Clap de fin pour ces éliminatoires zone Europe. On connaît désormais qui rejoint directement la Russie pour sa Coupe du Monde 2018, qui devra batailler en barrages le mois prochain et quels pays devront tirer de lourds enseignements d’une campagne si pas décevante, au moins totalement manquée. Retour sur l’épilogue offert par cette dixième et dernière journée..
Groupe A : Enfin fini
France – Biélorussie : 2-1
Luxembourg – Bulgarie : 1-1
Pays-Bas – Suède : 2-0
Il était temps que ces qualifications se terminent pour nos deux pauvres petits pays Footballski. La Bulgarie a alterné le chaud et le froid et a fini par un match nul au Luxembourg qui permet au Grand Duché de ne pas finir dernier de la poule. Une dernière place qui est attribuée à la…
Biélorussie ! Les Biélorusses qui ont pourtant fait un très bon match au Stade de France et qui finissent avec deux performances solides face aux Pays-Bas et en France. Peu mise en danger lors des premières minutes – hormis une tête de Giroud sur la barre – lors desquelles les Biélorusses faisaient même la majorité du jeu, la Biélorussie se fait avoir sur une passe de Matuidi pour Griezmann. Le buteur de l’Atletico Madrid trompe Chernik, entre ses jambes. Un peu plus tard, Stanislav Dragun rate sa relance, tente de revenir sur Giroud, mais tape le ballon dans le tibia du joueur d’Arsenal. Ça trompe Chernik et ça fait 2-0. Un résultat sévère.
Mais, une fois n’est pas coutume, les Biélorusses vont réagir ! Sur le côté droit, le novice Kovalev centre pour Anton Saroka qui devance Varane pour inscrire son premier but avec la sélection. Une belle récompense pour le joueur du Dinamo Minsk, un temps l’un des plus grands espoirs biélorusses, parti au Rubin Kazan avant de redonner un entrain à sa carrière en revenant au pays. En revanche, sa finition n’a pas été à la hauteur de son but tout le match puisqu’il a également manqué deux grosses occasions, dont une immanquable à l’heure de jeu. Un bon résultat pour la Biélorussie malgré la défaite. Encourageant comme la sélection a pu en offrir de temps en temps. Le plus dur, c’est de confirmer.
Groupe B : Il y avait bien un monde d’écart
Hongrie – Iles Féroé : 1-0
Portugal – Suisse : 2-0
Lettonie – Andorre : 4-0
Ça y est, cette longue et pénible campagne d’éliminatoires est enfin arrivée à son terme. La Hongrie devait finir sur une bonne note devant son public, et ce fut chose faite. Malgré une nette domination (65% de possession de balle) et de nombreuses tentatives (vingt frappes, mais seulement cinq cadrées), les Magyars ont dû attendre les dix dernières minutes pour faire la différence face aux iles Féroé. Sur un corner tiré par Balázs Dzsudzsák, Dániel Böde a surgi en buteur opportuniste et s’y est pris à deux fois pour pousser le ballon au fond des filets (81e). Ce succès sur la plus petite des marges n’est certes pas bien fringant, mais il illustre parfaitement les grosses lacunes affichées par les hommes de Bernd Storck au cours de l’année qui s’est écoulée.
La Lettonie a elle aussi terminé sa médiocre campagne sur une touche positive. Les Lettons ont aisément fait plier Andorre (4-0) grâce à des réalisations de Davis Ikaunieks (11e), Valerijs Sabala (19e, 59e) et Igors Tarasovs (63e) et ne terminent donc pas lanterne rouge du groupe B. Devant, la « finale » pour la première place a tourné à l’avantage du Portugal, qui a battu la Suisse (2-0) et s’est ainsi offert le ticket directement qualificatif pour la Russie. À noter que Lusitaniens et Helvètes finissent avec une marge de quatorze unités d’avance sur la Hongrie, troisième (27 points contre 13). Même si le parcours des Hongrois fut loin être irréprochable, force est donc de constater que la marche était bien trop haute pour ces derniers.
