La fin du 17e siècle est marquée, dans la région du Danube, par la Grande guerre turque qui oppose la Maison des Habsbourg et leurs alliés à l’Empire Ottoman. A l’époque, Louis XIV, opposé aux Habsbourg, adopte une politique de neutralité vis-à-vis de la Sublime Porte et se décide même à l’aider en occupant le front de l’est. Et pourtant, bravant l’interdiction des officiers de son Royaume de venir en aide à l’Empire, c’est bien l’un des siens qui passe dans l’autre camp et va précipiter la lente chute des Ottomans.
Après avoir repoussé les Ottomans de Vienne (1683) et de Buda, et vingt ans avant de libérer Timisoara et le Banat tout entier de l’emprise ottomane, Eugène de Savoie-Carignan va leur infliger une défaite capitale dans le nord de la Serbie actuelle. Belgrade avait été reprise par l’Empire autrichien en 1688, mais rendu fissa fissa aux Ottomans suite à l’effort important demandé par la guerre contre les Français. Dans sa première bataille où il a les mains complètement libre, Eugène de Savoie avait eu vent de l’avancée des troupes adverses sur les bords de la Tisza et décida de les attaquer par surprise, et de manière méthodique, une fois qu’ils franchirent le fleuve, aux alentours de Senta.
Pari réussi puisque pour quelques centaines pertes du côté de l’Empire, les Ottomans subissent une débâcle où 30.000 personnes y laissent leur vie – dont un tiers finissent noyés dans le Tisza. La Bataille de Senta est décisive puisqu’elle pousse l’Empire Ottoman à se retirer de Bosnie et surtout à signer le Traité de Karlowitz, en 1699, qui met fin au contrôle des Ottomans sur de larges parties de l’Europe : la Podolie est rendue à la Pologne, la Slavonie, une grande part de la Hongrie et un droit sur la Transylvanie reviennent aux Habsbourg et des territoires en Dalmatie sont donnés à Venise. L’Empire Ottoman commence à tomber malade tandis que l’Empire des Habsbourg est au paroxysme de sa puissance en Europe centrale.
Senta, au carrefour de l’histoire
Senta se situe aujourd’hui dans la région de Voïvodine, en Serbie. C’est là que le grand créateur textile Bernat Klein voit le jour en 1922. Installé ensuite au Royaume-Uni, plus exactement en Ecosse, il se fera un max de pognon en produisant des matériaux innovants et colorés et en concluant des deals avec Marks and Spencer ou encore Coco Chanel, Pierre Cardin ou Yves Saint-Laurent. Rien que ça. Klein était également un écrivain – deux bouquins sont sortis de sa plume, L’œil pour la couleur et Le design a de l’importance, ainsi qu’un artiste puisqu’il n’a jamais arrêté de peindre.
Entre art et business, entre design et kilts, à une époque que l’on considère encore en noir et blanc, Klein a toujours glorifié les couleurs : « Je pense que les couleurs sont aussi importantes, dans nos vies, que les mots… Toute mon inspiration a toujours pris sa source dans la nature, dans ce que je vois quand je regarde par la fenêtre ou quand je marche dans les bois, où il y a tant de couleurs, même en hiver. »
La première mention de Senta provient du XIIIe siècle, sous le nom de Szintarev, sous administration du Royaume de Hongrie. Situé à moins de 50 kilomètres de la frontière hongroise actuelle, Senta se trouve non loin de Mohacs également : la terrible défaite des Hongrois face aux Ottomans en 1526 signe la fuite de la population hongroise de la cité et par conséquent l’arrivée des Serbes dans la région. Pendant plus d’un siècle, Senta est donc sous contrôle ottoman, jusqu’à ce qu’une brèche éclate entre une garnison sous commandement des Habsbourg et une légère faction ottomane, en 1686. Dès ce moment, Senta n’était sous le contrôle d’aucune puissance, permettant donc au grand carnage de 1697 de prendre place dans ses environs.
