La saison 2017 en Croatie fut un vent d’air frais dans le football croate à travers la belle épopée du HNK Rijeka qui a réussi à remporter un doublé historique coupe-championnat pour contrecarrer l’hégémonie du Dinamo. Un duel au sommet qui a eu le droit à ses habituels scandales d’arbitrages et politiques mais le club de Kek est passé entre les mailles grâce à un jeu décomplexé, des individualités courageuses, un collectif à son meilleur et un soutien populaire rafraichissant. Néanmoins, la saison de la confirmation n’a pas lieu et cela s’est fait ressentir dès le début du championnat. Le Dinamo en a profité pour retrouver son hégémonie alors que l’Hajduk en profite pour s’asseoir sur la place de dauphin.
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1) Dinamo Zagreb, retour gagnant sans convaincre – 50 points
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2) Hajduk Split, retour à la deuxième place – 38 points
Pour la première fois depuis 5 ans, l’Hajduk va passer les vacances d’hiver à la seconde position en plus de sa qualification en demi-finale de la Coupe, où il suffira de passer l’obstacle Lokomotiv pour accéder à la finale. Mais, comme habituellement, il y a eu beaucoup de remous et on a pas eu le temps de s’ennuyer en suivant le club.
En 2017, l’Hajduk a sportivement retrouvé une dose d’optimisme perdue il y a bien longtemps. L’entraîneur Joan Carrillo a d’abord stabilisé l’équipe, puis, en développant son système de jeu, a fait évoluer la valeur de quelques joueurs. Il y a aussi eu l’habituelle période de transition estivale dans laquelle l’Hajduk – avec un compte de résultat positif – a non seulement préservé le squelette de l’équipe, mais l’a aussi amélioré avec plusieurs joueurs de renom. Hamza Barry et Savvas Gentsoglou sont arrivés pour améliorer l’équipe alors que les départs de Georgi Terziev et Jefferson ont bien été remplacés avec les arrivées de Borja López et le retour de Josip Radosevic. Avec eux, sont arrivés André Fomitschow, qui arrivait pour enfin stabiliser le poste d’arrière gauche, et Ivan Pesic, Gustavo Rosa et Edin Sehic pour la profondeur de banc. Mais tout n’a pas marché comme prévu…
L’été se passe pour le mieux à l’Hajduk, qui réalise un début de championnat canon en plus de bien jouer en Europe contre des équipes de qualités similaires ou supérieures. Mais la non qualification cause la perte des plus éminents joueurs, tels que Nikola Vlasic parti à Everton, son bourreau lors des tours préliminaires de Ligue Europa. L’équipe s’en trouve désordonnée et perd contre Osijek et Rijeka avant de concéder des matchs nuls contre des équipes de second plan. Alors en mal de confiance, l’Hajduk arrive même à perdre à domicile contre Rudes, bon dernier du classement. L’impression que Carrillo n’ait pas réussi à mettre en œuvre son plan B est flagrante. Un nouvel entraîneur, Zeljko Kopic, est alors arrivé avec une approche plus défensive que son prédécesseur. L’Hajduk était l’équipe qui marquait le plus dans le jeu sous Carillo, mais l’automne a montré que le départ de Vlasic et l’absence de remplaçant adéquat constituait un gros coup dur pour l’attaque en plus de la lourde blessure de Futacs. Bien sûr, le retour du Hongrois sera un plus pour l’équipe, à condition qu’il revienne au même rythme qu’avant sa blessure (il a marqué 22 buts en 33 matchs pour l’Hajduk). Le secteur offensif n’est tout de même pas sinistré puisqu’Ante Erceg a presque égalé sa performance de l’année dernière avec neuf buts et quatre passes, et Franck Ohandza et Said Ahmed Said ont également apporté leurs qualités. Cependant, l’absence de Vlasic s’est surtout faite terriblement ressentir lorsque le bloc adverse formait un bloc solide. Ce qui, entre autres, a été vu dans les deux matches contre Slaven Belupo et Cibalia. Après le départ de Vlasic. Hamza a essayé de prendre le même rôle sans trop de succès.
