L’exercice 2016/2017 de la première division ukrainienne, récemment renommée Liga Par-Match, a donc tiré sa révérence sur un 10ème titre pour le Shakhtar Donetsk. La mise en place d’un nouveau système avec une phase régulière suivie d’une phase à deux groupes, a relancé le suspense à plusieurs étages, sauf en haut. En cause, l’avance irrattrapable que possédait le Shakhtar à la fin de la phase régulière. Cette saison aura donc vu le retour au top de Donetsk, les difficultés du Dynamo Kiev, le titre honorifique du Vorskla ainsi que la relégation du Dnipro. Retour sur la dernière saison d’UPL.

Un nouveau format

La ligue ukrainienne introduisait pour la première fois cette saison un nouveau format. Les douze clubs de première division disputent donc désormais une première partie de saison, de fin juillet à fin mars, que l’on pourrait qualifier de « saison régulière », et qui correspond aux 22 premières journées. Le championnat se divise ensuite en deux groupes pour les journées 23 à 32. Une seconde partie de saison que l’on pourrait appeler « playoffs », même s’il ne s’agit pas ici de matchs à élimination comme l’on pourrait le voir dans les sports américains.

Les six premiers du championnat intègrent donc le groupe dit « Europe » et les six derniers le groupe « Relégation ». Chacun rencontre deux fois les clubs composant son groupe. Un des points du règlement à bien prendre en compte dans ce nouveau format est la conservation des points acquis lors de la première partie de saison. Sur ce point, le nouveau format n’a guère offert plus de suspense que les années précédentes concernant la lutte pour le titre. Le Shakhtar a ainsi entamé les playoffs avec une bonne dizaine de points d’avance sur le Dynamo Kiev, tuant ainsi tout suspense pour la première place.

Groupe Europe

Shakhtar Donetsk (1er)

Invaincu en championnat en 2016, n’ayant perdu qu’un seul match de toute la saison 2016/2017, le Shakhtar Donetsk voyait deux nouvelles majeures marquer son début d’année. Tout d’abord un déménagement : adieu Lviv, bonjour Kharkiv. Située plus près de la zone de conflit, la deuxième ville d’Ukraine est le refuge de nombre de réfugiés du Donbass et n’avait plus de club dans l’élite depuis la disparition du Metalist à l’été 2016. L’installation dans le Stade Metalist ne s’est toutefois pas faite sans heurts avec les supporters de l’ex-club local, désireux de recréer une équipe et surtout hostiles au propriétaire Rinat Akhmetov.

Sur le terrain, le Shakhtar a recruté Gustavo Blanco-Leschuk, l’attaquant argentin d’origine ukrainienne auteur d’une très bonne demi-saison avec le Karpaty Lviv. Blanco-Leschuk n’a pas tardé à se mettre en évidence puisqu’il a inscrit pour ses débuts le but de la victoire chez le Celta Vigo en seizièmes de finale aller de la Ligue Europa (1-0). L’aventure européenne s’arrête malheureusement de manière précoce sur le Shakhtar à cause d’une défaite à domicile au retour (0-2 a.p.). Une défaite qui laisse un goût amer, car consécutive à un penalty encaissé dans les arrêts de jeu de la deuxième période. Un penalty inexistant, l’arbitre ayant été abusé par une simulation de John Guidetti.

Sur le plan domestique, le Shakhtar n’avait plus qu’à assurer pour remporter un titre qui lui tendait les bras. Trois ans après leur dernier titre, les Mineurs ont été sacrés dès la 28ème journée sans pour autant terminer la saison invaincue, car battus respectivement par le Chornomorets Odessa et le Dynamo Kiev, cette dernière intervenant toutefois après le sacre et avec une équipe remaniée comme souvent en fin de saison.

Du reste, le Shakhtar s’est offert un doublé domestique en battant (1-0) le Dynamo Kiev en finale de Coupe grâce à un superbe but de Marlos en deuxième période. Impérial en Ukraine, le Shakhtar n’a pas réussi une campagne européenne à la hauteur de sa saison. Il s’agit de la seule véritable déception pour les hommes de Paulo Fonseca, lequel a parfaitement assuré la succession de l’historique Mircea Lucescu.

