Temps de lecture 12 minutesRetour sur la journée 9 de RPL 2015-2016 – Championnat de Russie de football

Comme tous les mercredis, la Russian Premier League est présente sur notre site à travers cette chronique. Vous  pouvez donc commencer à lire le neuvième opus de notre rubrique pour connaître les faits marquants de la dernière journée de RPL en date, avec un match complètement fou notamment.

Les yeux de la rédac’ :

Certains de nos contributeurs sont, en plus d’être suiveurs du football russe en général, des fans de certains clubs historiques et ils vous font (re)vivre les matchs de leur club chaque week-end.

Mordovia Saransk 4-6 CSKA Moscou – Lutsenko (1′, 68′), Rykov (13′), Mukhametshin (15′) | Panchenko (50′), Tosic (58′), Doumbia (59′, 88′), Musa (80′, 85′)

Nous avons eu droit à un match complètement dingue entre le Mordovia Saransk et le CSKA Moscou. Les deux équipes nous ont offert un spectacle incroyable et une prestation qui marquera les esprits, une rencontre historique que certains commencent à décrire comme « le plus grand match de l’histoire de la Premier League ».

Défait dans la semaine en terre allemande sur la pelouse du VfL Wolfsburg, le CSKA Moscou se déplace sur la pelouse du Mordovia Saransk qui réalise un début de saison compliquée. jusque-là. Tout le monde s’accorde à dire que la victoire ne devrait pas échapper aux Moscovites et ce malgré la difficulté à enchaîner un match de championnat juste après un match de Champions League.

Ce qui va suivre, personne ne l’avait vu venir : une entame de match calamiteuse du CSKA Moscou qui encaisse un but de Lutsenko dès la première minute du match, un coup de massue qui arrive très tôt et, pour aggraver encore la situation, le latéral droit Mario Fernandes est expulsé dix minutes plus tard. Ses coéquipiers se retrouvent à 10 et vont encaisser deux buts coup sur coup, quand Rykov sur le coup-franc et Mukhametshin quelques minutes plus tard vont donner au Mordovia un avantage de trois buts après seulement quinze petites minutes de jeu. Sans doute le pire début de match de l’histoire du CSKA Moscou, qui se retrouve à la pause en infériorité numérique et avec un retard de trois buts. Dernière équipe invaincue du championnat, personne n’imagine le CSKA capable de revenir, pas mêmes les dirigeants du club qui n’ont pas attendu la 45e minute pour quitter la tribune et se rendre dans les vestiaires.
Pendant la pause, Leonid Slutsky, le coach du CSKA, revoit ses plans tactiques : Roman Eremenko le milieu offensif finlandais est décevant et semble hors de forme. Résultat, il est remplacé par Kirill Panchenko, le jeune russe en manque de temps de jeu qui voit-là une occasion de s’illustrer. C’est d’ailleurs lui le premier joueur à sonner la révolte moscovite puis qu’après cinq minutes sur la pelouse il va réduire l’écart, rien d’alarmant pour le Mordovia qui n’y voit qu’un simple avertissement. Attention, le CSKA est blessé mais il n’est pas mort.

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Les partenaires de Damien Le Tallec vont toutefois se relâcher et le Mordovia se retrouve à dix quand Yannick Djalo écope d’un deuxième carton jaune. Les deux équipes se retrouvent finalement à dix contre dix et quelques minutes plus tard quand Zoran Tosic va se retrouver au départ et à la conclusion d’une belle action collective qui permet de revenir à 3-2. Vent de panique dans les rangs du Mordovia Saransk qui n’a pas le temps de réagir car, sur le coup d’envoi, le CSKA récupère le ballon et Seydou Doumbia égalise à la surprise générale à trois buts partout.