Mais la victoire à l’extérieur dans les quarts de finale de la Coupe contre Osijek et celle en championnat contre Rijeka a montré un indice de ce que le nouvel entraîneur pouvait apporter : le rétablissement de l’équilibre psychologique ainsi que celui dans la structure du jeu, très portée vers l’avant sous Carillo.
Bien que le budget du club et la masse salariale soient encore loin derrière le Dinamo et Rijeka, une bonne partie des joueurs de l’Hajduk possède des qualités qui devraient éviter les trous noirs de l’automne. La non qualification pour la coupe d’Europe et le championnat d’ores et déjà perdu font tâche à l’heure de faire le bilan. La génération des enfants nés quand l’Hajduk a remporté un titre pour la dernière fois va bientôt s’inscrire au lycée… D’un autre côté, l’idée d’accroissement des profits et de réduction maximale du déficit restent réaliste. N’oublions pas dans quelle situation était le club il y a quelques années.
Un renouveau rendu possible grâce au rôle prépondérant des supporters dans l’organisation du club. Ce qui peut devenir une limite quand les crises se succèdent dès qu’un mauvais résultat arrive ou qu’un membre de l’organigramme fait parler de lui. C’est en cela que Miskovic de Rijeka ne veut pas confier plus de 5% du capital de son club aux supporters. Les supporters pourront tout de même se ravir d’un état d’esprit combattant sur le terrain, renforçant l’ADN du club à l’image de Radosevic qui retrouve la confiance dans l’équipe qui l’a formé.
3) Osijek, un favori qui ne s’assume pas – 36 points
Parlons désormais d’Osijek qui s’impose doucement comme un sérieux candidat au podium. Le nouveau propriétaire, un industriel proche du Premier ministre hongrois, a insufflé une dynamique qui se voit sportivement.
Le retour d’Osijek en Europe s’est fait par la grande porte, c’est le moins que l’on puisse dire. Personne ne s’attendait à la qualification contre le PSV Eindhoven en tour préliminaire de Ligue Europa. Le grand public avait oublié Osijek, club croate à succès dans les années 2000 et qui faisait régulièrement des apparitions en coupe d’Europe. Le club, devenu quidam et fauché, a ensuite traîné sa misère pendant une dizaine d’année et revient donc sur le devant de la scène grâce aux capitaux hongrois. Et de quelle façon ! Après la qualification contre Lucerne, Osijek s’est donc défait du PSV grâce à un collectif incroyable et sublimé. Et peu importe si l’Austria Vienne a barré la route des Croates en barrages, tout le peuple bleu et blanc s’est remis à vibrer, ressentant des émotions et surtout une fierté oubliée depuis trop longtemps.
En championnat, Osijek est dans le bon peloton, c’est-à-dire le Top 4. Sans joueurs particulièrement impressionnants, mais avec un bon collectif. La preuve, aucun joueur n’affiche plus de quatre buts au compteur. Pas mieux pour les passes décisives, puisque le meilleur en est à seulement trois. On a beau regarder dans toutes les catégories (tacles réussis, duels gagnés, centres réussis, dribbles, pourcentage d’arrêts effectués, etc), pas un seul joueur d’Osijek ne se distingue. Pourtant, c’est l’équipe qui tente le plus de centres, de dribbles ou de tirs lointains.
Il faut mettre en valeur le plan de jeu de Zoran Zekic, malgré ses limites. Le jeu, vertical, passe souvent sur les ailes qui sont particulièrement percutantes avec deux joueurs ultra dynamiques comme Bockaj et Grezda. Malgré un attaquant (Ejupi) complètement hors de forme depuis le début de la saison, Osijek est une équipe très disciplinée et réactive qui peut trouver des décalages et jouer vite et bien. C’est nettement plus compliqué contre des blocs solides au vu du manque d’initiative et de créativité. Le nombre de points perdus contre des petites équipes en est la preuve. Contre les grosses équipes, en revanche, Osijek se plaît à jouer en contres et gagne beaucoup de points (deux victoires contre Rijeka, une victoire et un nul contre l’Hajduk, deux matchs nuls contre le Dinamo).
