On dit souvent que le football en Slovénie se résume à une lutte pour le titre Olimpija/Maribor. On dit aussi que depuis quelques années, la troisième place est promise à Domzale. Et bien, tout ça s’est parfaitement vérifié lors de ces six premiers mois de la saison 2016-2017. Cela ne veut pas dire qu’il ne s’est rien passé, bien au contraire. Constatez-le par vous-même lors du récapitulatif de ces 6 mois de football en Slovénie.

Lutte pour le titre

1. Maribor – 46 points

Maribor avait commencé sa saison de la pire des façons. Défait en play-offs d’Europa League (après avoir eu toutes les difficultés du monde pour y accéder), le club du nord du pays n’avait gagné que deux rencontres en six matchs de championnat. Après une défaite humiliante contre Aluminij fin août, on pensait Maribor en grande crise et déjà cramé pour le titre.

Et pourtant, la bande à Zahovic truste la première place du classement à la trêve grâce à une série de rêve débutée après ce fameux match contre Aluminij et terminée lors du dernier match de l’année (contre Domzale, 2-3). Toutes compétitions confondues, Maribor a accumulé 18 matchs sans défaite, dont 12 victoires en 14 matchs de championnat. Le coach Darko Milanic, habitué à se faire huer, a commencé à regagner la confiance des fans. Zlatko Zahovic, si nerveux et fermé en début de saison, a recommencé à rire et à lancer des piques à l’Olimpija. Le genre de signes qui ne trompent pas.

L’une des meilleures décisions de Zlatko Zahovic dans ce renouveau fut de… faire revenir en prêt son fils Luka, en échec aux Pays-Bas. Le talent de 21 ans, qui ressemble toujours autant à un ado pré-pubère, a marqué 10 buts en 14 matchs de championnat, permettant un retour de Maribor au niveau qui est le sien. Alors même qu’il n’avait pas disputé le début de saison, Zahovic Junior est le meilleur buteur de la ligue à la trêve. L’attaque est d’ailleurs plus que fournie. Outre Zahovic, deux légendes vivantes ont contribué au renouveau des résultats : Marcos Tavares et Milivoje Novakovic. Et comme si ce n’était pas suffisant pour la Prva Liga slovène, Sunny Omoregie complète le trio de feu. Même Dare Vrsic a fini par se réveiller pour apporter de la créativité au milieu (12 passes décisives), ce qu’il n’a jamais fait depuis son retour en Slovénie. En complément, Marko Suler et Jasmin Handanovic ont joué leur rôle de joueurs expérimentés dans un collectif qui s’est mis à tourner à défaut de briller.

Pour redevenir prophète en son pays, Maribor devra faire encore mieux en seconde partie de saison. Car l’Olimpija, malgré de nombreux changements, devrait être compétitif. On peut compter sur l’architecte Zlatko Zahovic pour apporter les retouches nécessaires qu’il faudra à Maribor en vue du titre.

Zahovic, Maribor, Football en Slovénie
Zahovic, jeune prodige (© Bobo)

2. Olimpija Ljubljana – 46 points

La première moitié de saison de l’Olimpija a été très mouvementée. Pourtant, le club de la capitale aurait même pu être premier sans un match nul un peu stupide contre Krsko lors de la dernière journée.

Symbole de six mois agités : trois entraîneurs se sont déjà assis sur le banc de l’Olimpija. La faute à une coupe d’Europe 2016-2017 qui n’a toujours pas été digérée. Un tour préliminaire et puis s’en va. La défaite contre le champion slovaque Trencin, doublée d’une prestation défensive terrible, a douché les ardeurs de tout le monde. La faute à une préparation insuffisante mais aussi à un mercato raté : Sporar et Henty, notamment, n’ont été remplacés que par un Blessing Ekeke pas à la hauteur. Sans compter qu’aucun joueur majeur n’est venu renforcer l’équipe. En championnat, le parcours a été correct malgré trois revers et 4 matchs nuls. Ce parcours n’empêche toutefois pas les remous au sein du club…

Alors que certaines voix s’élèvent pensant que le président du renouveau, Milan Mandaric, pourrait partir, le mercato d’hiver est très animé pour l’Olimpija. Trop animé. Trois joueurs majeurs sont partis et la saignée pourrait même être plus importante avant la fin du mercato. Par exemple, Rok Kronaveter, le taulier de l’année du titre, est poussé vers la porte de sortie par les fans en colère contre lui.  D’autres joueurs sont arrivés, sans trop de certitudes. Quelques blessés de longue date font aussi leur retour dans l’effectif, ce qui ne devrait pas faire de mal pour le nouvel entraîneur Luka Elsner. Ce dernier peut faire la préparation hivernale et commencer à mettre ses idées, qui avaient si bien marché à Domzale, en place.