Une marche est alors instaurée par les Habsbourg à Senta, avant d’être abolie au milieu du XVIIIe siècle. Inclus dans le Royaume de Hongrie, beaucoup de Serbes, désabusés par leur déclassement soudain, décident d’émigrer – et c’est à cette époque qu’on retrouve un Senta en Nouvelle Serbie. Du coup, Senta se voit petit à petit repeuplée d’Hongrois, d’Allemands ou de Juifs jusqu’à ce qu’une écrasante majorité de ses citoyens parlent hongrois à l’aube de la Première Guerre Mondiale. Un siècle plus tard, après s’être trouvée successivement en Royaume des Serbes, Croates et Slovènes, en Yougoslavie et enfin en Serbie, la donne n’a pas changé : Senta est à près de 80% peuplée d’Hongrois, pour un peu plus de 10% de Serbes.
Il n’est donc pas étonnant que l’on vous conte ici l’histoire de Nemanja Nikolić, né à Senta en 1987, à la Saint-Sylvestre, qui vingt-neuf ans plus tard fait partie des 23 joueurs sélectionnés pour représenter la Hongrie à l’Euro 2016.
De Serbie en Hongrie pour le football
Ainsi né en Yougoslavie, Nemanja Nikolić est de cette génération qui symbolise la balkanisation des identités, où les frontières étatiques rendent parfois mal compte de l’histoire des peuplements et des migrations de l’Europe centrale et orientale, où la candidature à une citoyenneté presque évidente et la question de bi-nationalité sont monnaie courante et de laquelle puisent leur stratégie les fédérations de football de la région. Avec une mère hongroise, Nikolić a pu rapidement recevoir un permis de résidence pour une durée de cinq ans lorsqu’il a commencé à jouer et donc travailler en Hongrie. Mais ce n’est qu’à l’été 2010, après sa première saison au Videoton, qu’il a décidé de demander la citoyenneté hongroise.
Comme grand nombre de joueurs, Nikolić père a transmis sa passion à Nikolić fils et Nikolić frère: « Mon père était un footballeur, peut-être pas professionnel mais il était talentueux. Avec ma mère et mon frère, on le regardait, et à la maison nous regardions les matchs quand nous en avions l’occasion. Quand j’avais six ans, mon père nous a emmenés au stade, mon frère et moi, et voilà le résultat. » Après avoir passé quelques années dans le club de sa ville natale de Senta, Nikolić terminait l’école secondaire lorsqu’une connaissance de Pal Dardai père lui indique la route à suivre : celle qui mène en Hongrie. Un essai au FC Barcsi plus tard, il commence sa carrière professionnelle en 2006, à 19 ans, où il manque de peu la montée en première division.
Il est transféré alors au Kaposvölgye VSC, toujours en seconde division Ouest, mais la saison est peu glorieuse puisque le club finit 11ème, bien loin d’un Haladas vainqueur de la zone et promu en NB I. Cependant, avec 11 buts en 14 matchs, Nikolić gagne le droit de visiter l’élite du football hongrois avec le Kaposvári Rákóczi FC, qui avait terminé 6e et atteint les demi-finales de la coupe cette saison-là. On est en 2008 et malgré deux saisons moyennes du club de la cité historique de Kaposvár, Nikolić, alors âgé de 21 ans, crève l’écran avec deux saisons à respectivement 14 et 16 buts.
