La saison 2017/2018 fut riche en émotions en Russie. Revenons sur les événements de cette année footballistique dans l’élite du football national. Du titre surprise du Lokomotiv Moscou au beau parcours du CSKA Moscou en Ligue Europa, en passant par la victoire de Tosno en Coupe de Russie, il y a beaucoup de choses à raconter !
1er – Lokomotiv Moscou – 60 points
La saison
Le moins que l’on puisse dire, c’est que ceux qui avaient parié sur un titre du Loko en début de saison ont eu le nez creux. Personne n’attendait les Cheminots après une saison 2016-2017 somme toute très moyenne. Au mieux, la Coupe de Russie glanée au printemps laissait espérer une belle campagne européenne.
Durant l’été, les Rouge et Vert ont fait leur petit bonhomme de chemin dans l’ombre du Zenit de Mancini, qui semblait alors inarrêtable. Après un départ canon, les hommes de Syomin ont alterné les résultats probants contre des concurrents directs (3-1 contre le CSKA, 4-3 contre le Spartak) et les contre-performances contre les outsiders (0-2 contre Tosno, 0-1 contre Perm, 1-0 contre Ufa). Le premier tournant de la saison s’est joué à Saint-Pétersbourg, où le Loko a remporté une victoire sans appel contre les locaux (0-3), profitant de l’occasion pour prendre la tête du championnat.
Intraitables pendant l’hiver, les Moscovites ont fait le plein de points jusque fin mars, avant qu’une défaite cinglante contre l’Atlético en Ligue Europa (1-5) n’enraye la machine. Toutefois, les voisins du Spartak et du CSKA n’ont jamais su profiter des défaillances du Loko. C’est encore une fois un Zenit providentiel qui est venu offrir la couronne tant attendue au Lokomotiv en s’inclinant 1-0 à Tcherkizovo sur un but d’Eder.
Le joueur
L’un des plus grands mérites de Syomin, c’est d’avoir donné les clefs du jeu à Manuel Fernandes, meneur excentré qui combine avec les frères Miranchuk pour lancer les contres du Loko. Habile sur coups de pied arrêtés, le Portugais a inscrit de nombreux buts précieux pour son équipe. Avec quatorze buts et six passes décisives, dont deux coups du chapeau en Ligue Europa, ainsi que de nombreux gestes de grandes classes dans le cours du jeu, Manu a bien mérité de rejoindre la sélection portugaise pour la Coupe du Monde.
La stat’ – 9
Le titre du Loko s’est bâti sur une série de neuf matchs sans défaite entre le 23 octobre et le 31 mars. Une période d’invincibilité qui s’est révélée bien pratique pour compenser le coup de mou en fin de championnat : seulement cinq points pris sur les cinq derniers matchs !
L’avenir
Yuri Syomin a été prolongé avant la fin de la saison par sa direction, et le club bénéficie d’une ossature de joueurs solides qu’il serait bien inspiré de ne pas brader lors du marché des transferts. Le Loko a su trouver le bon équilibre entre joueurs d’expériences (Farfán, Denisov, Manuel Fernandes, Ignatyev) et jeunes ambitieux (les frères Miranchuk, Barinov, Lysov). Pour l’intérêt du championnat russe, espérons que l’alchimie opère de nouveau la saison prochaine.
