Tel la bande d’adolescents des Révoltés de Sandór Márai qui, face à l’inévitable mobilisation qui les attend, refusent et provoquent le monde adulte, Dominik Szoboszlai éclabousse de son insouciance les performances de l’équipe nationale. Ses illustres aînés, Dzsudzsak et Szalai, derniers “golden boys” en date du foot hongrois, se sont cramés à la guerre depuis quelques années déjà. Or, à l’image des héros du premier roman de l’écrivain, Szobi lui ne jure que par le jeu. Son avènement, c’est la promesse d’une nouvelle Hongrie qui s’amuse sur le terrain, qui prend des risques, avec spontanéité et insolence. Si cela faisait très longtemps qu’on n’avait pas vu un Nemzeti 11 aussi séduisant, il y est déjà pour beaucoup. Dans l’oeuvre de Márai, l’unité du groupe d’amis finira par se dilater sous le poids des responsabilités, avec des conséquences dramatiques. Le natif de Székesfehérvár, on le verra dans ce portrait, semble lui taillé pour un autre destin. Deuxième partie, consacrée à l’exil autrichien d’un joueur devenu indispensable, à Salzbourg comme en sélection nationale.

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Un Hongrois dans la jungle

Contrairement à ce que suppose leur « fraternité » héritée de longs siècles d’échanges socio-culturels, et notamment de la Double Monarchie (1867-1918), Autrichiens et Hongrois ne s’aiment pas toujours comme les membres d’une même famille. A l’est de la frontière, on reproche souvent au peuple germanique de nourrir un complexe de supériorité par rapport à son « petit frère ». 

Dans les catégories de jeunes, le club présidé par Harald Lürzer n’est pas encore le melting-pot cosmopolite de l’équipe première : il regorge plutôt de talents nationaux. Or, Dominik ne parle pas allemand et ne possède que quelques bases en anglais. Autant dire que lorsqu’il débarque, Szobi ne reçoit pas vraiment un accueil des plus chaleureux. Il est perçu comme le « petit Hongrois » qui vient pour voler le travail des locaux. Seul le football peut lui permettre de se faire accepter.

« Au premier entraînement, je me retrouve en protection de balle, dos à Nikola Stosic (milieu serbe qui joue à Salzbourg depuis ses sept ans, ndlr), qui m’attrape si violemment qu’il en arrache mon chasuble. Lors des premières semaines, mes nouveaux camarades ont joué de manière brutale avec moi. Ils voulaient voir comment j’allais réagir. »

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En raison de l’éloignement, de la langue, de l’attitude de ses coéquipiers et de l’exigence de son nouveau staff, la jeune pépite se retrouve dans un environnement bien plus difficile à gérer que lors de son année malheureuse à Budapest. La concurrence est très forte, il ne se sent pas encore en confiance sur le terrain.

Aux joies de Liefering

Mais il sait bien qu’il n’a plus le choix. De toute façon, son père ne l’a jamais vraiment chouchouté, l’adversité, ça le connaît. A force de durcir son jeu, de rester humble et silencieux, de ne répondre aux provocations que par son éthique de travail exemplaire et d’apprendre intensivement l’allemand, Dominik se fait accepter.

Dès lors qu’il a passé le crash-test, tout devient beaucoup plus facile. Il peut compter notamment sur des éducateurs très proches des jeunes joueurs, malgré leur dureté dans le travail. Un an seulement après son arrivée, le milieu offensif est prêté au FC Liefering, club de « développement » qui appartient aussi à Red Bull. Il y marque dix buts et délivre sept passes décisives en 33 rencontres de 2. Liga. (deuxième division autrichienne), tout en brillant en Youth League avec le RB Salzbourg. 

Suffisant pour être enfin lancé dans le grand bain avec l’équipe première ? Pas selon le coach Marco Rose, qui attend plus d’investissement à l’entraînement.

