainen a la lourde tâche de reconstruire une équipe et lui faire retrouver la confiance qui lui manque cruellement. Dans un groupe avec Andorre, la Géorgie et le Kazakhstan, il va pouvoir dans un premier temps tenter d’obtenir des résultats et former une équipe pour les échéances futures. Le premier match contre Andorre s’annonce déjà comme un test à ne pas louper.
Kazakhstan
Le programme
06.09, 16:00 : Kazakhstan – Géorgie
10.09, 20:45 : Andorre – Kazakhstan
13.10, 20:45 : Lettonie – Kazakhstan
16.10, 16:00 : Kazakhstan – Andorre
15.11, 16:00 : Kazakhstan – Lettonie
19.11, 18:00 : Géorgie – Kazakhstan
La sélection
La situation
On vous avait tout résumé en détail ici : https://footballski.fr/russie-sera-eux-24-kazakhstan
Les enjeux
Le Kazakhstan a l’honneur de faire le match d’ouverture de la Ligue des Nations ! Sinon, il est peu probable que le pays attende quoi que ce soit, étant donné le marasme actuel à la Fédération… Avec 2 ou 3 joueurs frissons tels Islamkhan et des jeunes prometteurs, le Kazakhstan aurait pourtant les possibilités de jouer la première place du groupe. Mais il semble que la sélection ait plutôt décidé de s’enliser. Toujours plus.
Groupe 2
Azerbaïdjan
Le programme
07.09, 18:00 : Azerbaïdjan – Kosovo
10.09, 20:45 : Malte – Azerbaïdjan
11.10, 20:45 : Îles Féroé – Azerbaïdjan
14.10, 18:00 : Azerbaïdjan – Malte
17.11, 18:00 : Azerbaïdjan – Îles Féroé
20.11, 18:00 : Kosovo – Azerbaïdjan
La sélection
Gardiens : Kamran Aghayev (Keshla), Shahruddin Mahammadaliyev (Qarabag), Emil Balayev (Sabail)
Défenseurs : Maksim Medvedov (Qarabag), Badavi Huseynov (Qarabag), Rahil Mammadov (Qarabag), Mahammad Mirzabayov (Neftchi), Tamkin Khalilzada (Gabala), Urfan Abbasov (Gabala), Bakhtiyar Hasanalizada (Sumgayit), Pavlo Pashayev (Oleksandriya – UKR)
Milieux : Gara Garayev (Qarabag), Joshgun Diniyev (Qarabag), Emin Mahmudov (Neftchi), Namig Alasgarov (Neftchi), Rahman Hajiyev (Neftchi), Javid Huseynov (Gabala), Rahid Amirguliyev (Sabail), Javid Imamverdiyev (Sabah), Richard Almeida (Astana – KAZ),
Attaquants : Dmitry Nazarov (Aue – ALL), Mahir Madatov (Qarabag), Ramil Sheydayev (Krylya Sovetov – RUS), Rauf Aliyev (Gabala), Ruslan Gurbanov (Sabail)
La situation
Il s’agit du test grandeur nature pour Guran Gurbanov, le magicien du Qarabag qui a repris les rênes de la sélection après une ère Prosinecki qui avait bien débuté mais fini en eau de boudin. Dans un groupe a leur portée, les Azerbaïdjanais seront portés par une motivation supplémentaire, à savoir celle de pouvoir disputer l’Euro 2020 à domicile. Bakou accueillera en effet des matchs de poule ainsi qu’un quart de finale, et comme toutes les équipes de la Ligue D le savent, cette compétition est le chemin le plus court pour se qualifier.
Les enjeux
Outre une première place qui fait clairement figure d’objectif réalisable pour l’Azerbaïdjan, il sera intéressant de voir comment la sélection s’articule sous Gurbanov et dans quelle mesure il parviendra à intégrer les jeunes éléments à la sélection et à gérer ses obligations en club et en équipe nationale. La Ligue des Nations devrait ouvrir un nouvel épisode que tout le pays espère heureux pour sa sélection nationale et si tant est que la qualification ne se trouve pas au bout du tunnel, elle offrira un tas d’enseignements pour la phase éliminatoire classique et pour la suite des événements. Avec le secret espoir de faire partie de Bakou 2020.