Scénario incroyable, les supporters du CSKA en folie, personne ne s’attendait à une réaction du Mordovia qui va calmer les ardeurs moscovites quand Lutsenko va s’offrir un doublé peu après l’heure de jeu. Le stade explose. On pense alors que c’est le coup de grâce pour le CSKA, mais c’est mal connaitre la capacité de réaction dont font preuve les joueurs de Leonid Slutsky depuis le début de saison. Les Moscovites ne s’enflamment pas, placent des offensives et, à 10 minutes du terme, Ahmed Musa arrache l’égalisation. Nouveau retournement de situation incroyable quand le même Musa va inscrire le cinquième but du CSKA quelques minutes plus tard. Pour la première fois depuis le début du match, le CSKA mène au score, et cette fois-ci, les joueurs de l’armée vont mettre fin à tout suspense quand Doumbia va lui aussi s’offrir un doublé a la 88e minute pour corser l’addition d’un match déjà riche en but et assurer le succès du CSKA.

Score final 4-6, le CSKA Moscou réalise un retour incroyable en inscrivant 6 buts en 45 minutes après avoir été mené 3-0 à la pause, un match à dix contre dix qui s’inscrit au panthéon de la Russian Premier League, déjà qualifié de plus grand match de l’histoire du championnat par certains experts. Au delà du résultat, le CSKA s’est une nouvelle fois illustré dans sa capacité à réagir après un coup dur, ce n’est pas la première fois que les Moscovites renversent un résultat et les rivaux dans la course au titre sont désormais prévenus.

Au classement, le Mordovia Saransk est 13e avec 7 points et le CSKA Moscou conserve son statut de leader invaincu avec 25 points.

Zenit Saint-Pétersbourg 1 vs. 1 Amkar Perm – Dzyuba (10′) | Anene (66′) par Karim Hameg.

Si le résultat obtenu sur le terrain du CSKA Moscou le week-end précédent était plutôt bon compte tenu des circonstances, il ne l’était pas vraiment d’un point de vue comptable. Le Zenit Saint-Pétersbourg était donc tenu de l’emporter face à l’Amkar Perm pour ne pas être décroché dans la course au titre, et ce d’autant plus que les Moscovites s’étaient imposés face au Mordovia Saransk (6-4) au terme d’un match fou quelques heures plus tôt.

Le Zenit se présentait dans une composition assez originale où Hulk était aligné comme ailier gauche et, plus surprenant, Igor Smolnikov comme ailier droit. Ce bricolage permettait au champion en titre de respecter le quota de joueurs russes tout en pouvant aligner Danny, Witsel et Criscito, entre autres. C’est Javi García qui se retrouvait sur le banc.

Galvanisé par sa victoire en Ligue des Champions à Valence, le Zenit démarrait fort et ouvrait logiquement le score à la 10e minute par Artyom Dzyuba. Peu en réussite depuis le début de la saison (sauf en sélection), l’international russe reprenait parfaitement un centre à ras de terre de Hulk pour son deuxième but en championnat. La domination des locaux se poursuivait en première période et elle était logiquement récompensée par l’obtention d’un penalty pour une faute sur Anyukov. Hulk s’élance mais voit sa tentative repoussée par Selikhov (33’). Le Brésilien manque ainsi son deuxième penalty de la saison (après celui du match face à Samara), lui qui avait réussi sa tentative à la Khimki-Arena la semaine dernière.

C’était le tournant du match. En deuxième période, l’Amkar Perm joue tous les coups à fond et est récompensé : le Norvégien Chuma Anene bat Lodygin en deux temps et égalise (66′). Tant bien que mal, l’Amkar tiendra le coup jusqu’à la fin de la rencontre et obtiendra le match nul à la surprise générale.

Ce résultat (1-1) est catastrophique pour le Zenit qui voit non seulement le CSKA Moscou mais aussi le Lokomotiv s’éloigner en tête du classement. À ce rythme, le champion en titre va devoir lutter pour ne pas laisser échapper la Ligue des Champions.

Lokomotiv Moscou 2 vs. 0 Krylia Sovetov Samara – Ćorluka (54′), Niasse (87′) par Adrien Morvan. 

