À l’aube d’une saison qui s’annonce plus disputée que jamais, suite au titre décroché par l’AEK l’an dernier, la Superleague grecque devrait nous offrir l’occasion de voir émerger quelques jeunes talents plus que prometteurs. Et avec trois clubs engagés en Coupe d’Europe (AEK en Ligue des Champions, PAOK et Olympiakos en Europa League), la multiplication des compétitions devrait donner des opportunités à ces jeunes pousses de montrer ce dont ils sont capables. Focus sur cinq noms qui, d’une manière ou d’une autre, sont destinés à animer cet exercice 2018-2019.

Mais, avant ça, petit retour sur le dernier article consacré aux espoirs du football grec, à savoir ceux de la saison 2016-2017, histoire de savoir quelles trajectoires ils ont réalisé.

Retour sur les espoirs de la saison 2016-2017

Panagiotis Retsos (Olympiakos | 9.08.1998)

De la liste établie dans l’article, c’est sans conteste celui qui a le plus confirmé les espoirs placés en lui. En effet, après une saison à 34 matchs sous le maillot de l’Olympiakos, son club formateur, le jeune défenseur central a mis le cap sur l’Allemagne à l’été 2017, pour un montant record de plus de 17 millions versé par Leverkusen. Où il a vite pris ses marques dans l’exigeante Bundesliga, avec 24 apparitions en championnat et 4 en coupe. De quoi lancer sa carrière internationale avec les A (5 sélections), et aussi prétendre à jouer la Ligue Europa avec un club qui fait la part belle aux jeunes. À tout juste 20 ans, l’avenir s’annonce radieux.

Dimitrios Limnios (Atromitos | 27.05.1998)

S’il y a bien un espoir grec dont on imagine qu’il sera bien vendu à l’avenir, c’est lui. À 20 ans, il approche déjà de la soixantaine de matchs en Superleague, et ce total devrait largement augmenter sur la saison à venir, tant Razvan Lucescu semble lui faire confiance pour guider le jeu offensif du PAOK en compagnie de Pelkas. Fer de lance d’une sélection U21 bien partie pour aller à l’Euro – grâce notamment à l’impact offensif de son jeune ailier virevoltant -, déjà apparu une fois avec les A, et auteur d’un bon début d’exercice 2018-2019, celui qui possède aussi la nationalité brésilienne est partie pour une saison charnière dans sa jeune carrière : celle qui devrait le propulser encore un peu plus sur les radars de clubs européens évoluant dans les grands championnats.

Georgios Manthatis (Olympiakos | 11.05.1997)

Pour lui, l’explosion semble prendre un peu plus de temps. Lancé dans le grand bain en même temps que Retsos par Paulo Bento, il avait montré de belles dispositions sur l’aile de l’attaque, et représentait, avec Nikolaou et Androutsos, le futur de l’Olympiakos. Mais dans un secteur de jeu toujours très bien garni dans le club du Pirée, il a dû s’exiler en prêt l’année dernière, du côté du PAS Giannina. Et si le temps de jeu a été au rendez-vous (34 apparitions), le rendement, lui, fut un peu plus décevant, avec seulement trois passes décisives toutes compétitions confondues. Alors, cet été, le natif de Sofia a mis le cap sur un club un peu plus ambitieux : le Panionios, où il évoluera en prêt. Parce qu’à 21 ans, il a encore le temps. Mais il ne peut plus trop se permettre d’en laisser filer non plus…

Giannis Mystakidis (PAOK | 7.12.1994)

Plus âgé de la liste (23 ans), il semble aussi être celui qui a le moins confirmé les attentes. Toujours sous contrat au PAOK, où il a du mal à bousculer la hiérarchie dans un effectif bien garni, il a bouclé un dernier exercice délicat, marqué par une longue blessure au genou (rupture des ligaments croisés), avant d’être prêté au Panathinaïkos, alors en crise financière, pour essayer de retrouver du temps de jeu. Ce qu’il a un peu fait, avec six apparitions sur la demi-saison. Remis entièrement de ses pépins, il a migré vers le PAS Giannina cet été, histoire d’effectuer une saison pleine, dans la peau d’un titulaire. Ce qu’il devrait être, dans un club où l’effectif restreint permet à certains d’effectuer la quasi-totalité des rencontres. Parce qu’à 23 ans, rien n’est perdu. Et surtout pas le talent.