Il est compliqué de prédire de quoi sera faite la deuxième partie de saison de l’Olimpija Ljubljana, qui vise tout de même une deuxième titre d’affilée. Le président Mandaric, en tout cas, a assuré travailler en vue du titre et de la prochaine coupe d’Europe.

3. Domzale – 39 points

Comme lors des deux années précédentes, Domzale est à sa place à mi-parcours : la troisième. L’écart est grand derrière les leaders (7 points), mais aussi devant les poursuivants (11 points). Alors, Domzale sera-t-il l’éternel troisième, pour la quatrième fois en cinq saisons ?

En tout cas, la seconde partie de saison devrait être assez relâchée. Sans pression, on pourrait, pourquoi pas, voir l’équipe de Simon Rozman embêter un des deux mastodontes. Depuis son arrivée à la place du populaire Luka Elsner, l’ancien coach de Celje a imposé à son équipe un style très offensif, marquant en moyenne deux buts et demi par match. Cela n’est pas surprenant de la part d’un coach qui avait dit aux fans lors de son intronisation : « Ne vous inquiétez pas, avec moi vous n’allez pas nous ennuyer ! Vous connaissez ma réputation. »

On aurait pu penser qu’après le départ d’Elsner à l’Olimpija à la septième journée, après trois saisons remplies de succès, la succession allait être difficile. Mais dans ce groupe de qualité, Simon Rozman a facilement mis en place son style et les résultats n’ont pas été perturbés outre mesure. Il est intéressant de noter qu’Elsner a terminé la saison dernière avec 46 buts marqués, un nombre déjà atteint… à mi-saison. Domzale a marqué trois buts de plus que le leader Maribor et 11 de plus que l’Olimpija. Il est aussi intéressant de noter que la défense n’est pas aussi mauvaise que certains pourraient le penser : Domžale possède la troisième meilleure défense, derrière les deux géants.

La tactique offensive n’est en tout cas pour pour déplaire à Slobodan Vuk, devenu meilleur buteur de l’histoire du club devant le légendaire international Zlatan Ljubijankič. Sur le total de la demi-saison, il en est à 8 buts comme son compère d’attaque, le grand Marko Alvir. Malheureusement, la paire est partie au mercato hivernal, assurant quelques précieux deniers à Domzale. Vuk a signé de façon surprenante à Tromso et n’améliorera pas ses statistiques. Quant à Alvir, il a signé au Slavia Prague.

Si Domzale n’a plus grand-chose à jouer en fin de saison, il est fort à parier que l’équipe de Rozman saura nous régaler. Même avec un nouveau duo d’attaque.

Lutte pour la quatrième place

La quatrième place sera probablement qualificative pour l’Europe, Maribor, Ljubljana et Domzale étant qualifiés en demi-finale de la Coupe. La quatrième équipe étant Krka (D2), on ne voit pas comment la Coupe pourrait échapper à l’une des trois premières équipes.

4. Gorica – 28 points

Devant encore rembourser les dettes accumulées par la direction précédente, Gorica affiche un beau bilan à mi-parcours. Une quatrième place tout d’abord et la sélection de trois joueurs en équipe nationale (Sandi Arcon, Gregor Sorcan et Matija Boben). Un parcours qui doit tout de même beaucoup au brillant début de saison (comme la saison dernière) lorsque Gorica battait Maribor et Domzale coup sur coup en Août. La suite sera moins bonne pour finir en décembre sur le bilan très équilibré de 7 victoires, 7 nuls et 7 défaites.

Cette année, la principale tête d’affiche n’est pas un joueur mais le coach Miran Srebrnic, véritable légende vivante de Gorica sous le maillot duquel il a joué de 1993 à 2007, soit toute sa carrière ! Sans aucun doute, Srebrnic inspire les jeunes et les moins jeunes, tous réceptifs au discours de cet homme respectable et respecté. Au niveau des joueurs, nous pouvons aussi souligner les performances du milieu de terrain bosnien Rifet Kapic qui a attiré l’attention avec 6 passes décisives et 4 buts. Le défenseur Uros Celcer, 27 ans, a confirmé sa réputation et a été le vrai patron de l’équipe. Avec quelques jeunes talentueux et l’apport de Miran Burgic (7 buts), l’effectif de Gorica est taillé pour disputer la quatrième place à armes égales avec ses concurrents.