Kosovo
Le programme
07.09, 18:00 : Azerbaïdjan – Kosovo
10.09, 20:45 : Kosovo – Îles Féroé
11.10, 20:45 : Kosovo – Malte
14.10, 18:00 : Îles Féroé – Kosovo
17.11, 18:00 : Malte – Kosovo
20.11, 18:00 : Kosovo – Azerbaïdjan
La sélection
Gardiens : Samir Ujkani (Rizespor – TUR) – Faton Maloku (Kukësi – ALB) – Visar Bekaj (FK Prishtina)
Défenseurs : Amir Rrahmani (Dinamo Zagreb – CRO) – Ardian Ismajli (Hajduk Split – CRO) – Mërgim Vojvoda (Mouscron – BEL) – Kastriot Dermaku (Cosenza – ITA) – Benjamin Kolloli (FC Zürich – SUI) – Fidan Aliti (Skenderbeu – ALB) – Arbenit Xhemalji (Neuchatel Xamax – SUI) – Jetmir Krasniqi (Lugano – SUI) – Leart Paqarada (SV Sandhausen – ALL)
Milieux : Bernard Berisha (Akmhat Grozny – RUS) – Bersant Celina (Swansea – ANG) – Hekuran Kryeziu (FC Zürich – SUI) – Herolind Shala (IK Start – NOR) – Idriz Voca (FC Lucerne – SUI) – Milot Rashica (Werder Bremen – ALL) – Edon Zhegrova (Genk – BEL) – Arbër Zeneli (SC Heerenven – PB)
Attaquants : Vedat Muriqi (Rizespor – TUR) – Atdhe Nuhiu (Sheffield Wednesday – ANG) – Elbasan Rashani (Odds BK – NOR) – Donis Avdijaj (Willem II – PB)
La situation
L’apprentissage du plus haut niveau footballistique a été difficile pour le Kosovo et son adhésion récente à l’UEFA ainsi qu’à la FIFA. Avec un petit point au compteur grâce à nul contre la Finlande, le Kosovo a évité la cuillère de bois dans son groupe pour les qualifications du mondial 2018. Mais malgré cette dernière place, le Kosovo a montré qu’il faudra compter sur lui dans le futur. Posant beaucoup de soucis à des nations pourtant supérieures comme la Croatie, le Kosovo développe un jeu sans complexe. Jouant la totalité de ses rencontres à l’extérieur (le stade national de Prishtina n’était pas homologué pour la dernière campagne), le Kosovo a découvert les joies des déplacements aux quatre coins de l’Europe et est prêt à récidiver pour la Ligue des Nations. Ils se sont néannmoins séparés de leur sélectionneur historique Albert Bunjaku, présent bien avant l’adhésion à la Fifa et à l’UEFA. C’est désormais le suisse Bernard Challandes qui officiera à la tête de la sélection kosovare et il a prévenu « Si les joueurs s’imaginent qu’ils sont favoris ils risquent de graves désillusions. »
Les enjeux
Et si le Kosovo obtenait le précieux sésame destiné à la Ligue D pour l’Euro 2020 ? Cette folle idée devient jour en jour de plus en plus réaliste. Avec un effectif de qualité et des joueurs comme Rashica évoluant dans les meilleurs championnats européens, le Kosovo peut créer la surprise dans un groupe où le meilleur adversaire sera l’Azerbaïdjan. Une victoire finale serait un exploit mais semble plausible surtout au vu des dernières victoires contre la Lettonie et le Burkina Faso. Attention toutefois à ne pas vouloir grandir trop vite ! En tout cas une chose est sûre, le stade Fadil Vokkri, tout juste homologué pour recevoir des rencontres internationales, sera chaud bouillant pour la première rencontre officielle du Kosovo sur son territoire.
