On a discuté avec Yagan Hiraç, milieu du Servette Genève FC, joueur de la sélection d’Arménie occidentale et membre du comité exécutif Europe de la Conifa

Comme vous pouvez le constater d’après le titre de cet article, Yagan Hiraç mène une vie relativement active. Milieu de terrain du Servette Genève, passé par le Standard et les sélections de jeunes de Belgique, Yagan est également joueur, trésorier, fondateur et ambassadeur de la sélection d’Arménie occidentale, notamment à travers son rôle dans le comité exécutif Europe de la Conifa. Entretien.


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Pour commencer par le début comment es-tu arrivé au foot ? J’ai vu que tu es né à Etterbeek, la banlieue de Bruxelles et que tu as fait tes classes au Standard, comment es-tu rentré dans une carrière de footballeur ?

Alors je vais te raconter, vraiment au tout début, j’étais asthmatique. J’avais 5 ans et mes parents m’emmenaient souvent à l’hôpital, j’avais souvent besoin de ventoline, et donc le docteur disait à mes parents, il ne faut absolument pas qu’il fasse de sport. Mes parents, ça faisait 6/7 ans qu’ils étaient arrivés en Europe, ils étaient originaires de la région ouest-arménienne comme on dit et ils se disaient : « Comment ça il peut pas aller s’entraîner, aller faire du sport, etc. ». C’était inconcevable pour eux, ils voulaient absolument m’emmener faire faire du sport, donc du coup j’ai été testé à l’entrainement avec l’équipe d’Etterbeek justement, où je suis né, où j’ai grandi. Et puis, en fait, ça s’est super bien passé. Je courrais beaucoup plus que les autres petits, c’est pour ça que souvent on disait que j’avais 3 poumons. Et alors, à ce moment-là, c’est parti. J’étais inscrit à Etterbeek jusqu’à mes 11 ans. Entre-temps, à mes 7/8 ans, il y avait Anderlecht qui était venu me trouver, mais par rapport aux déplacements c’était compliqué, ils travaillaient, ils ne pouvaient pas m’amener, me reprendre le soir. Ça prenait trop de temps, du coup on a laissé tomber.

Ensuite, en 2011, y a le White Star, le RWS maintenant, qui est venu et j’ai fait 3 ans là-bas. À partir de mes 14-15 ans, il y avait plusieurs clubs dont le RWDM à Molenbeek, et le Lierse qui était à l’époque en première division, qui m’ont appelé. On était 3 joueurs du White Star a être appelés par le Lierse, du coup on était plusieurs à faire les trajets de Bruxelles à Anvers, à aller faire les entraînements et à venir nous ramener le soir. Du coup j’ai fait ma première année en première division de jeune. Et ça a été très vite parce que j’ai été très vite dans le bain et performant, justement en marquant un goal pour mon premier match contre le Standard de Liège, un très beau goal. À l’époque je jouais milieu numéro 10.

C’est là que tu es appelé pour la première fois dans les sélections de jeunes de Belgique ?

Oui, ça s’est super bien passé, j’ai été pris 4/5 fois en équipe nationale belge chez les U16. Puis j’ai fait une autre année, au Lierse, où j’ai fait les U17 belges également. Et à ce moment-là, le Lierse a eu un problème avec les Chinois, des problèmes de paris truqués du coup ils sont descendus en 3e division. Il y avait 4 clubs qui me voulaient : Standard, Anderlecht, Charleroi et RWDM Molenbeek. J’ai décidé d’aller au Standard pour le choix sportif.

Du coup, je suis allé là-bas, j’ai fait un an et demi en équipe réserve et en jeunes, et après à cette il y avait Tomislav Ivic comme entraîneur, il était avec nous chez les jeunes. Il m’appréciait beaucoup et il m’a fait signer un contrat en collaboration avec Dominique D’Onofrio qui est décédé maintenant. J’ai fait quelques matchs amicaux avec la première sous les ordres de Michel Preud’Homme et ensuite Laszlo Boloni est arrivé. J’ai fait un match amical, 45 minutes avec l’équipe première où j’ai mis 3 buts et à partir de là il m’a pris en équipe première.

