Notre dispositif Coupe du Monde est bien en place et comme chaque jeudi jusqu’à l’ouverture de la compétition, nous vous proposons un article qui fait le lien entre un pays qualifié pour la compétition et le pays organisateur. Place ce jeudi à l’Allemagne avec en fil rouge Moscow Death Brigade, fringant groupe de hardcore / hip-hop, symbole d’une sous-culture moscovite entre lutte antifasciste et monde des tribunes. De quoi voyager entre Moscou, Minsk et le quartier de Sankt Pauli. Forcément. 


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Gueules cagoulés, survêtement à trois bandes, Moscow Death Brigade aurait pu être le nouveau groupe hooligan à la mode, faisant fureur dans les stades russes, les prés moscovites et les rues marseillaises. À l’inverse, pour ces petits gars à forte carrure débarqués tout droit de Moscou, ce n’est pas avec les pieds et les poings que l’on joue, mais plutôt micro à la main couplé à quelques textes revendicateurs. Entre hardcore et hip-hop, scène punk et skinhead, Moscow Death Brigade s’est imposé comme une valeur sûre et importante du monde antifasciste russe. De la Russie à la Biélorussie en passant par l’Allemagne et la Reeperbahn, le quartier rouge d’Hambourg, voyage cagoulé dans le monde antifasciste russe.

Une vie et une balle, l’autre Moscou des années 2000

Une autre semaine rouge le feu dans les ghettos.
Rouge de votre sang sur la terre.
Une autre semaine rouge et vous verrez salauds.
Vos têtes tomber jusqu’à la dernière.
Je voudrais buter ces salauds.
Tous ces enfants de salauds.
Bourreaux.
Tous des enfants de salauds.
Haine et peur dans les ghettos.
Trop de morts, il est l’heure, salauds.

Telles étaient les paroles, emplies de douceur, du titre Semaine rouge signé par le légendaire groupe bordelais Camera Silens. Si nous ne sommes pas certains que ces dernières aient atteint les frontières de la Russie, nul doute que si cela avait été le cas, ce titre aurait raisonné dans les pensées de quelques jeunes hommes issus de ghettos moscovites, ce jour du 16 novembre 2009.

Ce jour de novembre fut le dernier pour un jeune homme âgé de 26 ans. Grand gaillard au crâne rasé y laissa ce jour-là son sang, sa vie et son avenir, ici, dans ces ghettos russes et sur le pas de son immeuble à l’est de Moscou. Ici, qu’à 26 ans, Ivan Khutorskoi, surnommé le briseur d’os par les siens, reçut une balle dans la tête en guise de fin de vie. La faute à des engagements sociétaux et politiques depuis son plus jeune, le tout sous fond de musique, de sous-cultures et de quelques face à face musclés face à ce qu’il considérait comme ses ennemis, eux, les ultranationalistes et néo-nazis.

https://www.facebook.com/moscowdeathbrigade/photos/a.379427594659.158624.293289314659/10152425135704660/?type=3&permPage=1

« Si vous n’êtes pas allés à l’Estakada [boîte de nuit moscovite connue pour ses heurs dans les années 2000, NDLR.], entre 2002 et 2004, je vais vous raconter comment c’était. C’était dans un vieil arrondissement ouvrier de Moscou. Même si ce n’est pas loin du centre-ville, la vie là-bas était assez dure, même pour l’époque. Et sur la route vers le club, si tu prenais un bus ou si tu y allais à pied, tu avais toujours droit à des bonus et des surprises, comme des criminels du coin qui attaquaient des événements punk en essayant de les chasser du quartier, mais aussi des boneheads. » explique Aval, membre de Bystreet, groupe de Oi! basé à Moscou, avant d’être suivi par les membres de What We Feel, groupe phare de la scène hardcore russe, « à l’époque, j’avais organisé beaucoup de concerts à Moscou et parmi nous, il y a déjà des discussions pour savoir comment assurer la sécurité lors de ces concerts. Nous essayions de mettre en place notre propre service d’ordre, car les bodyguards du club étaient des employés qui n’avaient pas la moindre idée de ce que représentait la scène punk rock ni des comportements pendant les concerts, de type « slamming », « pogo », et « stage diving ». Du coup, parfois, les bodyguards étaient très agressifs et souvent, des concerts à la fin des années 90, début des années 2000, tournaient en une espèce de bain de sang. Ivan avait une bande de gars, comme lui, des punks-rockers bien durs, avec lesquels nous avons commencé à travailler et cette coopération s’est transformée en amitié. Des nazis venaient aux concerts et tabassaient le public dans les salles de concert. Cela est rapidement devenu invivable et nous étions contraints de prendre des mesures rigoureuses. Vania [Surnom donné à Ivan Khutorskoi, NDLR.] était l’une des premières personnes à s’occuper de cela. »

