Pour finir en beauté 2015, la rédaction de votre site favori vous offre ses trophées de l’année. Tous vos rédacteurs, ainsi que certains de nos invités récurrents, ont voté pour vous offrir le meilleur du football de l’est made in 2015 en quelques catégories ! Bonne lecture ! Et bonne année ! С наступающим Новым Годом !

Joueur « Championnats Footballski » de l’Année

Aussi surprenant que cela puisse paraître, le podium est composé de trois ailiers et le troisième meilleur joueur de la saison n’apparaît même pas dans l’équipe type de l’année 2015.

1. Yevhen Konoplyanka (FK Dnipro Dnipropetrovsk / FC Sevilla) – 26 ans

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Zhenya a indéniablement marqué l’année 2015 de Footballski. Il nous a permis de rêver au sacre en Europa League. Il a permis à tout un pays en guerre de le faire. Sous les couleurs du Dnipro, le désosseur de défense ukrainien a une nouvelle fois confirmé son talent. Ses partitions faites de crochets courts, d’accélérations foudroyantes et de centres précis ont tourné au récital sur tous les terrains du Vieux Continent. À l’image de la demi-finale retour face au Napoli lors de laquelle « Kono » dépose parfaitement son défenseur puis un centre sur la tête de Seleznyov pour aller chercher le but qualificatif. Ajoutez à cela son nouveau statut en équipe nationale où il porte désormais le brassard de capitaine et beaucoup d’espoirs sur ses épaules et vous obtiendrez une idée de la nouvelle dimension que le petit génie de Kirovograd a prise. C’est en Espagne qu’il a décidé de s’exiler l’été dernier. Un choix qui semble intelligent et adéquat pour sa progression. La prochaine étape ? L’élite mondiale.


Voir aussi : Yevhen Konoplyanka, de Kirovograd à Varsovie


2. Hulk [Givanildo Vieira de Souza] (Zenit Saint-Pétersbourg) – 29 ans

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Son arrivée à la toute fin du mercato d’été 2012 contre une très grosse somme devait permettre au Zenit Saint-Pétersbourg de franchir un palier en Europe. Hulk a mis du temps à convaincre dans l’ancienne capitale impériale, la faute en incombant notamment à son jeu très stéréotypé (démarrage côté droit puis frappe puissante du gauche, une sorte d’Arjen Robben en plus bourrin). Au fur et à mesure, l’ancien joueur de Porto s’est installé au sein du collectif du Zenit et il a été l’acteur principal de l’excellente année 2015 de son club. Meilleur buteur du championnat (15 buts), il a permis au Zenit de remporter son premier titre depuis la saison 2011/2012. Sur la scène européenne, c’est lui qui a inscrit l’un des buts de la saison en quarts de finale retour de l’Europa League face au FC Séville sans pour autant que son club ne parvienne à se qualifier (la faute, peut-être, à son absence pour suspension lors du match aller). En Ligue des Champions, s’il a moins marqué qu’Artyom Dzyuba, il a été grâce à ses buts importants (un doublé à Valence, un missile face à Lyon) et à ses passes décisives l’un des artisans de l’historique première place obtenue par le Zenit. Le Hulk version 2015 est un joueur pleinement intégré au collectif et désireux de s’inscrire dans la durée avec le Zenit Saint-Pétersbourg malgré un salaire monstrueux forcément handicapant pour un club soumis au fair-play financier.

3. Andriy Yarmolenko (Dynamo Kiev) – 26 ans

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On ne présente plus Andriy Yarmolenko, le joyau du Dynamo qui a finalement poursuivi l’aventure en Ukraine à l’inverse de son compatriote Yevhen Konoplyanka. L’ailier de 26 ans n’a jamais été aussi fort avec 19 buts et 21 passes décisives la saison dernière. Tout comme son camarade Aleksandar Dragovic, Yarmolenko a été le grand artisan du doublé Coupe-Championnat avec le Dynamo et quelques coups d’éclat sur la scène européenne. Les prétendants se bousculent au portillon pour accueillir l’Ukrainien dans un futur proche. Sa saison 2015/2016 est partie sur les mêmes bases statistiques avec 13 buts et 8 passes décisives à la mi- saison. Nul doute que Yarmolenko sera une nouvelle fois sous le feu des projecteurs en février face à Manchester City pour le huitième de finale de C1 mais aussi en juin prochain en France avec une sélection Ukrainienne pleine d’espoirs qui sera opposé à l’Allemagne et la Pologne.


Voir aussi : Konoplyanka et Yarmolenko : l’avenir du football ukrainien entre quatre pieds


Mais aussi: Alex Teixeira (Shakhter Donetsk), Quincy Promes (Spartak Moscou), Roman Eremenko (CSKA Moscou), Milan Skoda (Slavia Prague), Filip Mladenovic (BATE Borisov).