Miran Srebrnic, Gorica
Miran Srebrnic, la légende…

5. Celje – 27 points

Celje a terminé la première partie de saison avec 27 points en 21 matchs et occupe une intéressante cinquième place, malgré les quatre petits points gagnés lors des sept derniers matchs. Vous l’avez compris, Celje a effectué un début de saison canon, avant de s’écrouler. La troisième place occupée pendant un moment n’est ainsi plus envisageable. Le but pour la deuxième partie de saison sera bien entendu de décrocher la précieuse quatrième place.

En octobre, de nouveaux investisseurs ukrainiens sont apparus, déclenchant quelques avis suspicieux. Le coach, Robert Pevnik, est parti mais le club espère faire un grand pas en avant avec ces nouveaux investisseurs : « Dans le sport, lorsque l’on a des objectifs élevés, le doute et la peur ne sont pas possibles. Le club souhaite attirer de nombreux fans, des partenaires nationaux et étrangers, ainsi que le support des représentants de la ville de Celje. Le but ultime du projet doit faire du club de football la fierté de Celje et d’au-delà », comme nous pouvons le lire dans une lettre ouverte. La saison continuera avec le directeur ukrainien Igor Desin et le coach croate Igor Jovicevic, avec qui Desin a collaboré avec succès au Karpaty Lviv. Pour atteindre ses objectifs, Celje pourra compter sur Dalibor Volas, troisième meilleur buteur du championnat (8 buts). Une figure historique aussi, puisque sur un total de 199 apparitions dans la ligue, Volas a marqué 79 buts.

Après avoir été le finaliste de la Coupe l’an dernier (perdu aux tirs au but), Celje est déjà éliminé cette année et peut économiser ses forces pour le championnat. Avec quelques recrues et un peu plus d’allant offensif, nul doute que la coupe d’Europe sera atteignable.

6. Koper – 27 points

L’année 2016 de Koper a été marquée par de nombreuses innovations. Au moment de tirer le bilan, on peut dire que les résultats escomptés ne sont pas forcément arrivés. Comme nous le disions dans le bilan des six mois de l’année 2015, une nouvelle direction est arrivée avec de l’argent. Beaucoup de joueurs étrangers sont arrivés d’un peu partout au mercato estival dont certaines têtes de liste telles que In-Hyeok Park ou Senijad Ibricic. Avec des résultats, puisque Koper commençait sa saison dans le top 5 du championnat avec une victoire de prestige sur l’Olimpija qui fut fatale à Rodolfo Vanoli. Après de solides résultats, la crise est arrivée.

Sur les 13 derniers matchs, Koper n’a remporté que 2 victoires, contre les deux derniers. Les blessures de joueurs importants ont joué un rôle, tout comme le sur-effectif : 31 joueurs ont déjà été utilisés, ce qui est complètement fou et inédit en 1. SNL. Malgré tout, Koper reste dans la course pour l’Europe et la quatrième place. Mais dans tout ça, le principal sponsor du club, Bonifika, a menacé de se retirer et envisage de supprimer le fameux nom de « Luka » du club.

L’homme d’affaires croate Bosko Zupranovic est arrivé pour aller plus loin. Avec lui, l’un des plus célèbres joueurs étrangers à avoir jamais joué en 1.SNL est arrivé : Danijel Pranjic. Il ne lui a d’ailleurs pas fallu beaucoup de temps pour démontrer son talent, le plaçant directement comme le meilleur latéral de la ligue. D’autres Croates ont montré de belles prestations comme Sime Gregov ou Toni Datkovic, qui a attiré l’attention d’Ante Cacic, qui l’a convoqué en équipe nationale. Les Slovènes ne sont pas en reste : Gregor Sikosek a été sélectionné par Katanec pour jouer contre la Pologne. Senijad Ibricic, lui, est le meilleur buteur du club avec 4 buts après avoir raté beaucoup de matchs en raison de blessures.

Il n’est pas simple de voir dans quelle direction navigue le club de Koper. Ce qui est certain, c’est que l’Europe est encore à portée de vue.