Groupe C: Deux scores-fleuves pour la fin
Allemagne – Azerbaïdjan : 5-1
République Tchèque – Saint-Marin : 5-0
Norvège – Irlande du Nord : 1-0
La République Tchèque, déjà éliminée, n’attendait pas grand-chose de cette dernière rencontre contre le modeste Saint Marin. Victorieux quelques jours plus tôt à Bakou pour assurer la troisième place, les hommes de Jarolim se sont fait plaisir et ont soigné les statistiques. Dans l’antre du Viktoria Plzen, bien vide pour l’occasion, les Tchèques n’ont pas fait dans la dentelle et ont planté cinq buts au dernier du groupe. Doublé de Krmencik, but de Novak, Kopic et Kadlec pour une victoire finale 5-0. Le festival offensif ne comblera néanmoins pas l’échec de cette campagne qualificative dans un groupe où la seconde place était accessible. Il faudra rebondir rapidement pour la République Tchèque.
De son côté, l’Azerbaïdjan terminait sa campagne par un déplacement compliqué en Allemagne à Kaiserlautern. Le nouveau pays préféré de Roland Courbis avait fort à faire contre une sélection qui n’a pas tremblé dans ce groupe C. Le bus azéri ne tient pas longtemps puisque Goretzka ouvre le score en début de match. Mais contre toute attente, l’Azerbaïdjan égalise par Sheydaev juste avant la pause. Croyant tenir l’exploit, les Azéris craquent finalement en seconde période et s’inclinent 5-1. Une défaite bien vite oubliée par un pays qui vient de réaliser la meilleure campagne de sa jeune histoire.
Groupe D : la Serbie y sera !
Serbie – Géorgie : 1-0
Moldavie – Autriche : 0-1
Pays de Galles – Irlande : 0-1
À Belgrade, la Serbie avait une occasion historique de participer à sa seconde Coupe du monde. Il a fallu insister, forcer, jouer tour à tour au bras fer avec une défense géorgienne regroupée, mais désordonnée. Sauvée de nombreuses fois par les interventions d’un Makaridze autoritaire sur sa ligne et dans les airs et d’un Kankava inbougeable devant la surface, il a fallu attendre la 75e minute pour voir Prijovic inscrire le but libérateur d’un tacle de l’extérieur du pied aussi soyeux que volontaire. Du côté géorgien ? Peu de choses à retenir offensivement, Kvilitaia étant passé à côté de son match, Qazaishvili a été incapable de prendre sa suite pendant que Jighauri a traversé la rencontre comme un fantôme. Le Marakana peut enfin sortir les feux d’artifice, la Serbie est qualifiée ; et sur l’ensemble de cette campagne de qualification c’est amplement mérité.
Les Britanniques qui s’incrustent à l’after de la grande soirée du football en revanche ne sont pas ceux que l’ont croit. Le Pays de Galles, pourtant porté par un public toujours bouillant a balbutié son football dans un duel âpre face à des Irlandais qui ont joué tel qu’ils savent le faire, c’est-à-dire avec du coeur et…du coeur. Une patate de McClean à bout portant sur un centre en retrait de Hendrick permettant ainsi aux Irlandais de réaliser le braquage de la soirée en coiffant au poteau les Gallois, qui regretteront entre autres les points perdus à domicile (et de toute façon tout à fait mérité), contre la Géorgie.