Joueur « Nationalité Footballski » de l’Année

Le vainqueur de nos championnats apparaît ici aussi, mais bien loin de l’intouchable star polonaise.

1. Robert Lewandowski (FC Bayern München) – 27 ans

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Qui d’autre pour remporter ce trophée que le grand Robert de Varsovie ? Onze buts en sélection nationale cette année, autant de buts que de matchs pour le Bayern en championnat cette saison : c’est l’homme incontournable de la galaxie Footballski à l’ouest. Il a encore fait parler de lui avec un incroyable quintuplé en neuf minutes face à un adversaire du niveau Ligue des Champions. Et c’est sur lui que compte s’appuyer la Pologne cet été pour enfin faire bonne figure lors d’un championnat d’Europe alors que de nombreuses voix s’élèvent pour regretter son absence de la shortlist pour le ballon d’or. Rejeté au Legia, révélé à Pruszkow, repéré au Lech Poznan, confirmé à Dortmund, starifié au Bayern; c’est sur Footballski que Robert Lewandowski est enfin consacré par un trophée personnel. Espérons que cela l’aidera non seulement à nous créer de nouveaux GIFs pour Twitter mais surtout à porter haut les couleurs polonaises de Footballski en France cet été pour que la Reprezentacija gagne aussi haut la main que lui fait l’unanimité dans la rédaction.

2. Yevhen Konoplyanka (FK Dnipro Dnipropetrovsk / FC Sevilla) – 26 ans

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Zhenya est présent partout et rafle tout, vous pouvez relire sa description dans la rubrique du dessus.

3. Ivan Rakitic (FC Barcelona) – 27 ans

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Que dire d’Ivan Rakitic ! En un peu plus d’un an, il a réussi à remplacer et faire oublier Xavi dans le milieu barcelonais. Sa complémentarité avec Busquets et Iniesta saute aux yeux, et il apporte sa capacité à se projeter vite vers l’avant. Sa maîtrise technique, son sens du placement, sa vision et sa lecture du jeu en font de lui un élément essentiel du Barça sous Luis Enrique. Il a d’ailleurs été élu sportif croate de l’année récemment, pour avoir remporté cinq titres cette année avec le club catalan.

Mais aussi: Grzegorz Krychowiak (Sevilla CF), David Alaba (FC Bayern München), Miralem Pjanic (AS Roma) et Stefan Savic (Fiorentina).

 

Espoir Footballski de l’Année

Les Balkans dominent toujours sans surprise le classement du meilleur espoir.

1. Nemanja Maksimovic (NK Domzale / FC Astana) – 20 ans

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Nemanja Maksimović… ou l’année parfaite. Il a gagné tout ce qui était possible cette saison ou presque. La super coupe Kazakh, le championnat Kazakh, et il a donné la victoire à la Serbie en prolongations lors de la finale de la Coupe du Monde U20. Nemanja a d’abord été formé à Crvena Zvezda, mais sans contrat à la suite de sa formation, il est parti en Slovènie à Domzale. En février 2015, il a signé à Astana pour 2,5 ans. Il s’est bien intégré comme l’attestent ses titres et ses sept buts en 38 matchs. Cette année 2015 a également été l’occasion pour lui de découvrir la ligue des Champions  avec son club. Dans le jeu, il est un « box to box » assez offensif, dôté d’un bon gabarit, en faisant un joueur physique. La prochaine étape, c’est la sélection nationale, pour 2016 ?

2. Andrija Zivkovic (Partizan Belgrade) – 19 ans

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Le dernier joyau du Partizan. À peine âgé de 19 ans, Andrija a été un élément essentiel du titre du Partizan la saison dernière tout comme du titre de champion du monde de la sélection serbe des U20. Le capitaine du Partizan a permis à son équipe de ne pas sombrer en seconde partie de championnat en marquant quatre buts après la trêve hivernale, comblant les différents manques laissés par les joueurs partis. Il a profité de 2015 pour se faire rappeler en A après deux sélections en 2013. Il a tout pour devenir un futur grand.


Voir aussi : L’oeil du recruteur #3 : Andrija Zivkovic


2. Marco Pjaca (Dinamo Zagreb) – 20 ans

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Passé par l’antichambre « Lokomotiv », Marko Pjaca est déjà, à son jeune âge, une pièce maîtresse d’un Dinamo champion. International dans toutes les catégories de jeunes et maintenant chez les A, il est sans doute le nouveau grand espoir qui va ravir l’Europe d’une grande lignée sortie de la nébuleuse « DinamoMamic ». Âgé de vingt ans seulement, le jeune ailier a l’avenir devant lui et devrait nous ravir d’autres bijoux comme le but marqué récemment contre le NK Osijek.