« Il faut aussi mentionner que dans les années 90, en Russie, nous avons eu un véritable combat de sous-cultures : les punks et les métalleux étaient en guerre avec les kids du hip-hop, et parfois même entre eux. Porter un t-shirt d’un groupe, c’était comme porter la couleur d’un gang, on pouvait être attaqué ou même être poignardé par des rivaux. Quand nous avons fondé Moscow Death Brigade, beaucoup de gens sur la scène punk et hardcore avaient encore en tête ces stéréotypes sur le rap. » – Moscow Death Brigade lors d’une interview pour Plastic Bomb

Dans cette situation du début des années 2000, Ivan Khutorskoi devient, au fil des attaques et des concerts, l’un des hommes forts de cette scène punk rock qui ne compte plus subir ce climat moscovite bercé par les tensions et la haine. Et par la même occasion, une cible à vaincre. Puis à abattre. Mais avant cela, les réponses se font dans la rue et ne répondent qu’à un principe : répondre à la violence par la violence. De là, hooligans moscovites, néo-nazis et voyous en tout genre se rendent dans le quartier de l’Estakada est font de cette zone celle des heurts, des rixes et de l’affrontement idéologique. « Ce qui s’est passé après, c’était une guerre de rue, il n’y a pas d’autre nom pour le dire, souligne le groupe What We Feel. Les deux côtés ont employé toutes sortes de mesures imaginables. » Preuve en est avec le seul exemple d’Ivan Khutorskoi, qui, avant de succomber à une balle en 2009, a su faire face à un traumatisme crânien le plongeant dans un état critique durant de nombreux mois, en 2005, ou encore un coup de couteau reçu au début de cette même année 2009.

« En tuant Ivan, ils l’ont élevé au rang de légende. » termine Bai, du groupe Distemper. Des Bordelais, eux, auraient sûrement scandé à sa gloire.

Moscow Death Brigade, égérie cagoulée

De ces années de chaos, de désordre et d’instabilité, de confrontations et de vies brisées, l’art et la création deviennent alors comme souvent un moyen de saisir l’une des réalités. Prendre le temps de figer ces instants, de prendre le pouls de ces rues, de ces tours d’immeubles dans lesquelles s’entremêlent peu à peu bagarres et souvenirs d’amitiés, tenter d’exister dans le chaos des idées. Des Grecs voyant ce Chaos, ce gouffre noir sans lumière, comme créateur de Gaia, notre Terre, à la Nouvelle Objectivité allemande portée par Otto Dix et George Grosz faisant face au nazisme, du chaos intérieur et sociétal de Louis Calaferte dans son Requiem des innocents aux années d’acier portées par la fine équipe de Chaos Productions, de la violence chaotique portée par Francis Bacon au chaos total de l’humanité d’Annette Messager, les exemples ne manquent pas et ne font qu’attester d’une chose : chez les uns, les douleurs sont porteuses de créativité. Et si la plume de Moscow Death Brigade est moins affûtée qu’un coup de crayon de Grosz ou qu’une page manuscrite de Calaferte, il n’empêche que cette création, elle, persiste et permet de sortir de l’ombre.

