Maribor champion, l’Olimpija Ljubljana second et Domzale qui complète le podium c’est le tiercé habituel du championnat de Slovénie. Mais la saison 2018-2019 en Slovénie s’achève également sur une lutte intéressante pour le maintien. Au bout du compte le NK Gorica subit la première relégation de son histoire. Enfin Celje, Aluminij ou encore Mura ont réussi à tirer leur épingle du jeu malgré de faibles moyens.
1. NK Maribor – 78 points
Et de 15 pour Maribor ! Malgré un jeu s’effritant en deuxième partie de saison, les Viole n’ont eu aucun problème pour remporter ce quinzième titre. Efficaces sans être brillants, bien souvent, les joueurs ont su marquer quand il le fallait alors que le principal concurrent, Olimpija, débutait sa saison de manière catastrophique. Selon le latéral et taulier Viler :
La principale raison de notre titre est l’accumulation constante de points. En deuxième partie de la saison, nous n’avons pas été aussi intéressants que dans la première car nous avons eu des blessés, mais nous avons tout de même gardé un certain niveau. Nous avons été invaincus entre début novembre et début mai (17 matchs) ! Certains disent que Maribor a fini champion parce qu’Olimpija était mauvais, mais ce n’est pas vrai.
Mitja Viler, défenseur du NK Maribor
L’attaque, constituée de Luka Zahovic (23 ans, 18 buts), Jan Mlakar (20 ans, 13 buts), et de l’inusable Marcos Tavares (35 ans, 9 buts) s’est révélée très efficace. Au milieu, Dervisevic, meilleur passeur revenu d’entre les morts, a été royal, alors que la défense a tenu le choc.
Le directeur sportif Zlatko Zahovic, s’est dit satisfait de la saison malgré les critiques de quelques médias ou fans. Sans prendre de pincette, à son habitude :
Nous n’avons pas perdu pendant six mois. Six mois ! Je ne comprends pas que notre football ne soit pas le meilleur pour les médias et les supporters slovènes. Ces gens ne comprennent pas. Mais pourtant nous pratiquons un football européen qui gagne. C’est normal que les gens en veuillent de plus en plus, mais nous voudrions aussi 10 000 supporters à chaque match, ce qui n’est pas le cas. Depuis mon arrivée (2007) jusqu’à aujourd’hui, le nombre de fans pour les matches classiques reste le même.
Zlatko Zahovic, légende du football slovène et directeur sportif du NK Maribor
Maribor paye probablement une politique responsable sur le plan financier, évitant les surenchères même les bonnes années, lorsqu’ils se qualifiaient en phase de groupes de Coupe d’Europe. Et comme le parcours européen 2018/2019 a été décevant (élimination au 3ème tour, bien que ce soit contre les Glasgow Rangers), il n’y a eu aucune manœuvre visant à améliorer l’effectif. Le but pour l’an prochain sera d’effectuer un retour en phase de groupe.
2. Olimpija Ljubljana – 69 points
Chaque saison de l’Olimpija pourrait être un tome d’une longue et palpitante série. Le nouvel opus 2018-2019 serait sur le thème de la vente, tant le seul plan de la direction d’Olimpija semble être de gagner rapidement de l’argent avant de partir.
Si vous demandez à 50 personnes, vous obtiendrez 50 opinions différentes sur l’Olimpija et Milan Mandaric. L’investisseur, surtout connu depuis son époque à Portsmouth, Leicester et Sheffield, a amené de la prospérité au club. Le problème est qu’il veut gagner de l’argent, ce qui est une mission très compliquée en Slovénie. Mandaric a acheté ce club en comptant vendre des joueurs, et si possible des étrangers. L’idée était de tirer parti des liens avec certains agents dans les Balkans. Et donc de rentabiliser leurs arrivées, quitte à mettre des coups de pression aux entraîneurs pour les faire jouer.