Marios Siabanis (PAOK | 28.09.1999)

Il est toujours délicat de juger de la progression d’un gardien, étant donné la très faible rotation à ce poste, et le jeune âge du joueur en question. Ceci dit, le jeune portier du PAOK continue sa progression, derrière Paschalakis et Rey. L’an dernier, il a notamment pris part à un match de Coupe, face à Trikala. En parallèle, il est membre du groupe des Espoirs en passe de se qualifier pour le prochain Euro U21, même si c’est Konstantinos Kotsaris (Panathinaïkos) qui lui est préféré. La clé passera sans doute par un prêt en Superleague pour véritablement lancer sa carrière. Mais à 18 ans, rien ne presse. Il s’agira aussi d’être patient, et d’attendre patiemment son heure.

Les cinq espoirs de la saison 2018-2019

Giannis Bouzoukis (Panathinaïkos | 27.03.98)

Parfois, la crise financière a du bon. Pas forcément dans la vie de tous les jours, mais plutôt dans la politique sportive d’un club comme le Pana qui, englué dans une situation financière précaire, tout en étant en phase de rachat, n’a pas d’autre choix que de miser sur ses jeunes pour essayer de maintenir le navire à flots. Et à ce petit jeu, un nom ressort : celui de Giannis Bouzoukis, milieu offensif de 20 ans. Après une saison 2017-2018 placée sous le signe de la découverte du haut niveau (cinq apparitions toutes compétitions confondues), l’habitué des sélections de jeunes hellènes (U17, U18, U19, U20 et U21) a démarré tambours battants cette saison : 2 buts et trois passes décisives en trois journées de Superleague, qui ont laissé entrevoir une qualité de frappe très intéressante. « C’est un très bon dribbleur. C’est un meneur avec une qualité de passe exceptionnel, évoque Ousmane Coulibaly, son coéquipier au Pana. Il est très fort dos au jeu, et arrive toujours à s’en sortir dans les petits espaces.  » Autre point marquant : sa qualité de première touche excellente, qui lui permet ensuite d’organiser le jeu à sa guise avec son pied gauche.

https://youtu.be/3TwXf0HptOg

Surtout, au delà de qualités techniques hors du commun, et d’une vision du jeu au dessus de la moyenne, le jeune Bouzoukis fait aussi preuve d’un très bon état d’esprit. De ceux qui peuvent permettre de progresser plus rapidement. « Je l’ai repéré dès les premiers entraînements avec le groupe pro, continue Coulibaly. Il écoute les anciens, et depuis ses premières séances, il a toujours écouté. Il vient même demander de lui même des conseils. Plus il va jouer, plus il va apprendre. » Alors, certes, les axes de progression sont nombreux – « il doit voir le jeu avant de recevoir parfois, parce que quand il aura ça, il aura beaucoup d’avance sur l’adversaire » -, mais placé sous la direction de Donis père, Giannis Bouzoukis semble avoir le parfait entraîneur pour progresser. « C’est le coach parfait pour ces jeunes, termine Coulibaly. Il est venu, et leur a donné directement sa confiance. » Un nom à retenir, assurément, et qui pourrait bien être de ceux qui ont accompagné le Panathinaïkos durant son retour vers les sommets.