Débuts compliqués avec l’équipe première

« A mes débuts avec l’équipe première lors de la saison 2018-2019, je me prenais pour le roi, je mettais la même intensité qu’avec Liefering. […] Marco m’a fait comprendre que je n’allais pas pouvoir continuer comme ça. Il me recadrait constamment, me donnait des conseils sur les choix que je devais prendre dans telle ou telle position, ou même sur ma technique de balle. Je trouvais qu’il était stupide ! Et cela m’a fait croire que ça n’allait pas marcher à Salzbourg, alors que le problème venait évidemment de mon côté. […] Je demande donc à mon agent de trouver des clubs, car je veux partir. Alors qu’on prend l’avion pour une de ces destinations, je change d’avis, et demande à Matyás de revenir. Je vais toquer à la porte de Marco, pour lui dire très exactement : ‘Maître, je refuse d’abandonner, je ferais ce que vous me dites jusqu’à ce que vous me mettiez dans l’équipe’»

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Szoboszlai estime que ce tournant dans la relation avec son coach est également le premier tournant de sa carrière. Par la suite, sa motivation est son implication n’est plus même, il s’entraîne selon ses propres dires « avec une pelle ». Il retrouve l’attitude de travailleur acharné qui l’a rendu si spécial en Hongrie et qui lui a permis de se faire accepter en Autriche. 

Les entraînements commencent à dix heures ? Il est sur les terrains dès huit heures et demi, tire cinquante coups francs après chaque séance, et ne quitte le centre qu’à quinze heures afin de travailler son endurance et sa musculature dans les salles de sport. Début 2018, il était un joueur assez frêle, c’est aujourd’hui un beau gaillard d’1,86 m et 74 kg.

A l’eau de Rose

Pour répondre aux exigences de Marco Rose, qui le positionne relayeur dans un milieu en losange évoluant très haut sur le terrain, il apprend à jouer constamment tête levée et à perfectionner son positionnement notamment à la perte du ballon, afin de s’impliquer rapidement dans le pressing. 

Six mois pour s’habituer au rythme de l’équipe première, puis Domi est récompensé d’une titularisation en huitième de finales de Ligue Europa face à Naples en mars 2019. Sa prestation encourageante est auréolée d’une récupération aux quarante mètres transformée en passe décisive pour Munas Dabbur. Il s’impose en fin de saison pour terminer avec une vingtaine de matches à son actif, cinq buts et six passes décisives. 

Le Hongrois estime aujourd’hui qu’il doit énormément à Rose. Suivre son programme lui a permis de devenir mature sportivement et humainement, pour être un leader sur le terrain et une personnalité respectée dans le vestiaire. Les relations très ouvertes qu’il entretient avec ses ouailles, même les plus reculées dans la « hiérarchie » de l’équipe, l’ont particulièrement marqué. Il décrit en effet son « père de football » comme un entraîneur très dur, mais encourageant les joueurs à s’exprimer et à s’entraider sur la pelouse ainsi qu’à donner leur avis sur les tactiques. 

Ides of Marsch

A peine installé dans le onze, Szobi subit un nouveau coup dur en voyant son mentor s’en aller au Borussia Mönchengladbach. Jesse Marsch le remplace en vue de la saison 2019-2020. Cette fois, la mayonnaise prend rapidement, le coach américain (pur produit de la filière Red Bull puisqu’il officiait auparavant dans la franchise new-yorkaise du groupe) ayant une approche plus calme et affective que son prédécesseur.

Kronen Zeitung – Andreas Tröster

Il a surtout conscience que son milieu est désormais une pièce maîtresse de l’effectif salzbourgeoise, et qu’il offre de nombreuses possibilités tactiques. C’est ainsi qu’il le repositionne meneur axial gauche dans un 4-2-2-2 pour en faire un véritable leader d’attaque.

« Les organisateurs du jeu ont de plus en plus tendance à partir du côté vers l’intérieur, le rôle que m’a donné Jesse me permet d’attaquer agressivement les zones libres, à la recherche de voies de passes notamment. Un autre gros changement pour moi est qu’il me demande de défendre avec beaucoup plus de discipline sur des positions plus fixes, en zone, tandis qu’avec Marco on était plus sur le marquage individuel au milieu de terrain. »

Aussi fort qu’Erling

Domi met une demi-saison pour vraiment assimiler son nouveau rôle, au coeur d’une équipe qui prend du temps à trouver ses marques. Ce qui n’empêche pas Salzbourg de briller en Ligue des Champions par son jeu décomplexé, notamment grâce à sa connexion Szoboszlai-Haaland.