Le développement des infrastructures a donc été oublié par la direction, notamment l’académie malgré la promesse d’un nouveau centre de formation (qui n’a jamais été terminé). Cette stratégie a tout de même apporté deux titres, qui semblent plus être l’effet secondaire du but recherché. Il se trouve que les joueurs arrivés étaient assez bons et ils sont restés assez longtemps pour qu’Olimpija puisse remporter des titres. Mais maintenant, Mandaric veut vendre et négocie avec de nouveaux «investisseurs».
Sauf que, selon les bruits de couloir, beaucoup ont peur de voir la véritable situation financière. Il se dit aussi que l’argent des joueurs vendus est allé sur le compte de Mandaric, pas au club. Alors, que va devenir l’Olimpija ? Les avis se font pessimistes car le club était dans une situation financière désastreuse avant l’arrivée de l’homme d’affaires. On se demande si elle ne sera pas pire quand il va se retirer. Il y a d’ailleurs de fortes chances qu’Olimpija soit moins compétitif la saison prochaine, son budget ayant déjà été réduit.
Pour résumer brièvement la saison sportive 2018-2019, l’Olimpija a débuté de manière catastrophique (1 victoire sur les 5 premiers matchs) et n’a jamais pu se rapprocher de Maribor. L’élimination contre Qarabag en Ligue des Champions n’a pas non plus aidé, confirmant les difficultés du club en Europe. Seule la victoire en Coupe contre Maribor et les face-à-face sur le terrain de son ennemi en championnat (2 victoires) auront redonné le sourire aux supporters.
3. Domžale – 63 points
La belle endormie, voisine de Ljubljana, a semblé stagner cette année. Au niveau des résultats sportifs, puisque Domžale n’a jamais pu concurrencer Ljubljana et Maribor, mais aussi au niveau du public. Malgré l’enchaînement des bonnes saisons et un style de jeu attrayant (qui n’a rien à envier à Maribor par exemple), il n’y a pas plus de 700/800 spectateurs au stade et il n’y a toujours pas de groupe de supporters. Aucun sponsor sérieux n’est venu apporter un coup de pouce financier au projet non plus. Faut-il se résigner quant au manque de soutien, d’une manière ou d’une autre, pour bâtir une équipe vraiment forte à long terme ?
Chaque année, le club est obligé de se séparer de ses bons éléments. Heureusement, le service de recrutement est compétent et la relance d’anciennes gloires (Senjad Ibricic, Branko Ilic) couplées à des signatures intelligentes est bien fait. Ainsi, le Jamaïcain Nicholson, arrivé de Boys’ Town a été une très belle surprise (13 buts) et s’est bien intégré au style de jeu de Rozman, un des meilleurs entraîneurs Slovènes.
L’autre force de Domžale est le centre de formation qui sort beaucoup de très bons joueurs depuis quelques années. Ainsi, Adam Gnezda Cerin (19 ans) ou Matija Rom (20 ans) ont pris une nouvelle dimension cette année.
Preuve que le club est tout de même bien géré, les joueurs se sentent bien, progressent et certains prolongent leurs contrats. L’an prochain, une progression est envisagée : L’ambition est d’avoir une équipe qui sera compétitive pour jouer les deux premières places du championnat et qui sera capable de faire quelque chose en Europe », a conclu le défenseur Branko Ilic, 64 matches pour la Slovénie et qui a participé à la Coupe du monde 2010.
4. ND Mura – 42 points
Voir Mura à cette place est une surprise mais une très bonne surprise ! Murska Sobota est un club important dans ce pays et la région a une grande tradition footballistique. Le premier groupe ultra de Slovénie, les Black Gringos, est d’ailleurs d’ici. Ils n’ont qu’un problème, c’est que leur région est la plus pauvre du pays et que les finances ne sont souvent pas au rendez-vous. D’où une descente aux enfers et une faillite il y a quelques années. Tous les fans de foot du pays sont donc heureux de retrouver un club qui a terriblement manqué à une ligue où la ferveur n’est pas toujours présente. Bien sûr, il ne faut pas s’attendre à ce que Mura aille plus haut dans les années à venir, et une place derrière le « Big Three » ressemble à un plafond de verre. Cependant, si tout se passe bien, Mura devrait pouvoir rester dans le top 5 pour les saisons à venir.
