Le nom du Sandecja Nowy Sącz a fait le tour du monde cet été. D’ESPN à A Bola, de Przegląd Sportowy à la BBC, la petite ville a eu le droit aux 140 caractères d’un tweet ou un article la présentant succinctement avec son équipe de football. Pourquoi tant de médias étrangers se sont intéressés à cette ville proche de la frontière slovaque ? Pour son jumelage avec La Baule ou sa belle basilique Sainte Margaret ? Non. Si le monde a eu les yeux rivés sur Nowy Sącz c’était (simplement) pour l’arrivée en période d’essai de l’ex-nouveau Pelé devenu objet marketing pour aspirateurs, soupes en boite et autre fantaisies, le plus très jeune et talentueux Freddy Adu.

La scène est travaillée comme dans un film de David Lynch. Du lambris vernis sur les murs jusqu’à mi-hauteur, de vieilles cartes écornées de la ville en arrière plan, des petits napperons posés comme des OVNI sur des tables en faux marbre couleur immaculée, un sol façon méridional qui pourrait entourer une belle piscine en forme de larme. Au premier plan, un petit vase dans lequel s’épanouit une marguerite fuschia. Au second plan, un homme accoudé au comptoir de façon nonchalante, muffins et glaces dans son dos, un autre regardant frénétiquement ses notifications Twitter et Whatsapp en prenant un air faussement sérieux, un troisième assis sur une chaise en plastique noir qui semble écouter presque innocemment, hébété après trois jours lunaires. Nous sommes à Nowy Sącz, Nous sommes dans un snack du centre-ville, nous sommes le 2 août et Freddy Adu s’apprête à commander une glace à la vanille avant de repartir à l’aéroport de Cracovie. Direction : les USA.

Comment en est-on arrivé là ? Une mascarade organisée qui, au début, en a fait sourire beaucoup mais qui finalement n’a plus fait rire personne. Le Sandecja Nowy Sącz, l’un des plus vieux club polonais à l’histoire vacante mais subversive.

Des Tatras provient la neige

Les clochers élancés percent le ciel blanc de l’hiver, au loin les Carpates naissantes aux formes féminines donnent une rondeur particulière au paysage de la cité immaculée en ce mois de décembre. Son rynek (marché, en VF), l’un des plus grands de Pologne derrière celui de Cracovie, s’agite doucement, une pellicule blanche recouvrant les bruits comme du coton. L’ancienne cité ouvrière spécialisée dans la maintenance ferroviaire se réveille doucement, quelques touristes pointent le bout de leur nez assez tôt pour faire un tour rapide de son petit et charmant centre historique encore endormi avant de partir se dégourdir les jambes sur les pistes enrubannées de sapins qui s’élancent non loin de la ville. Sącz La Nouvelle n’en impose pas particulièrement, ses 80 000 âmes sous le patronage de Sainte Margaret ont attendu l’hiver avec impatience. Non pas pour hiberner mais pour voir les touristes affluer dans les spas et autres délicatesses d’une ville en lisière de moyenne montagne.

Elle est située à quelques 100km au sud-est de Cracovie, non loin de la frontière slovaque. Autrefois ville importante sur le chemin de la Hongrie, point de passage essentiel du commerce moyenâgeux, elle étouffe en été dans une gangue de pollution industrielle causée par son encaissement et éclôt l’hiver grâce au manteau blanc qui couvre les cimes, Nowy Sącz perce-neige urbaine. Ville assez importante pour être la capitale de son Powiat mais pas assez pour avoir une grande importance dans le tissu industriel et économique polonais. En ce lundi, entre les nouvelles du retour de la neige en abondance, des festivités de la Saint-Nicolas et d’une manchette sur un accident routier, en grand s’affiche la quasi victoire de l’équipe locale, le Sandecja face à la grande équipe venue de la capitale, le Legia Varsovie.