Tu restes 3 ans dans l’effectif pro du Standard, et tu fais ensuite le choix de l’équipe nationale arménienne avec laquelle tu joues deux matchs ?

Oui, j’avais été sélectionné pour les U21 belges, mais entre-temps il y avait l’équipe A d’Arménie qui était venue, du coup j’ai dû faire un choix entre les U21 belges et l’équipe nationale arménienne. Là, j’ai fait le choix de mes origines en choisissant l’Arménie. Ensuite, la dernière année au Standard de Liège, j’étais souvent blessé, j’avais été prêté quelques mois à Tubize, mais je n’avais pas beaucoup de possibilités au niveau des clubs. J’ai donc été dans un club de 3e division, le Charleroi Fleurus, avant de repartir.

Hirac Yagan époque Standard en compagnie de Moussa Traore, Zoro Cyriac Gohi Bi et Eliaquim Mangala. | © AFP PHOTO / IAN KINGTON

 

À ce moment, tu pars un an à Gandzasar en Arménie. Comment as-tu atterri là-bas ? Tu connaissais l’Arménie, tu y avais déjà vécu ?

Non j’y étais allé plusieurs fois pour l’équipe nationale, l’équipe A et les U21. Du coup les clubs me connaissaient très bien. Donc le fils du président du club m’a appelé pour que j’aille jouer là-bas, parce qu’il y avait déjà beaucoup d’étrangers. J’avais signé un an et demi, mais je ne me sentais vraiment pas bien, donc après 6 ou 7 mois j’ai décidé de faire demi-tour et de repartir à Bruxelles. On était à 6h de la capitale, il n’y avait vraiment rien à faire. C’est une super ville, mais il n’y avait vraiment rien à faire.

Et le niveau du championnat, c’était comment ? Même comparé à la 2e division belge, on imagine qu’il y a un décalage ?

Non, on avait de bons joueurs, des Brésiliens, des Russes, des Serbes, des joueurs africains, un peu de tout. Nous, on avait une bonne équipe, après le niveau du championnat n’était pas très élevé, mais ça reste correct parce que tu peux trouver de bons jeunes et à côté 2, 3 bons joueurs dans une équipe et les autres qui essayent de se battre comme ils peuvent.

En partant en Arménie, tu avais toujours des ambitions de sélection nationale ?

Oui, justement, on m’avait fait comprendre que si je jouais, que je faisais de bons matchs, j’étais susceptible d’être repris en équipe nationale ; donc c’est pour ça aussi que j’ai voulu y aller, pour y être plus visible. Mais je n’avais pas pensé que la ville serait comme ça, que je me sentirais aussi mal. Donc ça a été vraiment un point négatif et c’est pour ça que plusieurs joueurs sont partis aussi en même temps.

Et du coup, tu rebondis à l’Union Saint Gilloise ?

Oui, c’est ça. Mais entre-temps je suis resté 3 mois sans clubs, et puis j’ai signé à l’Union Saint Gilloise, où ça s’est très bien passé. L’Union c’est un très bon club, une des équipes historiques de Belgique. J’y suis resté un an et demi et puis ils ont décidé de baisser un peu les salaires. Du coup ça ne convenait plus à certains joueurs, dont moi. On était 5 à avoir des gros salaires donc ça ne nous a pas trop plu et on a quitté le club.

C’est là qu’on te perd un peu et que tu te retrouves en Suisse, dans les basses divisions ? Qu’est-ce qu’il s’est passé ?

En fait, je voulais mettre un peu le football de côté, donc je suis allé dans les basses divisions, à Meyrin, c’était la 4e division. J’ai fait 3 mois où j’ai fait de super bons matchs, et vu que Genève n’est pas très grand, deux agents proches du Servette m’ont proposé de rejoindre le club parce que je n’avais rien à faire là-bas.  Donc je suis parti au Servette en stage pour un mois et à l’issue de ça j’ai signé un contrat. Ça fait deux ans et demi que j’y suis.