Comment Mura a pu accéder à cette place ? Tout d’abord grâce à un coach, Ante Simundza, ancien du rival Maribor (2013-2015), qui a reçu le prix de meilleur entraîneur de la saison. D’autres anciens de Maribor se sont aussi révélés : Rok Sirk (15 buts en 33 matchs) ou le gardien Matko Obradovic, excellent cette saison. L’effectif, un mélange de joueurs rompus à la ligue et d’autres plus inexpérimentés, s’est révélé en formant une belle homogénéité sous la houlette de Simundza. Mieux, le collectif a été très performant dans les gros matchs (victoires 5-1 contre Domzale, 4-1 contre Maribor, 2 nuls contre Ljubljana, 3 nuls contre Maribor).
À Murska Sobota, tout le monde s’active désormais pour les grandes retrouvailles avec le football européen. Si les travaux du stade se sont arrêtés ces derniers jours, en raison de la découverte de mines non explosées datant de la Seconde guerre mondiale le long d’une tribune, tout le club devrait être fin prêt. En effet, pour que le stade soit éligible aux matches européens, il faut plus de places pour le public, pour les journalistes, pour les caméras, entre autres. Les vacances n’auront donc pas été bien longues, puisque deux semaines après avoir obtenu la quatrième place, les joueurs étaient de retour au travail afin de figurer au mieux en Ligue Europa (et pourquoi pas accueillir le RC Strasbourg au 2ème tour d’Europa League).
5. NK Celje – 49 points
Lors des 4 dernières saisons, Celje s’est classé à la 5ème position, ce qui correspond globalement au budget et aux ambitions de ce club. Le club a joué l’Europe jusqu’au dernier moment, mais a surtout perdu sa place en perdant des points contre Krsko, Aluminij et Gorica. Après tout, Celje n’est qu’un club voué au développement des jeunes joueurs et n’aspire pas à grand-chose de plus.
Le développement de RVP (Rudi Pozeg Vancas), d’ailleurs, est bien terminé. La star de l’équipe (ailier, 14 buts, 5 passes), voir du championnat, rejoindra Maribor après être resté un an de plus à Celje contre toute attente. Le trophée de meilleur joueur du championnat lui a été décerné.
6. NK Aluminij – 48 points
Aluminij est la plus grande surprise de la saison. Troisième à la trêve et 6ème au final en plus d’une demi-finale de Coupe, le club fait beaucoup avec peu. L’entraîneur Bogatinov, qui vient de rejoindre Maribor pour devenir directeur du centre de formation, n’y est pas étranger. D’ailleurs, Aluminij est une sorte de Maribor B, mais de manière légale. Les liens étroits permettent à Maribor de prêter des joueurs afin qu’ils s’aguerrissent. En contrepartie, les meilleurs éléments d’Aluminij prennent le chemin inverse.
Arrivé fin 2017, Bogatinov a permis au petit club de Kidricevo de se maintenir 2 ans de suite et de faire deux demi-finales de Coupe dont une finale perdue contre l’Olimpija (une première dans l’histoire du club). Le 6ème strapontin acquis cette saison est bien entendu une énorme performance pour ce club. L’effectif composé de très jeunes joueurs a été plus que satisfaisant alors que la star présumée, Elvir Maloku (ancien de l’académie de l’Hajduk) a été plutôt décevant.
Ils font le nombre
Le Rudar Velenje (7ème) a vraiment déçu cette saison, mais on s’y attendait étant donné la perte des meilleurs joueurs de l’an dernier et notamment Jaka Bijol parti au CSKA Moscou. Triglav Kranj (8ème) a réalisé une belle saison par rapport à ses standards. Une belle série de 4 victoires en 5 matchs (dont une de prestige contre l’Olimpija) à la reprise a donné un grand bol d’air à ce club situé dans les montagnes. Des jeunes joueurs se sont révélés. Il faudra confirmer.