Mais aussi: Andraz Sporar (Olimpija Ljubljana / FC Basel), Florin Tanase (Viitorul), Marko Rog (Dinamo Zagreb), Angelo Henriquez (Dinamo Zagreb), Naby Keita (RB Salzburg), Radu Mitu (FC Milsami) et Petar Stojanovic (NK Maribor).

 

Français Footballski de l’Année

Entre star chahutée et joueurs déchus chez nous, voici les meilleurs Français de la galaxie Footballski.

1. Arthur Masuaku (Olympiakos) – 22 ans

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À 22 ans, l’ancien arrière gauche de Valenciennes approche la soixantaine de matchs sous le maillot de l’Olympiakos en une saison et demie. Rapide, costaud et technique, il est le latéral moderne typique, capable d’enchaîner les allers-retours sur son couloir gauche. Sa marge de progression, notamment dans l’aspect défensif et le placement, est encore immense. Mais l’expérience acquise, et l’enchaînement des matchs, notamment en Ligue des Champions, lui permettent de se placer parmi les grands espoirs du poste. Son avenir proche, lui, risque de s’inscrire dans un grand championnat, avec une belle somme à la clé. Et peut-être sous la tunique bleue, à un poste où personne n’arrive réellement à détrôner Patrice Evra.

2. Mathieu Valbuena (Dinamo Moscou / Olympique Lyonnais) – 31 ans

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Débarqué de l’Olympique de Marseille pour renforcer un Dinamo Moscou ultra-ambitieux; « Petit Vélo » a connu sa meilleure période en 2014. Néanmoins, dans l’effondrement partiel du Dinamo, il a été le meilleur au printemps avant encore d’être excellent à la fin de l’été alors que l’équipe, bannie de toute compétition européenne, était en train de s’autodétruire. Il a donc fini par quitter le navire avant le naufrage final, et si ses jours sont largement moins heureux dans la capitale des Gaules, le nouveau joueur de l’OL aura laissé un bon souvenir à Moscou parmi les fans du Dinamo. Pour cela, il a bien mérité cette médaille.

Troisième ex aequo : Damien Le Tallec (Mordovia Saransk) – 25 ans

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Damien, que nous avons rencontré, est une des pièces maîtresses du Mordovia, n’ayant manqué que très peu de matchs lors de cette année 2015. Impérial lors de la saison passée qui a vu les Mordves terminer, à la surprise générale, dans la première partie de tableau, il est un peu plus en difficulté cette saison comme toute son équipe, ce qui explique en partie sa troisième place ici. Mais à la veille de nouveaux défis, l’ancien joueur de Dortmund et Uzhgorod reçoit enfin une place sur un podium qui montre les progrès effectués dans son jeu et consacre son « nouveau » rôle de numéro 6.


Voir aussi : On a discuté avec Damien Le Tallec à Saransk


Troisième ex aequo : Mathias Coureur (Cherno More Varna) – 27 ans

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De la troisième division espagnole à légende de Varna, Mathias Coureur aura vécu une année faste couronnée par une victoire en Coupe nationale grâce à un but victorieux de l’intéressé, une Supercoupe face à l’ogre Ludogorets et une possible tribune à son nom dans son nouveau chez lui, Varna. Adoré par tout le peuple du Cherno More, Mathias Coureur est aujourd’hui une valeur sure du championnat bulgare et mène de main de maître son équipe vers les sommets en enchaînant les buts victorieux avec son nouveau compère Mehdi Bourabia, autre français tout juste arrivé sur les bords de la mer Noire en provenance de Plovdiv. Envoyé dans d’autres écuries bulgares et européennes, Mathias attise naturellement la convoitise de nombreux clubs mais nul doute qu’il gardera toujours un bout de lui à Varna. Lui qui est aujourd’hui une idole dans le pays de Berbatov.


Voir aussi : On a discuté avec Mathias Coureur, milieu de terrain du Cherno More Varna


Mais aussi: Jérémy Taravel (Dinamo Zagreb), Harlem Gnohéré (Dinamo Bucarest) et Yohan Mollo (AS Saint-Étienne / Krylya Sovetov).

 

Entraîneur Footballski de l’Année

De vieux briscards, de vieux sorciers dirais-je même pour encadrer un Italien prophète en terre Albanaise. Voici le palmarès de nos coachs !

