Cette trentième édition du championnat letton se clôture avec une surprise et le titre du RFS Riga alors que le Riga FC, grand favori et triple champion en titre, ne termine qu’à une décevante quatrième place. Outre la situation dramatique liée au Covid, l’extra sportif est venu une fois de plus s’immiscer très négativement dans le football letton tout au long de la saison. En effet, disputée à dix en 2020, l’Optibet Virsliga perdait avant même le début de saison le FK Jelgava, membre permanent du plus haut niveau du football letton depuis 2010, la licence lui étant refusée par manque de moyens financiers. Le FK Tukums 2020, promu et finissant bon dernier en 2020 était relégué et ne postulait pas pour passer une seconde saison en D1. Le champion de division 2, le Lokomotiv Daugavpils était promu mais sous le nom de Noah Jurmala, tandis que le FK Auda, second de D2 voyait sa demande de licence rejetée. Débuté à neuf en mars, le championnat ne comptait plus que sept participants fin juillet…Un véritable désastre entrecoupé d’un assassinat et d’affaires de matchs truqués, tout cela alors que la fédération fête son centenaire cette année et semble complétement discréditée et impuissante à ramener un peu d’ordre en son sein.

1. RFS Riga. 66 points

Second en 2020, le RFS Riga (qui compte dans sa direction la légende locale Maris Verpakovskis) optait pour la stabilité en ne perdant que trois joueurs importants (Vjačeslavs Isajevs au FK Liepaja, Chinonso Offor au Chicago Fire et Janis Ikaunieks au KuPS) tout en recrutant du solide à ce niveau, à savoir le gardien lituanien Vytautas Cerniauskas, le tchèque Petr Mares (Mlada Boleslav), le brésilien Lucas Villela de Ventspils ou le défenseur Elvis Stuglis du Riga FC.

Sous la direction de Viktors Morozs, la mayonnaise prenait directement et le RFS Riga passait une saison extrêmement tranquille en tête du championnat. Sur la scène européenne, après avoir sortit dans la douleur Klasvik, le RFS écrasait les hongrois de Puskas Academy avant de sortir avec les honneurs contre les belges de Gand. L’occasion pour le buteur Darko Lemajic de se faire remarquer en Belgique et de devenir le remplaçant à Gand de Roman Yaremchuk (transféré à Benfica) pour un montant estimé à 1 million d’euros, mais sans grand succès jusqu’à présent. Ce départ n’avait pas d’impact sportif mais le RFS devait quand même attendre la dernière journée de championnat pour célébrer son premier titre à cause de la ténacité affichée par Valmiera, l’autre belle surprise de la saison.

Le club déborde d’ambitions et va batîr à Valdlauči le LNK Sporta Parks pour un coût de cinq millions d’euros, de quoi doter le club d’installations enfin dignes, tandis que pour préparer la prochaine saison Verpakosvkis menait début décembre une délégation au Brésil afin de nouer des partenariats et détecter de futurs promesses…

2. Valmiera FC. 62 points

Détenu par l’avocat Suisse Ralph Oswald Isenegger (cité dans notamment une curieuse affaire liant Trump et millionnaires ukrainienshttps://www.tdg.ch/geneve/actu-genevoise/nom-avocat-genevois-surgit-laffaire-ukrainienne/story/30429975), Valmiera n’a de cesse de grandir.

Troisième en 2020, le club perdait deux joueurs important avant de débuter la saison, le buteur nigérian Tolu Arokodare qui était prêté au FC Cologne puis à Amiens, pendant que le français Julien Célestine prenait la direction de Rodez. Au niveau entrant, Valmiera signait un gros coup en recrutant l’espoir de Metta, Raimonds Krollis, récupérait un jeune gardien, Rihards Matrevics , ancien international letton en jeunes et qui après un passage par West Ham s’était perdu dans les divisions inférieures (Barnet puis Hendon Town) et réalisait quelques paris ( Ibrahima Sow (AS Douanes), Camilo Mena (Deportivo Pereira) ou encore Ivan Zhelizko (Karvina). Les choix furent judicieux. Krollis et Ibrahima Sow signaient douze buts chacun et le gardien Matrevics était auteur d’une excellente saison avec comme consécration d’être maintenant appelé en équipe nationale.