Avec 13 points glanés en huit journées avant d’affronter le Lokomotiv Moscou à Tcherkizovo, le Krylia Sovetov Samara est très bien parti dans la course au maintien. Leur coach, belge, Franky Vercauteren, n’est pas étranger à cette moisson de bons résultats (lire son interview ici). Dans une Premier League qui ne jure que par le 4-2-3-1, son 5-3-2 tout terrain apporte un peu de variété tactique aux discussions d’après-match. Il en faut plus pour troubler Cherevchenko, l’entraîneur des cheminots, qui a reconduit sa formation habituelle. A noter le retour de blessure de Kasaev et la titularisation attendue de Škuletić en pointe pour faire souffler Niasse. Comme tous ses collègues, Cherevchenko attend les 16e de coupe pour nous proposer une véritable équipe B.

Rien à signaler en première période, les deux équipes campent sur leur position en espérant une erreur de l’adversaire. Au retour des vestiaires, le Lokomotiv prend progressivement l’ascendant dans le jeu, et les tentatives de Škuletić se font de plus en plus dangereuses. L’attaquant serbe obtient un coup-franc à l’heure de jeu, ce qui permet à Manuel Fernandes d’initier une combinaison visiblement travaillée à l’entraînement. Il glisse le ballon à Shishkin qui centre en première intention sur Kolomeytsev, dont le centre-tir à ras-de-terre est dévié par Ćorluka dans les buts adverses (1-0).

A mesure que se déroule la seconde période, les Bleu et Blanc se font de plus en plus discrets, alors que ce sont les Moscovites qui ont joué trois jours plus tôt en Ligue Europa. Niasse, entré à la place de Škuletić à la 75e minute, parvient même à faire le break à l’issue d’un superbe mouvement collectif, avec en point d’orgue un une-deux entre le Sénégalais et Miranchuk (2-0).

Le Lokomotiv profite des faux pas du Spartak et du Zénith pour conforter sa 2e place, en espérant accrocher le CSKA lors de la prochaine journée. Le Krylia Sovetov, lui, s’incline pour la 3e fois consécutive sur le score de 2-0 contre un club moscovite, une mauvaise série qu’il tentera de briser contre le Dinamo dimanche prochain.

Kuban 3 vs. 0 Spartak Moscou – Khubulov (9’), Melgarejo (36’), Ignatiev (86’) par Robin Bjalon

Une semaine après sa victoire face à Rostov à domicile (1-0), le Spartak se déplaçait à Krasnodar dans le Nord-Caucase pour affronter le Kuban. Duel apparemment fortement déséquilibré sur le papier entre un Spartak quatrième et en confiance, auteur d’une première partie de saison convaincante, et un Kuban dernier du championnat, qui n’avait toujours pas gagné cette année et restait sur un match nul à l’extérieur face à Amkar (1-1) pour glaner son quatrième petit point. L’information de la semaine était bien évidemment le limogeage, mercredi, de Dmitry Kholkov après ce début de saison raté, et pour l’heure, c’est Sergey Tashuev qui prend les rênes de l’équipe caucasienne.

Côté composition, Dimitri Alenichev effectuait quelques changements dans son 11 de départ en 4-2-3-1 par rapport à la semaine passée contre Rostov. Bocchetti, Zé Luis, et Tasci faisaient leur apparition pour apporter de la fraîcheur. Le néerlandais Quincy Promes était quant à lui encore une fois titularisé, alors qu’il est l’auteur d’un excellent début de saison et confirme pour l’instant sa très belle saison dernière (13 buts et 8 passes décisives). C’était également un match synonyme de retrouvailles pour Ivelin Popov, attaquant actuel du Spartak, avec son ancien club pour lequel il avait joué 88 matchs et marqué 22 buts en 3 saisons. Côté Kuban, Tashuev décidait de commencer en 4-2-3-1 pour contrer le système du Spartak. On y retrouvait entre autres Mohammed Rabiu, milieu de terrain passé par Evian TG en Ligue 1, accompagné du paraguayen Lorenzo Melgarejo, leader technique de cette équipe de Kuban.