1. Myron Markevych (FK Dnipro Dnipropetrovsk) – 64 ans

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L’éloge de la tactique. Comment concilier un championnat national et une coupe d’Europe qui exige deux jeux totalement opposés, le tout accompagné d’un effectif réduit et son attaquant fétiche blessé pour toute la saison ? C’est le dilemme que l’on se pose souvent en Ligue 1, et que le coach du Dnipro Dnipropetrovsk Myron Markevych a su résoudre. Le plan est simple, mais pourtant ô combien difficile à mettre en place. Le week-end, le jeu en Ukraine exige pour les cadors comme le Dnipro de dicter le match et d’en prendre le contrôle, sous peine d’accumuler les affronts. Markevych use donc de son milieu de terrain comme rampe de lancement et de ses ailiers pour servir sur un plateau l’attaquant de pointe, le plus souvent le néo-Florentin Nikola Kalinic. Ce jeu fait ses preuves en Ukrainian Premier League et permet au Dnipro de se frotter longtemps avec le Shakhtar et le Dynamo pour finir sur une très belle troisième place. Mais voilà, ce jeu en Europa League est impossible face à des équipes plus préparées tactiquement et techniquement.

Alors le coach va passer du tout au tout, fini l’attaque, bonjour la défense de fer et les contre-attaques éclaires. Si le Dnipro a eu du mal en phase de poule avec son ancien système, le nouveau plan de jeu fait merveille en phase finale. Exploitation des faiblesses défensives de l’Olympiakos pour frapper fort en contre-attaque, puis de la légèreté physique des joueurs de l’Ajax qui se sont pris le mur ukrainien. Contre Bruges, les deux équipes considérées comme outsiders en quart de finale se sont livré une bataille tactique, remportée sur le fil par le Dnipro avec l’entrée en jeu salvatrice de Shakhov qui marqua le seul but de la double confrontation à 8 minutes de la fin. Les demi-finales et la finale sont dans la même veine, le bloc bas et les ailiers rapides ont posé mille difficultés aux joueurs de Naples et Séville, avec le résultat que l’on connait. Malheureusement, l’entraîneur ukrainien ne devrait plus rester longtemps sur les bords du Dniepr. En conflit ouvert avec son président, il serait en contacts avancés pour cet hiver avec un club turc. Une grande perte pour le football en Ukraine se profile donc.


Voir aussi : Myron Markevych, le football dans le sang


2. Gianni De Biasi (Albanie) – 59 ans

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Un entraîneur italien au CV classique. Bourlingueur (Modena, Brescia, Torino, Udinese) dont la seule expérience à l’étranger se résumait à Levante est arrivé en Albanie il y a voilà quatre ans et a réussi a transfigurer la sélection à l’aigle. Celui-là, c’est Gianni de Biasi et sous sa férule, l’Albanie a réussi à se qualifier pour la première grande compétition de son histoire : le Championnat d’Europe en France cet été; et ce sans passer par les barrages. Adepte d’un football solide, mais ne tombant pas dans les stéréotypes italiens à cent pour cent; le Vénétien a largement mérité sa médaille d’argent dans les coeurs de Footballski. Une gloire inattendue pour le coach de la bande à Cana mais amplement méritée.

3. Kurban Berdyev (FK Rostov-na-Donu) – 63 ans

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Quand il a pris les rênes du FK Rostov en décembre 2014, l’ex-entraîneur du Rubin Kazan Kurban Berdyev était sans doute le seul à croire au sauvetage d’un club bien installé dans la zone rouge et criblé de dettes. Un an plus tard, les Jaune et Bleu sont 2e du championnat à 3 points du leader, le CSKA. Des résultats miraculeux qui doivent beaucoup à la science tactique du coach turkmène, qui n’a pas son pareil pour créer de toute pièce des blocs équipes insubmersibles. De nombreuses rumeurs l’envoient dans des clubs plus huppés cet hiver, mais Berdyev pourrait pousser le vice jusqu’à gagner un titre avec ses nouveaux protégés.

Mais aussi: Leonid Slutskiy (CSKA Moscou), Sergey Rebrov (Dynamo Kyiv), Liviu Ciobotariu (ASA Targu Mures / Al-Faisaly), Radoslav Latal (Piast Gliwice), Roman Grygorchuk (Qäbälä), Marius Sumudica (Astra Giurgiu) et Jan Kozak (Slovaquie).

 

Équipe-type Footballski de l’Année

Quelle équipe serait amenée à entraîner Myron Markevych ? Découvrez-le vous-même. 