Groupe 3
Biélorussie
Le programme
08.09, 18:00 : Biélorussie – Saint-Marin
11.09, 20:45 : Moldavie – Biélorussie
12.10, 20:45 : Biélorussie – Luxembourg
15.10, 20:45 : Biélorussie – Moldavie
15.11, 20:45 : Luxembourg – Biélorussie
18.11, 18:00 : Saint-Marin – Biélorussie
La sélection
Gardiens : Sergey Chernik (AS Nancy – FRA), Aleksandr Gutor (Dynamo Brest), Andrey Klimovich (Shakhtyor Soligorsk)
Défenseurs : Aleksandr Martynovich (Krasnodar – RUS), Igor Shitov (Dinamo Minsk), Denis Polyakov (BATE), Maksim Volodko (BATE), Aleksey Rios (BATE), Sergey Politevich (Kairat – KAZ), Mikhail Sivakov (Orenburg – RUS), Sergey Matveychik (Shakhtyor Soligorsk)
Milieux : Stanislav Dragun (BATE), Igor Stasevich (BATE), Sergey Balanovich (Shakhtyor Soligorsk), Yuriy Kovalev (Shakhtyor Soligorsk), Renan Bressan (Chaves – POR), Pavel Nekhaychik (Dynamo Brest), Ivan Maevskiy (Astana – KAZ), Nikita Korzun (Dinamo Minsk), Yuriy Kendysh (Sheriff – MOL)
Attaquants : Denis Laptev (Shakhtyor Soligorsk), Anton Saroka (Lokeren – BEL), Evgeniy Shikavka (Slutsk)
La situation
La Biélorussie n’avait aucune chance de se qualifier pour la Coupe du Monde mais elle a quand même déçu. En terminant dernière de son groupe de qualifications derrière le Luxembourg qu’elle retrouvera dans son groupe de Ligue des Nations, la sélection doit se racheter et signer un nouveau départ. Pour cela, elle pourra notamment compter sur sa défense, probablement l’une des plus solides de cette Ligue D, emmenée par Aleksandr Martynovich, le capitaine de Krasnodar. A ce poste, le sélectionneur Igor Kriushenko a l’embarras du choix. C’est moins le cas au niveau offensif. Kriushenko a attendu le forfait de Savitskiy, un coup dur, pour appeler le meilleur buteur du championnat avec 10 buts, Evgeniy Shikavka. Laptev et même Saroka, transféré en Belgique cet été, partent avec une longueur d’avance.
Les derniers matchs amicaux ont été plutôt positifs avec une très bonne performance face à la Hongrie ainsi que deux victoires en Slovénie et en Azerbaïdjan, de quoi rendre un certain optimisme avant les premiers matchs de septembre. Ceci étant, difficile de prévoir ce que la Biélorussie nous offrira tellement elle est capable de se mettre au niveau de ses adversaires. Et cette fois, pour cette formation beaucoup plus à l’aise en contre qu’en attaque placée, elle devra faire le jeu. Loin d’être gagné.
Les enjeux
Alors, avec un nouvel équipementier (Macron), un nouveau maillot et une sélection qui ressemble plus ou moins à la meilleure possible sur le papier (pas de Scherbitski, présences de Shitov et de Rios), la Biélorussie doit montrer qu’elle apparaît comme l’une des favoris de cette Ligue D. L’objectif affirmé en conférence de presse est clair : la Biélorussie ne doit pas parler d’autre chose que d’une première place de ce groupe. D’autant plus que cette Ligue des Nations offre un cadeau que la Biélorussie n’aurait jamais pu toucher du doigt sans elle : une place pour le prochain Euro. La Sbornaya a tout à gagner. Mais aussi beaucoup à perdre. Un échec serait considéré comme une immense déception.
Moldavie
Le programme
08.09, 20:45 : Luxembourg – Moldavie
11.09, 20:45 : Moldavie – Biélorussie
12.10, 20:45 : Moldavie – Saint-Marin
15.10, 20:45 : Biélorussie – Moldavie
15.11, 20:45 : Saint-Marin – Moldavie
18.11, 18:00 : Moldavie – Luxembourg
La sélection
Gardiens : Alexei Koşelev (Fortuna – PB), Stanislav Namașco (Zeta – MON), Serghei Pașcenco (Sheriff Tiraspol)
Défenseurs : Ion Jardan (Zimbru Chișinău), Dinu Graur, Sergiu Platica (Milsami Orhei), Veaceslav Posmac, Petru Racu (Sheriff Tiraspol), Alexandru Epureanu (Istanbul BB – TUR), Oleg Reabciuk (Porto – POR)
Milieux : Cătălin Carp (Ufa – RUS), Andrei Cojocari, Alexandru Antoniuc ( Milsami Orhei), Alexandru Gaţcan (Rostov – RUS), Gheorghe Anton (Sheriff Tiraspol), Artur Ioniţa (Cagliari – ITA), Alexandru Dedov (Zira – AZE), Radu Gînsari (Hapoel Haifa ISR), Eugeniu Cociuc (Sabail – AZE)
Attaquants : Vladimir Ambros (Petrocub-Hîncești), Vitalie Damaşcan (Torino – ITA), Alexandru Boiciuc (Sheriff Tiraspol), Ion Nicolaescu (Shakhtyor – BLR), Virgiliu Postolachi (PSG – FRA)