Ça nous amène sur la deuxième partie de l’interview et l’Arménie occidentale. Tu es à l’origine de la création de cette équipe, comment ça s’est passé ?

Oui, l’Arménie occidentale, j’en suis trésorier aujourd’hui. À la base, elle a été créée ici, à Genève, avec le soutien d’un homme d’affaires qui est lui-même arménien. J’ai pris contact quand j’ai appris que la Conifa faisait jouer les équipes de nations non reconnues et que c’était peut-être intéressant pour nous. Du coup, le président de la Conifa est venu nous écouter, discuter, et on s’est lancé dans la création de cette équipe-là. Voilà. C’est le pays de mes parents, donc c’était une possibilité très intéressante.

Est-ce que tu peux nous raconter un peu comment ça se passe un match de la Conifa. Comment arrivez-vous à organiser un match ?

Alors entre sélections, on n’a pas encore pu le faire. Par contre notre premier match c’était contre l’Olympique de Marseille, la CFA. Du coup, là, j’avais pris contact avec quelques personnes de Marseille parce que je connais bien la ville. Et ça s’est fait assez rapidement. En un mois, on a réussi à organiser un match amical. C’était notre premier match officiel en tant que membre de la Conifa, contre une équipe ne faisant pas partie de la Conifa. Après c’est plutôt des tournois qui sont organisés en fin de saison, ce qui est bien mieux pour nous, puisqu’on a des joueurs professionnels et semi-professionnels donc c’est beaucoup plus facile de faire ça en juin. Il y a le Championnat d’Europe, la Coupe du Monde, c’est souvent là que les matchs officiels de la Conifa se déroulent.

Et pour une sélection comme l’Arménie occidentale, j’imagine que les joueurs viennent d’un peu partout ? Comment arrivez-vous à les rassembler, les sélectionner, les motiver pour venir ?

La motivation, elle est forte. Les jeunes sont tous demandeurs, et justement ils étaient dégoûtés de notre non-participation au Championnat d’Europe à Chypre Nord. Donc ils sont vraiment très enthousiastes par rapport à cette équipe-là. On a déjà quelques matchs ensemble et ils sont tous fans de cette équipe, de l’ambiance qui y règne, des supporters qu’il y a derrière et qui sont touchés. Ils sont très fiers que cette équipe existe parce qu’elle représente leur pays.

Pour préciser donc, l’Arménie occidentale c’est la partie que les Arméniens considèrent comme le vrai territoire « originel », si on peut dire ?

Le territoire qui, normalement, appartient toujours aux Arméniens via le Traité de Sèvres [1]. Donc normalement c’est toujours considéré comme un État. Du coup les joueurs viennent d’Allemagne, de Hollande, de Suisse, de Belgique, on a aussi beaucoup de demandes d’Argentine.

C’est les joueurs eux-mêmes qui vous demandent de venir jouer ?

Oui, après ils ne sont pas tous du même niveau, mais on ne ferme la porte à personne et s’il y a possibilité de faire des matchs à leur niveau contre d’autres équipes on essaye de faire notre possible pour que tout le monde se sente concerné. Dans tous les cas, on accepte tous les Arméniens.

Les matchs, où les organisez-vous ? En Arménie ?

Non, pour l’instant on a juste fait un tournoi et un match. C’est tout récent, ça fait depuis 2015 qu’on est dans la Conifa et notre premier match c’était en janvier 2016. Ça fait un an maintenant. Donc, peut-être organiser un match en Arménie, dans le futur, mais aussi dans d’autres pays où la diaspora arménienne est assez importante. Là, on avait fait ça à Marseille. Pourquoi pas Paris, pourquoi pas Bruxelles, Amsterdam, Cologne ? D’autres villes comme ça. Mais c’est dans les plans en tout cas, d’organiser des matchs dans différentes villes, ou des stages même pour les jeunes arméniens. Et puis les meilleurs, à la fin de leur stage, pourquoi pas leur faire des plans de carrière ou en tout cas les aider comme on peut.