2ème – CSKA Moscou – 58 points
La saison
Après une intersaison compliquée et un mercato estival qui laissait poindre quelques interrogations, le CSKA Moscou a eu un début de saison mitigé, enregistrant quatre victoires, trois défaites et un nul lors des premiers matchs de championnat, avec en parallèle une qualification pour la phase de groupe de la Ligue des Champions décrochée après des qualifications successives contre l’AEK Athènes et les Young Boys de Berne. Les bons résultats face à Bâle et Benfica en Ligue des Champions ont permis au CSKA d’être reversé en Ligue Europa et grâce à cette bonne dynamique européenne, les Moscovites ont pu enchaîner les bons résultats en championnat afin d’éviter d’être décrochés par les équipes de tête. Malgré un effectif réduit, Viktor Goncharenko a réussi à intégrer des jeunes dans la rotation et la bonne dynamique du parcours européen a boosté les joueurs chaque semaine. Après avoir été éliminés en quart de finale de C3 par Arsenal, les joueurs du CSKA ont réalisé un incroyable sprint final en championnat, en profitant des faux pas respectifs du Spartak, du Zenit et de Krasnodar pour arracher la deuxième place, qualificative pour la Ligue des Champions. Une saison réussie compte tenu des circonstances, et cela bien au-delà des espérances des supporters.
Le joueur
S’il ne fallait retenir qu’un joueur dans cette saison collective de haut niveau, ce serait sans doute Pontus Wernbloom, l’incroyable soldat, positionné en défense centrale au milieu de terrain et en pointe de l’attaque. Mais comment ne pas parler d’Aleksandr Golovin ? La pépite moscovite a illuminé la saison de son talent. Positionné au coeur du jeu aux cotés d’Alan Dzagoev, le jeune meneur de 21 ans s’est montré tranchant dans chacune de ses prises de balles et s’est révélé aux yeux de l’Europe avec des prestations de très haut niveau en Ligue Europa.
La stat’ – 0
Le CSKA termine la saison avec un bilan de dix-sept victoires, sept matchs nuls et six défaites en championnat, mais c’est surtout du coté de l’Europe qu’il faut regarder, car le club de l’Armée a mis fin a la série noire de buts encaissés à chaque match par Akinfeev (détendeur du record) et s’est surtout qualifié pour les quarts de finale de la Ligue Europa, une compétition qui semble plus adaptée aux Moscovites.
L’avenir
La saison prochaine sera conditionnée par la gestion du mercato estival, un exercice compliqué pour le CSKA depuis quatre ans avec très peu d’investissements et quelques paris tentés sur des joueurs peu expérimentés. Cette saison a été éprouvante pour les organismes et Viktor Goncharenko a tiré le maximum de ses joueurs, il faudra un effectif plus large en quantité et surtout en qualité si les Moscovites veulent se positionner comme favori pour remporter le championnat.
3ème – Spartak Moscou – 56 points
La saison
Toujours difficile de défendre son titre. Le Spartak a réalisé une saison faite de hauts et de bas. Vainqueur de la Supercoupe de Russie contre le Lokomotiv, les hommes de Massimo Carrera n’ont pas pu empêcher le sacre des Cheminots en Championnat. Les Rouge et Blanc ont pêché en début et fin de saison, au point même de rater la deuxième place, synonyme de qualification directe pour la Ligue des Champions. Le Spartak aurait pu (ou dû) accrocher un second titre en Coupe mais Tosno en a décidé autrement. La satisfaction du club au losange vient d’un résultat honorable en Coupe d’Europe avec notamment leurs victoires 5-1 contre le FC Séville et 2-1 contre l’Athletic Bilbao. Mais la raclée 7-0 contre Liverpool résume parfaitement un exercice fait de temps forts et de déceptions marquantes.
Le joueur : Georgiy Dzhikiya
On aurait dû le voir durant la Coupe du Monde avec la Russie, défiant Luis Suarez et Edinson Cavani, mais l’international russe s’est fait les croisés au pire des moments. Taulier de la défense du Spartak, son absence en fin de saison a sûrement été préjudiciable aux Rouge et Blanc. Joueur physique pouvant se projeter vers l’avant, le défenseur va grandement manquer à la Sbornaya.
La stat’ : 15
Soit le nombre de buts plantés par Quincy Promes, faisant de lui le meilleur buteur de la saison derrière Fyodor Smolov (quatorze buts).