Dynamo Kiev (2ème)

Terminer second sera toujours un mauvais résultat pour le Dynamo. Après avoir mi fin à la série de cinq titres de suite du Shakhtar, en s’adjugeant le championnat en 2015 et 2016, voilà que le Dynamo se retrouve à nouveau dauphin derrière son rival. Les espoirs des supporters de la capitale avaient été très vite douchés puisqu’à la trêve hivernale le Shakhtar affichait 50 points au compteur sur 54 possibles, portant déjà son avance à 13 unités.

La saison avait pourtant bien débuté avec une victoire en Supercoupe d’Ukraine face à une équipe de Donetsk orpheline de Mircea Lucescu. Le succès en Supercoupe laisse place aux doutes avec un premier revers face à Poltava fin août, suivi d’une seconde défaite en septembre face à Lugansk. La Ligue des Champions ne fait que confirmer la mauvaise passe avec une défaite face à Naples puis deux face au Benfica. Trop prudent face à des clubs pourtant prenables, le coach Sergiy Rebrov essuie de vives critiques à l’automne, avant qu’une victoire éclatante ne vienne sauver sa tête. Début décembre, le Dynamo, pourtant déjà éliminé, ne fait qu’une bouchée du Besiktas. Un succès 6 à 0 qui nourrira de grands regrets pour cette campagne européenne. Campagne qui s’arrête là avec une dernière place dans la poule B. La dernière rencontre avant la longue pause hivernale n’est que la confirmation de la supériorité du Shakhtar, qui vient s’imposer dans la neige de Kiev sur le score de 4 à 3. À la mi-saison, les Kiéviens n’avaient déjà presque plus rien à jouer et à espérer de leur saison.

La seconde partie du championnat offre dans le groupe européen quelques joutes intéressantes, mais pas de quoi relancer le suspense pour le titre. Les hommes de Rebrov s’inclinent en finale de Coupe face au Shakhtar, avant de finalement les battre une semaine plus tard en championnat. Un succès 3 à 2 face à une équipe B, mais qui a le mérite de satisfaire les supporters.

La saison du Dynamo reste un échec avec une dernière place de groupe en Ligue des Champions et une malheureuse Supercoupe comme seul trophée. Un échec qui conduit le club à ne pas prolonger sa collaboration avec l’entraîneur Sergiy Rebrov. Un changement à la tête de l’équipe qui se profilait logiquement et dont tout le monde parlait depuis cet hiver. Exit Rebrov, place à un autre ancien joueur, le Biélorusse Aliaksandr Khatskevich. L’ancien milieu de terrain de Kiev (1996-2003) avait entraîné les jeunes du Dynamo de 2010 à 2013, puis la réserve l’année suivante avant de passer sélectionneur du Belarus de 2014 à 2016. Rebrov a quant à lui pris le poste d’entraîneur du club saoudien d’Al-Ahli.

La satisfaction dont doit se contenter le Dynamo Kiev est bien d’avoir réussi le lancement dans le grand bain de quelques jeunes joueurs intéressants. Nous avons ainsi pu entrevoir le potentiel de Zurab Ochigava (11 apparitions) en défense centrale ainsi que la qualité de passe et la vision du jeu de Volodymyr Shepelev (21 apparitions) en six. Les deux paris de Sergiy Rebrov en attaque se sont également révélés payants. La star en devenir Viktor Tsygankov (29 apparitions – 5 buts / 6 passes décisives) a montré de belles qualités techniques et s’est même montré décisif par moments. En pointe, c’est Artem Besedin (27 apparitions) qui a éclos pour faire oublier Junior Moraes et Lukasz Teodorczyk. Pour sa première saison avec l’équipe une, le natif de Kharkiv termine avec 11 réalisations et des performances encourageantes pour les saisons à venir.

Enfin, le 3-4-3 expérimenté par Rebrov en fin de saison a redonné un peu de vigueur offensive à cette équipe. Le repositionnement de Denys Garmash à gauche, à la place d’un Derlis Gonzalez qui n’a jamais convaincu, a très bien fonctionné et pourrait être une piste intéressante à l’avenir. Le Dynamo devra se ressaisir cette année, après une saison manquée à bien des niveaux.

Zarya Lugansk (3ème)

Depuis quelques saisons, le Zarya Lugansk peut être considéré comme l’équipe ayant pris les places vacantes laissées par le Metalist Kharkiv et le Dnipro. La tendance s’est confirmée avec une logique et solide troisième place acquise, sécurisant une place directement qualificative pour les phases de poule de la Ligue Europa. C’est la conclusion d’une saison où la dynamique du Zarya a été par moments particulièrement curieuse.

