Depuis 2004 et son sacre européen, l' »Ethniki Omada » est connue pour sa solide organisation défensive. Mais ce sont surtout la volonté et le sens du sacrifice qui caractérisent cette équipe. En Grèce, on ne trouve point de star, mais un groupe soudé qui forme un véritable bloc très difficile à contourner.

Depuis sa reprise en main de l’équipe nationale grecque, Fernando Santos a su, avec succès, renouveler les cadres en douceur en mélangeant habilement sang neuf et expérience. Le résultat, on en connait déjà une grande partie: deux qualifications pour des compétitions majeures dont un quart de finale européen il y a deux ans (et peut-être plus dans quelques semaines).

Pour le rendez-vous brésilien, Santos n’a surpris personne. Sa sélection ne souffre aucune contestation. Néanmoins, certains s’étonnent de l’absence de Stephanos Athanasiadis (PAOK) dans la liste des 23 heureux élus. Nul doute que le portugais avait ses raisons et aura préféré privilégier l’harmonie du groupe en sélectionnant un Gekas vieillissant mais moins gênant à laisser sur le banc qu’un Athanasiadis déçu d’être barré par l’inamovible Kostas Mitroglou.

Mitroglou
Kostas Mitroglou retrouvera-t-il la forme et son sens du but sur les terrains brésiliens? L’avenir de l’équipe grecque en dépend.

Rayon tactique, on connait déjà l’équipe type grecque qui entamera son mondial face à la Colombie le 14 juin. Il y a de grandes chances de retrouver le traditionnel 4-3-3 grec avec dans les buts Karnezis, indiscutable depuis le début de la campagne qualificative. En défense centrale, on retrouvera les deux rocs, Sokratis et Manolas, accompagnés de Torosidis à droite et Holebas à gauche. Au milieu du jeu, on aura droit au trio à vocation défensive Katsouranis, Maniatis et Tziolis. Les tâches offensives seront, quant à elles, dévolues à Samaras, Salpingidis et Mitroglou qui devra faire parler son sens du but pour espérer emmener la Grèce en 1/8 ème de finale.

Une révélation?

Si un joueur grec devait se révéler aux yeux du grand public, il s’agira sans doute de Kostas Manolas. Le talentueux défenseur central d’Olympiakos bénéficiera des absences conjuguées de Kyriakos Papadopoulos, Dimitris Siovas et Avraam Papadopoulos (blessés ou en méforme) pour faire valoir son grand potentiel défensif mais également offensif sur phases arrêtées. Rapide et costaud dans les duels, il pèche cependant à la relance mais est encore perfectible au vu de son jeune âge (22 ans).

Gardiens

Orestis Karnezis (Granada), Panagiotis Glykos (PAOK), Stephanos Kapino (Panathinaikos)

Défenseurs

Giannis Maniatis (Olympiakos), Giorgos Tzavellas (PAOK), Kostas Manolas (Olympiakos), Vangelis Moras (Hellas Verona), Loukas Vyntra (Levante), Vasilis Torosidis (Roma), Sokratis Papasthatopoulos (Borussia Dortmund), José Holebas (Olympiakos)

Milieux

Alexandros Tziolis (Kayserispor), Panagiotis Kone (Bologna), Giorgos Karagounis (Fulham), Lazaros Christodoulopoulos (Bologna), Giannis Fetfatzidis (Genoa), Kostas Katsouranis (PAOK), Andreas Samaris (Olympiakos), Panagiotis Tachtsidis (Torino)

Attaquants

Giorgos Samaras (Celtic), Kostas Mitroglou (Fulham), Dimitris Salpingidis (PAOK), Theofanis Gekas (Konyaspor)

 

V.KOULOS

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