L’avenir
Carrera au poste d’entraîneur pour la troisième saison de suite, le Spartak mise sur la continuité. Le standing du club l’oblige à viser le titre chaque saison, ou du moins un trophée. Les Rouge et Blanc devront passer un tour préliminaire pour voir la Ligue des Champions, ce qui oblige donc à démarrer la saison plus tôt. Il faudra du renfort principalement derrière pour espérer atteindre les objectifs fixés.
4ème – Krasnodar – 54 points
La saison
La saison 2017-2018 du FK Krasnodar a été marquée par les succès des équipes de jeunes. Les espoirs ont remporté le titre de champion avec l’effectif qui a la plus petite moyenne d’âge et ont participé à la Ligue de la jeunesse de l’UEFA où Ivan Ignatiev, grande révélation de la saison, a terminé meilleur buteur avec dix buts inscrits en cinq matchs. Cependant, les moins de 18 ans ayant été éliminés en quart de finale de la Coupe de Russie de cette tranche d’âge, les Byki ne connaîtront pas la Youth League l’année prochaine.
L’équipe A ? Une saison ennuyeuse qui a commencé du mauvais pied par l’élimination très décevante en barrages de la C3 (contre l’Etoile Rouge de Belgrade), puis s’est prolongée par de nombreux faux-pas. Le licenciement justifié mais très tardif de l’entraîneur Igor Shalimov et la nomination du coach des jeunes Murad Musayev (qui n’a pas de licence et a dû laisser sa place à Oleg Fomenko pour les deux derniers matchs) ont limité la casse et l’embellie dans le sprint final a permis au club de devancer le Zenit.
Le joueur
Le FK Krasnodar sous Shalimov, c’était avant tout irrégulier, souvent pénible à voir, avec beaucoup de possession et des buts marqués sur des actions individuelles. On pourrait citer plusieurs joueurs comme Fyodor Smolov, qui perd toutefois son double titre de meilleur buteur à un but près (quatorze réalisations). C’est toutefois Andreas Granqvist qui remporte la palme. Le capitaine des Byki et de la sélection suédoise a débloqué bien des situations de par son apport offensif et sa solidité défensive a été exemplaire tout au long de son contrat. Il quitte ainsi le club dont il a marqué l’histoire.
La stat’ – 32 510
La dernière rencontre de la Youth League face au Rea l Madrid, bien que frustrante par son issue (0-0, tab 0-3), a explosé les records d’affluence de la compétition avec 32510 spectateurs dans les tribunes d’un Krasnodar Stadion qui a continué d’attirer les foules. L’écran de 360° de ce stade a en outre passé des cinématiques originales et porteuses d’ambiance tout au long de la saison.
L’avenir
Depuis 2015, le FKK était sous la contrainte d’un accord lié au fair-play financier qui obligeait le club à limiter les dépenses et se renforcer peu. Cet accord a désormais expiré, ce qui devrait permettre au club de se renforcer. Les effets de l’académie commencent à se ressentir. Krasnodar est assuré de jouer les poules de la C3 en automne et ne vivra pas la même désillusion que cette année. Enfin, les supporters espèrent que Murad Musayev, plus convaincant qu’Oleg Fomenko, obtiendra bien sa licence d’entraîneur.
5ème – Zenit Saint Pétersbourg – 53 points
La saison
Avec un effectif fourni, notamment en attaque, le Zenit se présentait en début de saison avec une armada potentiellement capable de jouer la gagne en championnat et en Ligue Europa. Au final, une piètre cinquième place en RPL et un huitième de finale face à Leipzig. Du gâchis en somme. En championnat, l’équipe a été trop irrégulière pour rivaliser avec le trio moscovite et Krasnodar. Capable du meilleur comme du pire, les coéquipiers de Criscito ont une nouvelle fois manqué de régularité dans les grands matchs. Contre Leipzig, la trêve hivernale a sans doute fait défaut, mais les manques affichés, notamment en défense où Mancini a constamment changé de combinaisons, étaient trop importants pour aller plus loin. L’objectif du début de saison était pourtant d’ailleurs le dernier carré dans la compétition. L’an prochain, le club se retrouvera encore en Ligue Europa. Il a d’ores et déjà perdu son coach et son capitaine, Criscito, parti après sept années de bons et loyaux services.