Equipe Type Footballski

Titulaires :

Gardien de but : Denis Boyko (FK Dnipro Dnipropetrovsk) – 27 ans

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La muraille, la vraie. Il n’est pas question ici d’une quelconque contrefaçon chinoise, mais bien de la grande muraille du Dniepr. Avec son mètre 94, Denys Boyko est un véritable athlète, dominateur dans les airs et agressif dans ses sorties. Mais ses véritables forces sont son sens du placement et ses réflexes de gardien de handball. Si le Dnipro a réussi un parcours formidable en Europa League, il le doit bien à son gardien fétiche. Impérial lors des premiers tours à élimination directe contre l’Olympiakos et l’Ajax, il a sorti le grand jeu contre Bruges en quart de finale pour sauver les siens lors du retour. Puis, que dire de sa double confrontation face à Naples, alors que la défense Ukrainienne prenait l’eau, il fit face aux attaques répétées des attaquants italiens pour finalement dégoûter du football Gonzalo Higuain lors du match retour en Ukraine, reportant 3 duels face à l’attaquant argentin. En finale, il fut encore une fois très bon mais insuffisant pour accrocher Séville. Second gardien de la sélection ukrainienne, il est le successeur d’un Pyatov vieillissant et devrait d’ici peu œuvrer dans les cages de la sélection, et peut être même dès l’Euro 2016 en France. En partance du Dnipro, il devrait rejoindre cet hiver le club turc du Besiktas, mais est également suivi de très près par Everton.

Arrière latéral droit : Darijo Srna (Shakhtar Donetsk) – 33 ans

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La guerre civile fait toujours rage dans l’est de l’Ukraine. Le Shakhtar Donetsk a quitté le Donbass, de nombreux joueurs sont partis vers d’autres horizons, le club ne règne plus sans partage sur la Premier-Liha mais deux fidèles demeurent coûte que coûte. L’entraîneur Mircea Lucescu ainsi que le capitaine et arrière droit Darijo Srna, véritable emblème, présent au club depuis 2003. Malgré une cote élevée à l’ouest, le capitaine de la sélection croate n’a jamais voulu quitter Donetsk pour un club plus huppé. Il devrait selon toute vraisemblance finir sa carrière au sein du club ukrainien avant de, pourquoi pas, succéder à Lucescu sur le banc en tant qu’entraîneur. En attendant, à bientôt 34 ans, Srna va tout faire pour amener à nouveau le Shakhtar sur le toit de l’Ukraine et permettre à sa sélection de faire un bon parcours à l’Euro 2016. Il lui faudra pour cela faire un peu mieux que sur certains matchs de 2015 comme face à l’Italie (expulsion en fin de rencontre) ou en Norvège (implication sur le deuxième but encaissé).

Défenseur central (1) : Ezequiel Garay (Zenit Saint-Pétersbourg) – 29 ans

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L’international argentin est arrivé en provenance de Benfica à l’été 2014 après une finale de Coupe du monde perdue face à l’Allemagne. Ezequiel Garay devait devenir le patron de la défense du Zenit Saint-Pétersbourg, l’un des points faibles traditionnels de l’équipe. Après les échecs Fernando Meira, Bruno Alves et, à un degré moindre, Luís Neto, la greffe avec un défenseur portugais ou issu de ce championnat a enfin fini par prendre. Seul titulaire indiscutable de la charnière centrale du Zenit (Neto et Lombaerts alternant à ses côtés), aussi à l’aise en défenseur central gauche qu’en défenseur central droit, Garay a contribué à la solidité défensive du Zenit champion de Russie 2014/2015 (17 buts encaissés en 30 matchs) et il fait également preuve d’autres qualités. C’est lui qui a, par exemple, ouvert le score face à l’Ural sur coup franc direct. Sur la scène européenne, Garay se sera malheureusement distingué par un carton jaune stupide au cours du quart de finale d’Europa League face à Séville. Ce carton lui vaudra une suspension au match retour ; match durant lequel son remplaçant Neto a concédé un penalty en tout début de rencontre qui a quasiment mis fin aux espoirs de qualification du Zenit.

Défenseur central (2) : Aleksandar Dragovic (Dynamo Kyiv) – 24 ans

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Arrivé du FC Bâle la saison dernière, l’Autrichien Aleksandar Dragovic s’est naturellement imposé dans la défense du Dynamo Kiev pour en former le socle avec Yevhen Khacheridi. Le défenseur d’origine serbe va largement contribuer à la superbe saison de son club l’an passé avec un doublé Coupe-Championnat et un quart de finale de C3. Invaincu en championnat, le Dynamo Kiev terminera meilleure défense du championnat ukrainien avec seulement 12 buts concédés en 26 matchs. Solide dans les duels et toujours dans les bons coups sur les coups de pied arrêtés, Dragovic est très convoité du côté de l’Italie. Cette saison pourrait bien être sa dernière sous le maillot de la capitale Ukrainienne avec une belle aventure en Ligue des Champions cette année et une qualification pour l’Euro 2016 avec l’Autriche.

