La Coupe du Monde c’est pour bientôt…et c’est déjà aujourd’hui ! Vous commencez à en entendre parler sur toutes les télévisions, dans tous les postes de radio, peut-être même que votre boulanger a déjà ressorti les fanions aux couleurs des différentes équipes. Mais si le plus grand événement sportif mondial occupera un mois de l’année, se payant le luxe de concurrencer pour quelques semaines le Tour de France en terme d’engouement, une autre compétition se déroulera quelques jours avant le coup d’envoi du match d’ouverture Russie – Arabie Saoudite à Moscou. Toute la semaine nous vous faisons ainsi vivre cette compétition par une série d’articles, portraits et interviews.

Il s’agit bien entendu de la Coupe du Monde de la Conifa.

Aujourd’hui, nous partons à la découverte de Jules Tepelian, défenseur franco-arménien de 30 ans évoluant au sein de l’Entente UGA Ardziv, club de la communauté arménienne de Marseille, et international au sein de la sélection d’Arménie occidentale. Une sélection dont il s’affiche comme un cadre et avec laquelle il joue actuellement la Coupe du Monde de la Conifa, à Londres. Entretien.


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Comment abordes-tu cette nouvelle édition de la Coupe du Monde de la Conifa ?

Tranquillement. J’ai déjà eu la chance de participer à l’ancienne édition, en Abkhazie (en 2016), donc je sais un peu à quoi m’attendre. On se languit, surtout.

Yagan (Yagan Hiraç, autre joueur de la sélection que nous avions eu l’occasion d’interviewer, NDLR.) nous a d’ailleurs dit que tu es l’un des piliers de cette sélection …

Oui, je participe à l’aventure depuis le début et j’ai pu voir l’évolution de la sélection et la Coupe du Monde de la Conifa en général.

Avant d’en parler, faisons les présentations pour la plupart de nos lecteurs qui ne te connaissent pas. À en croire ton accent, tu es né à Marseille…

Non (rires). Ça fait quinze ans que je suis ici, mais je suis né à Dreux et j’ai grandi en Corse jusqu’à l’âge de quinze ans, à côté de Bastia. C’est là que j’ai débuté le football, puis mon père a dû déménager pour son travail et je me suis retrouvé à Marseille.

Tu as débuté avec le CA Bastia ?

Oui, plus exactement avec le CABGL à l’époque.

Avec l’idée d’être professionnel un jour ?

Avant tout, c’était juste par plaisir et par amour du football. On a toujours envie de réussir et d’arriver à quelque chose, mais le football était une passion et reste une passion. J’ai toujours fait des saisons pleines et je n’ai jamais arrêté depuis. Et je compte rester dans ce milieu même après ma carrière, là, j’arrive sur mes 31 ans donc je commence à entraîner et je souhaite passer les diplômes.

Tu as un boulot à côté néanmoins ?

Oui, forcément, à mon niveau, même si c’est le meilleur niveau en amateur, tu ne peux pas en vivre. J’étais responsable de rayons pendant dix ans, en accord avec mon employeur j’avais un aménagement au niveau des horaires, etc. Depuis le début de l’année, j’ai complètement arrêté afin de me diriger complètement vers le projet sportif et l’idée d’entraîner à long terme des catégories seniors.

Ta famille est arrivée en France suite au génocide de 1915 ?

C’est mon arrière-grand-père qui est arrivé en France. Je suis issu de la première vague arménienne en France, ma famille est arrivée en 1920. Il est passé par la Syrie et ma famille a atterri à Valence. Tout le monde transitait par là, entre Marseille et Valence.

On t’a très vite inculqué l’histoire du pays et sa culture ?

Oui, tout à fait. J’ai perdu mon grand-père il y a une dizaine d’années, mais j’ai eu la chance de pouvoir côtoyer mon arrière-grand-père, jusqu’à l’âge de sept ou huit ans, qui me racontait sa vie, ses histoires, les coutumes arméniennes, la religion, etc. J’ai baigné là dedans. Puis, quand j’étais en Corse, les deux cultures étaient assez proches. Tu as ce côté famille, fête et religion à la fois chez les Corses et chez les Arméniens.