Enfin à Chisinau, pour cette dernière d’une campagne morose, Dobrovolski alignait une équipe semblable à celle qui a pris la poussière à Dublin, un peu plus offensive toutefois avec un W au lieu d’un M au milieu, et les titularisations de Cociuc, Bolohan et Ivanov à la place de Gatcan, Racu et Dedov. L’Autriche jouait quant à elle pour la dernière de son coach Marcel Koller avec quelques jeunots sur la pelouse. Dans un stadionul Zimbru bien garni, mais qui aurait pu l’être davantage, la Moldavie affiche un beau visage, avec deux belles occases dans le premier quart d’heure signées Platica et Cociuc, sans pour autant que Lindner n’ait à salir ses gants. L’Autriche reprend le contrôle du ballon et loupe quelques occasions, si bien que le score est toujours de 0-0 à la pause. Au retour de celle-ci, le nouvel entrant Janko se fait remarquer avec une tête ratée qui passe à côté. Le match garde sa saveur avec des semi-occasions moldaves jusqu’à la 55e minute, quand Ionita décide de mettre une petite semelle sur Baumgartlinger à 70m de sa surface. Résultat : deuxième carton jaune, et la Moldavie de terminer à dix les 35 dernières minutes de ces éliminatoires. Et on le sent venir, ce but autrichien. Il arrive finalement à la 68e sur corner, avec Schaub qui conclut une combinaison assez poussive. Reste les coups de pied arrêtés pour les Tricolorii, où sur l’un deux le tir de Cojocari passe pas loin. Sur un autre, à 20m des buts, Cociuc la place au-dessus. L’Autriche rate ensuite l’une ou l’autre énorme occasion, mais le score en reste là. Il s’agit du 20e match officiel sans victoire pour la Moldavie, et on se doute qu’il s’agit également du dernier avec Dobrovolski à sa tête. L’ère un peu plus joyeuse que promet chaque nouvelle intronisation tarde à venir. Qui donc voudra bien venir se casser la gueule à Chisinau ? Réponse dans quelques semaines.
Groupe E : La Pologne confirme sa supériorité
Danemark – Roumanie : 1-1
Pologne – Monténégro : 4-2
Kazakhstan – Arménie : 1-1
Il ne suffisait que d’un point à la Pologne pour qu’elle retrouve un amour vieux de douze ans. Un petit point, ce n’est rien et c’est tout à la fois. Dans un stade Naradowy barré de blanc et de rouge, l’aigle allait prendre son envol direction le pays de la toundra et de la taïga. L’aigle blanc, celui qui survole le dessus des canopées et les hautes cimes. Cet aigle personnifié par le virevoltant, le grand, l’inénarrable, le génie, Robert Lewandowski.
Avant le match, lors des hymnes, la foule de Varsovie ne chante pas, elle vit la Mazurek Dabrowskiego comme une nation entière s’époumonant pour donner courage et vigueur à ses combattants. Une ferveur qui dès la sixième minute se transforme en folie suite à l’ouverture du score par l’inattendu Maczynski à la réception d’une passe géniale -ou plutôt chanceuse- de Zielinski. Des vagues blanches aux écumes rouges déferlent alors sur le but monténégrin avec un Zielinski – fils de Poseidon – distillant les caviars comme un esturgeon iranien. À la seizième minute, c’est ce diable de Grosicki qui jette sur la pelouse grasse et en lambeaux la paire d’As de sa main en coupant parfaitement au premier poteau le centre au cordeau de Piszczek. La Pologne est alors assurée d’être en Russie après seulement seize petites minutes. Puis, les hommes de Nawalka, en électriciens jusque là survoltés, coupent alors la lumière à tous les étages ; le noir. Un trou footballistique pré et post mi-temps qui va durer jusqu’à la 78e minute. Triste habitude.
Profitant alors de l’apathie polonaise, la tête déjà dans le banya, les Monténégrins réduisent la marque par Mugosa d’un retourné acrobatique fendant le ciel, ou plutôt le toit du Naradowy et refroidissant un peu plus le public polonais. Dans la foulée, comme un coup de tonnerre de Zeus, c’est une seconde banderille que les Monténégrins vont asséner à l’aigle redevenu moineau. En moins de cinq minutes, la Pologne passe des rires à l’inquiétude, car en cas de victoire du Danemark et d’un troisième but du Monténégro, les Polonais devront passer par les barrages.
Les visages se crispent, les regards tournent dans le vide comme des carrousels affolés. Et puis, comme souvent, l’Aigle de par les aigles va surgirent en piqué pour sortir ses congénères de la torpeur. Profitant d’une mauvaise passe de Klimenta, Lewandowski va se défaire du gardien monténégrin pour libérer la Pologne. Ce peuple blanc et rouge qui chancelait une minute auparavant exulte alors et l’allégresse remplace la détresse. Cerise sur le gâteau, à la 87e ,soit deux minutes plus tard, Stojkovic, certainement payé en bouteille de Pan Tadeusz avant le match, marque contre son camp et scelle la victoire et l’envol de la Pologne vers la Russie. Ascenseur émotionnel habituel, sauveur habituel, saveur délicate et torride de la victoire et de la qualification en poche. Mamy to, en outsider rien n’est impossible. Un Lewandowski sur le toit du monde, une équipe à l’habitude mansuétude qui savoure bouteille de Szampan dans le rond central. La Pologne sera en Russie avec la ferme intention de finir proprement le travail initié quelques centaines d’années auparavant par Kosciusko. Revenir triomphant de Moscou.