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Le Féhervárien s’estime d’ailleurs aussi fort que son compère norvégien, qui l’éclipse en crevant l’écran à Dortmund. Pendant ce temps, le cadet des deux brille de mille feux une fois la machine lancée en deuxième partie de saison. 

A partir de janvier-février, sa progression est impressionnante, quasi exponentielle, ce qui lui permet de recevoir le prix de joueur de l’année en Bundesliga autrichienne. Il termine 2019-2020 avec douze buts et dix-huit passes décisives en quarante matches. Dont huit buts et onze passes en dix matches après le restart, contre les cinq meilleures équipes du pays ! Son secret ? Il a profité de la pause liée au coronavirus pour doubler sa charge de travail sur le plan physique…

Pour la saison 2020/2021, on a retrouvé un Szobi en très bonne forme, dans un rôle de meneur de jeu plus reculé en championnat pour délivrer les passes justes depuis le milieu de terrain. Il comptabilise neuf passes décisives en treize rencontres, pour cinq buts marqués. Quatre de ceux-là ont été inscrits dans des moments décisifs de la campagne européenne salzbourgeoise: que ce soit face au Maccabi Tel-Aviv (aller et retour) en barrages de LDC, ou durant la phase de groupes pour égaliser d’une magnifique frappe sous la barre contre le Lokomotiv Moscou puis face à l’Atlético de Madrid d’un extérieur du pied puissant. Le natif de Székesfehervár monte en puissance !

Domi le Hongrois

Dans une forme étincelante aux abords de la première trêve internationale de l’été, Szoboszlai avait donc enchaîné par deux performances majeures face à la Turquie et la Russie. Son coup-franc surpuissant face aux premiers a marqué les esprits et initié la hype, sa performance stratosphérique face aux seconds a démontré à quel point ce joueur est complet. Ses deux meilleures sous le maillot magyar, sans contestation possible, lui permettant d’atteindre (déjà !) le seuil des dix sélections.

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Lorsqu’il est appelé dans le groupe pour la première fois par Bernd Storck en juin 2017, ce dernier reçoit énormément de critiques car son poulain n’a même pas dix-sept ans et aucun match de première division à son actif. Dans le vestiaire, on se dit malgré tout qu’il n’y a jamais eu, dans ce pays de dix millions d’habitants, un joueur de cet âge aussi mature avec un ballon. 

« Mes objectifs en carrière avec la Hongrie, c’est d’atteindre les 150 sélections et de jouer l’Euro. »

Dominik honore sa première sélection en mars 2019, face à la Slovaquie, en remplaçant Kleinheisler à la 55ème minute. Entre temps, Marco Rossi a pris la place de Storck sur le banc de l’équipe nationale. Bénéficiant d’une confiance totale de la part du coach italien, le milieu offensif ne sort plus du onze titulaire depuis cette entrée en jeu. Il marque son premier but face à l’équipe qui l’a vu débuter, au match retour. D’un coup-franc en pleine lucarne, évidemment !

Szobi face à la Slovaquie, la Groupama Arena en feu

Létal sur coups de pied arrêtés

S’il n’y a qu’une seule chose à retenir du joueur qu’est Szoboszlai, c’est justement la qualité de son pied droit sur coups de pieds arrêtés. Pas anodin que les deux seuls buts qu’il ait marqués avec la Hongrie soient deux coups-francs directs : l’un enveloppé en finesse au-dessus du mur, l’autre en puissance, frappé coup du pied pour donner une trajectoire flottante « à la Ronaldo ». 