Arrière latéral gauche : Filip Mladenovic (BATE Borisov) – 24 ans

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L’année de la confirmation pour le latéral gauche serbe du BATE Borisov. Acheté gratuitement il y a deux ans, Mladenovic n’a pas arrêté de progresser depuis son arrivée en Biélorussie. Cette année, il a une nouvelle fois élevé son niveau de jeu. S’il reste de loin le meilleur défenseur gauche en Biélorussie, c’est en Ligue des Champions qu’il a réellement explosé. Profitant des bonnes performances de son club, Filip Mladenovic a été très régulier dans le haut niveau, avec en point d’orgue son doublé face à la Roma. Le Serbe a enchaîné les allers-retours sur son côté gauche, amenant du danger offensivement tout en restant solide défensivement. Une saison complète et de grande qualité qui lui a permis de retrouver les joies de la sélection en novembre. Avant, pourquoi pas, d’aller se frotter à un championnat plus relevé.


Voir aussi : L’oeil du recruteur #1 : Filip Mladenovic


Milieu récupérateur : Axel Witsel (Zenit Saint-Pétersbourg) – 26 ans

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Véritable plaque tournante dans l’entrejeu du Zenit en 2015, Witsel a confirmé tous les espoirs placés en lui. Sous Villas-Boas, placé en n°8 en joueur « box to box », le Belge a réussi à canaliser ses courses vers l’avant, mais son apport offensif derrière le quatuor Shatov – Danny – Hulk – Dzyuba reste très intéressant. Il est le régulateur de l’équipe et sait donner du rythme quand c’est nécessaire. D’ailleurs, quand l’équipe subit, c’est vers lui que tous les ballons convergent : il les bonifie et éclaire le jeu. L’ancien joueur de Benfica possède tout l’attirail du milieu moderne : technique, rapide, solide dans les duels ; il y ajoute cette année l’expérience qui lui manquait pour être régulier. En cas de départ pour l’AC Milan cet hiver, cela serait un énorme coup dur pour le Zenit qui perdrait l’un de ses joueurs les plus performants.

Milieu offensif (1) : Alex Teixera Santos (Shakhtar Donetsk) – 25 ans

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Quand le Brésil se conjugue au Shakhtar, ça fait souvent des étincelles et quelques fois des Bernard. Alex Teixeira Santos fait indéniablement partie de la première catégorie. Tout d’abord, car contrairement à la « star » de la demi-finale Allemagne/Brésil, il est arrivé en Ukraine relativement inconnu, a pris le temps de s’adapter entouré de la très forte colonie auriverde avant d’enfin atteindre son apogée cette saison.  L’ailier, même pas attaquant central, facture déjà 26 buts en 26 matches. Ce n’est une surprise pour personne en Donbass (ou à Lviv, enfin en Ukraine, quoi) puisqu’il avait déjà été élu joueur de l’année devant Douglas Costa l’an dernier par les fans du Shakhtar. On vous aura prévenu.

Milieu offensif (2) : Constantin Budescu (Astra Giurgiu) – 26 ans

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Il est l’homme que toute la Roumanie a réclamé à son sélectionneur. Royal en Liga 1, Budescu est le meilleur du championnat roumain cette saison. Tour à tour milieu offensif ou attaquant selon les besoins de l’Astra Giurgiu, le numéro 10 a porté son équipe en tête du championnat jusqu’à la trêve. Au point de voir l’opinion publique et les médias réclamer ouvertement son retour en équipe nationale. Avec succès, puisque le sélectionneur Anghel Iordãnescu, avec qui il est en froid, a fini par l’appeler. Après trois saisons à plus de dix buts, et huit sur cette première partie de saison, Budescu va quitter l’Astra cet hiver. En grande difficulté financière, son club de (presque) toujours souhaite le vendre au plus vite. Après avoir raté de peu un transfert au Steaua l’été dernier, le successeur de Sânmãrtean pourrait suivre son prédécesseur dans le Golfe: Al-Ahli Dubai se fait très pressant. Le Steaua est lui aussi entré en course pour l’accueillir, tout comme le Dinamo Zagreb. L’avenir du joueur et de sa sélection pourrait basculer en cas de départ au Qatar à quelques mois de l’Euro.

Ailier droit : Hulk [Givanildo Vieira de Souza] (Zenit Saint-Pétersbourg) – 29 ans

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Élu deuxième meilleur joueur de la saison Footballski, vous pouvez relire la description de l’ailier droit brésilien plus haut.

Ailier gauche : Evhen Konoplyanka (FK Dnipro Dnipropetrovsk/FC Sevilla) – 26 ans

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Encore et toujours lui, le joueur de l’année est bien entendu dans l’équipe type.