7. Rudar Velenje – 25 points

Rudar est plutôt satisfait de sa première partie de saison. Malgré la septième place, Rudar Velenje n’est qu’à trois points d’une quatrième place potentiellement qualificative pour la Coupe d’Europe.

Après des années de difficultés économiques (voir nos précédents bilans slovènes), Velenje a un nouveau président avec un peu plus de moyens et d’ambition. La preuve en était avec le recrutement du coach serbe Milovan Rajevac, parti depuis entraîner les Fennecs. Son compatriote Slobodan Krcmarevic est arrivé avant d’être remplacé par son assistant pour les derniers matchs de l’année. Malgré cette instabilité, quelques bons résultats ont été obtenus, notamment contre les favoris (un nul contre Maribor, un nul et une victoire contre l’Olimpija).

Ces résultats ont été obtenus grâce à l’apport intéressant des joueurs étrangers. Le Croate Dominik Glavina et le Camerounais John Mary ont inscrit deux tiers des buts de l’équipe (18). Cela en fait le duo le plus prolifique du pays devant Alvir-Vuk (Domzale) et Zahovic-Tavares (Maribor). Les autres joueurs à s’être illustré ont été Anze Pisek (20 ans) qui a bien contribué à assommer l’Olimpija lors d’une surprenante victoire 2-0 de Rudar. Le jeune attaquant Mitja Lotric a lui aussi connu les honneurs lorsqu’il a été appelé en équipe B par Srecko Katanec, le sélectionneur de l’équipe nationale.

La saison a enfin été marquée par le départ du troisième meilleur buteur de l’histoire du club, Mate Eterovic, qui ne jouait plus beaucoup. Même sans son joueur emblématique, la capitale du lignite semble être en mesure de faire son grand retour en Europe pour la saison prochaine.

Lutte pour le maintien

8. Krsko – 22 points

Les jeunes de Krsko sont bien partis pour assurer leur deuxième maintien consécutif, après la première saison historique du club en première division slovène.

En dépit du très faible apport financier, Krsko réussit à figurer parmi l’élite slovène. Le tout, avec une majorité de joueurs en prêt (la plupart venant de Maribor). Parmi ceux-ci, deux ont éclaboussé le championnat de leur talent. Le premier est Filip Dangubic, prêté par Rijeka. Le second n’est pas un inconnu pour nous, puisqu’il s’agit du grand espoir slovène Martin Kramaric qui n’a malheureusement pas convaincu Zlatko Zahovic pour le moment. Ensemble, ils ont inscrit 10 des 22 buts de Krsko cette saison. Nous pouvons aussi mentionner l’apport important du milieu de 21 ans Ziga Jurecic (transféré depuis à Domzale), du bosnien Damir Sadikovic (prêté par Zeljeznicar) et du défenseur Damjan Vuklisevic (prêté par Maribor).

Cette situation avait fatigué l’entraîneur Tomaz Petrovic qui décidait de céder sa place en fin de saison dernière… avant de revenir sur sa décision lors des préparatifs pour la nouvelle saison. Le jeune entraîneur de 37 ans poursuit donc son bon travail entamé en 2015-2016. Son équipe possède 4 points d’avance sur la neuvième place, synonyme de play-down. Hormis les quatre défaites concédées contre Maribor et l’Olimpija, Krsko n’a connu que 3 autres défaites en 21 matchs, dont une, tout de même douloureuse lors du pire match de la saison contre Aluminij (0-3).

L’autre point positif concerne l’affluence du stade Gubec qui est très bien garni en dépit du fait qu’il soit l’un des plus petits du pays (sa capacité est d’environ 1728 spectateurs). A la mi-saison, Krsko possède la quatrième affluence de la ligue. Grâce à ce fort soutien à domicile, il est probable que les verts continuent de contrecarrer les plans de beaucoup d’équipes.

La jeunesse sur laquelle le club va essayer d’assurer un nouveau maintien en Prva Liga. S’ils continuent à jouer comme en première partie de saison, nul doute qu’ils y arriveront sans problème.

Krsko
Les trois fantastiques (© Vid Ponikvar)

9 . Aluminij – 18 points

L’équipe la plus jeune de Slovénie est dans les cordes avec la neuvième place, synonyme de barrages. Mais sans l’entraîneur Bojan Spehonj, qui a quitté le club juste avant Noël, Aluminij s’avance dans l’inconnu pour la deuxième partie de saison.