Sorti de terre en 2007, Moscow Death Brigade a la particularité d’avoir su dépasser les frontières des genres et, surtout, de ne pas toucher qu’un simple public adhérant aux idées générales véhiculées par le groupe. Car si la bande de Moscou arrive sortir des productions bien fichues jouant sur l’efficacité du hardcore, les Moscovites sont aussi connus pour leurs idéaux d’une part, et leurs gueules cagoulées d’autre part.

« Notre objectif avec Moscow Death Brigade a toujours été de réunir des personnes de différents lieux, cultures et milieux, et nous y sommes parvenus. Dans nos concerts, nous voyons des personnes venant d’un peu partout dans le monde, de différentes sous-cultures comme le Hip Hop, le Punk Rock, le Graffiti ou encore des Raves. Tout le monde moshe et danse ensemble sur nos chansons. C’est un sentiment formidable de voir des personnes très différentes passer un bon moment ensemble. […] Nous ne sommes qu’une bande de Kids jouant de la musique, donc nous ne prendrons pas le risque de proposer des solutions aux maux du monde. Mais, au moins, si nous le pouvons, nous essayons de faire des choses. S’opposer à la discrimination, donner des concerts de bienfaisance, collecter des fonds pour les plus démunis… Comme l’écrivain américain Ray Bradbury l’a écrit : « Don’t look to be saved in any one thing or person (…) Do your own bit of saving, and if you drown, at least die knowing you were headed for shore. » (sic) » expliquait ainsi le groupe dans une interview pour la version allemande de Noisey.

Enfants de cette sous-culture moscovite, Boltcutter Vlad et Ski Mask G, les deux hommes à la base de Moscow Death Brigade, ont tout connu. Les bastons, les poings ensanglantés et les risques de se prendre un coup de couteau mal placé, les tessons des dernières bières de la nuit et les poings américains, les ripostes et les mobilisations, la protection de jeunes gens se rendant en concert et la montée en puissance progressivement de ces sous-cultures, politisées ou non, avec comme lien commun réunissant ces jeunes gens la passion de ces groupes venus de l’autre côté du monde, tantôt du Youth Crew new-yorkais, tantôt des Cockney d’East End ; passant, par la suite, de spectateurs à acteurs au travers leur collaboration avec différents groupes, de Razor Bois (groupe de Oi!) à George Harrison (groupe de Trashcore), jusqu’à former Moscow Death Brigade. Un groupe, deux identités cachées sous des pseudos et des cagoules afin d’éviter toute attaque potentielle et des liens un peu partout en Europe, entre musique, lutte et football.

Un autre football, entre ballon rond et politique

De ces quartiers et de ces histoires d’un passé qui temps peu à peu à s’atténuer, le football n’a finalement jamais su avoir une grande place dans les récits de ces acteurs de la sous-culture russe et moscovite. Si ce n’est à travers ses hooligans et ses rixes décrites. Moscou reste pourtant une ville de football, une ville abritant nombre de clubs à l’histoire aussi riche l’une que l’autre. Du Spartak au CSKA, du Dinamo au Lokomotiv, sans oublier son Torpedo, la ville reste un foyer adéquat pour quiconque s’intéresse au ballon rond. Si bien souvent la passion se transmet par la tradition ou le quartier d’habitation, il s’avère que parfois, certains y cherchent autre chose, un moyen d’utiliser le football comme objet social. Objet tendant à revendiquer des positions et exprimer des convictions, partagées, ou non, par l’ensemble des autres supporters. Bien souvent, là encore, la politique en est souvent le point sensible. Celui poussant certains à délaisser un club pour s’en tourner vers un autre ; afin de mieux se trouver, avec soi et ses idées, avec soi et les autres, pour ne pas se co-habiter tous les week-ends avec ce qui ne nous ressemble pas. Mais si Moscou est une ville de football, les convictions antifascistes, elles, ne se retrouvent guère dans les clubs et encore moins dans les tribunes – exception faite pour quelques supporters du CSKA Moscou se rejoignant sous la bannière « CSKA Fans Against Racism. »

Mais, d’une part, l’antiracisme n’est pas que l’apanage de membres se revendiquant sous l’étiquette l’étiquette ANTIFA. Cet antiracisme peut ainsi s’exprimer de différentes manières, voire rester dans une sphère privée et ne pas s’exprimer publiquement, au vu et au su de tous. D’autre part, il serait également bien trop simpliste de réduire la totalité des tribunes, supporters, ultras et autres hooligans russes comme fricotant avec le nationalisme et l’extrême-droite. Malgré tout, chez certains, ces convictions antiracistes et antifascistes priment et se lient à leur passion pour le ballon rond.