Ses corners sont un régal, d’autant plus qu’il les tire avec une grande variété. Côté rentrant, il peut les enrouler au point de penalty, au premier ou au deuxième poteau (ce qu’il fait majoritairement avec l’équipe nationale), mais aussi les tirer coup du pied assez haut au deuxième poteau pour trouver un point d’appui qui remettra le ballon dans la boîte ou très fort rasant vers un partenaire qui vient couper depuis le point de penalty (Salzbourg raffole des combinaisons). 

Côté sortant, il a aussi une « spéciale » frappée très fort coup du pied avec beaucoup d’effet pour l’envoyer à un coéquipier qui effectue une course vers la gauche du point de penalty pour la reprendre de volée. Utilisée avec Salzbourg, cette technique est très efficace face à des équipes qui défendent bien la zone entre les seize mètres et le but. On l’a vu face au Napoli, afin d’éviter Kalidou Koulibaly par exemple. 

Également bon tireur de penalties (il n’en a toujours pas raté en pro), Szobi maîtrise en revanche un peu moins les coups-francs indirects (excepté quand ils sont assez proches pour pouvoir faire un centre-tir comme il l’a fait face à la Russie). Il ne les tire d’ailleurs pas toujours avec Salzbourg.

Homme à tout faire

Les coups de pieds arrêtés sont son gros point fort, mais de manière générale Dominik est un joueur incroyablement complet (même doté d’un bon jeu de tête). Il peut jouer 8, 10, 7, faux 9 voir même 6 s’il est bien entouré. Sa qualité de passe est indéniable, que ce soit pour organiser le jeu et l’orienter vers les côtés, pour casser des lignes avec puissance, pour trouver la profondeur ou pour combiner dans les petits espaces en une touche. 

En sélection, il redescend beaucoup à hauteur des milieux défensifs pour aider son équipe à sortir de la pression et pour organiser le jeu lorsque ceux-ci sont plus hauts. Ce qui ne l’empêche pas d’être également à la dernière passe, car il remonte le terrain en même temps que la balle. Ses partenaires le recherchent constamment. En club, il est plus cantonné à son côté droit même si son rôle est de plus en plus libre : il y impressionne notamment pour sa capacité à faire le bon choix et à bien doser ses passes dans les trentes derniers mètres.

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Son apport total ne se voit pas forcément dans les statistiques, malgré le fait qu’elles soient excellente. En effet, il réalise très souvent l’avant-dernière passe. Szobi aime bien notamment fixer la dernière ligne défensive pour trouver un attaquant dans le dos suite à une course oblique, le mettant dans une position idéale pour centrer depuis la surface face à des défenseurs qui courent vers le but. Il s’agit de la combinaison salzbourgeoise la plus dangereuse.

Très bon dribbleur

Domi peut également débloquer le jeu par sa qualité de dribble, acculé le long de la ligne de touche, à l’entrée de la surface pour s’ouvrir un angle de frappe, ou encore sous grosse pression dans sa propre moitié de terrain. Il fait parler son coup d’oeil pour éliminer d’un contrôle orienté, d’un petit pont ou d’une roulette (il fait parfois exprès de pousser la balle un peu loin pour ensuite prendre son adversaire direct avec cette dernière), ses trois dribbles favoris. 

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Il est assez rare de le voir tenter d’autres dribbles. Il ne cherche à éliminer que lorsque le défenseur est très proche, agressif, et qu’il n’en a donc pas le choix. Un contre un, le passeur naturel qu’il est préfère fixer. En effet, si Szoboszlai est doté d’un timing exceptionnel et d’une grosse puissance, il n’est ni explosif ni rapide. Ce sont ses deux principaux défauts, largement compensés par son intelligence de jeu. Il peut avoir du déchet, mais finalement très peu par rapport aux risques qu’il prend régulièrement.

Dévoué à l’équipe

Son jeu sans ballon est tout aussi intéressant, il cherche souvent à s’intercaler entre les lignes que ce soit pour ouvrir de l’espace dans son dos pendant les phases de jeu verticales, ou sur les côtés pendant les phases horizontales. Les deux premières grosses occasions du Nemzeti 11 face à la Turquie sont créées par ce type de déplacements. 