Osijek, c’est aussi des outils de communication numérique modernes et un projet d’académie de football jamais vu en Croatie. Avec le départ du défenseur Lukic pour Braga contre un chèque d’un million d’euros, Osijek veut continuer de grandir et affirme qu’il est capable de trouver sa place en Prva Liga, voire hors des frontières du pays…
4) Rijeka, champion déchu – 35 points
Après le titre, Rijeka s’est retrouvé dans une situation inédite. Celle d’un club aux joueurs convoités et toujours en phase de progression avec une possibilité de qualification en Ligue des Champions. Le président Miskovic, qui ne trouve pas de modèle économique viable pour Rijeka, a décidé de plutôt assurer la pérennité économique du club en profitant des succès pour vendre ses joueurs au meilleur prix. Et cela ne concerne pas qu’un ou deux leaders, mais bien quasiment toute l’équipe du titre qui a dit au revoir à la Croatie l’été dernier et lors du présent mercato hivernal. Ainsi, Andrijasevic a rejoint La Gantoise (club où il ne s’impose pas), Erceg vers Hanovre ou encore Vesovic au Legia Varsovie. Cette position difficile à tenir face aux supporters s’est traduite par des bras de fer entre les ultras locaux (l’Armada) et Miskovic qui est également devenu entre-temps le propriétaire du club. Il s’affiche aux côtés du sulfureux Mamic et, en raison des résultats très moyens en championnat, le président a dû s’expliquer dans une conférence de presse animée où tout le monde attendait sa démission. Si l’on y ajoute les « je t’aime, moi non plus » du coach Kek annoncé sur le départ presque tous les mois, la stabilité de Rijeka est loin d’exister cette saison. Sans parler du « Gavranovic Gate » quand le Dinamo s’est mis à courtiser très fort le buteur suisso-croate de Rijeka, en route ce mois de janvier vers la capitale pour former un duo de choc avec Soudani.
Pourtant, finalement qualifié en Ligue Europa, le champion de Croatie n’a pas été honteux. Le manque d’expérience à ce niveau et sa naïveté lui ont certes coûté cher mais l’équipe n’a rien lâché en passant notamment tout près de récupérer un point à San Siro contre le Milan puis en s’offrant une victoire de prestige contre cette même équipe lors du dernier match. Kek a bricolé mais a montré que ses ressources et sa connaissance du club sont sans doute le premier point fort de l’équipe. En championnat, c’est bien plus compliqué et la série d’invincibilité de la saison passée paraît loin. Secoué par le Dinamo, Rijeka se bat aujourd’hui avec Hajduk et Osijek pour une bonne place sur le podium. Deux équipes outsiders mais au niveau relativement faible comparé à ce dont était capable Rijeka la saison passée.
5) Inter Zapresic, la bonne surprise – 26 points
L‘Inter dépasse toutes les attentes. Avec 26 points gagnés, les joueurs de Zapresic ont presque égalé la performance de toute la saison dernière (28). A la trêve hivernale, le club a déjà atteint son objectif principal, qui – comme chaque année – est le maintien. L’Inter a gagné beaucoup de points contre des concurrents directs mais a généralement bien réussi contre les «gros» en battant Osijek (3-1) une fois, en faisant match nul avec Hajduk et Rijeka, et en tenant en respect le Dinamo malgré une courte défaite dans les derniers instants du match (1-0). Le seul point noir de la demi-saison de l’Inter intervient lors du dernier match avant la trêve, ponctué par un lourd 5-0 contre Hajduk, alors que les joueurs semblaient déjà en vacances.