Dimitrios Emmanoulidis (Panathinaïkos | 24.10.2000)

Ils sont peu, dans l’histoire du football grec, à pouvoir se targuer d’avoir une place aussi importante dans un club comme le Panathinaïkos à cet âge. Même pas encore majeur, Dimitrios Emmanouilidis est de ceux qui vont sans aucun doute profiter du mandat de Donis père (cf la vidéo ci-dessous où il s’empresse d’aller le remercier après son but face à Lamia) et des restrictions de transferts pour se faire une place au soleil. « Il doit être encore plus fort mentalement, continue à travailler, et rester à l’écoute, juge Ousmane Coulibaly, son coéquipier. Il pourra être un gros espoir aussi. » Ailier de poche (1,75 m), il excelle dans les petits espaces, se sortant, avec des dribbles déroutants, de l’étreinte des défenseurs adverses. Plutôt rapide, il sait aussi proposer des solutions en débordements, avec une qualité de passe et de centre qui est souvent à l’origine d’actions dangereuses. Membre majeur de la sélection U19, il aspire naturellement à l’échelon du dessus – les U21 -, qu’il devrait rapidement connaître.

Forcément, à bientôt 18 ans, les axes de progression sont multiples : prendre de l’épaisseur physique, améliorer son mauvais pied (le gauche), épurer son jeu, et être encore plus décisif. Parce que son ascension n’en est qu’à ses prémices, et que d’autres promesses avant lui ont explosé en chemin, comme Ninis, pour reprendre un exemple récent au Pana. Mais, avec la perspective d’une saison à fort temps de jeu, et de gros derbys à disputer, Emmanouilidis aura sans aucun doute la possibilité d’apprendre à vitesse grand V, avant de, pourquoi pas, disputer d’éventuels tours préliminaires européen avec son club. Et si Donis responsabilise beaucoup ses jeunes éléments, il peut aussi compter sur l’apport de joueurs plus expérimentés, comme Kourbelis au milieu, pour encadrer une jeunesse très talentueuse, qui ne demande qu’un chose : briller.

L’avis de … Sotiris Milios (journaliste à SDNA) :

« C’est le talent grec le plus scouté. Il est surveillé par de très bonnes équipes européennes depuis qu’il a 14 ans. En marquant face à Lamia son premier but professionnel, et il est devenu le premier Grec né en 2000 à marquer dans un match de Superleague. Je dirais qu’il est l’espoir grec le plus doué, en alliant vitesse et technique. Le principal problème, c’est qu’il ne sait pas encore quelle est sa meilleure position. Ailier droit ? Attaquant de soutien ? Numéro 9 ? Ce n’est pas encore établi. Il a le potentiel pour remplir ces rôles, mais il doit se fixer à un seul poste. On pourrait le comparer, toutes proportions gardées, à Leroy Sané. Il a eu plusieurs offres de clubs étrangers l’année dernière, mais il les a toutes rejetées, car il voulait d’abord finir sa scolarité. Ça montre bien sa mentalité. Son prix actuel est de 5M, et il quittera tôt ou tard le Panathinaïkos. Il est bien éduqué, calme, et sérieux. Cette année, il aura la possibilité de bâtir sa réputation avec un fort temps de jeu après tous les problèmes financiers du club qui le forcent à utiliser des jeunes joueurs. »

Anastasios Douvikas (Asteras Tripolis | 2.8.99)

Un joueur de 19 ans, représenté par Pini Zahavi. C’est dire si le jeune Douvikas a une réputation de grosse promesse dans le milieu du football. Formé à l’Asteras, club réputé pour sortir de belles pépites et où son père Giannis dirige l’équipe U20, le jeune Anastasios a vite gravi les échelons. L’an dernier, il a bouclé une saison à 23 apparitions toutes compétitions confondues. S’il n’a marqué que trois fois, ce qui est assez peu pour un attaquant, il a fait étalage de son talent : remises, dribbles, prise de profondeur, et appels. Pas toujours aidés par ses camarades quand il s’agit de bonifier les ballons qu’il peut donner, il sait aussi, avec son mètre 84, se placer comme un pivot et décrocher pour toucher le ballon loin du but adverse. L’efficacité, d’ailleurs, est venue de la sélection U19, avec laquelle il a déjà scoré sept fois en dix sélections.