La situation
Après une désastreuse campagne de qualifications pour Russie 2018, le changement que tout le monde voyait venir est intervenu, à savoir la fin de l’aventure Dobrovolsky et l’arrivée d’un néophyte, pourrait-on dire, aux manettes. A savoir Alexandru Spiridon, ancienne légende du Zimbru et fidèle T2, des années durant, de Mircea Lucescu au Shakhtar et au Zenit. L’équipe nationale moldave est sa première expérience en tant qu’entraîneur principal depuis son départ du Nistru Otaci, en 2004, soit une éternité. Entre temps, il est vrai, Spiridon a acquis un énorme bagage et une science au plus haut niveau qui devrait être bénéfique à l’ensemble de la sélection. Pour le moment, ce n’est pas vraiment le cas avec cinq matchs amicaux joués pour un total de deux matchs nuls (Azerbaïdjan et Andorre) et trois défaites (Arabie Saoudite, Corée du sud, Côte d’Ivoire). La Ligue des Nations est en quelque sorte un test pour l’équipe nationale moldave afin de voir où ils en sont réellement, dans un groupe assez compliqué où la troisième place leur est prédite.
Les enjeux
Bien que la Ligue D soit une voie idéale pour se qualifier pour l’Euro 2020, les Tricolorii n’ont pas cet objectif en tête, car il semble tout bonnement irréalisable au vu de l’opposition et de ce qu’ils ont montré ces dernières années. Cependant, certains motifs d’excitation et d’optimisme sont présents, à commencer par la présence de Virgiliu Postolachi dans le lot, le jeune joueur du PSG étant courtisé à la fois par la Moldavie, la Roumanie et la France, sans véritablement qu’on sache quel est son souhait. Pour l’instant, il semble encore indécis puisqu’il n’a pas donné suite à l’appel de Spiridon et n’est pas du déplacement au Luxembourg. Aussi, l’on verra si Spiridon continue de s’appuyer sur la colonne vertébrale Epureanu-Gatcan-Ionita, en espérant un positionnement plus offensif de ce dernier même si ce ne sont pas non plus ses prérogatives à Cagliari – il faudra attendre le match à Chisinau pour découvrir cela étant donné que Ionita est suspendu au Luxembourg. La question du gardien de but titulaire est également intéressante à suivre, quelques jours après que Koselev est nommé homme du match avec sa nouvelle équipe du Fortuna Sittard. Enfin, en dehors d’Ambros, le potentiel offensif des Tricolorii sera à observer attentivement tant il regorge de talent et de jeunesse entre les Gînsari, Damascan (resté avec les Espoirs et pas de la partie au Luxembourg), Boiciuc, Nicolaescu et donc Postolachi.
Groupe 4
Macédoine
Le programme
06.09, 20:45 : Gibraltar – Macédoine
09.09, 18:00 : Macédoine – Arménie
13.10, 20:45 : Macédoine – Liechtenstein
16.10, 18:00 : Arménie – Macédoine
16.11, 20:45 : Liechtenstein – Macédoine
19.11, 20:45 : Macédoine – Gibraltar
La sélection
Gardiens : Stole Dimitrevski (Gimnástic Tarragone, ESP), David Mitov Nilsson (Norrköping, SUE)
Défenseurs : Stefan Ristovski (Sporting Lisbonne, POR), Kire Ristevski (Vasas, HON), Darko Velkovski (Rijeka, CRO) Visar Musliu (Shkendija) Mite Cikarski (Giannina, GRE) , Egzon Bejtulai (Shkendija)
Milieux : Arijan Ademi (Dinamo Zagreb, CRO), Enis Bardhi (Levante, ESP), Stefan Spirovski (Ferencváros, HON), Boban Nikolov (MOL Vidi, HON), Ezgjan Alioski (Leeds United, ANG), Elif Elmas (Fenerbahçe, TUR)
Attaquants : Goran Pandev (Genoa, ITA), Ilija Nestorovski (Palerme, ITA) Aleksandar Trajkovski (Palermo, ITA) Ivan Trichkovski (AEK Athènes, GRE)
La situation
Mine de rien la Macédoine reste sur une séquence de qualification à la Coupe du monde plutôt positive, ayant réussi notamment des performances intéressantes face à l’Espagne et l’Italie. Doté d’un groupe où évoluent seulement deux joueurs du championnat local (au KF Shkendija, le champion en titre), les macédoniens feront encore une fois appel à leurs « italiens » en attaque, notamment Nestorovski et Trajkovski de Palerme, et bien sûr l’inusable Goran Pandev, qui continue de rouler sa bosse au Genoa. Sans oublier Stefan Ristovski, bien en vue au Sporting Lisbonne. Bref, la Macédoine a les atouts pour faire quelque chose dans cette compétition.