« Nous soutenions les supporters du l’Arsenal Kiev, rares supporters antifascistes de l’ex-URSS, pas à cause du sport, mais pour essayer de construire aussi une culture antifasciste dans le football russe. » explique ainsi Vlad, membre de Moscow Death Brigade, dans une interview réalisée en 2014. Malheureusement pour les Moscovites, ce lien avec l’Arsenal Kiev ne durera pas, la faute au conflit opposant Ukraine et Russie et mobilisant, en Ukraine, la plupart des groupes ultras du pays dont ceux de l’Arsenal Kiev. « Environ 300 à 400 ultras étaient régulièrement à MaidanCes événements ont lié tous les ultras et pourtant notre club mourrait à petit feu à ce moment-là. Beaucoup d’autres ultras ukrainiens nous en veulent, car selon eux, cette volonté d’antiracisme nuit au patriotisme du pays, mais ça, c’était avant Maidan. » nous confirme Aleksandar, responsable presse de l’Arsenal Kiev, lors de notre venue dans la capitale ukrainienne en 2015.

Si le « football antifasciste » a quelque peu été bousculé en Ukraine, c’est finalement dans un autre pays de l’ex-Union Soviétique, au nord de Kiev et de l’Ukraine, que Moscow Death Brigade et cette sous-culture moscovite vont pouvoir exercer leur soutien vis-à-vis du ballon rond. Nous sommes ici à Minsk, capitale de la Biélorussie vivant au rythme des exploits footballistiques et hockeyistiques de son club phare, le Dinamo Minsk. Si le club peut se targuer d’une histoire longue comme le bras, d’une armoire à trophées bien remplie et d’un important vivier de supporters et ultras, cette situation ne plaisait pas à tout le monde. Non pas pour l’aspect sportif de la chose, mais, encore et toujours, pour un combat politique mené jusque dans les tribunes des stades de football.

De ce climat né le feu MTZ-RIPO Minsk – plus connu sous le nom de Partizan Minsk. Nouveau venu sans grand soutien national, le club symbolise l’émergence d’un nouveau club dit antifasciste ; là où, bien souvent à l’Est, nationalisme et extrême droite sont les éléments les plus visibles des noyaux durs ultras et hooligans. Là où, surtout, la haine d’un récent passé communiste reste encore très présente dans ces sociétés. Un constat également présent à Minsk où, dès lors, la lutte pour les trophées – non pas sportifs – s’intensifie entre antifascistes d’un côté et ultras et hooligans du Dinamo Minsk de l’autre. Là où, comme à Moscou, une jeunesse faite de skinheads, punks et Kids issus de la culture hardcore s’intéressent au football par l’intermédiaire des idéaux véhiculées par ce nouveau club de la capitale. De Mister X à Hard Blow en passant par 10-side, nombreux sont les groupes biélorusses poussant la voix afin de soutenir leur club, que ce soit dans les gradins ou dans les obscures salles de concert de la ville. Mais si la scène biélorusse reste active, c’est surtout en Allemagne, et plus particulièrement à Hambourg, que les Moscovites vont se sentir comme à la maison.

Chanson de Mister X en l’honneur du MTZ-Ripo

Sankt Pauli, un quartier et une culture

« I’m in love with you my… Rude girl… I watch you walk proud in the streets of St Pauli, I’m lost in your eyes in the streets of St Pauli, so rude, so sweet in the streets of St Pauli, I’m in love with you in the streets of St Pauli. » Quand les Italiens de Los Fastidios décident de chanter leur amour pour les Rude Girl et les Skinbyrds, c’est tout naturellement que cela se fait à Sankt Pauli. Du clip aux paroles, tout y passe. Le plan sur le légendaire port, les soirées au Jolly Roger de la Budapester Strasse en passant par le traditionnel passage au stade, en un peu moins de quatre minutes les skinheads de Vérone font ressentir une partie de ce qu’est Sankt Pauli. De ce que sont ce quartier et cette culture.