Le joueur
Avec 32 buts inscrits cette saison, Kokorin a été le véritable maillon fort du Zenit. Encore plus buteur qu’auparavant, l’attaquant vedette de la Sbornaya a marqué la RPL de son empreinte. Malheureusement pour lui, sa blessure au genou l’a empêché de finir la saison et le prive de la Coupe du Monde à domicile.
La stat’ – 3
Comme le nombre de saisons sans Ligue des Champions pour le Zenit (la dernière a eu lieu en 2015-2016).
L’avenir
Roberto Mancini parti entraîner la sélection italienne, les noms circulent déjà pour le remplacer. Sergei Semak semble en pole position. Réponse dans quelques jours normalement. Le chantier est grand.
6ème – Ufa – 43 points
La saison
Nous avions laissé Ufa à la trêve avec cette encourageante sixième place et un bilan mitigé suite à un passage à vide constitué d’une défaite face à Rostov et de points perdus contre des relégables. La deuxième partie de saison fut en tous points similaire, avec des résultats pas forcément emballants : quatre victoires, quatre nuls et deux défaites (contre le Zenit et Arsenal), mais une solidité suffisante pour se maintenir en sixième position et jouer l’Europe (la première fois pour les Bashkirs). Quatre derniers matchs sans prendre de buts (notamment contre le Loko) et la victoire en mars contre Krasnodar ont donc suffi à leur bonheur. En résumé, une défense moyenne (30 buts), une attaque moyenne (34 buts), un coach avec des idées (annoncé sur le départ) et un super gardien (on en parle tout de suite), voilà la recette qui a permis aux Bashkirs de surnager dans un ventre-mou hypertrophié en RPL.
Le joueur : Aleksander Belenov
Nous n’avons pas changé notre jugement depuis l’hiver, et même si l’on n’aime pas faire dans le classique, on ne voit pas qui d’autre peut symboliser la bonne saison d’Ufa. Avec treize clean-sheets en trente matchs (Belenov est le seul à avoir disputé tous les matchs de RPL pour Ufa cette saison), l’ancien portier du Kuban est l’homme de la saison en Bashkirie.
La stat’ : 12
Douze buteurs différents pour trente-quatre buts marqués, c’est la preuve qu’Ufa cherche toujours un attaquant de classe pour se rapprocher des ogres de devant. Néanmoins, avec ses sept buts, Sylvester Igboun le Nigérian est tout de même le dixième meilleur buteur d’une ligue où les attaquants prolifiques ne sont pas légion.
L’avenir
Avec des contrats sécurisés pour la plupart des cadres et quelques départs probables parmi les remplaçants ou les légionnaires n’ayant pas donné satisfaction, Ufa a de quoi bâtir sur la bonne saison achevée. La plus grosse perte risque d’être l’entraîneur, Sergei Semak, qui a su donner une identité au club. Malgré cela, avec certains jeunes prometteurs, dont notamment Yerdebulan Seydakhmet le Kazakh, le club bashkir semble armé pour affronter l’avenir en espérant qu’il ait plus de temps pour se montrer que Zinchenko aujourd’hui à City.
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7ème – Arsenal Tula – 42 points
La saison
Resté en course jusqu’à la fin de la saison, l’Arsenal Tula ne participera pas à une compétition européenne la saison prochaine. Néanmoins, cet exercice reste surprenant au regard des objectifs de départ. Alors que l’an dernier avait vu Tula se maintenir de justesse après une saison chaotique dans les résultats, l’Arsenal endossait logiquement le statut de candidat à la descente cette saison. Il en a été tout autrement. Certes, Tula a commencé avec quatre défaites pour une victoire courte contre la lanterne rouge de Khabarovsk, et a perdu neuf points contre les deux autres relégués de la saison que sont Tosno (six) et l’Anji (trois). Il est particulièrement curieux que le club ait perdu autant de points chez les équipes du bas de tableau. Car, au cours de la saison, l’Arsenal s’est offert la tête du Lokomotiv, du CSKA, de Krasnodar et du Zenit, autant de succès de prestige qui auraient pu permettre au club d’obtenir encore mieux sans le faux départ et les points concédés à des clubs de bas de tableau.