La saison avait démarré sur les chapeaux de roue. De juillet jusqu’à octobre 2016, le Zarya avait accumulé neuf victoires, deux nuls et deux défaites contre le Dnipro (dont il a longtemps été la bête noire) et le Shakhtar. Le sommet de ce début de saison réussi a été la victoire acquise en septembre sur la pelouse du Dynamo Kiev qu’il a un temps devancé. Puis il s’en est suivi une longue série paradoxale où le Zarya a enchaîné sept matchs d’affilée en étant vaincu « à domicile » (Lugansk étant dans la zone de guerre, ses matchs étaient délocalisés à Zaporizhia) tout en restant invaincu huit matchs d’affilée à l’extérieur. De nombreux points perdus ont mis en danger la place européenne du Zarya, mais quatre derniers matchs bien assurés ont finalement validé une solide troisième place.

En Europe, le Zarya était exempt des phases préliminaires (phases durant lesquelles ils avaient calé deux ans de suite), profitant de la disqualification du Dnipro. La faute à un faible coefficient UEFA, le Zarya devait s’attendre à un tirage difficile. Cela n’a pas manqué, le club de l’est tombant dans le groupe de Manchester United, du Fenerbahçe et de Feyenoord (plus fort que celui dont il avait croisé la route en barrages de l’édition 2014-2015). Il a terminé dernier du groupe non sans avoir vaillamment lutté, passant tout près de battre Fenerbahçe et montrant une résistance héroïque à Old Trafford contre le futur vainqueur. Une expérience qui aura certainement été bénéfique à celui que l’on peut maintenant considérer comme le successeur des Metalist et Dnipro.

Olimpik Donetsk (4ème)

Mission accomplie pour l’Olimpik Donetsk qui était en chasse d’une place européenne. C’est fait avec cette quatrième place qui permet donc au club d’accéder au troisième tour de qualification d’Europa League. Une position à l’arrivée qui semble tout à fait logique pour le second club de Donetsk qui a oscillé pratiquement toute la saison entre la quatrième et la cinquième place. La lutte fut intéressante jusqu’au bout et nous a offert une belle bataille avec Oleksandriya et Odessa, tous roue dans roue jusqu’à la fin. L’Olimpik a donc réalisé une saison discrète, mais solide, s’appuyant notamment sur Andriy Bogdanov au milieu. L’ancien espoir du Dynamo Kiev qui s’était un peu perdu en Grèce puis en Moldavie a retrouvé des couleurs cette saison. Bogdanov était arrivé gratuitement à Donetsk en aout dernier, laissé libre par le Volyn Lutsk. Bonne pioche pour l’Olimpik.

Oleksandriya (5ème)

Cinquième de l’exercice 2016/2017, le sympathique petit club d’Oleksandriya passera lui aussi par le troisième tour de qualification d’Europa League. L’an passé, le club ukrainien avait échoué lors de cette même échéance européenne, battu par l’Hajduk Split. Même topo que pour l’Olimpik Donetsk, le club a alterné toute la saison entre la quatrième et la cinquième place. Après une très belle première moitié de saison, Oleksandriya a connu plus de difficultés en seconde partie de championnat avant de quelque peu s’écrouler lors des «playoffs». Une victoire seulement sur dix matchs lors de la phase dite de groupe. Logiquement défait par le trio de tête Shakhtar, Dynamo, Zarya, Oleksandria n’a su prendre le pas sur ses adversaires direct lors de leurs confrontations. Des matchs nuls face aux Chernomorets et à l’Olimpik n’ont donc pas suffi pour prendre la quatrième place.

Les résultats mitigés en seconde partie de saison étaient quelque peu prévisibles pour cette équipe d’Oleksandriya qui a vu partir son meilleur élément lors de la trêve hivernale. En effet, le meilleur buteur de l’équipe Roman Yaremchuk n’avait alors pas souhaité prolonger son prêt, préférant rentrer au Dynamo Kiev pour saisir sa chance.