Le FC Sankt Pauli est de loin le club le plus connu pour son antifascisme et son antiracisme. Tout cela, vous le savez surement déjà. Vous savez également que Sankt Pauli a, du fait de ce statut, démultiplié son nombre de supporters de façon exponentielle, passant d’une petite poignée se comptant en milliers de personnes dans les années 80 à des millions de nouveaux supporters et sympathisants un peu partout en Europe et dans le Monde de nos jours. Parmi eux, certains viennent d’Italie, d’autres d’Espagne, d’autres encore de France, et puis, dans ce lot, quelques Russes aiment traîner tard dans la longue Reeperbahn et dans les bars à concert du quartier de Sankt Pauli.

Car si Sankt Pauli est un club, c’est avant tout un quartier et une identité. Une zone à part dans cette terre hambourgeoise nous faisant plonger dans les douceurs des vies alternatives, dans le sexe et la prostitution, dans la bitture de longues soirées interminables, dans des aventures entre l’icône Olivia Jones et les premiers punks ivres du coin. Sankt Pauli, c’est les mille histoires des proxénètes de la Nutella-Bande, de son leader « Schönen Klaus » et sa Lamborghini en passant par Thomas Born, surnommé « Karate-Tommy » pour son double titre de champion d’Europe de karaté et de kickboxing et son titre de champion d’Allemagne de judo. Sankt Pauli, c’est un voyage dans le temps à travers l’Alter Elbtunnel, ce vieux tunnel sous l’Elbe vous emmenant dans un siècle passé. Sankt Pauli, c’est ce Penny de la Reeperbahn, ce lieu interlope où quelques SDF viennent y voler une dernière vodka au petit matin alors que les travestis, perruques sous le bras et maquillage sur les joues, viennent y chercher Brötchen et Mett, cette viande de porc hachée et épicée. Sankt Pauli, c’est surtout cela, ce mélange, culinaire, culturel et musical, entre Oi! et ska, entre hip-hop et schlager. Sankt Pauli est cette terre d’accueil pour quiconque sait apprécier son environnement et ses codes.

Des codes que nos Russes cagoulés connaissent bien, eux qui n’hésitent pas à sévir quelques fois dans l’année afin d’animer ce quartier de leurs voix et prestations scéniques, d’assister à quelques matchs du club local et, tant qu’à faire, pour y tourner un clip. Le tout à l’intérieur du Millerntor, drapeau à la main flottant fièrement aux côtés de quelques ultras locaux. Un constat bien naturel pour eux qui se définissent comme « des représentants de toutes les sous-cultures : des punx (sic), skinheads et metalheads aux enfants du hip-hop, des graffiti et des hooligans, démontrant que nous sommes tous des éléments du même mouvement underground mondial, basé sur l’amitié, le soutien mutuel et la liberté. » Un bon résumé de ce qu’est ce quartier de Pauli.

Pierre Vuillemot / Contacté par nos soins, Moscow Death Brigade n’a pas donné suite à nos demandes d’interview


La majorité des propos liés à la vie d’Ivan Khutorskoi sont retranscrits d’un documentaire en hommage à sa personne réalisé par le collectif Sad But True que nous avons contacté pour réaliser cet article. Vous pouvez retrouver leur travail ICI et leur documentaire ICI

Image à la une : Moscow Death Brigade / Facebook

2 Comments

  1. Matersacker 6 avril 2018 at 3 h 17 min

    Superbe article aussi captivant qu’instructif qui nous plonge et m’a fait découvrir cet aspect méconnu de la culture foot russe…
    Bravo!

    Reply
  2. Laezh Dour 6 avril 2018 at 12 h 51 min

    C’est vraiment bien putain.

    Reply

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