La religion était importante dans ta famille ?

Oui, on allait à l’église et je suis issu d’une famille croyante, comme pour beaucoup d’Arméniens. Avec les nouvelles générations, ça s’est un peu perdu, mais on essaye d’être lié à cela à travers les grands événements et de garder cette spiritualité. C’est quelque chose d’important, que j’essaye aussi d’inculquer à mon fils.

Tu as tout de même l’occasion d’aller en Arménie ?

Mon père y est allé l’année dernière, mais je n’ai pas eu l’occasion de m’y rendre de mon côté. J’attends que mon fils grandisse et que l’on puisse y aller ensemble, pour profiter de cela en famille.

J’imagine qu’il n’y a pas une grosse communauté arménienne en Corse ?

Je n’en ai jamais connu, j’étais seul, je crois (rires). Heureusement, j’allais chez mes grands-parents tous les étés, donc ça m’a permis de baigner dedans.

À Marseille, le quartier Beaumont est identifié comme étant celui de la communauté arménienne…

Voilà, c’est ça. En fait, moi, je suis arrivé ici en habitant à Martigues, à 30 minutes de Marseille environ. J’ai fait cinq années au FC Martigues, puis quand je suis passé senior je suis directement allé à l’EUGA. Cela fait onze ans que j’y suis, malgré la route et les embouteillages, mais quand on aime, on ne compte pas !

Venir ici, ça m’a permis de me rapprocher de cette communauté arménienne de Marseille. Tu fais des rencontres, tu retraces des histoires, tu découvres des personnes qui ont connu ma famille. Par exemple, j’ai retrouvé les dames qui étaient voisins de palier de mes grand-parents sur Valence. Tu as toujours des liens dans cette communauté, c’est une grande famille. Et je ne suis pas prêt de partir de ce club, le but est de faire grandir le club et les petits Arméniens de la communauté.

Jules Tepelian (à gauche) sous le maillot de la sélection d’Arménie occidentale | Football Federation of Western Armenia / Facebook

Par contre, il n’y a pas que des Arméniens à l’EUGA, si ?

On est basé sur les joueurs d’origine arménienne, mais tu as aussi des joueurs non arméniens. On a une règle instaurée par le club qui est que l’on doit avoir minimum neuf Arméniens dans les quatorze joueurs du groupe. C’est une règle propre au club afin de faire perdurer la tradition. Cela a des avantages et des inconvénients. Ça peut expliquer que l’on soit encore un peu limité pour la DH, mais ça nous permet d’avoir cet aspect de groupe, il y a beaucoup de respect et de solidarité.

Le club n’a pas forcément vocation à se concentrer exclusivement sur le sportif, non ? C’est aussi un moyen d’utiliser le sport pour une vocation plus sociétale et communautaire ?

Oui, le club va être centenaire. Ce club-là a été créé pour que les Arméniens venant de l’étranger ne soient pas livrés à eux-mêmes dans la rue et qu’ils aient un support sociétal à travers le sport. Tu as une école privée arménienne à côté du club, des centres culturels où ils font du scoutisme et des choses comme ça. C’est très communautaire. Pour nous, ça nous permet de nous dire que l’on est tous de nationalité arménienne. Tout cela se fait dans le respect et la volonté d’être ensemble. C’est comme pour le football, si tu n’as pas ce côté famille, plaisir et respect, ce n’est plus très intéressant. Après, je pense que tout cela est propre à notre culture. Certains ont plus de respect que d’autres.

Vous avez déjà eu des problèmes avec d’autres communautés ?

Particulièrement, non. Il arrive toujours des événements, mais ça vient des deux parties. Il y a des cons partout. Dans l’ensemble, on est assez bien accepté, mais certains nous envient un peu quand même. Le côté « on reste entre nous » peut en énerver certains, mais c’est aussi une façon pour nous de nous préserver de certaines choses.

C’est le cas avec les joueurs d’origine turque ?

Ça reste encore délicat …

Même avec les jeunes générations ?