La 9ème place synonyme de barragiste est allée au dinosaure Gorica. Une élimination surprise contre le novice Tabor a plongé ce club historique dans les abîmes. Nous y revenons en détail ci-dessous. Enfin, Krsko (10ème) a vécu un enfer cette saison avec seulement 5 victoires, un fond de jeu frôlant le néant et des problèmes extrasportifs. Dommage pour un club qui avait apporté un coup de fraîcheur à la ligue avec des matchs sympas malgré peu de moyens et un bon groupe de supporters ! Et malgré le Français Marco da Silva, formé à Valenciennes, qui a essayé de surnager, l’équipe était tout simplement trop faible.
Une première pour Gorica
Une première dont on se serait passé. Gorica a vécu la pire saison sportive de son histoire, ce qui découle sur une première relégation depuis l’indépendance. Et c’est mérité tant les performances sur le terrain étaient catastrophiques. Même un championnat particulièrement faible cette année (Krsko s’est effondré de manière similaire, Rudar est très mauvais, Triglav, qui fait pourtant l’une de ses meilleures saisons, reste assez pauvre…) n’a pas suffit.
Miran Srebrnic, légende du club en tant que joueur, était devenu manager à l’aube de la saison 2015-2016. De beaux succès et pléthores de jeunes joueurs n’ont pas pesé lourd lors du bilan en décembre. En raison des mauvais résultats, le voilà qui quitte le club. Avec lui, les fans n’avaient pourtant pas peur de la relégation, tant il arrivait toujours à sortir ou révéler des joueurs.
Le printemps venu, le jeu ne n’est pas amélioré. En alignant plus de joueurs offensifs, le successeur de Srebrnic a même fait totalement couler la défense. Selon les supporters, le principal coupable de ce carnage est la présidence du club, peu réaliste quant à la situation. A force de vendre sans cesse ses meilleurs joueurs, Gorica a lentement dérivé ces dernières saisons. Sauf que chaque saison, une place en Europe était budgétisée. Au contraire de Domzale par exemple, qui a su vendre des joueurs pour faire progresser le club en investissant, Gorica n’a rien fait d’autre qu’attendre l’enveloppe de 200 000 à 300 000€ qui tombait chaque année à la vente de joueurs. Et même le centre de formation, qui a toujours produit des jeunes de grand talent, ne sort plus de joueurs de qualité. En y regardant de plus près, les U11, U13, U15 et autres sont faibles et perdent régulièrement des matches contre des clubs de villages environnants.
Et comme le destin est un salaud, il a voulu que l’emblématique Alen Jogan, natif de la ville et auteur de 270 matchs pour le club, s’arrête sur cette note négative. Il restait un dernier souvenir de la grande époque de Gorica, en étant dans l’équipe qui avait remporté le dernier titre de champion du club (2006).
Il ne s’attendait pas à ce que son dernier match soit un barrage de relégation perdant :
Personne ne voulait ça… Après le match, c’est comme si le ciel nous était tombé dessus dans les vestiaires. Les joueurs pleuraient. Puis il y a eu une conversation pas agréable avec des fans mécontents. Mais ils ne sont pas les seuls, nous sommes atterrés. Il est difficile d’expliquer ce qui nous est arrivé.
Alen Jogan, joueur du NK Gorica
Maintenant, il faut espérer que le club retrouvera rapidement la première division. Ce qui ne sera pas une partie de plaisir, puisque Gorica retrouvera sur sa route Koper, Nafta, Radomlje, Krsko, Krka, Drava, d’anciennes équipes de première division avec d’anciens joueurs de l’élite. Après tant d’années à vivre sur son passé, il va falloir oublier toutes ces années fleurissantes et les 4 championnats glanés. En Slovénie, seuls deux clubs n’ont encore jamais quitté l’élite depuis l’indépendance : Maribor et Celje. Le trio est devenu un duo, et ça fait tellement bizarre de le dire.