Affichant un peu moins de constance que le RFS Riga, Valmiera devait se contenter de la seconde place et restait sur une pointe de déception puisqu’il perdait en finale de la coupe contre Liepaja et faisait une brève apparition en Conférence League, étant directement éliminé par les lituaniens de Suduva qui semblaient prenables.

3. Liepaja. 51 points

Dans le milieu de tableau la saison précédente, Liepaja pour se renforcer optait pour le recrutement de vieux briscards du championnat letton et de joueurs biélorusses vieillissants ( Mikhail Gordejchuk, Oleg Veretilo et Dmitri Baga) sous la direction d’un entraineur biélorusse également, Dmitry Molosh. Mais le début de saison est un échec et Molosh était remplacé par le serbe Nebosja Vignjevic (actif à Ujpest entre 2013 et 2020) qui remettait l’équipe sur la bonne voie en championnat pour signer au final une troisième place inespérée.

En conférence League, Liepaja éliminait facilement les macédoniens de Struga avant d’échouer contre le CSKA Sofia (élimination aux penaltys après deux 0-0). Cerise sur le gâteau avec la victoire en coupe contre Valmiera (2-0)

4. Riga FC. 50 points

Après trois titre consécutifs, le Riga FC clamait haut ses ambitions et annonçait vouloir atteindre la phase de groupe d’une compétition européenne, le titre de champion étant présenté quasi comme une évidence, et rien ne s’est passé comme prévu. Habitué des changements constants dans son noyau pléthorique, le club se séparait de nombreux joueurs importants ( Roman Debelko (Soligorsk), Stefan Panic (Pafos FC), Herdi Prenga (Kisvarda), Roger (UTA Arad)). L’entraineur Mihails Konevs victime de problèmes de santé laissait sa place à Denis Laktionov du Rodina Moscou qui comme le club chypriote de Pafos est détenu par le même propriétaire que le Riga FC, le millionnaire russe Sergey Lomakin qui est interdit de séjour en Lettonie https://www.baltictimes.com/latvian_football_club_riga_owner__russian_millionaire_lomakin_included_on_persona_non_grata_list/…et faisait parler de lui en France, présenté fin novembre comme un possible repreneur de Saint-Etienne. Notons que le FK Auda Kekava (D2 et postulant à la D1 la saison prochaine) via le prêt de joueurs fait également partie de la galaxie Lomakin.

Laktionov reçoit pour renforcer l’équipe Mikael Soisalo (Zulte-Waregem), Axel Andresson (Viking Stavanger), Nedeljko Piscevic (Javor), Lipe Veloso (Lviv), Gabriel Ramos (Torpedo Zhodino), Edgar Babayan (Hobro), Milos Vranjanin (Metalac) Jean-Baptiste Leo (PAS Giannina) et Ivan Brkic (Zrinjski Mostar). A priori de quoi marcher sur le championnat letton…

Mais les résultats du début de saison ne sont pas à la hauteur et Laktionov saute après un pénible 1-1 contre Daugavpils. Le nom de son remplaçant surprend, puisque l’intéressé, Andris Riherts, est l’entraineur historique de Metta, club dont la philosophie est basée sur la formation, soit tout l’inverse du Riga FC. Curieusement, peu avant les échéances européennes, le prêt de l’attaquant Stefan Milosevic (Wassland-Beveren) n’est pas prolongé alors que le club signe pour le remplacer le nigérian Yunusa Muritala, alors en feu avec Metta, puis prit d’une fièvre acheteuse estivale, transfère dans tous les sens ( Glody Ngonda Muzinga (Dijon), Karim Loukili (Helmond Sport), Besar Halimi (Sandhausen), Yuriy Vakulko (Dnipro-1), Ivan Paurevi (Sandhausen),…). Un amas de joueurs qui ne formera jamais une équipe. Si l’élimination contre Malmö en Champions League est assez logique et que reversé en Conférence League, le club dispose de Shkendija puis péniblement des maltais d’Hibernians, le Riga FC se voit offrir une occasion unique de rejoindre la phase de poule en héritant de Lincoln Red Imps,et cela tourne au désastre, à domicile, le Riga FC concède un très décevant 1-1 avant de s’incliner 3-1 à Gibraltar…

Conséquence directe, Andris Riherts est viré et Kristaps Blanks (jusque-là assistant) gère l’équipe pour la fin de saison qui est disputée en roue libre dès lors qu’il est clair que le titre de champion n’est plus jouable. Au final une quatrième place qui couronne une saison complétement ratée. Afin de tenter de rebondir sportivement, le club a engagé l’allemand Thorsten Fink pour prendre place sur le banc la saison prochaine. Elément plutôt positif, le projet de son nouveau centre d’entrainement ultramoderne a été dévoilé récemment. Le site situé près du village de Pinki à une quinzaine de kilomètres de Riga comprendrait un terrain couvert de 1.000 places, un stade agréé UEFA Catégorie 2, un hôtel et un spa soit un bijou tout à fait exceptionnel au niveau balte.