Dans un petit bar aux tables en faux marbre et petit napperons de papier, le Koktajlbar au numéro 4 de l’ulica Lwowska, on commente à vive voix autour d’un chocolat chaud la performance dominicale des locaux. On discute, on refait le match là même où six mois auparavant un certain Freddy Adu, en bête de foire footballistique donnait ses interviews lunaires et prophétiques à des journalistes polonais assoiffés de scoops et d’histoires ubuesques. Là même où le tigre en cage médiatique donnait ses derniers coups de griffes à ce monde du football qu’il l’a consumé.

De blanc et noir. Résistance, cheminots et ballon

Fondé en 1910 par Adam Bieda sous la coupe de la puissante organisation de gymnastique nationale, la Polskie Towarzystwo Gimnastyczne « Sokół », le club de football est alors seulement un département d’un ensemble sportif composé d’un club de gymnastique donc et d’un club d’échec. Le but annoncé dans les statut du club en 1912 est avant tout « la promotion du développement physique de la jeunesse », une phrase qui résume parfaitement le leitmotiv des clubs polonais de cette époque.

Le nom sous lequel nous le connaissons aujourd’hui est le dernier d’une longue liste. Devenu le Robotniczy Klub Sportowy (club sportif des travailleurs) en 1920, puis en 1933 le Kojelowy Klub Przysposobienia Wojskowego (club paramilitaire des cheminots) suite à l’aide de la société des cheminots polonais proposant un terrain au club devenu footballistiquement apatride et celle du PW, organisation semi-gouvernementale favorisant l’effort physique pour la préparation de la jeunesse au service militaire. Les chemins de fer, principal employeur de la région, vont d’ailleurs avoir un rôle prépondérant dans l’évolution du club jusque dans les années 1960 comme cela est le sera aussi pour un club comme le Lech Poznań. Son nom actuel de Sandecja est alors choisi, bien plus tard,  dans les années 2000 en référence au nom de la jeune ville traduite en latin « Nova Civitas Sandecz ». Et ses couleurs caractéristiques blanches et noires facilitent à obtenir ces pigmentations des les débuts et la création du club. Le violet, lui, viendra lui plus tard en référence aux couleurs de l’étendard de la ville.

Julian Zubek (6e en partant de la gauche) dans les années 30 sous le maillot du Sandecja © Sandecja.org

Pendant près d’un demi-siècle, le club n’est pas une place forte de la Pologne du football. Restant dans les abîmes des divisions inférieures et se débattant sur des terrains plus ou moins praticables de la région, c’est du côté de l’Histoire, la grande, que le club va écrire ses premières lettres de noblesse. Cette reconnaissance à un nom, celui de Julian Zubek. De 1939 à 1945, le jeune trentenaire, joueur du Sandecja, est alors le commandant d’un bataillon, du plus grand bataillon de la résistance polonaise intégré à l’Armia Krajowa de la région. Sous ses ordres et grâce à la proximité de la frontière slovaque les hommes de Zubek organisent l’acheminement des armes parachutées par les alliés et la communication entre les différents « maquis », maillon indispensable de la résistance polonaise. Certains des coéquipiers sous ses ordres comme Gucwa, Kwiatkowski, Freisler ou Stramka servent eux aussi dans l’AK en tant que messagers. Le Sandecja devient alors le camp de base de l’Armia Krajowa dans la région et le joueur-major Julian Zubek dit « le Tatar », de par ses origines, un héros de la résistance à l’occupant. Il sera persécuté par les communistes après la guerre, fuira vers la France et l’Angleterre avant de revenir en 1947 dans sa ville natale dont certains murs portent désormais son visage en graffiti blanc et noir.

L’ascension et Janczyk, l’alcoolique talentueux

Comme dit précédemment, outre les faits de gloire de certains de ses joueurs pendant la Seconde Guerre mondiale, les couleurs noires et blanches du petit club n’ont jamais vraiment flotté au-delà de ses propres frontières régionales et de la deuxième division. Et ceux, pendant près de cinquante ans. Pas grand chose à se mettre sous les crampons pour « la fierté de Nowy Sącz » qui navigue des années 60 aux débuts des années 2000 entre la troisième et la cinquième division. Entre montées et descente dans les montagnes russes du football polonais reprenant le panorama local avec pour point d’horizon les Tatras. Si le club commence a se faire connaître dans les années 90, cette gloire relative est principalement le fait de sa scène hooligan et ultras assez active et de leur alliance avec le KS Cracovia. Encore une fois, le club est reconnu pour ses faits en dehors du terrain, plus que par ses résultats n’intéressant qu’une poignée d’irrésistibles bravant les conditions parfois difficiles pour supporter leur équipe dans les tribunes d’un stade non couvert déjà vieillissant.