Le meilleur buteur – Luka Zahovic
Luka Zahovic est devenu pour la deuxième fois le meilleur buteur de la ligue à 23 ans. Il fait également partie des rares Slovènes qui ont marqué en Ligue des champions, mais pour beaucoup encore, il ne reste que le fils de Zlatko Zahovic, qui joue uniquement grâce à son père. À tort.
Il est vrai qu’il n’est pas simple d’être le fils de Zlatko Zahovic, qui a mis la Slovénie sur la carte du monde à lui tout seul (ou presque) dans les années 2000. C’est lui aussi qui est devenu le directeur sportif à succès de Maribor depuis 10 ans. Directeur sportif semble d’ailleurs réducteur tant il donne l’impression de tout faire. Parfois, il semble même être plus grand que le club lui-même.
Bien qu’enfant du club et attaché à la ville, le fils Zahovic, Luka donc, n’est pas toujours épargné. Notamment au niveau de son efficacité dans les grands matchs, où on le voit aussi plus défendre. Il faut rappeler qu’il a seulement 23 ans et a déjà mis 70 buts en compétitions Slovènes. Et il n’a jamais eu quoi que ce soit d’acquis. Au contraire, on l’a vu longtemps sur le banc alors qu’il semblait pouvoir prétendre à plus. Plusieurs clubs européens se sont renseignés sur son compte et Zahovic pourrait être amené à franchir une étape supplémentaire.
L’équipe type
Matko Obradovic (Mura), Martin Milec (Maribor), Sasha Ivkovic (Maribor), Tilen Klemencic (Domzale), Klemen Sturm (Mura), Rudi Pozeg Vancas (Celje), Amir Dervisevic (Maribor), Senijad Ibricic (Domžale), Jan Mlakar (Maribor), Luka Majcen (Triglav) et Rok Sirk (Mura).
Le point sur la 2. Slovenske Nogometne Lige (SNL)
Logiquement, c’est Bravo, l’équipe la plus solide financièrement qui l’a emporté. Avec Klaric a sa tête, qui a de gros moyens, le NK Bravo ne sera pas ridicule l’an prochain en première division. De plus, un petit derby avec Ljubljana pourrait être créé avec pourquoi pas un peu plus de succès que Domzale. La surprise vient de Tabor, qui a éliminé Gorica en barrages. Toutefois, on ne les voit pas faire long feu au-dessus au vu de leur manque de moyens, comme Radomlje à l’époque (3ème cette saison).
Nafta, club historique, a fini 5ème. Ils auront à nouveau l’ambition de monter l’an prochain avec le projet hongrois (douteux ?) à leur tête. Cependant, ce type de projet marche pour le moment à Osijek, et on aimerait bien revoir le derby Nafta-Mura en première division. De plus, leur stade est très correct pour les standards Slovènes, en plus des aménagements prévus.
L’an prochain, on retrouvera également Koper dans cette division ! Après une rétrogradation administrative, le club de la côte a été contraint de repartir de zéro. Cela fait donc 2 montées en 2 ans et bien évidemment, l’ancien géant visera un 3 à la suite l’an prochain.
Top 3 des affluences :
1. Maribor 4.750
2. Mura 3.017
3. Olimpija 2.736
Tous les autres clubs ont une moyenne de moins de 1000 spectateurs par match.
Cette saison marque une stagnation, voire une régression dans l’intérêt du public pour le championnat local, malgré le retour attendu de Mura. L’affluence a baissé à Gorica ou à Velenje, probablement en raison de saisons sportives catastrophiques. Mais Aluminij, qui a fait une très belle saison, n’a réussi à attirer que 150 spectateurs de moyenne. Il faut dire que Kidricevo est un village de 6 000 habitants, coincé entre Maribor, Celje, Ptuj ou Velenje.
Malheureusement, la saison prochaine n’améliorera pas la situation. Un club historique comme Gorica descend alors que les 2 clubs qui montent ne soulèvent pas les foules. Bravo, champion de la 2ème division, n’arrivait même pas à attirer 200 spectateurs en moyenne.
Damien F
Photo de couverture : NK Maribor – Facebook official