Buteur : Nemanja Nikolic (Videoton FC / Legia Warszawa) – 28 ans

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Nemanja Nikolic, son métier, c’est de marquer des buts. Et cette année, le naturalisé Hongrois l’a fait plutôt bien. D’abord avec Videoton, avec qui il a terminé champion de Hongrie et meilleur buteur lors de la saison suivante, puis avec le Legia Varsovie, depuis cet été, où il affole les compteurs avec 21 buts en 21 matchs (un but toutes les 81 minutes !) d’Ekstraklasa. Nikolic a un sens du but unique en Europe de l’Est et, bien qu’il ait éclaté sur le tard, Nikolic arrive, à 28 ans, dans ses plus belles années de footballeur. De quoi confirmer sur la scène européenne ? Avec un seul but en dix matchs à ce niveau, il y a de quoi progresser. Mais s’il arrive à offrir le titre au Legia cette année, on ne lui en tiendra pas rigueur.

 

Remplaçants :

Gardien de but : Predrag Rajkovic (Crvena Zvezda/Maccabi Tel-Aviv) – 20 ans

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La saison 2015 aura été celle de l’affirmation pour le gardien serbe. Repéré à Jagodina, il a été un élément crucial du titre de Zvezda en 2014. Avec une défense plus fébrile la saison dernière, il a été mis fortement à contribution. Auteur d’une excellente coupe du monde des U20, capitaine, champion du Monde et élu meilleur gardien, il en a même profité pour tirer des penalties. Surfant sur sa coupe du monde, il a rejoint le Maccabi Tel-Aviv et a découvert -douloureusement- la Ligue des Champions, tout ça à à peine 20 ans. Il a profité de 2015 pour fêter sa première sélection en A.

Arrière latéral : Arthur Masuaku (Olympiakos) – 22 ans

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Le Français de l’année 2015 est donc sur le banc de touche de l’équipe-type. Retournez voir sa présentation un peu plus haut.

Défenseur central : Pablo Fontanello (FK Ural Ekaterinburg) – 31 ans

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Arrivé l’été dernier en Russie le défenseur central argentin a joué un rôle majeur dans le maintien difficile de l’Ural Ekaterinbourg. Imposant dans le jeu aérien, il se transforme aisément en buteur dans les moments délicats avec un but crucial la saison dernière contre le Lokomotiv Moscou. Également excellent tireur de coup franc avec un petit bijou contre Krasnodar, sa bonne forme permet pour le moment au club d’Ekaterinbourg de réaliser une bonne saison. Nul doute que les bonnes performances du capitaine des Oranges ne passent pas inaperçues en Russie.

Milieu défensif : Marcelo Brozovic (Dinamo Zagreb/FC Internazionale) – 23 ans

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Le jeune Marcelo était encore dans l’effectif du Dinamo en début de saison avant d’être prêté à l’Inter. Ce qui lui vaut son titre de champion de Croatie, le troisième depuis qu’il a débarqué du Lokomotiva (lui aussi !). Âgé de vingt-trois ans, il est un milieu de terrain élégant, technique et moderne; permettant de conserver le ballon tout comme d’alimenter ses attaquants. Devenu indiscutable, et déjà triple buteur avec la sélection au damier, ses performances avec les Milanais sont également convaincantes. L’avenir en Croatie est donc assuré.

Milieu offensif : Nemanja Maksimovic (NK Domzale/FC Astana) – 20 ans

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L’espoir de l’année et champion du Kazakhstan est également sur le banc de notre équipe-type. Présentation à relire au-dessus.

Ailier : Andriy Yarmolenko (Dynamo Kiev) – 26 ans

Yarmolenko

L’ailier flamboyant du Dynamo Kiev pourtant troisième meilleur joueur de la saison est relégué sur le banc par Hulk et Konoplyanka. Vous trouverez sa description plus haut dans le paragraphe des meilleurs joueurs.

Buteur : Seydou Doumbia (CSKA Moscou/AS Roma/CSKA Moscou) – 28 ans

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L’année 2015 a été mouvementée pour Seydou Doumbia. Transféré à l’AS Roma en janvier, l’Ivoirien n’a pas réussi à s’imposer, avec un bilan assez maigre de 14 apparitions pour 2 buts. De retour au CSKA Moscou cet été sous forme de prêt, Doumbia a retrouvé ses sensations et toutes les qualités qui ont fait de lui le buteur redoutable du club moscovite depuis 2010 (11 buts en 20 apparitions). Décisif dans la qualification pour la phase de poule de la Ligue des champions et artisan principal de la première place du CSKA Moscou à la trêve hivernale, Seydou Doumbia a retrouvé toute la confiance qu’il avait perdue du côté de la capitale italienne. Suffisant pour s’imposer à Rome ? Peut-être pas, mais plusieurs clubs ont été témoins du regain de forme de l’Ivoirien et, à défaut de voir son prêt prolonger du côté du CSKA, Doumbia serait susceptible d’aller faire le bonheur d’un nouveau club cet hiver avec, cette fois-ci, toutes les armes possibles pour enfin s’imposer dans l’un des grands championnats.