Chernomorets Odessa (6ème)

Le Chernomorets, qui avait subi de plein fouet la crise ukrainienne, relève peu à peu la tête. Le milieu Tretyakov-Andrievskiy a très bien fonctionné cette saison, appuyé par le très bon ailier droit Dmytro Korkishko auteur d’une belle deuxième partie de saison. Odessa s’est (re)bâti un effectif cohérent, qui devait lui permettre de jouer l’Europe. Malheureusement, le Chernomorets s’est tiré des balles dans le pied en début et en fin de saison. Trois défaites lors des trois premières journées ont plombé le début de saison avant de voir le club remonter et osciller entre la 4ème et la 6ème place. Rebelote en fin de saison. Sixième et dernier qualifié dans le groupe Europe, le Chernomorets a réalisé une fin de saison horrible avec cinq défaites lors des six derniers matchs. Il n’en fallait donc pas tant à Oleksandriya et à l’Olimpik pour manger Odessa dans le sprint final. Aucun ticket européen n’est donc allé à cette équipe qui a manqué de sang-froid dans les moments importants de la saison.

Groupe Relégation

Vorskla Poltava (1er) – Stal Kamyanske (2ème) – Zirka Kropyvnytsky (3ème)

On ne sait trop comment désigner ce petit groupe, le ventre mou, les meilleurs des moins bons, les recalés de l’Europe… Un peu des trois en fait. Ces trois-là constituaient le ventre mou du championnat lors de la saison régulière. Le nouveau format a fait d’eux des exclus de l’Europe, reversés dans le second groupe et donc dans l’impossibilité de se battre pour une place européenne. En revanche, ils sont devenus de facto les leaders de la meute en lutte pour le maintien.

Aussitôt la phase de groupe lancée, ces trois-là n’ont pas tardé pour assurer leur place en D1. Un maintien tout à fait logique et mérité pour des clubs qui ne se sont jamais aventurés dans la zone rouge. Le club de Kropyvnytsky, anciennement Kirovograd, à parfaitement joué le coup tout au long de l’année en s’imposant dans les matchs importants, c’est-à-dire face aux concurrents directs pour le maintien. Sauf contre le Stal, qui l’a battu par trois fois. Le Zirka s’offre même le scalpe du Dynamo Kiev, toisant par 2 à 0 dans son petit stade, le club de la capitale.

Le Stal Kamianske, anciennement Dniprodzerzhynsk, se classe donc second du groupe relégation. Après un début de saison difficile, Kamianske prend intelligemment les points nécessaires pour s’assurer du maintien. Comme leurs camarades de Kropyvnytsky, les joueurs du Stal font chuter le Dynamo Kiev en première partie de saison. Malgré des moyens réduits et des joueurs peu côtés, le Stal a tout de même réalisé une belle saison, n’échouant qu’à un petit point de Poltava, premier du groupe. La 32ème et dernière journée avait pourtant offert au Stal une petite finale contre le Vorskla. Le score nul et vierge profite finalement à Poltava, qui possédait une unité d’avance. Partie remise pour l’an prochain.

Les joueurs du Vorskla ont eu l’occasion de soulever la « Coupe Prestige » récompensant le vainqueur du second groupe. Ce n’est donc pas une sixième place que Poltava a fêté le soir de la 32ème journée, mais bien une première. Un titre de peu de valeur donc, qui a même sans doute un goût amer pour le Vorskla, qui a un temps tenu la quatrième place au championnat. Finalement, c’est à la 7ème position que termine le club à la fin de la saison régulière, et donc reversé dans le second groupe. Seulement deux défaites pour cinq victoires dans les «playoffs» permettent à Poltava de se maintenir à la première place du groupe. Un peu de stabilité dans l’effectif, de la régularité sur le terrain et quelques prêts astucieux pourraient permettre au Vorskla de franchir enfin ce plafond de verre et de se mêler à la lutte pour les places européennes.

Karpaty Lviv (4ème)