5. Spartaks Jurmala. 35 points

Détenu par l’agent russo-italien Marco Trabucchi, le Spartaks Jurmala ressemble plus à une boite d’import-export qu’à un club de football ayant une quinzaine de joueurs en prêt un peu partout en Europe. Difficile donc d’avoir une politique sportive cohérente, le club misant avant tout sur des paris, principalement de jeunes africains, qui pourront être monnayable par la suite. Au rayon des succès, notons le nigérian Richard Friday, débarqué en janvier et prêté à Örebro en août ou le camerounais Leonel Wamba qui avec quatorze buts est le meilleur buteur du championnat. Une cinquième place est assez logique, le Spartaks n’ayant pas les moyens sportifs de viser plus haut. Notons qu’en fin de saison, le Chief Executive Officer du Spartaks, Edgars Gauracs est banni pour dix ans par l’UEFA https://sportacentrs.com/futbols/virsliga/22102021-uefa_uz_desmit_gadiem_diskvalifice_sparta pour son implication supposée dans une affaire de matchs truqués. L’intéressé nie les faits et assure qu’il s’agit d’un malentendu… La presse lettone suppute qu’il s’agirait d’un match de C1 de la saison 2018/2019 entre le Spartaks et l’Etoile Rouge de Belgrade.
Marco Trabucchi quant à lui est maintenant impliqué à l’ ACN Sienne https://canale3.tv/acn-siena-presentato-il-nuovo-direttore-generale-marco-trabucchi/et son avenir avec le Spartaks serait incertain…

6. BFC Daugavpils. 32 points

Ayant des moyens financiers limités (la municipalité ne soutient pas le club) le noyau de Daugavpils est composés de nombreux joueurs prêtés par les autres clubs lettons. L’ambition se limite donc à éviter la dernière place, paris concluant puisque Daugavpils termine devant Metta.

7. FK Metta. 20 points

Club dont la philosophie est la formation, le FK Metta joue avec peu de joueurs étrangers et est habitué du fond du classement. Pas d’exception cette année, puisque seul l’exotique Noah Jurmala fini derrière Metta. Le club avait le nez fin en engageant le nigérian Yunusa Muritala (KVC Westerlo) auteur de neuf buts pour Metta et artisan de la belle période du club en avril qui accroche successivement le Riga FC, RFS et Valmiera! Le club est pillé par le Riga FC en juin, puisque Andris Riherts (entraineur du club depuis 2006) et Muritala rejoignent le club de la capitale. Riherts ne fera pas long feu et Muritala disparaitra rapidement de la circulation…Ce sera ensuite une traversée du désert pour Metta qui ne remportera que trois matchs entre juin et novembre, à chaque fois contre Noah (dont deux forfaits…).