Le match partit sur les chapeaux de roues, avec une équipe de Kuban très entreprenante et un Spartak très brouillon à la construction. Kulik fut le premier à s’essayer de loin (3e) côté Kuban, mais c’est surtout Romulo qui manquait une énorme occasion pour le Spartak : délaissé de tout marquage sur corner, il croisa trop sa tête qui fuyait le cadre. Mais le premier but vint récompenser les efforts du Kuban qui ouvrit le score sur un coup-franc côté gauche, remisé par Armash pour Khubulov qui, d’une reprise pied droit, trompa Rebrov, impuissant (9e). Très surprenant, mais c’était Kuban qui faisait le jeu face à un Spartak en difficulté, surtout au milieu pour ressortir les ballons. Et sans un Rebrov encore décisif comme la semaine passée, le Kuban aurait pu doubler la mise avant la fin du premier quart d’heure (tête de Melgarejo, 11e).

Incapables de créer du jeu, les joueurs du Spartak retombaient dans leurs travers aperçus en deuxième mi-temps la semaine passée face à Rostov. Avant la mi-temps, Melgarejo, très actif dans le cœur du jeu, avait une énorme occasion pour aggraver la marque si sa frappe après un une-deux dans la surface avait attrapé le cadre (33e). Ce n’était que partie remise puisque quelques instants plus tard, idéalement lancé en profondeur par Kulik, l’ancien joueur de Benfica ajusta Rebrov d’un piqué splendide du gauche (36e). En deuxième mi-temps, le rythme baissait en intensité. Malgré cela, Kuban restait très dangereux, notamment sur contre-attaque, face à une défense du Spartak très souvent désorganisée et prise de vitesse. Rebrov dût encore s’employer pour sauver les siens, face à Igratiev (55e), juste avant que Melgarejo ne rate l’immanquable de la tête alors que le gardien du Spartak avait déserté les cages (56e). Le Spartak ne se montrait que trop timide, par l’intermédiaire de Promes notamment (coup-franc lointian, 64e). Mais ce n’était que logique faite lorsqu’Ignatiev, lancé en profondeur par Tchakyov, fixa Rebrov et l’ajusta d’un plat du pied du droit pour corser l’addition et assurer à Kuban sa premiere victoire de la saison (86e) !

Cette lourde défaite n’arrange évidemment pas les affaires du Spartak qui, malgré cette défaite, conserve sa quatrième place au classement avant le choc de ce mois de septembre face au Zenit la semaine prochaine à l’Otkrytie Arena. Kuban gagne une victoire cruciale dans la course au maintien et remonte à la 13e place, précédé par Mordovia Saransk. Cette victoire peut laisser entrevoir un regain de forme pour l’équipe caucasienne, mais cela reste évidemment à confirmer dans les semaines à venir, à commencer sur la pelouse de Rostov la semaine prochaine.

La lutte pour le maintien

L’Anzhi n’y arrive toujours pas. En déplacement à Rostov, l’une des bonnes surprises de ce début de saison, l’Anzhi a une nouvelle fois perdu. Encaissant un but de Mogilevets dès la 7e minute, les joueurs de Makhachkala n’ont jamais su réagir et n’ont cadré aucune frappe. Au classement Rostov est 5e tandis que l’Anzhi est avant-dernier.

Pluie de buts à Grozny. Le Terek a dicté sa loi contre les pauvres joueurs d’Ufa qui n’ont pu que constater les dégâts en fin de match. Un doublé de Mauricio dont un but sur penalty, un but de Sadaev et de Rybus ont fait la différence. Sly a eu beau réduire le score sur penalty, rien n’y change. Défaite 4-1 d’Ufa qui devient lanterne rouge, Grozny remonte à la 10e place.

Ural avec la manière. Le retour de Smolov à Ekaterinbourg avec son équipe de Krasnodar avait pourtant bien débuté avec un but d’Akhmedov en début de partie. Mais les oranges n’ont pas abdiqué et Podberezkin, Acevedo d’une frappe de loin et un coup franc de Fontanello ont permis à Ural de l’emporter 3-1. Ural remonte à la 8e place tandis que Krasnodar passe 9e.

Match nul à Moscou. Le Dinamo n’a pu se défaire du Rubin dans ce dernier match, au terme d’un match bien terne se soldant par un triste 0-0. Le club de Kazan va se satisfaire de ce point pour remonter à la 12e place et quitter la zone rouge. Le Dinamo quand à lui est 7e.