Le club emblématique de l’Ouest ukrainien a bien failli mordre la poussière en 2017. Plié, mais pas rompu, partant avec six points de pénalité pour des salaires non payés, le Karpaty s’est sauvé de la relégation lors de l’avant-dernière journée. Même si l’essentiel est là, rester en D1, difficile de sauter de joie du côté des supporters lorsque l’on voit son club englué à cette place de premier non relégable. Une dixième place au classement général si l’on peut dire, que le Karpaty a occupé trente fois sur trente-deux journées. Lviv a donc dangereusement joué avec le feu cette saison. Une formation capable du meilleur comme du pire qui a pourtant montré de belles choses en cours d’année, mais souvent mal payé. Le buteur ukraino-argentin Gustavo Blanco-Leschuk avait illuminé la première moitié de saison des verts avant de filer au Shakhtar Donetsk en hiver. Volodymyr Kostevych quitte lui aussi le navire en direction du Lech Poznan, tout comme le très prometteur Vasyl Kravets cédé à Lugo en D2 espagnole pour une bouchée de pain. Heureusement le club a pu compter sur deux renforts de talent, Mykola Matvienko prêté par le Shakhtar, et Evgen Borovyk, gardien de but excellent cette saison. Des trous d’air énormes en plus de l’incapacité du club à garder ses meilleurs éléments, ne serait-ce que jusqu’à la fin de la saison, ont logiquement conduit le Karpaty au bord du précipice. Un avertissement sans frais pour le club des Carpates qui devra afficher bien plus de régularité et de sérieux pour ne pas connaitre une autre saison galère.

Dnipro (5ème)

Désormais, on ne dit plus Dnipropetrovsk, mais juste Dnipro. Nom raccourci, budget raccourci, effectif raccourci, et durée de vie raccourcie aussi. L’ancien finaliste de l’Europa League qui nous avait tant enchantés il y a deux ans a fini par toucher le fond. La défaite à Poltava lors de l’avant-dernière journée a scellé le destin du Dnipro qui devra désormais écrire une nouvelle page de son histoire, mais en D2. Un bien triste sort pour ce club et ses fans.

La saison avait pourtant commencé par une pimpante victoire 5 à 0 contre Lutsk en juillet dernier. Puis viennent les défaites, les nuls et surtout la commission d’enquête de la FIFA. Deux fois, six points sont retirés au Dnipro pour des salaires impayés au joueur Danilo ainsi qu’à l’ancien coach Juande Ramos. Cette équipe rajeunie et méconnaissable a toutes les peines du monde à revenir dans la course au maintien. Malgré tout, le Dnipro y parvient presque en réalisant une superbe série de douze matchs sans défaite après la trêve hivernale. Malheureusement ,une défaite cruelle face au Karpaty, son principal adversaire pour le maintien, vient doucher les espoirs du club qui continue donc sa lente agonie. Rappelons qu’il y a quelques mois encore, on parlait d’une faillite définitive du club. L’avenir du club est donc en suspens avec ces problèmes d’argents et cette relégation malheureuse, mais plutôt logique.

Volyn Lutsk (6ème)

Que dire du Volyn qui a erré dans la zone rouge toute la saison ? 25 défaites en 32 rencontres, une différence de but de -38. Sept points contre 28 au premier non relégable, la messe était dite depuis un moment pour le club de Lutsk, qui se joint au Dnipro en Persha Liga. Un grand gâchis pour les supporters du club, pourtant toujours fidèles, à domicile comme à l’extérieur.

La Persha Liga

La D2 ukrainienne a vu la victoire finale de l’Illichivets (81 points) devant le Desna Chernigiv (74 points). Une édition 2016/2017 dominée par le club de Mariupol qui a pris le commandement du championnat dès la 4ème journée pour ne plus jamais le lâcher. Pour cette promotion en D1, l’Illichivets fait peau neuve avec un changement de logo et surtout de nom avec l’adoption de FK Mariupol. Rappelons qu’en janvier 2015, la ville avait même été bombardée par les forces pro-russes.

Si Mariupol prépare son retour au plus haut niveau, il n’en est rien pour son dauphin le Desna Chernigiv, qui n’a pas obtenu la licence pour la D1. En conséquence, c’est le Veres Rivne (67 points), troisième, qui profite de ces malheurs pour monter à l’étage supérieur. Bukovyna, Sumy, Skala Stryi et Ternopil filent en D3 à la place du Rukh Vynnyky, du Kremin Kremenchuk, du Balkany Zorya et du Zhemchuzhyna Odessa.

L’Illichivets Mariupol titré en D2 | © FK Mariupol

Le but de l’année

Le Brésilien Marlos donne la victoire au Shakhtar Donetsk en finale de coupe.

Le XI de l’année

Merci d’avoir suivi le championnat d’Ukraine avec nous. Rendez-vous dès samedi pour la Supercoupe et le lancement de la saison 2017/2018 !

Rémy Garrel, Karim Hameg et Philippe Ray.


Image à la une : © FC Shakhtar Donetsk

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