8. Noah Jurmala. 3 points

Fondé officiellement le 27 janvier 2021, le Football Club Noah Jurmala est dès le départ une curiosité puisque fruit d’une fusion entre le Lokomotiv Daugavpils et le Dinamo Riga, le tout relocalisé à Jurmala. Derrière cette construction boiteuse se trouve la Noah Holding, un groupe d’investisseurs arméniens qui possède déjà le Noah Erevan (anciennement appelé FC Artsakh, officiellement détenu par Karen Abrahamyan, ancien ministre de la défense de l’Artsakh), l’ACN Sienne (ou on retrouve Marco Trabucchi du Spartaks, le monde est petit) détenue par le Berkeley Capital et dont le président Roman Gevorkyan vient d’investir dans le KFC Uerdingen. Outre le montage de base plutôt exotique, le Lokomotiv Daugavpils n’avait pas une très bonne réputation, son propriétaire Aleksandrs Jakubovskis étant vu comme un proche d’Olegs Gavrilovs, le plus célèbre truqueur de matchs de Lettonie…Un stage en Turquie est organisé et il semble que le club se prépare à un recrutement très ambitieux. Mais surprise début mars, les arméniens quittent le club. Les rumeurs indiquent que le Lokomotiv Daugavpils avait de nombreuses casseroles (salaires impayés, documents falsifiés…) et que Jakubovskis voulait garder beaucoup de pouvoir dans le nouveau club. Pour ce qui est de la délocalisation à Jurmala, elle n’aboutira pas et le nouveau club jouera à Riga sans le Dinamo qui s’est également retiré de l’affaire. Le nouveau club doit néanmoins conserver l’appellation Noah car un changement de nom est seulement autorisé jusqu’au premier février. Avec le départ de la Noah Holding les caisses du clubs ont perdu leur source de financement et le 12 mars, soit la veille du début du championnat, la Fédération retire au club sa licence pour participer au championnat, les critères financiers n’étant pas rencontrés.

Le Noah Jurmala décide d’aller en appel via le TAS afin d’obliger la fédération à réintégrer l’équipe. Et obtient gain de cause… La fédération dont l’image est déjà désastreuse est de nouveau ridiculisée et obligée de plier. Le Noah Jurmala monte rapidement une équipe de bric et de broc qui évidemment accumule les raclées, cela tourne au cirque complet. En juin, le gardien serbe Bojan Knezevic, le ghanéen Ofosu Appiah et l’ukrainien Oleksij Babyr sont suspendus pour un an par la fédération pour matchs truqués. Le 18 juillet le club ne se déplace pas à Valmiera, officiellement faute de joueurs à aligner, et le 23 juillet le club annonce son retrait du championnat, Noah ayant joué un quota de match suffisants, ses résultats sont conservés et les matchs suivants seront sanctionnés d’un forfait. Tout ça pour ça…

9. FK Ventspils. 0 points

Club historique du championnat letton, le FK Ventspils possède une image désastreuse depuis l’arrivée à la tête club d’ Adlan Shishkanov qui arrive en provenance du club moldave du Dacia Chisinau, club lui-même hautement suspecté d’être impliqué dans des matchs truqués. Shishkanov est précédé par sa mauvaise réputation. Ilja Polakovs, journaliste pour le quotidien letton Diena nous disait en 2018https://footballski.fr/fk-ventspils-des-interrogations-et-de-lespoir-avant-leurope « Il avait des problèmes en Moldavie. Il n’y était plus le bienvenu. C’est pourquoi il s’est mis à chercher un nouveau club. Comme la Moldavie et la Lettonie ont en commun une histoire postsoviétique et des liens avec les hommes d’affaires russes, ce n’est pas une grande surprise de le voir travailler au FK Ventspils. Tous les fans et la Fédération étaient, et sont toujours, sceptiques sur cette arrivée. De plus, nous avons déjà de très mauvais souvenirs avec des investisseurs étrangers qui arrivent dans nos clubs. Dans la plupart des cas, ces investisseurs viennent ici pour magouiller et organiser des matchs arrangés.. Quand Shishkhanov a acheté le club, de nombreux joueurs de Ventspils ont quitté le club de peur de ternir leur réputation, et voir le club devenir un outil pour truquer des matchs. ».

Et rapidement, ce que tout le monde craignait c’est matérialisé, matchs amicaux visiblement truqués, prestations très étranges en Ligue Europa, rapidement les ultras du club ont décidés d’arrêter de supporter l’équipe première et réclamé le départ de Shishkanov. Parallèlement, les ennuis ont commencés à s’accumuler pour Shishkanov placé par le gouvernement letton sur une black list lui interdisant l’accès au territoire letton et balancé par un joueur déclarant que des salaires complémentaires étaient versés en cash et donc non déclarés, provoquant l’intérêt de l’inspection des finances sur le club… De plus les résultats en la saison passée en championnat furent décevants, Ventspils ne se qualifiant pas pour l’Europe pour la première fois en 24 ans ans…Shishkanov a officiellement quitté le club en début d’année même si on suppute qu’il était toujours à la manœuvre, le club est alors officiellement détenu par Aslambeks Edilsultanov, qui est un « homme » de Shishkanov, cependant les investissements dans le noyau ont été moindres et le club joue le fond de tableau avec le Noah Jurmala.