Oui, même… Enfin, on connait l’histoire et ça reste encore parfois problématique. Alors que, personnellement, je ne demande qu’une chose, qu’on reconnaisse qu’il y ait eu un génocide. Ce n’est pas cher payé, il me semble.

C’est un problème qui vous a touché jusqu’à la Coupe du Monde de la Conifa avec votre éviction, l’année dernière, par Chypre Nord…

Oui, voilà. Pour le coup, on n’avait rien demandé là, c’est eux qui n’ont pas voulu de nous. C’est quelque chose qui m’a marqué, j’en ai parlé à ma famille, à mes coéquipiers… Enfin, dans ces conditions, quand tu n’es pas le bienvenu et que ta présence pose des problèmes d’ordre moral à l’organisateur, tu te dis qu’il vaut mieux rester à la maison. Ça n’aurait servi à rien de faire le forcing pour y aller.

La Conifa ne vous a pas soutenus ?

Non, sans doute pour des raisons politiques. Je pense qu’il y a eu quelques remontées au siège de la Conifa, mais nous, la raison officielle que l’on a eue, c’était que les visas n’ont pas été acceptés. Comme par hasard, ça tombe sur nous (rires).

La diaspora arménienne est très présente en France en particulier dans certaines villes, je pense notamment à Lyon…

Oui, tout à fait. On y est depuis quatre jours, là, et on a déjà eu l’occasion de faire un stage ici. On a l’occasion de rencontrer pas mal d’Arméniens ici, de visiter les différents lieux en lien avec la culture et l’Histoire du pays. On est à Décines là, Jean Djorkaeff et son fils, Micha, sont venus nous soutenir et même, pour Micha, nous filer un petit coup de main à un entraînement.

La sélection progresse positivement ?

Ça prend un peu d’ampleur au fur et à mesure des années. On est une fédération encore jeune, on se structure pas mal. Ça ne fait que deux ans, mais petit à petit, ça évolue dans le bon sens. Évidemment, on a également un aspect politique derrière tout cela, avec cette idée de revendiquer un bout du pays qui nous appartient, mais nous on pense surtout au sport.

Vous vous organisez également en France, avec les différents clubs « UGA » ?

On fait un tournoi le 16 et 17 juin, sur Marseille. Vous êtes les bienvenus (rires). On en avait déjà fait un l’année dernière, et cette année nous fêtons les 100 ans de l’association Homenetmen, qui est l’union générale arménienne de culture physique et la seconde plus grande association sportive au monde. Tu as de nombreux pays qui participent à cela, il y a pas mal de clubs à Valence, à Paris, tu en as également aux Pays-Bas et dans de nombreux pays. Je ne m’occupe pas de l’organisation, mais tu as pas mal de clubs sous l’égide Homenetmen. Tu as des rassemblements un peu partout en Europe et en Arménie, l’année dernière tu as eu un tournoi de futsal en Autriche, à Vienne. Tu as également les jeux pan-arméniens omnisports qui ont lieu tous les trois ou quatre ans en Arménie et regroupent tous les Arméniens du monde entier.

Vous avez également une forte communauté arménienne en Argentine. As-tu connaissance de discussions afin de faire venir certains joueurs dans la sélection d’Arménie occidentale ?

Oui, il y a le Deportivo Armenio qui est le club arménien en Argentine, mais je ne sais pas si des contacts ont été mis en place afin de faire venir certains joueurs d’Argentine dans notre sélection. Pourquoi pas en tout cas, on les accueillera avec plaisir. Pour eux, la distance reste problématique.

Est-ce que l’UGA Ardviz essaye de tisser des liens avec l’Olympique de Marseille ?

Cette année, nous avons signé un partenariat avec les Olympiens. Ils ont pris une dizaine de clubs en partenariat, ils auraient dû le faire depuis longtemps, mais c’est une belle initiative de leur part. Il y a des échanges au niveau des places et des loges, la supervision des entraînements, des tournois organisés, etc. Ils ont forcément l’ambition de recruter des jeunes, mais aussi de faire évoluer des clubs comme le nôtre afin de former des joueurs qui termineront peut-être à l’OM. Dans tous les cas, en tant que futur formateur, c’est mon but.