Le Kuban a lui quitté la dernière place en s’imposant de manière spectaculaire face à un Spartak qui marque le pas. L’Amkar affrontait un Zenit peu saignant et a réussi à ramener le point du nul alors que le Mordovia y a longtemps cru dans le match fou de cette journée mais finalement repart avec une défaite qui pourrait faire mal au moral !

La polémique du week-end :

Pas de polémique ce week-end

L’ancien du week-end :

Ils étaient deux au cœur du choc de la Ligue 1 ce dimanche soir. Du côté de l’OL, Mathieu Valbuena, cible des supporters marseillais pour sa supposée “trahison”, avait vu une figurine le représentant pendu en tribunes. Victime de quelques tacles bien sentis (dont l’un, signé Alessandrini, ayant valu une expulsion à son auteur), cible de jets de projectiles depuis les tribunes qui ont fini par entraîner l’interruption du match, Valbuena a su gérer la pression pour au final réaliser une belle prestation. Il est à l’origine du penalty obtenu et transformé par Lacazette et a manqué, à deux reprises, d’éteindre (ou d’embraser) le Vélodrome en fin de rencontre.

Côté OM, Lassana Diarra a comme souvent depuis le début de la saison réalisé un match de patron. Positionné devant la défense, l’ancien de l’Anzhi et du Lokomotiv a colmaté toutes les brèches et impulsé les offensives marseillaises. Grâce à son activité, l’OM est resté dans le match bien que mené au score et réduit à dix.

Les buts du week-end :

Exceptionnellement, ce ne sera pas un but mais dix qui vous seront offerts cette semaine. On profite de l’un des plus beaux matchs de l’histoire de la RPL pour vous en faire profiter également. A noter les superbes buts de Rykov pour le Mordovia et de Tosic et Doumbia pour le CSKA, tous dans des styles différents.

L’équipe-type du week-end :

De nombreux duos cette semaine, et un attaquant d’une équipe perdante, Lutsenko. Pour son redressement spectaculaire, le Kuban place même trois éléments.

Le classement :

Pourtant mal parti, c’est encore le CSKA qui fait la bonne affaire.

Le point FNL :

Les deux équipes de tête ont connu le même sort ce week-end mais les scénarios furent différents. Le Gazovik a été repris en toute fin de match par Yenisey pourtant relégable alors que le Tom Tomsk a galéré sur sa pelouse pour revenir contre Tyumen, c’est Pogrebnyak qui s’en est chargé. 1-1 donc dans les deux matchs et c’est Arsenal qui en profite pour se rapprocher suite à sa victoire face au SKA-Energiya dans les arrêts de jeux. 1-0 grâce à Vujovic. Le Volga a lui marqué le pas et s’est incliné, encore en fin de match, à Irkutsk sur les rives du Baïkal un but à zéro.

Derrière, la meute de poursuivants (sept équipes en deux points) est menée par le Luch-Energiya Vladivostok, vainqueur 2-0 à Tosno qui a fini à neuf et qui est toujours au plus mal, avant-dernier. Les deux autres équipes de bas de classement s’affrontaient et le Torpedo a repris ses bonnes habitudes avec un 0-0 contre la Kamaz. Les hommes de Karpin n’ont marqué que trois buts en douze matchs désormais.

Il y avait plusieurs autres matchs qui concernaient les équipes du milieu de tableau, le Zenit-2 a tenu en échec le Sokol sur le score de 1 à 1. Dans un match pur de ventre mou entre équipes décevantes, le Shinnik Yaroslavl et le Volgar-Gazprom Astrakhan ont rendu une copie spectaculaire mais le score de trois buts partout n’arrange personne (Malyarov et Bairyev y étant allé chacun de leur doublé, dont une égalisation à la 94e pour le dernier cité). Le Baltika s’est imposé 1-0 sur la pelouse du Spartak-2 alors qu’enfin le Fakel a repris sa marche spectaculaire en avant pour un promu en disposant du Sibir Novosibirsk 2-1.

 

La rédaction Russie de Footballski sous la direction d’Adrien Laëthier.


Photo à la une : © Flickr / Piotr Drabik

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