Parce que toi, actuellement, tu es professionnel, mais dans la sélection, il y a aussi des amateurs ?

Beaucoup de semi-professionnels. Des amateurs, il y en a 4/5. Mais bon on a eu pas mal de blessés, et pour certains des problèmes de passeport. C’est pour ça qu’ils n’ont pas pu tous venir au tournoi en Abkhazie (la dernière Coupe du Monde de la Conifa). On n’a pas pu avoir de préparation, on s’est juste retrouvé à Marseille 4 jours. Mais en juin, on va essayer d’organiser un match, on verra bien contre quelle équipe.

Et rien qu’au niveau de la communication, tout le monde parle arménien ?

Ça dépend en arménien, en français, en anglais, on se comprend.

Du coup, la coupe du monde de la Conifa en Abkhazie en juin dernier, c’était le gros événement de l’année. Est-ce que tu peux nous raconter un peu ?

Oui, c’était une très belle expérience pour nous, et pour eux, en Abkhazie, puisque c’était la première fois qu’ils organisaient un tel tournoi. C’était très bien organisé et pour nous c’était très très intéressant et touchant. Parce qu’il y en avait beaucoup dans l’effectif qui ne le savaient pas, mais en Abkhazie, il y a 50% de la population qui est arménienne. Du coup, il y avait énormément d’Arméniens au stade, on a visité des écoles, des églises. On a été accueillis par plusieurs groupes arméniens originaires de la région de Trabzon. Ils venaient généralement de cette région-là et ont émigré en Abkhazie suite au génocide. Après ça, ils ont défendu l’Abkhazie pendant la guerre civile [2]. Donc voilà, c’était une super expérience ; de découvrir aussi d’autres états, non reconnus, c’était vraiment très bien.

Justement, avec toutes ces sélections, quand vous vous rencontrez, est-ce que c’est aussi le moyen de discuter de la situation, du parcours de chacun ?

C’est vrai que par rapport à ça, peut-être que plus de choses auraient pu être organisées pour que les équipes se rencontrent. Après c’était le 4e tournoi qu’ils organisent seulement. Nous, on n’en a pas eu l’occasion à cause de la barrière de la langue. Sinon, moi, j’ai pu parler avec les Kurdes aussi vu que je parle un peu leur langage. Voilà, ça arrivait qu’on se rencontre des fois avec les Italiens parfois (de Padanie) qu’on connaissait vu qu’on vient d’Europe. Les Abkhazes étaient un peu plus à part, ils étaient concentrés, c’était leur tournoi (rires). Après c’est super l’Abkhazie, c’est très très beau, mais c’est un peu fermé, et personne ne connait à part les Russes. Sinon c’est vraiment à visiter, vraiment magnifique. Il faudrait qu’ils puissent se reconstruire, parce qu’on voit encore les traces de la guerre, on voit encore les rafales de balles sur les murs.

Du coup tu as pris des responsabilités dans le comité Conifa Europe également ?

C’est ça. Je suis membre du comité Conifa Europe, après pour la fonction exacte on doit avoir une réunion pour déterminer quelles missions précisément je vais avoir. Disons que moi je suis bon pour ce qui est organisation, contacts dans le milieu du foot. Je suis pro depuis 11 ans maintenant, je peux aider dans différents milieux, mais ça reste vraiment à voir.

Pour le coup, tu as l’air d’être un footballeur qui ne se concentre pas uniquement sur le terrain avec ton engagement à la Conifa. C’est assez rare dans ce milieu de prendre des responsabilités comme ça à côté de sa carrière pro ?