Avec la défaite monténégrine, le Danemark était assuré de finir deuxième du groupe. Le résultat face à la Roumanie compte donc pour du beurre, et c’est tant mieux puisque les Danois n’ont pas su s’imposer dans ce match. Dans un Telia Park qui rappelle de mauvais souvenirs aux Roumains, eux qui y ont déjà échoué lors des qualifications pour l’Euro 2004, le score est de 0-0 à la pause. Niklas Bendtner a bien marqué en première période, mais son but est refusé pour un hors-jeu qui s’avère inexistant. Qu’à cela ne tienne, l’attaquant danois obtient un penalty en seconde période, transformé avec un peu de réussite par Eriksen. Les choses empirent à l’heure de jeu pour les Roumains, avec l’expulsion de Cristian Ganea pour un second carton jaune. L’on s’achemine vers une première défaite pour Cosmin Contra sur le banc de la sélection, mais, sur un tir raté de Țucudean, Ciprian Deac égalise à la 88e minute! Le match nul est inespéré pour les Roumains, qui sauvent (un peu) l’honneur au terme de cette campagne ratée. Dans le dernier match du groupe, le Kazakhstan et l’Arménie se quittent sur le même score de parité. Les Arméniens ont pourtant longtemps mené au score grâce à une belle inspiration de Mkhitaryan, qui, lancé en profondeur, place un superbe ballon piqué par-dessus le gardien adverse. Acculés devant leur but, les Arméniens finissent par craquer à l’heure de jeu, avec un but de la tête de Turysbek. Au terme de ce match équilibré, le Kazakhstan termine dernier du groupe avec trois points seulement, et aucune victoire en dix matchs.
Groupe F : Slo-Slo, main dans la main
Lituanie – Angleterre : 0-1
Slovénie – Écosse : 2-2
Slovaquie – Malte : 3-0
Cette dixième et dernière journée des éliminatoires pour la Coupe du Monde 2018 avait pour le Groupe F une saveur toute particulière. Défait il y a quelques jours par l’Écosse, la Slovaquie devait, en plus de faire le boulot face à Malte, tâche relativement facile sur le papier, garder un oeil attentif sur l’autre Slo, opposait à l’Écosse dans un match crucial pour la seconde place. Sans surprise, les Slovaques font le jeu et ne laissent que très peu de chances à Malte. Les actions se construisent, les attaquants tentent quelques percées, mais le tout reste relativement mitigé dans la finition et les derniers gestes. Petit à petit, les joueurs de Kozak se rapprochent des cages et Adam Nemec, auteur d’une belle phase de qualifications, vient tromper une première fois le gardien maltais à la 33′ après une belle phase de construction dans l’axe du terrain et une dernière passe signée Hamsik, lançant parfaitement le géant slovaque croisant parfaitement sa frappe pour conclure. La machine est lancée, la Slovaquie n’a plus qu’à dérouler. Dans un premier temps grâce à nouveau but de Nemec, profitant d’un pressing et d’une récupération très haute du défenseur central Skriniar puis, quelques minutes plus tard, d’un but du milieu de terrain Ondrej Duda, titulaire pour l’occasion, reprenant facilement un centre à ras de terre. Une victoire tranquille permettant aux Slovaques de garder un œil attentif sur l’autre match important du groupe, à savoir Slovénie – Écosse.