Son axe majeur de progression, sans aucun conteste, est sa finition. Pour un n°9, il doit devenir plus tueur, et avoir de bien meilleures stats. En quatre apparitions en ce début de saison 2018-2019, il n’a toujours pas trouvé le chemin des filets. Mais le déclic viendra sans doute cette saison, dans un environnement propice à la progression : un club stable, sans trop de pression, et qui a su faire fructifier les talents qu’il a eu à sa disposition par le passé en décrochant de belles sommes en montant de transferts. Sous la houlette de Savvas Pantelidis, qui le responsabilise beaucoup, Douvikas aura des opportunités de se montrer, lui qui est déjà dans le viseur d’équipes européennes. Et il peut toujours compter sur l’expérimenté et très fiable Michalis Manias (28 ans) pour lui prodiguer des conseils qui seront sans doute très utile pour la suite.

Dimitrios Meliopoulos (Xanthi| 27.03.98)

18 ans, et déjà 16 apparitions en Superleague au compteur. Autant dire que même s’il n’est sans doute pas le talent grec le plus connu – car il évolue dans un club de milieu de tableau -, Meliopoulos a déjà un petit bagage dans l’élite. « J’ai vite vu que c’était un bon joueur », démarre Khassa Camara, son coéquipier à Xanthi. Culminant à 1.84 m, il évolue préférentiellement devant la défense, à la récupération, mais fait aussi l’affaire en défenseur central. Arrivé à 15 ans dans un club qui, par le passé, a su révéler des joueurs comme Torosidis ou Goutas, il a signé son premier contrat pro en juillet 2017, avec déjà une belle petite réputation aux yeux des observateurs, et notamment ceux de Razvan Lucescu, entraîneur du PAOK et … ancien coach de Xanthi. « C’est quelqu’un de spécial, un peu dans sa bulle, ajoute Khassa Camara. Il est très jeune, mais il a un gros potentiel, grand, puissant, avec une bonne vision. Il peut jouer au milieu ou en défense, et il est bon techniquement. »

Au-delà des aspects tactiques qu’il doit encore améliorer (logique à 18 ans), Meliopoulos, en avance physiquement, doit encore basculer dans un état d’esprit pleinement professionnel. « Il est très têtu, et a du mal à accepter les remarques, pointe Khassa Camara. Il a un excès de confiance en lui parfois, et il peut faire de grossières erreurs. » Habitué des sélections de jeunes de la Grèce (de U16 à U19), il a encore beaucoup de chemin à parcourir, donc. Et, en cela, la saison qui vient de démarrer sera importante pour lui : veut-il devenir une vraie promesse de Superleague avant d’aller voir plus haut ? Ou veut-il s’enliser et ne pas confirmer les promesses placées en lui ? Nul ne sait. Mais le talent, en revanche, est là, et bien présent.

L’avis de Sotiris Milios (journaliste à SDNA) :

« Un autre produit du millénaire (il est né le 22 mars 2000) qui a déjà 15 matchs de Superleague au compteur avec le maillot de Xanthi. Il est né à Veria, et a été rejeté des académies du PAOK, avant de rejoindre Xanthi où ses progrès sont stupéfiants. Le souci, c’est que son corps est encore en développement. Il mesure déjà 1.85 m, mais il continue de grandir et c’est quelque chose qui affecte sa manière de s’entraîner.  Il a démarré comme milieu défensif, mais il a presque joué l’intégralité de ses matchs avec Xanthi comme défenseur central. Il est le joueur grec le plus musclé à son âge, et son body-language indique qu’il est fait pour la Premier League. Il est encore immature tactiquement, et continue d’apprendre la position de défenseur central. Il est encore moyen dans les airs, mais sa bonne technique l’aide dans les phases de construction. Le problème, c’est qu’il est trop confiant par rapport à ses capacités, et ça lui fait commettre des erreurs bêtes, ce qui est problématique en tant que défenseur central. Xanthi a fixé un prix de 2M pour lui, et plusieurs clubs allemands et anglais l’ont déjà observé. Il ne joue pas beaucoup cette année pour des problèmes de contrat, mais il trouvera tôt ou tard du temps de jeu. C’est la valeur la plus forte du club. « 

Georgios Liavas (Panetolikos| 12.02.2001)