Dix-neuvième homme : Roman Eremenko (CSKA Moscou) – 28 ans

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Roman Eremenko, fils d’Alexei Eremenko Sr., a été étincelant dès son arrivée au CSKA Moscou lors de l’été 2014. Ses prestations et ses buts l’ont propulsé au rang de joueur incontournable du championnat; confirmant tout le bien que l’on pensait de lui après son passage au Rubin Kazan. Cependant, à l’image de son camarade Israélien Bibras Natkho (lui aussi ancien du Rubin Kazan), l’année 2015 n’a pas été aussi brillante que la précédente. Au début d’année, le Finlandais était un titulaire indiscutable du système de Leonid Slutsky mais depuis cet été, les nombreuses blessures et la fatigue ont entravé la bonne forme d’Eremenko qui a récemment perdu son statut d’incontournable dans l’effectif moscovite. La baisse de régime du CSKA est d’ailleurs sans doute dû à son absence. Roman Eremenko reste tout de même un joueur brillant capable de faire la différence a chaque fois qu’il touche le ballon, véritable initiateur de toutes les offensives moscovites le maître d’orchestre devrait revenir plus fort que jamais en 2016 avec une bonne préparation.

Mais aussi: Igor Akinfeev (CSKA Moscou), Soslan Dzhanaev (FK Rostov), Bartlomiej Dragowski (Jagiellonia), Sergey Chernik (BATE Borisov), Mykyta Shevchenko (Zorya) — Igor Smolnikov (Zenit), Pavel Kaderabek (Sparta Prague / TSG Hoffenheim), Vitaliy Denisov (Lokomotiv Moscou), Petar Stojanovic (NK Maribor), Tomasz Kedziora (Lech Poznan), Fernando Varela (FCSB), Roland Juhasz (Videoton), Cesar Navas (FK Rostov) — Pontus Wernbloom (CSKA Moscou), Bibras Natkho (CSKA Moscou), Roger Canas (FC Astana), Sergey Rybalka (Dynamo Kiev), Konstantinos Fortounis (Olympiakos), Alejandro Dominguez (Olympiakos), Pavel Mamaev (Krasnodar) — Quincy Promes (Spartak Moscou), Oleg Shatov (Zenit), Andrija Zivkovic (Partizan), Robert Beric (Rapid Wien / AS Saint-Étienne), Jonathan Soriano (RB Salzburg), Andraz Sporar (Olimpija Ljubljana / FC Basel), Deniss Rakels (Cracovia), Fernando Cavenaghi (River Plate / APOEL), Milan Skoda (Slavia Prague) et Claudiu Keseru (Ludogorets). [Liste non exhaustive ne retenant que les joueurs cités ayant reçu un certain nombre de votes de la part de la rédaction de Footballski]

Tifo Footballski de l’année

Chez Footballski, on donne aussi la parole au peuple ! C’est à vous de décider le vainqueur du Tifo Footballski de l’année ! Les nominés sont :

  • Le Legia Varsovie et ses tifos pour le 10ème anniversaire des « Nieznani Sprawcy » face au Śląsk Wrocław.
  • Le Spartak Moscou, pour une régularité hors pair couronnée par un incroyable tifo lors du derby face au CSKA Moscou. La Fratria anime le championnat russe et c’est à saluer.spartak1-tifo-footballski
  • Le Lech Poznan et la célébration d’un titre de champion qui lui échappait depuis maintenant 5 ans.
  • Le Lechia Gdansk et son tifo à feuilles pour célébrer les 70 ans du club face au Legia Varsovie.lechiagdansk-tifo-footballski
  • Quatrième division polonaise. Le dernier match au Galera pour le légendaire ŁKS Łódź face à l’Ursus Varsovie célébré par deux tifos.
  • Derby éternel en Croatie avec la chorégraphie en deux temps de l’Hajduk et ses tifos à feuilles.hajduk2-tifo-footballski hajduk1-tifo-footballski

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Les articles Footballski de l’année

2015, de l’histoire et de la culture :

2015, les rencontres. Des interviews au « Au Stade » :

2015, l’année des FootballskiTrip :

République-Tchèque :

Ukraine :

Roumanie :

Merci à vous pour votre soutien et bonne année !

La rédaction de Footballski


Image à la une : © metalist.ua

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