Il y a d’ailleurs Fabrice Apruzesse qui a signé chez vous cette année…

Oui, il nous apporte quelque chose, il nous donne son expérience. C’est une belle fin de carrière, tu as un cadre familial et un bon niveau de jeu encore. Tous les ans, le club reçoit des demandes de joueurs de ce type. On a eu Pascal Bedrossian, qui a joué chez nous, par exemple.

J’imagine que les rencontres que tu peux faire dans la sélection t’aident à engranger cette expérience ? Je pense notamment à votre sélectionneur, Haroutioun Vardanian.

Exactement. Je prends tout ce qui a de bon à prendre. Toutes les expériences que je peux accumuler m’aident à m’améliorer, qu’elles soient bonnes ou mauvaises. Par exemple, la Coupe du Monde en Abkhazie, c’était quelque chose de fort, et pas seulement sportivement. Humainement c’était une belle expérience pour moi et pour le groupe.

C’est un plaisir d’avoir Haroutioun Vardanian avec nous. Je suis content. Il a une grande carrière derrière lui, on est obligé d’être à l’écoute.

Est-ce qu’il y a eu un changement au niveau du jeu ?

Ça reste la même chose. Mais c’est compliqué pour une sélection comme la nôtre. Tu n’as que quatre ou cinq jours, tu as ton club à côté, tu as ta famille, ton boulot, c’est compliqué de mettre en place une philosophie de jeu en si peu de temps. Au sein du groupe avec lequel nous allons jouer cette Coupe du Monde, nous n’avons finalement jamais réussi à être tous ensemble au même moment. À chaque rassemblement, tu as des joueurs qui viennent, qui partent, des nouveaux, des anciens, et nous ne sommes jamais là au même moment. Tu as certains joueurs qui ont fait plusieurs rassemblements, d’autres qui découvrent tout cela.

Arménie Occidentale – Panjab 2 juin 2018 en phase de groupes / Con Chronis – CONIFA

C’est compliqué pour souder le groupe ?

Ce n’est pas toujours évident, mais on a quelque chose qui nous rassemble, donc ça favorise l’adaptation et l’intégration. Le plus important, c’est que tout le monde est heureux de représenter l’Arménie et l’histoire de nos familles.

Il y a d’ailleurs beaucoup de francophones dans cette équipe.

Oui, y en a pas mal, de France, Belgique, Suisse. Après tu en as qui viennent d’Allemagne, d’autres d’Arménie ou de Slovaquie. Tu as deux, trois langues, très parlées dans la sélection : français, arménien et anglais.

Tu parles arménien ?

Je le comprends assez bien, mais je ne le parle pas, en dehors des grandes bases. J’ai perdu mes grands-parents rapidement et, en Corse, je n’ai pas eu l’occasion de beaucoup pratiquer. Je me débrouille en anglais et on arrive toujours à se comprendre.

Comment l’Arménie occidentale t’a contacté ?

C’est par l’intermédiaire de Yagan. Il a vu qu’il y avait un club de la communauté arménienne à Marseille, que l’on est assez connu dans la diaspora, et on s’est présenté. On a fait notre premier match ici, contre la réserve de l’Olympique de Marseille, il y a deux ans. On avait perdu 3-2, la seule expérience que l’on a eu avant la Coupe du Monde en Abkhazie. Cela fait un an que l’on a eu un changement d’entraîneur, que l’on essaye de sélectionner des joueurs, de faire des stages, etc. On commence peu à peu à se structurer depuis cette rencontre.

Il se pourrait que vous puissiez jouer contre Chype du Nord selon les hasards du calendrier. Vous vous préparez déjà à cette rencontre ?

Non, on ne pense pas à ça encore. On sait que l’on a la possibilité de jouer contre eux, mais on est concentré sur les trois premiers matchs avant tout puis on jouera les prochains matchs au fur et à mesure. De notre part, il n’y aura rien de fait face à eux, aucune action symbolique.