Justement, je trouve que les footballeurs sont tellement dans un milieu où ils n’ont l’esprit concentré que sur le foot que ça devient vraiment un milieu fermé, ils ne voient pas le monde de la même manière que d’autres personnes.  Donc je trouve qu’il faut faire attention. À un moment, quand tu arrives à la trentaine, je pense que beaucoup se posent des questions. Moi je me suis posé des questions à l’avance, vers 24/25 ans. Il ne faut pas être tout le temps dans le milieu du foot, il faut penser à avoir un plan B. C’est pour ça que la majorité des footballeurs, quand ils arrivent à 34/35 ans, sont souvent dans la merde. C’est aussi une vie où ils claquent beaucoup d’argents et c’est dur de s’arrêter après avoir connu ça.

Et toi, qu’est-ce qui t’a fait poser ces questions assez vite ? Tu as l’air d’y avoir pensé assez tôt bien que tu as fait un parcours assez classique en rentrant en centre de formation assez jeune ?

Comment expliquer… je ne sais pas trop l’expliquer, disons que je suis très réfléchi, je me pose beaucoup de questions, j’aime bien me remettre en question et me dire : « Mais qu’est-ce qu’ils font eux, après 34/35 ans ? ». Il y en a qui font entraîneurs, qui restent un peu dans le milieu. Mais si c’est une question d’argent, tu peux aussi faire de l’argent en dehors du foot. Le foot, ça va, tu gagnes très bien, t’es chouchouté, mais il y a moyen de gagner aussi beaucoup en dehors. Du coup, ça m’intéressait de faire autre chose et je me suis intéressé un peu à tout et à rien. J’ai regardé des reportages, je me suis intéressé à la politique et à d’autres choses, je me suis ouvert l’esprit.

Toi, tu te laisses encore combien de temps de carrière pro ?

Faut voir, mais si je n’ai pas de blessure jusqu’à 33/34 ans. Le foot c’est une drogue, je ne peux pas m’en passer, si j’arrête de jouer une semaine je vais avoir envie de toucher le ballon. Donc je continuerai de toute façon à jouer, mais peut-être dans un plus bas niveau, après on verra bien tant que j’en aurais envie.

Antoine Gautier


Image à la une : © AFP PHOTO / IAN KINGTON

[1] L’Arménie occidentale est historiquement le nom donné à la portion de l’Arménie intégrée à l’Empire ottoman. L’Arménie occidentale se réfère aujourd’hui à cet espace géographique incorporé à la Turquie, situé sur le haut-plateau arménien, que cette dernière nomme Anatolie orientale.

À la suite de la Première Guerre mondiale et du démembrement de l’Empire ottoman, les Arméniens d’Arménie occidentale et la République arménienne du Caucase, déclarée indépendante depuis le 28 mai 1918, prennent la décision politique de présenter communément leurs revendications à la Conférence de paix de Paris (1919). Ces revendications aboutissent à la signature du traité de Sèvres (10 août 1920). Le traité de paix officiellement signé à Sèvres par les gouvernements arménien et turc (entre autres), n’a jamais été ratifié en raison de l’opposition des nationalistes turcs de Mustafa Kemal Atatürk. La non-ratification du traité de Sèvres, notamment par la France qui s’y était engagée par décret, n’est pas opposable à l’Arménie occidentale. Certaines organisations arméniennes considèrent ainsi que l’Arménie occidentale fait légitimement partie de l’État d’Arménie reconnu de facto le 19 janvier 1920 et de jure le 11 mai 1920 par les Puissances alliées. La Turquie signe le traité de Sèvres le 10 août 1920, dans lequel il est mentionné au sein de l’article 88, qu’elle déclare reconnaître l’indépendance et la souveraineté de l’Arménie sur le territoire de l’Arménie occidentale comme l’ont déjà fait les puissances alliées. Un Conseil national arménien s’est ainsi constitué le 17 décembre 2004 pour faire valoir et appliquer les droits à l’autodétermination des Arméniens d’Arménie occidentale.

[2] 1992-1993 pour l’indépendance contre le gouvernement central de Géorgie

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