Le plus jeune de la bande, et peut-être le moins connu de tous. Mais si le jeune milieu de 17 ans (qui fut d’ailleurs l’un des plus jeunes à débuter en Superleague dans l’histoire) mérite de figurer dans cette liste, c’est parce qu’avec trois apparitions en trois journées de Superleague sur cet exercice 2018-2019, il pointe le bout de son nez dans le monde professionnel. Sous la houlette de Traianos Dellas, le champion d’Europe 2004 reconverti entraîneur, l’international U19 s’est fait une petite place. Trois premières apparitions qui ont laissé entrevoir de belles promesses : une qualité de passe certaine (87% de passes réussies au total) et une vraie présence à la récupération (un peu plus de trois interceptions par match en moyenne). Des chiffres à mettre en relation avec son équipe, le Panetolikos, une formation destinée à jouer le milieu de tableau de Superleague. Et si son impact au duel (30% de duels gagnés) est à améliorer, nul doute que cela viendra avec le temps et les matchs. Avec Dellas comme entraîneur, il progressera sans doute aussi dans l’aspect défensif de son jeu.

(À voir ci-dessus, sa première titularisation en Superleague. Il porte le n°54)

Autre aspect à étoffer : son physique. Avec son mètre 75, il n’est pas forcément dans les standards modernes d’un joueur placé à la récupération. Idem avec ses 72kg, qui seront sans doute renforcés dans l’avenir avec un travail physique sur le haut du corps notamment. Naturellement, il doit aussi progresser dans l’aspect offensif, en offrant plus de décalages, en améliorant la précision de son jeu long (à peine 43% de passes longues réussies jusque-là), et en utilisant un peu plus sa frappe de balle qui semble tout à fait intéressante par rapport à ce qu’on a pu voir sur ses premières minutes. Et c’est là que justement réside l’intérêt de ce joueur : assuré d’avoir du temps de jeu cette année, il aura tout le temps de progresser sereinement, avant d’aller voir plus haut, par exemple dans l’un des grands clubs de Grèce.

D’autres noms à suivre

  • Enea Mihaj (DC, 20 ans, Panetolikos) : Révélation de son équipe l’an dernier, ce solide (1.86m) défenseur central international albanais a disputé 29 matchs toutes compétitions confondues l’an dernier, à même pas 20 ans. Installé au poste, très régulier, il devrait enchaîner une deuxième saison dans la peau d’un titulaire, avant de migrer vers d’autres cieux à l’étranger, ou dans l’une des grosses écuries grecques.
  • Anastasios Chatzigiovannis (Ailier, 21 ans, Panathinaïkos) : À l’image de ses deux compères cités plus haut, il est l’un des grands gagnants de la réorganisation forcée de son club. Avec son départ tonitruant (4 passes décisives et 1 but en 4 journées), il a fait étalage de toute sa palette technique (dribbles, passes, bons choix, intelligence de jeu). Et il pourrait bien profiter d’un éventuel Euro U21 pour se montrer à l’Europe entière.
  • Léo Jaba (Ailier, 20 ans, PAOK) : Il n’est pas formé en Grèce, mais n’en demeure pas moins un vrai espoir. D’ailleurs, on a pu s’en rendre compte durant les 8 apparitions qu’il a faites durant ce début de saison. Vitesse, technique, vivacité : il a tout. À lui d’épurer son jeu, de gagner en précision et en efficacité, et il deviendra sans aucun doute un joueur d’importance pour le PAOK, qui compte dessus pour jouer sur plusieurs tableaux cette saison.
  • Konstantinos Galanopoulos (Milieu défensif, 20 ans, AEK) : Avec déjà 71 apparitions sous la tunique de l’AEK, il n’est plus réellement un espoir. Mais sa marge de progression est si grande, qu’il est obligé de figurer dans cette liste. Surtout, avec une campagne de Ligue des Champions à venir, il aura de quoi gagner en expérience pour continuer à avancer. Et, pourquoi pas, se montrer au passage, lui qui figure déjà dans les petits papiers de plusieurs clubs européens.

Martial Debeaux

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