Courtisé par les grands clubs du pays après son doublé contre Ujpest en octobre et ses six buts en quatre matchs juste avant la trêve, on l’annonce alors chez des Fradi qui se montrent insistants mais auxquels il semble réticent malgré la ferveur qu’un club pareil promet : « Ce serait une motivation supplémentaire pour moi, car Ferencvaros est comparable à Crvena Zvezda ou Partizan en Serbie. Ce peut être une super expérience d’entrer sur le terrain, à chaque match, devant des milliers de spectateurs. Mais l’avantage de clubs plus modestes, c’est qu’en cas de mauvaise passe, le joueur est laissé un peu au repos pour revenir meilleur ensuite. Dans un club tel que Ferencvaros, je ne sais pas si cela serait possible parce que lorsque tu as un coup de moins bien, le joueur est mis sur le banc et c’est alors très difficile de revenir dans l’équipe.«
Il signe finalement au Videoton au début de l’année 2010 et connaît alors ses premières sensations fortes : après avoir longtemps été leader du championnat, il manque le titre de justesse puisque les Rouge et Bleu terminent un point derrière Debrecen alors que les deux clubs ont perdu leur dernier match de la saison. Une satisfaction personnelle provient toutefois du titre de meilleur buteur de NB I. cette année-là avec 18 buts (dont 8 pour son nouveau club) – le premier d’une longue série.
Âgé de 23 ans, Nikolić rêve évidemment du plus haut niveau mais ne se montre pas pour autant impatient : « Je ne nie pas que j’ai toujours envie de goûter à un grand championnat. Mais pour le moment, je ne suis pas dans une situation d’urgence, je joue dans une bonne équipe, je suis devenu meilleur buteur, j’ai un contrat valide. Mon job est de m’entraîner et de marquer des buts. » Être conscient de pratiquer sa passion tout en travaillant constamment pour qu’elle l’amène progressivement au sommet, Nikolić n’est pas du genre à brûler les étapes. « Nous devons profiter du travail que nous faisons. Le football est ce que j’aime dans la vie. Je fais ce que j’aime. Je veux jouer au football et je veux être sur le terrain.«
La saison suivante est compliquée à vivre pour Nikolić. Videoton se dirige vers son premier titre de champion mais c’est André Alves qui a les faveurs à la pointe de l’attaque. En feu, le Brésilien, que le club avait été cherché au Luch Vladivostok, va scorer 24 fois lors de la saison 2010-2011. Et vu qu’on ne change pas une équipe qui gagne, Nikolić ne joue que des bouts de matchs, ne réussissant à marquer que 8 buts.
Qu’importe, Nemanja Nikolić remporte là son premier titre collectif et peut alors goûter à l’hymne de la Ligue des Champions ! Pour deux petits matchs seulement, puisque le Sturm Graz élimine rapidement le champion de Hongrie. La saison suivante, Nikolić profite du départ d’Andre Alves à la trêve hivernale pour s’imposer petit à petit en pointe. Avec 19 buts en championnat, il termine dauphin de Coulibaly au classement des buteurs, tandis que Videoton ne peut conserver sa couronne, Debrecen étant au-dessus, mais remporte toutefois la finale de la défunte Coupe de la Ligue, devant 150 badauds lors de la finale face à Kecskeméti TE.
« Ce n’est en aucun cas une déception. Bien sûr, cela aurait été bien de marquer contre Ujpest lors de la dernière journée, afin de terminer meilleur buteur. Mais au total, j’ai marqué 30 buts, c’est la meilleure saison de ma carrière jusqu’à présent. » déclarait-il placidement à l’approche de la saison suivante. Cet été-là, c’est l’Europe toute entière qui va (re)découvrir Videoton. A commencer par la Belgique. Après une qualification à l’arrachée face au Slovan Bratislava, Videoton semble un « tirage facile » pour La Gantoise de Trond Sollied. Défaits 1-0 à l’aller sur un but de Nikolić, les supporters de La Gantoise se souviennent encore de ce 0-3 infligé par les Hongrois au stade Jules Otten, et signé du double N avec deux buts. Les vice-champions de Hongrie parviennent alors à se qualifier pour la phase de poules de la Ligue Europa, durant laquelle ils vaincront à domicile le Sporting Portugal et Bâle. Nikolić n’arrivera pas à inscrire le moindre but durant cette campagne. Videoton termine de nouveau deuxième en championnat – derrière Györ cette fois et Nikolić a levé les bras treize fois cette saison-là.