Le joueur
Déconsidéré au Zenit Saint-Pétersbourg par l’entraîneur Mancini, Artyom Dzyuba a pu se relancer en deuxième partie de saison à Tula. Auteur de deux petits buts en 24 matchs pour le Zenit cette saison, Dzyuba en a marqué six en dix apparitions, y compris contre son ancien club.
La stat’ – 1 point
C’est la distance qui séparait l’Arsenal Tula du FK Ufa, détenteur de la sixième et dernière place qualificative pour l’Europe. En réalité, un point n’aurait pas suffi. L’Arsenal ayant battu les hommes de Semak à domicile (2-1), mais perdu là-bas (0-1), le but à l’extérieur les défavorisait. Il aurait donc fallu deux points de plus pour goûter à l’Europe.
L’avenir
Dzyuba, Đorđević et Novoseltsev ont terminé leur période de prêt et sont retournés au Zenit Saint-Pétersbourg, tandis que Tkachyov est retourné au CSKA Moscou. L’Arsenal cherchera avant tout à se maintenir l’an prochain, mais se pourrait-il que cette saison ait été un tournant ? Une chose est sûre : il est déjà difficile de déjouer les pronostics mais il est tout aussi compliqué (voire plus) d’assumer son nouveau statut.
8ème – Dynamo Moscou – 40 points
La saison
Pour son grand retour en RPL, le Dynamo Moscou était attendu et les dirigeants ne souhaitaient qu’une seule chose : le maintien. Le retour dans l’élite a été compliqué, avec notamment une baston en tribunes lors du derby contre le Spartak et une défaite dès le premier tour de coupe contre le Spartak Nalchik (pensionnaire de PFL). Le Dynamo flirtait avec la zone de relégation à la trêve. Heureusement que les Bleu et Blanc ont su se surpasser contre les mal classés, avec notamment des succès contre l’Anzhi et le SKA. S’appuyant sur un Shunin en feu et un Samba Sow très intéressant offensivement avec sept buts cette saison, les Moscovites se sont réveillés en deuxième partie de saison et ont assuré leur maintien dès le mois d’avril, avec deux succès notables contre le Spartak Moscou au cours de la dernière journée et contre un CSKA Moscou alors en plein conte de fée européen. Grâce à une fin de saison de qualité, le club moscovite effectue un retour plutôt réussi et va tout faire pour atteindre rapidement les places européennes dans les années futures.
Le joueur
Le portier du Dynamo Moscou, Anton Shunin, a joué un rôle décisif dans l’excellente fin de saison réalisée par les siens. Le gardien de 31 ans a sauvé de nombreux ballons et a gagné des matchs quasiment à lui tout seul, comme lors de la dernière rencontre contre le Spartak Moscou. Nul doute que Khokhlov s’appuiera sur ce joueur d’expérience et de qualité la saison prochaine.
La stat’ – 10
Comme le nombre de victoires, matchs nuls et défaites cette saison pour le Dynamo. Pas de jaloux.
L’avenir
Adieu la Khimki Arena, le Dynamo Moscou va migrer vers son nouveau stade la VTB Arena, qui remplace l’ancien Dynamo Stadium. Autant dire que les attentes sont grandes ! On espère surtout une augmentation de l’affluence moyenne… Si le club conserve son ossature, nul doute qu’il pourra viser un peu plus haut la saison prochaine !
L’équipe Footballski Russie