Ces bons résultats sont d’autant plus étonnants que le club s’était considérablement affaibli cet été avec la perte des meilleurs joueurs (Covic, Filipovic, Puljic). Mais les dirigeants ont eu le nez fin au moment d’assembler leur équipe pour 2017-2018. Le personnage clé de l’équipe a été sans aucun doute l’attaquant serbe Komnen Andrić, prêté par Belenenses. S’il a peu marqué (4 buts), il est le joueur de la ligue ayant le plus réussi de centres, il a remporté un grand nombre de duels et est aussi un très bon dribbleur. De part son infatigable travail pour l’équipe, il a été la bonne pioche du mercato, comme le prouvent les distinctions qu’il reçoit après chaque journée (nominations régulières dans les XI types notamment). L’autre très bonne pioche est le gardien de but Krsevan Santini qui s’est distingué en sortant des matchs extraordinaires (0-0 contre Rijeka).
L’Inter pourra revenir en février sans aucune pression, ce qui peut être un avantage même si l’Europe semble inaccessible. Le prochain challenge sera en fait l’été prochain, quand le club verra à nouveau ses meilleurs joueurs partir…
6) Lokomotiv Zagreb, du talent à donner – 23 points
La vie au Lokomotiv suit son cours, sans trop de stress ni d’ambition malgré des changements occasionnels légèrement originaux sur le banc et le flux constant de joueurs allant et repartant au Dinamo.
La bonne nouvelle pour le club est la qualification en demi-finale de la Coupe et – ce qui est toujours important pour un club étant un terrain d’essai pour le développement des espoirs – l’affirmation au plus haut niveau de deux talents, Luka Ivanusec et Lovro Majer (19 ans tous les deux). On y reviendra probablement en juin au moment d’écrire sur les cinq espoirs de la saison…
Le jeune gardien Adrian Šemper (20 ans), découvert en phase de poules de Ligue des Champions avec le Dinamo, a pu aussi apporter de la qualité au groupe malgré une baisse de forme en fin d’automne. Un peu plus expérimentés, Ante Majstorović (24 ans) et Denis Kolinger (23 ans) apportent une plus value intéressante, tout comme le milieu défensif Ivan Šunjić (21 ans). Cette jeune garde, encadrée par les vétérans Mathias Chago et Ivan Krstanovic, tentera d’aller chercher l’Europe via la Coupe. Le Dinamo aimerait bien que les jeunes de sa réserve de luxe se fassent les dents lors d’un beau parcours en Ligue Europa, comme en 2016…
Cependant, étant donné que la politique sportive du club, et donc le travail d’équipe, est ailleurs, il est difficile de prédire ce que le Lokomotiv pourrait devoir attendre pour la saison.
7) Slaven Belupo, en route pour le maintien – 21 points
La nomination de l’entraîneur Tomislav Ivkovic en cours de saison a apporté un changement assez spectaculaire dans le jeu de l’équipe de Koprivnica. D’une équipe qui essayait de jouer au football, on est passé à une équipe refusant le jeu et se contentant du minimum syndical. Avant de donner un jugement définitif, attendons tout de même d’en voir plus car il est vrai qu’Ivkovic avait un calendrier difficile et l’équipe était tout simplement hors de forme. Au moins, il a essayé une solution temporaire dans la mesure du possible.
Pour le reste, le Slaven Belupo ne fait pas pire que l’an dernier avec 35% de points gagnés, ce qui est à peu près au niveau de la saison précédente. Parmi les joueurs qui se sont distingués, citons le gardien Anton Markovic qui s’est parfois retrouvé dans l’équipe type de journées de championnat. Le défenseur central / milieu de terrain défensif Nikola Katic (21 ans) figure en haut de plusieurs catégories statistiques de mi-saison. Il n’a pas manqué une minute cette saison et pourrait très bien figurer dans nos espoirs à la fin de saison.
Globalement, l’équipe est solide et s’appuie sur certains joueurs de métiers avec suffisamment de qualités pour un maintien tranquille. A moins d’une énorme tuile dans le club, on ne voit pas comment le Slaven Belupo pourrait descendre.