Dans ce duel, ce sont les Slovènes qui se mettent tout d’abord en évidence, montrant une certaine supériorité technique et tactique face à une sélection écossaise bien moribonde. Pourtant, une seule action permet à ces derniers d’ouvrir le score grâce à une frappe croisée de Leigh Griffiths, héros national venant donner de l’espoir à tout un peuple. Oui, mais voilà, loin de se satisfaire d’un tel résultat, les Slovènes décident de changer d’organisation avec les arrivées de Skubic et Bezjack après la première mi-temps. Des changements gagnant tant la Slovénie domine les débats et vient égaliser grâce à une tête placée de Bezjack, laissé seul par la défense écossaise. Quelques minutes plus tard, Bezjack, toujours lui, vient crucifier une nouvelle fois une défense apathique et s’offre un joli doublé. Malgré une égalisation signée Snodgrass dans les dernières minutes de jeu, l’Écosse est éliminée et laisse sa seconde place à la Slovaquie. Une place ne permettant pas aux hommes de Kozak de se diriger vers les barrages.
Groupe G : La Macédoine se fait plaisir
Israël – Espagne : 0-1
Macédoine – Liechtenstein : 4-0
Albanie – Italie : 0-1
La dixième et dernière journée des éliminatoires dans le groupe G était sans enjeu pour l’Albanie et la Macédoine, toutes deux déjà éliminées. La Macédoine ne pouvait faire mieux que cinquième tandis que l’Albanie devait préserver son honorifique troisième place. À Shkodër, l’Albanie recevait une équipe d’Italie assurée de terminer à la deuxième place du groupe et pas vraiment en confiance après le nul concédé à domicile face à la Macédoine vendredi dernier (1-1). Pour cette rencontre pourtant sans enjeu, Christian Panucci et Giampiero Ventura décidaient d’aligner leurs meilleures équipes, le sélectionneur italien optant pour une tactique particulièrement offensive. Ciro Immobile, aligné en pointe, se montrait particulièrement à son avantage et se procurait la meilleure occasion de la première période avec une frappe sur le poteau de Berisha (45’). Le score était nul et vierge à la pause dans une mi-temps où chaque équipe aura eu ses temps forts.
La deuxième période ressemble à la première. L’Albanie se crée une belle opportunité par Grezda dont la frappe flottante était difficilement repoussée par Buffon (63’), mais c’est bien l’Italie qui ouvrira le score. Servi par Spinazzola, Antonio Candreva (descendant d’Arbërsh, Albanais installés sud de l’Italie) ouvrait le score d’une belle reprise et offrait la victoire à la Squadra Azzura qui se rassurait quelque peu. L’Italie termine deuxième, l’Albanie troisième étant donné qu’Israël, qui pouvait encore lui chiper la troisième place, s’est incliné à domicile face à l’Espagne (0-1).
De son côté, la Macédoine s’est fait plaisir face au Liechtenstein et a continué d’afficher le visage séduisant entrevu depuis le début de la saison 2017/2018. Sans surprise, les Macédoniens ont infligé au Liechtenstein sa dixième défaite en autant de matchs (4-0) grâce à de belles actions collectives, sous l’impulsion notamment d’un très bon Pandev. Musliu (36’), Trajkovski (38’), Bardi (66’) et Ademi (68’) ont permis à la Macédoine de s’imposer. Le dernier cité faisait notamment son grand retour en sélection après deux ans de suspension pour dopage. La Macédoine termine cinquième de son groupe, mais avec seulement deux points de moins que l’Albanie, troisième. Surtout, la Macédoine a pris huit points sur ses quatre derniers matchs et surfe sur une dynamique positive. De bon augure en vue de la suite.
Groupe H : La Grèce en barrages, c’est oui
Grèce – Gibraltar : 4-0
Belgique – Chypre : 4-0
Estonie – Bosnie : 1-2
Qu’on se le dise, l’issue de cette dernière journée dans le groupe H n’a rien de surprenant en soi. Battre Gibraltar ? On a connu plus difficile pour la Grèce, même pour une sélection qui a un peu perdu de sa superbe. Il fallait tout de même attendre de longues minutes, 32 précisément, pour que Torosidis ne coupe de la tête un centre de Zeca pour ouvrir la marque. Et, avec ce court avantage à la pause, on se mettait à craindre alors le pire à Karaiskakis : un vieux but de Gibraltar pour un nul qui aurait été sans doute la pire humiliation du pays. Mais Mitroglou, visiblement, n’en avait pas envie. La preuve ? Un doublé de renard en trois minutes, juste après l’heure de jeu (61 et 63e), histoire de plier définitivement l’affaire et composer le billet grec pour les barrages. Gianniotas, entré en cours de match, alourdissait un peu plus la marque d’une jolie tête plongeante (78e). Ou comment terminer cette phase de groupe plutôt réussie (5 victoires, 4 nuls, 1 seule défaite, face à la Belgique) sur une encourageante deuxième place. Maintenant, place au tirage des barrages. Histoire de voir s’il peut y avoir de l’espoir, ou s’il faudra brûler tous les cierges existants pour espérer voir la Russie l’été prochain.