Une progression constante et des trophées
Après un exercice 2013-2014 assez décevant pour Videoton – 4e en championnat – mais prolifique pour Nikolić, meilleur buteur ex-aequo avec 18 buts et fêtant sa première sélection avec la Hongrie contre les Pays-Bas, puis son premier but face à Andorre, c’est la saison suivante qui s’avère être un tournant pour la carrière du buteur hongrois. Au sein d’une équipe arrivée à maturité, Nikolić remporte son troisième titre personnel de meilleur buteur en ayant marqué 21 des 64 buts de son équipe. Le Videoton est de nouveau champion de Hongrie, et Nikolić en fin de contrat.
« Je pense que la gradation est très importante dans le football, et pour moi, Kaposvar était un excellent tremplin« , déclarait Nikolić au début de son aventure en rouge et bleu. Il est de ces joueurs au parcours linéaire qui ont choisi minutieusement leurs clubs au lieu de sauter des étapes et se griller dans une équipe du top. Ainsi, après avoir rendu de bons et loyaux services au Videoton, auréolé d’un titre de champion et d’un nouveau titre de meilleur buteur, il rejoint le Legia Varsovie l’année de son centenaire, où la pression est immense pour rafler le titre après l’avoir raté de si peu contre le Lech quelques mois plus tôt. Satisfaction supplémentaire : il n’a pas eu à subir le désastre Casoni au Videoton.
A son arrivée, Nikolić déclare : « Je vais faire mon possible dès que le coach me donne une chance. Je suis venu au Legia pour marquer des buts, c’est mon boulot. Cependant, en premier lieu, il y a l’équipe, c’est elle qui prime. » Et on peut dire qu’il effectue son job à merveille au Legia. Nikolić commence fort, très fort, trop fort avec une première partie de saison de dingue. Avec 21 roses en 21 matchs, il est directement élu meilleur joueur du championnat par la Fédération en décembre dernier.
Alors que le Legia est distancé par le surprenant Piast dans la course au titre, les Légionnaires peuvent se satisfaire de l’annus horribilis du Lech, qui est à la peine autant dans la saison régulière que dans les playoffs. Depuis la trêve, le Legia remonte la pente et concurrence enfin le Piast pour la tête de l’Ekstraklasa. Le Prince Nikolić n’a plus le même rendement qu’en début de saison, et fut même lié à des rumeurs de transfert durant l’hiver. Assez pour Jan Urban, le coach du Lech, qui tente de faire monter la pression avant les confrontations directes en critiquant l’attaquant du Legia. Nikolić répond sur le terrain, avec un doublé sur la pelouse de Poznan en mars, ainsi qu’en conférence de presse avant une nouvelle confrontation en playoffs : « Je ne veux pas parler à propos du coach du Lech (…) Peut-être qu’il marquait, mais maintenant il devrait apprendre à son équipe à marquer. Ils ont marqué neuf buts de plus que moi, et ils sont 26-27 joueurs alors que je suis tout seul, donc bon. (…) Il parle trop à propos de moi, je ne sais pas pourquoi, je ne le vois jamais à part à la télévision et lorsqu’on affronte le Lech, mais je n’accorde pas d’importance à ce qu’il dit.«
Au final, on ne sait pas encore si c’est le Legia ou Nemanja Nikolić qui a remporté le championnat. L’attaquant hongrois était tout simplement imprenable cette saison, et se permet même le luxe de remporter trois trophées au Gala de l’Ekstraklasa (meilleur joueur, meilleur étranger, meilleur buteur). Cette saison, il a marqué contre toutes les équipes de la Ligue, pour porter son total à 28 buts en 37 matchs de championnat. Le Prince est devenu indétrônable, au point de n’être jamais entré en cours de match, alors qu’on entrevoyait une concurrence compliquée parmi Saganowski et Privojic en début de saison.