Les enjeux
La Macédoine fait partie des équipes qui pourraient rêver d’une qualification pour l’Euro 2020 en cas de victoire dans leur Ligue D. Placée dans un groupe extrêmement abordable, les macédoniens ne devraient avoir aucun souci à se défaire de l’Arménie, du Liechstenstein et de Gibraltar, avant de commencer les choses sérieuses en demi-finales.
Arménie
Le programme
06.09, 20:45 : Arménie – Liechtenstein
09.09, 18:00 : Macédoine – Arménie
13.10, 18:00 : Arménie – Gibraltar
16.10, 18:00 : Arménie – Macédoine
16.11, 20:45 : Gibraltar – Arménie
19.11, 20:45 : Liechtenstein – Arménie
La sélection
Gardiens : Arsen Beglaryan (FK Liepaja – LET), Anatoly Ayvazov (Banants), Aram Hairapetyan (Banants)
Défenseurs: Varazdat Haroyan (FK Ural – RUS), Taron Voskanyan (Alashkert), Hovhannes Hambardzumyan (Enosis Paralimni – CYP), André Calisir (IFK Göteborg – SWE), Artak Yedigaryan (Alashkert), Armen Manucharyan (Pyunik)
Milieux : Erik Vardanyan (Pyunik), Karlen Mkrtchyan (Pyunik), Rumyan Hovsepyan (Pyunik), Gor Malakyan (Ararat-Armenia), Edgar Malakyan (Zhetysu Taldykorgan – KAZ), Ivan Yagan (Eupen – BEL), Gevorg Ghazaryan (Chaves – POR), Marcos Pizzelli (FK Aktobe -KAZ), Aras Özbiliz (Willem II – NED), Henrik Mkhitaryan (Arsenal – ENG)
Attaquants : Sargis Adamyan (Regensburg – GER), Tigran Barseghyan (Vardar Skopje – MCD), Artur Sarkisov (Yenisey Krasnoyarsk – RUS)
La situation
L’Arménie n’est pas au mieux avant d’aborder cette nouvelle compétition. Hormis deux victoires face à la Biélorussie et Chypre en amicaux à l’automne dernier, la sélection de Vardan Minasyan n’a pas fait mieux que des matchs nuls. Sur ses quatre derniers matchs, disputés au printemps, l’on a eu trois nuls (face à l’Estonie, Gibraltar et Andorre) et une défaite (contre la Lituanie). Si l’on ajoute les absences de Gaël Andonian et surtout Yura Movsisyan, tous deux sans club, et les blessures d’Ararat Monroy, Koryan ou encore Arzumanyan, le moral n’est pas au beau fixe. Heureusement, les cadres Pizzelli, Özbiliz (débarrassé de ses blessures) et surtout Mkhitaryan sont bien là. Tout comme l’arrière droit Hovhannes Hambardzumyan, appelé de dernière minute en remplacement de Monroy après avoir trouvé un club in-extremis à Chypre. Un renfort bienvenu au sein d’une défense qui est toujours le talon d’Achille de cette équipe.
Les enjeux
Avec la Macédoine, le Liechtenstein et Gibraltar dans son groupe, on peut dire que l’Arménie aura besoin de ses meilleurs atouts pour prétendre à la première place. Derrière une Macédoine qui semble favorite, les matchs face aux germanophones sentent le piège à plein nez. Nouveau venu à la tête de la sélection arménienne, Minasyan n’a toujours pas connu la défaite en deux matchs. Son but sera évidemment de prolonger cette réussite au maximum, notamment lors du difficile déplacement à Skopje dimanche, dans l’affiche au sommet du groupe.
Image à la Une : OZAN KOSE / AFP