Pour ce dernier match des éliminatoires de la Coupe du monde 2018, les BH Fanaticos avaient fait les choses en grand face à l’Estonie. Placés à la fois en latéral et en virage, ils ont commencé la rencontre par un festival de pyros avant de les jeter sur la pelouse. Cette action était leur façon de protester contre Bazdarevic et son management. Mesa n’a jamais réussi à s’imposer face à une équipe mieux classée et la Bosnie-Herzégovine a perdu 14 places au classement FIFA depuis qu’il est en poste, passant de la 22e position à la 36e. Il fallait au coup d’envoi une victoire bosnienne et compter sur une contre performance grecque pour espérer être barragiste sur le terrain, l’équipe abordait une nouvelle composition en 4-3-1-2 pour le dernier match international de Vedad Ibisević. Le début de la rencontre était dominé par les Estoniens, mais aucune des deux équipes n’arrivait à prendre l’avantage au moment de rentrer aux vestiaires. Au retour, Hajrović lancé dans le dos de la défense, lancé comme une flèche se retrouvait en situation de face à face avec le gardien estonien qu’il fusillait. (0-1, 48e). Antonov répliquait pour les locaux à la 75e (1-1,75ème). Les visiteurs poussaient, seule la victoire pouvait leur permettre de rêver à une place de barragistes. Hajrović déjà buteur venait redonner l’avantage aux dragons sur une passe de Džeko. (1-2, 84e). La fin du match était hachée, les deux équipes multipliant les fautes, mais le score n’allait plus évoluer.
Groupe I : La Croatie par K.O.
Ukraine – Croatie : 0-2
Finlande – Turquie : 2-2
Islande – Kosovo : 2-0
La Croatie ne tarde pas a se mettre en évidence dans cette « finale » du groupe I à Kiev, mettant une grosse pression sur le but de Pyatov dès l’entame de match avec deux corners dangereux en moins d’une minute. Une fois l’orage passé, l’Ukraine parvient à se montrer dangereuse. La première vraie occasion vient d’un tir lointain de Yaroslav Rakytskiy mal réceptionné par un Danijel Subasic tout près d’échapper le ballon dans son but. Le portier de l’AS Monaco a l’occasion de se rattraper à la demi-heure de jeu en sortant du bout des doigts une superbe frappe de Taras Stepanenko. Les assauts ukrainiens se multiplient avant la pause avec une tête de Konoplyanka fuyant le cadre croate de quelques centimètres. Les deux formations rentrent aux vestiaires sur un score nul et vierge après un premier acte intense.
Bien plus éteins en seconde période, les Ukrainiens encaissent l’ouverture du score à l’heure de jeu par Kramaric de la tête parfaitement servi par Luka Modric. Devant une Ukraine totalement abattue, Kramaric double même la mise à la 71e face à une défense cruellement absente. L’Ukraine d’Andriy Shevchenko ne verra donc pas le Mondial en Russie après cette défaite la condamnant à la troisième place du groupe. Le ticket de barragiste revient donc à Mario Mandzukic et sa bande tandis que la qualification directe n’aura finalement pas échappée à l’Islande, vainqueur du Kosovo.
La rédaction Footballski
Bjr une erreur de votre part quand vs dites que la serbie va participer a sa 1ere coupe du monde, c est ca 2ieme qualification apres Afrique du sud 2010 merci cordialement et zivala srbija
Comment oublier leur performance contre l’Allemagne ?! On corrige