Auteur de six buts lors du parcours victorieux des Légionaires en Coupe de Pologne, Nikolić a aidé son équipe à atteindre les poules de la Ligue Europa (deux buts, contre Kükesi et Botosani), mais n’a pu éviter la dernière place du Legia. On en est donc là : l’attaquant reste sur cinq saisons consécutives à plus de dix buts en championnat, et les deux dernières à plus de 20, mais on attend de lui qu’il franchisse encore un palier et puisse se révéler au plus haut niveau. L’Euro 2016 est une belle occasion pour lui de montrer ses qualités.
Des performances en demi-teinte en équipe nationale
C’est Erwin Koeman, dès 2010, qui souffle l’idée de sélectionner Nikolić et l’incite alors à acquérir la citoyenneté hongroise – il deviendra Hongrois – Serbe cette année-là. Comme nous l’avons indiqué ci-dessus, ce n’est qu’en 2013 qu’il reçoit sa première sélection et qu’il marque son premier but sous les couleurs hongroises. Durant les qualifications pour l’Euro, au sein d’une équipe qui se cherche, Nikolić ne joue que des bouts de matchs. Doté d’un talent évident, il n’a cependant jamais convaincu sur le front de l’attaque où on lui préfère Szalai, Priskin, Böde voire le revenant Nemeth, qui ont tous été décisifs à un moment ou à un autre. Lors du bouillant match face à la Roumanie, il est entré en jeu et a failli offrir la victoire sur un délice de contrôle qui fait tourner la tête de Chiriches, mais sa tentative passe à côté. Le Prince aurait bien pu devenir Roi ce soir-là.
Toujours est-il qu’il n’a pas encore réussi à faire son trou en équipe nationale – et c’est bien pour cette raison qu’il devrait débuter l’Euro sur le banc, à moins que Storck ne préfère en dernier recours l’aligner sur l’un des deux côtés, en pendant de Dzsudzsak. Il devrait donc davantage avoir un rôle de joker en ce mois de juin. Son profil et sa palette sont en tout cas très intéressants pour Bernd Storck. Puissant et athlétique, il possède un très bon jeu de tête, est habile balle au pied et très bon en un contre un, sans mentionner sa facilité déconcertante devant les buts. En 295 matchs, il a déjà marqué 175 buts et ne compte pas en rester là. Il n’est pas pour autant égoïste puisque le grand gaillard a déjà offert pas mal de passes dé’ à ses coéquipiers : 50 en Hongrie, et 9 cette année au Legia.
Travailleur, bien dans ses crampons et dévoué pour son équipe, Nikolić n’est pas le genre de mec à causer des problèmes et s’il débute l’Euro sur le banc, ça ne devrait pas l’irriter : il se donnera à cent pour cent pour son équipe dès qu’il entrera en jeu. Doté d’un optimisme à tout épreuve, le Prince Nikolić a cette qualité d’adopter une philosophie de vie qui se reflète sur le terrain.
« Si tu n’as pas une attitude positive, tu ne peux atteindre tes rêves. J’essaie d’être optimiste tout le temps. Parfois, il y a des choses tristes dans la vie, mais tu dois essayer de les transformer en choses positives. Je pense que dans la vie, rien n’arrive facilement. Nous devons tous travailler. C’est la même chose dans le football. Parfois tu es au top, parfois tu es dans le dur. Si tu es optimiste, tu progresses plus facilement. Etape par étape, mais plus facilement. Mais si tu es pessimiste, et que tu te sens mal, c’est beaucoup plus compliqué d’obtenir des succès.«
Quand bien même il ne jouera que quelques minutes durant l’Euro, nul doute que Nikolić est heureux de faire partie de l’aventure hongroise et donnera tout pour être, un jour, le petit Prince devenu Roi sur le front de l’attaque. « Je ne planifie pas ma vie, jamais. Je pense au jour le jour. Etape par étape, c’est important dans le football. Nous vivons de semaine en semaine. Si tu joues bien, tu ne peux pas t’asseoir et te dire « mission accomplie ». Dans le football, nous devons constamment travailler pour être au haut niveau.«
Thomas Ghislain
Image à la une: © FERENC ISZA/AFP/Getty Images
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