Il avait pourtant prévenu : si la direction ne réglait pas le principal problème de son effectif, à savoir l’inefficacité de ses attaquants, il allait partir. C’est donc chose faite. Un autre facteur d’insatisfaction réside dans la fréquentation du stade qui avait pourtant été rénové pour offrir un plus grand confort au public. Seuls 12900 spectateurs en 10 matchs sont venus assister aux performances de l’équipe.

Pour le reste, le bilan est satisfaisant. Malgré la pire attaque du championnat (15 buts), 18 points ont été ajoutés au compteur. L’équipe très jeune (9 joueurs utilisés sur 24 ont moins de 20 ans) s’en est plutôt bien tirée et reste en course dans le peloton du bas. En point culminant de la demi-saison, une victoire 2-0 à Maribor qui a été dignement fêtée. Trop court pour aller plus haut, Aluminij devrait finir à la même place en fin de saison et disputer sa survie en barrages.

10 . Radomlje – 9 points

Le champion de la deuxième division de 2015 aura eu bien des difficultés à surmonter le changement de niveau. La volonté de ne pas répéter les erreurs d’une première saison catastrophique dans l’élite en 2014-2015 n’a, semble t-il, pas porté ses fruits. Le bilan d’une seule victoire en 21 matchs l’atteste.

Malgré les limites de son budget, Radomlje semblait pouvoir nous offrir un peu plus. La nomination de Dave McDonough, premier entraîneur anglais de l’histoire de la 1.SNL allait dans le sens de l’ambition. Cet ancien membre du staff de Rafael Benitez pensait probablement aussi pouvoir tirer plus de son effectif de jeunes joueurs slovènes. Mis facilement en difficulté défensivement, l’équipe a eu du mal à se créer des occasions comme en témoigne la statistique de 9 tirs en moyenne par match, dont un tiers cadrés. La satisfaction vient tout de même de l’efficacité de Marko Nunic, auteur de 5 buts malgré peu de ballons exploitables.

Radomlje fonctionne sur un mode semi-professionnel, sans pouvoir jouer dans son stade à domicile. Ce fut un réel problème, au regard des statistiques : six points on été gagnés en déplacement contre trois à « domicile », au parc des sports de Domzale. Précisément à cet endroit où ils ont fait l’exploit de gagner 2-0 contre Domzale à l’ « extérieur » alors que personne n’aurait misé un seul centime dessus. Dès la reprise, il faudra rééditer cet exploit plusieurs fois sans quoi les chances de maintien déjà compromises seront réduites à néant.

Les moments forts en vidéo

Druga Liga – Triglav grand favori

Avec 40 points, Triglav Kranj est confortablement installé dans le fauteuil de leader et devrait pouvoir monter en prva liga, deux ans après l’avoir quitté. Les dix victoires consécutives pour commencer la saison ont donné le ton d’une demi-saison parfaitement maîtrisée. Avec 17 buts marqués en 14 matchs, l’ailier Matej Poplatnik a notamment survolé le championnat. Quatre points derrière, on retrouve le NK Dob, une valeur sûre de la deuxième division qui avait refusé de monter il y a peu (malgré une accession sportive), ne se sentant pas les épaules assez solides. Son avant-centre de 21 ans, Rok Kidric, a marqué 13 buts en 14 matchs. La dernière équipe à pouvoir jouer l’accession cette année est Ankaran Hrvatini (32 points), qui progresse d’année en année. Quelques jeunes joueurs intéressants de cet effectif pourraient intéresser des clubs de l’échelon supérieur.

Zavrč, 80 habitants et un club de foot en première division

Parmi les noms connus, on retrouve Krka au milieu de tableau qui ne jouera ni la montée ni la descente. En revanche, les verts joueront une demi-finale de Coupe de Slovénie qui sera le seul objectif de la suite de la saison. Drava Ptuj, juste derrière, entame sa renaissance. Mais cette saison le montre, il faudra encore un peu de temps avant de pouvoir viser plus haut. Enfin, le NK Zavrc a fait faillite. Après avoir visé l’Europe et malgré un maintien obtenu sur le terrain, le club n’avait pas eu de licence pour la Prva Liga. Cette année, les difficultés financières étaient telles que le club a préféré dissoudre l’équipe première qui occupait les dernières places de la Druga Liga.

Damien F. 


Image à la une : Coach Elsner, toujours aussi élégant. (© Vid Ponikvar)

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