8) Istra Pula vers la faillite – 17 points
Pas facile d’écrire sur les performances d’un club en faillite, qui pourrait ne pas finir la saison. Les propriétaires américains n’en veulent plus mais les repreneurs se font encore et toujours attendre. Sous la direction de Darko Raic-Sudar, Istra a récolté peu de points. Mais tout ce qu’il a fait (y compris deux nuls contre Osijek et un avec le Dinamo, en plus d’une victoire contre Rijeka) peut être considéré comme un succès dans une situation dramatique qui a vu le propriétaire quitter le navire, le laissant surendetté, avec des salaires impayés. La plupart des nouveaux joueurs d’Istra sont déjà partis avant les vacances d’hiver. Difficile de prédire de quoi la seconde partie de saison sera faite mais un article sur la situation du club de Pula devrait voir le jour assez rapidement sur notre site.
En attendant, ses meilleurs joueurs viennent de partir notamment la gardien Ivusic en route vers Olympiakos. Impossible de savoir si Istra terminera la saison ou bien s’il existera encore en 2018/2019.
9) Cibalia n’avait pas besoin d’erreurs d’arbitrage – 17 points
Mieux vaut ne pas être un fan de Cibalia cette saison. Parce que le club est dans une situation économique précaire mais surtout parce qu’il détient le titre indésirable de la plus grande victime d’erreurs arbitrales. Il suffit de regarder des extraits, comme le pénalty guignolesque infligé à Cibalia contre l’Inter, pour rapidement comprendre que les Bleu et Blanc n’ont pas été favorisés par l’arbitrage, loin de là.
Au-delà de ça, les fans peuvent se consoler avec quatre points pris dans derby local contre Osijek (2-1, 1-1). Le reste est très irrégulier. Trois victoires consécutives ont été suivies d’une lourde défaite 7-0 contre Rijeka. En novembre, c’est Istra qui vient mettre un coup de poignard à Cibalia qui jouait à domicile (1-4). Le dernier match avant la trêve a été nettement plus positif. S’il y a eu une défaite à Zagreb contre le Dinamo, l’équipe de Vinkovci a montré un très beau visage.
Il est dans l’ensemble difficile de dégager du potentiel de cette équipe bien que certains joueurs aient brillé par intermittence. Au moins, Cibalia peut voir dans son rétroviseur qu’une équipe est encore plus mal en point. On se console comme on peut.
10) Rudes, fraîcheur friable du championnat – 12 points
Après l’annonce du partenariat avec Alavés, on pensait Rudes être capable de bons résultats. Hormis une victoire mémorable à Split contre l’Hajduk et deux matchs nuls contre Osijek, cette demi-saison a été un chemin de croix pour le club de la banlieue de Zagreb.
Cependant, quelques joueurs ont su tirer leur épingle du jeu. Parmi eux, l’avant-centre Mario Budimir qui a marqué sept des dix-huit buts de Rudes. Le jeune et rapide ailier Tomislav Turcin (20 ans) et le milieu de terrain Karlo Kamenar font eux aussi partie des points positifs.
Là où le bât blesse, c’est que ses renforts espagnols (Glauder, Segado et Juanan) sont parmi les pires joueurs de la ligue, à en regarder les statistiques. L’entraîneur Inaki Alonso a aussi été remercié, signe que ce projet de coopération avec Alavés n’est pour l’instant qu’un échec.
Clairement faible, Rudes montre cependant beaucoup de motivation pour rester dans l’élite par ce partenariat étonnant qui assure une pérennité économique bienvenue dans un pays où le foot n’est pas le meilleur investissement. A moins que l’on s’appelle Zdravko ?
Un mot sur la fédération…
En tout cas, avec le nouveau mandat de Suker à la tête de la HNS (sans adversaire puisque le groupe formé par Dario Simic a été très vite évincé malgré le soutien populaire), la voie du changement dans le football croate n’est pas prévue pour tout de suite.
Damien F et Cédric Maiore de « L’actualité du football croate »