J’imagine que tu vois la différence entre la Coupe du Monde en Abkhazie et celle-ci, à Londres ? Il y a une plus grande pression sur vous ?

Oui, quand même un peu. Pour être honnête, il y a deux ans, je suis parti dans l’inconnu. Je ne savais pas ce qu’était la Conifa ni le principe de cette Coupe du Monde. Ma famille m’a suivi sur Internet, et c’était une expérience humaine incroyable. Là, pour cette Coupe du Monde, il y a une autre ampleur médiatique, on est un peu plus suivi et on a plus de sollicitations. Après, forcément, Londres est plus accessible et l’atmosphère sera différente.

Vous aviez reçu des consignes pour votre sécurité en Abkhazie ?

On ne savait pas où l’on s’aventurait là-bas. On n’avait pas forcément beaucoup de temps pour être seul, un soldat venait de se faire abattre à la frontière, donc on nous a déconseillé de sortir et de nous aventurer vers des terres inconnues. La chance que l’on a eue, c’est que l’on a été entouré par toute la diaspora arménienne présente dans la région. Ils sont venus nous aider, nous encadrer, nous ont emmenés dans des familles afin de partager des repas. C’était quelque chose d’authentique, une vraie aventure humaine. On était invité dans des familles pauvres, qui n’avaient pas grand chose, mais c’était incroyable. Tu avais le droit à un grand barbecue et on partageait ça tous ensemble, toute l’équipe était là, la diaspora arménienne également. On se régalait. On mangeait, on dansait, on discutait. À travers le sport, on a su se regrouper, échanger et partager. On espère retrouver cela pour cette prochaine Coupe du Monde.

Jules Tepelian et ses coéquipiers lors de la Coupe du Monde en Abkhazie | Football Federation of Western Armenia / Facebook

Vous avez des objectifs sportifs ?

On veut dépasser les quarts, déjà. Après, si on vient ici, c’est pour la gagner. On a fait quelques séances vidéos sur le Pendjab et tous les joueurs ont eu leur part de curiosité pour s’informer sur les équipes. On connait déjà un peu toutes les équipes, on a déjà joué contre Pendjab il y a deux ans et on a une revanche à prendre sur eux. On a le niveau pour aller loin, je pense. Il faudra quelques circonstances favorables, mais on peut le faire.

Les Hongrois semblent avoir une belle équipe, la Padanie également a d’anciens professionnels. C’est aussi une belle expérience pour un footballeur amateur de rencontrer des joueurs comme cela ?

Je pense que le niveau va être beaucoup plus élevé cette année qu’il y a deux ans en Abkhazie. Il y a de beaux joueurs un peu partout. Même chez nous, tu regardes, il y a deux anciens internationaux arméniens grâce à Vardanian qui arrive à faire venir quelques noms en Arménie occidentale. Quand tu joues avec des mecs que tu as regardés à la télévision, c’est toujours un peu spécial. C’est magnifique.

Yagan est moins disponible qu’avant par contre ?

Malheureusement. Il s’occupe de tout Yagan, il fait trop de choses (rires). Il doit s’occuper des papiers, de sa carrière de joueur, il court de gauche à droite. Mais c’est quelqu’un qui nous aide.

Est-ce que vous avez des liens avec la fédération arménienne de football et des joueurs de la sélection ?

Non, aucune rencontre n’a eu lieu. J’ai eu l’occasion de rencontrer Henrikh Mkhitaryan de façon personnelle, après un match de la sélection face au Luxembourg. Je ne connais pas les liens entre les deux fédérations, mais je pense qu’il y a des questions qui se posent chez les joueurs. Certains ne veulent peut-être pas venir chez nous en ayant peur de ne plus pouvoir jouer avec la véritable sélection arménienne. Moi, à 30 ans, mon problème est résolu (rires).

Pierre Vuillemot / Tous propos recueillis par P.V pour Footballski


Image à la Une : Arméne Occidentale – Kabylie 3 juin 2018 / Con Chronis – CONIFA

1 Comment

  1. Anonyme 5 juin 2018 at 13 h 04 min

    aller l’arménie !

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