Un coup de tonnerre survient début juin, quand l’UEFA annonce le résultat de ses investigations concernant le FK Ventspils et ses matchs en Ligue Europa contre Luftetari, Teuta et Gzira suspectés d’être truqués et une approche de l’arbitre du match contre Bordeaux (le russe Sergey Lapochkin). Le résultat est exemplaire, le club est banni de toute compétions européenne pour le sept prochaines années, le sulfureux ancien propriétaire du club, Adlan Shishkanov est banni à vie de toutes activités dans le football, et l’arbitre russe Sergey Lapochkin reçoit une suspension de dix ans pour ne pas avoir dénoncé la tentative de corruption… L’enquête démontre que Shishkanov s’est associé à Oleg Gavrilovs, ancien président du Dinaburg Daugavpils, suspendu à vie par la fédération lettone pour matchs truqués et dont le nom revient constamment dans l’actualité pour les mêmes faits, pour approcher Sergey Lapochkin afin de truquer le match contre Bordeaux. La saisie des conversations WhatsApp entre les différents protagonistes ont permis de déterminer les différentes rencontres pour un deal qui n’a finalement pas aboutit. Tout cela est richement documenté par sportacentrs.comhttps://sportacentrs.com/futbols/virsliga/12072021-konta_gramatvediba_cik_un_uz_ko_lika_gavr qui sur le modèle des leaks publie tous les détails de l’activité de trucage à grande échelle mit au point par Adlan Shishkanov.

Personne dans le petit monde du football letton n’est vraiment surpris et une semaine plus tard l’histoire trouvait son épilogue Ventspils se retirant du championnat…

Romans Bezzubovs

Dans un registre beaucoup plus dramatique , le 14 avril 2021 était particulièrement tragique pour le petit monde du football letton avec l’annonce de l’assassinat de l’agent Romans Bezzubovs à Riga. L’ancien joueur de Jurmala et du Daugava Riga a été froidement abattu dans sa voiture par deux individus se déplaçant dans une BMW X5 immatriculée en Russiehttps://skaties.lv/degpunkta/noziedziba/bezzubova-slepkaviba-sanemta-informacija-par-abiem-meklesana-izsludinatajiem-viriesiem/. On ignore pour l’heure toujours la raison de cette exécution qui semble avoir été menée de façon « professionnelle », mais la rumeur évoque forcément un lien avec son activité dans le football, dans un championnat ou les liens entre les clubs et les agents sont très étroits et un pays ou les assassinats d’hommes d’affaires reste un phénomène présent et ou les coupables ne sont jamais trouvés.

2022

Suite à la situation catastrophique du Covid en Lettonie causée par un faible taux de vaccination, la Fédération a décidé de mettre un terme prématurément aux championnats des divisions inférieures le 22 octobre.. Les trois premiers de division deux ( Auda Kekava, Tukums 2000 et Super Nova) peuvent prétendre à une promotion à l’étage supérieur, à voir si ils obtiendront la licence…Les scandales ne semblant jamais vouloir prendre fin, l’année se clôture sur une nouvelle polémique, le président de la fédération, Vadims Lasenko (catalogué comme proche d’Aleksandrs Jakubovskis (Lokomotiv Daugavpils/Noah , tout un programme…) étant accusé par le média Delfihttps://www.delfi.lv/sports/news/futbols/lasenko-slaveno-gorksa-sarunu-nopirka-no-diskvalificeta-gavrilova-apgalvo-noah-jurmala-vaditajs.d?id=53715903 d’avoir acheté au célèbre truqueur de match Oleg Gavrilovs un enregistrement entre ce dernier et Kaspars Gorks, le prédécesseur de Lasenko qui avait quitté son poste en 2019, ceci dans le but bien évident de le déstabiliser ce dernier…Lasenko nie tout en bloc…Il faudra voir si il pourra résister à la tempête.

Le point positif dans cette sombre année 2021 est le comportement de la sélection qui à réussit un improbable 3-3 en Turquie et un tout aussi étonnant 0-0 en Norvège lors des qualifications de la Coupe du Monde, un autre 0-0 au Monténégro et deux victoires contre Gibraltar permettent de qualifier cette phase de qualification comme réussie, a voir si les quelques jeunes qui commencent à pointer leur nez confirmeront dans le futur.

Viktor Lukovic