Défensivement, Szobi est rigoureux dans son placement, impliqué dans le pressing et capable de réaliser des très gros efforts pour couvrir un trou sur contre (face aux Turcs, on le voit perdre le ballon au milieu de terrain et enchaîner avec une course de cinquante mètres pour suivre un joueur qui se serait retrouvé tout seul au deuxième poteau). 

Pour résumer, c’est la définition du joueur collectif et altruiste. Enfin, et ce n’est pas le moins important, le jeune Hongrois se distingue par sa grande élégance balle au pied, caractérisée par un port altier assorti d’un regard noir bien magyare. La grande classe !

Getty Images – Andreas Schaad

Quel avenir pour Szoboszlai ?

Malgré son statut de grand espoir du football européen et l’intérêt évident de nombreuses grosses écuries, le Hongrois garde la tête bien sur les épaules. Il ne se sent pas encore prêt pour l’exposition et la pression d’un grand championnat. En 2019, il a refusé une offre de la Juventus, sachant bien qu’il s’y perdrait alors qu’il se battait encore pour devenir un titulaire à part entière dans la ville de Mozart. Cet été, il a repoussé Arsenal. Partir pour un pont d’or, trop peu pour lui ! Il n’est pas du genre avare comme un certain Balazs Dzsudzsak, qui a « sacrifié » sa carrière sur l’autel du dollar. 

« Je ne pense pas ma valeur en terme d’argent. Dans un vestiaire bien fait, on ne respecte pas celui qui gagne le plus, mais celui qui a le plus d’expérience. Les hommes de confiance du coach, ce sont des joueurs comme Zlatko (Junuzovic) qui ont participé à plus de deux cent matches de championnat allemand, même si j’ai la valeur marchande la plus élevée de l’équipe je n’ai pas le droit d’ouvrir ma bouche par rapport à lui. Ce qui m’intéresse, ce sont les objectifs sportifs. Gagner la Ligue des Champions, par exemple. Si j’atteins mes objectifs, il n’y aura bien sûr aucun problème au niveau financier. » *

L’objectif, désormais, est d’aller chercher ce fameux euro pour le peuple hongrois qui se délecte d’avance d’accueillir trois grandes nations européennes, la France, l’Allemagne et le Portugal, dans la toute neuve Puskás Aréna de Budapest. Le joyau du pays aura à coeur de bien faire face à l’Islande ce jeudi, alors qu’il a raté le premier round face à la Bulgarie pour cause de coronavirus. Il a failli connaître la même mesure, le club autrichien ne libérant que mardi ses joueurs négatifs, alors que les médecins dénombraient quelques cas au sein de l’effectif.

On espère que ces évènements ne l’auront pas trop perturbé, mais il ne fait aucun doute que Domi sait parfaitement où il veut aller. En équipe nationale comme en club, où son avenir s’inscrit dans sa deuxième famille, à Salzbourg. Zsolt a lui déjà bien réussi son coup, il peut laisser faire.

« Je serai fier de mon fils même s’il ne joue pas forcément à la Juventus. Je préfère le voir jouer de longues et heureuses années à Hoffenheim, Getafe ou Everton, plutôt qu’il ne cire le banc de la Juventus, car si c’est le cas il sera de toute façon le meilleur joueur hongrois des trente dernières années ! »

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Basile Blin

* toutes les citations accompagnées d’un astérisque sont tirées des interviews données par Dominik Szoboszlai (et son père pour la seconde) aux médias Nemzeti Sport et Rangado

Bibliographie:

Site officiel du Főnix-Gold FC, présentation du projet

https://fonixgoldfc.hu/programok/359-fonix-szulinap-2019

Interview pour Rangado

https://rangado.24.hu/magyar_foci/2020/07/18/szoboszlai-dominik-interju-palyafutas/

Interview pour Nemzeti Sport (qui inclut également quelques mots de son agent et de son père)

http://www.nemzetisport.hu/legiosok/at-kellett-esni-a-nehezsegeken-exkluziv-interju-szoboszlai-dominikkel-2700481

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