Le tournant va venir dans les années 2000, le club se stabilise alors pérennement en quatrième division pendant une dizaine d’années. Durant cette période, il va même révéler un futur international polonais, enfant du pays au talent immense mais gâché, un certain Dawid Janczyk. Agé de 17 ans, le jeune Janczyk ne jouera que très peu de matchs avec l’équipe première du Sandecja en 2005 avant de partir pour des tests avec Chelsea qui se révèleront infructueux mais le Legia vient tout de même le chercher pour une poignée de zlotys  (20 000) à la fin de la saison. Les Legionisci lui proposeront un contrat juteux pour un jeune joueur de son âge n’ayant pour l’instant rien prouvé au haut niveau polonais. Après le Legia, devenu international à 19 ans il s’envolera vers la Russie et le CKSA Moscou mais malgré tout son talent, le natif de Nowy Sącz ne fera jamais la carrière espérée, la faute à une addiction très prononcé pour l’eau de vie, la nourriture à base de graisse de porc et le peu d’appétence pour l’entraînement.

© Footballski.fr

Apres l’épisode de la révélation Janczyk aux apôtres du football polonais, le Sandecja parvient à atteindre le troisième division lors de la saison 2008/2009. Le club est même promu dans la foulée en deuxième division lors de la saison 2009/2010. C’est cette histoire contemporaine va être la plus fructueuse pour les Bianconeri. Enfin, les joueurs de la petite village du bas des Carpates vont montrer sur le terrain qu’ils peuvent et qu’ils veulent se faire une place dans la galaxie de l’élite du foot polonais. Mais la deuxième division est loin d’être une sinécure, les matchs sont rudes, âpres, disputés et le football est parfois laissé de côté pour quelque chose s’apparentant plus au calcio florentin qu’au dribbles et jongles des plages de Rio. Pendant huit saisons le club va connaître des hauts et des bas en I.Liga, passant de la quatrième à la quatorzième place d’une année sur l’autre.

Mroczkowski le druide et Haslik le fantasque, la neige et le feu

Radoslaw Mroczkowski arrive alors en 2016 avec l’expérience d’un entraîneur à la jeune carrière mais ayant connu le banc les sélections polonaises de jeunes et de clubs comme le Widzew Łódź et le Raków Częstochowa. Le but est clair dans l’esprit du fantasque président Haslik : cette année doit être celle de la montée dans l’élite. Le Sandecja commence bien et va finir en trombes. Le jeu est simple mais efficace, une assise défensive rugueuse et solide et une attaque rapide et tranchante, pas de temps pour des bonbons de l’extérieur du pied ou des passements de jambes balayant les terrains gras de Katowice ou Tarnobrzeg.

Mais tout cela était sans compter sur les envies de grandeur et de palais en stucs et rococo d’un président avide de lumière et à la langue bien pendue. Alors que tout va bien et que tout le monde voit Nowy Sącz monter grâce au bon et logique travail accompli depuis le début de saison par Mroczkowski, Grzegorz Haslik décide unilatéralement de contacter l’entourage de… Freddy Adu en plein mercato hivernal. Une ex-star médiatique pour faire parler de son club, excellente idée non ? Pas vraiment et Mroczkowski lui aussi réfute cette hypothèse totalement absurde. Son équipe tourne parfaitement et si des joueurs doivent arriver cela doit être des soldats, des guerriers et de battants rompus aux joutes polonaises, pas un pseudo joueur devenu support publicitaire pour soupes et aspirateurs.

© TVP SPORT

Le président ronge son frein et laisse son plan marketing à plus tard. Pour cette fin de saison 2016/2017, il  doit faire confiance à son coach. Une confiance salvatrice qui va permettre au club d’aborder la suite de la saison de manière idéale. Ce long chemin de plus de dix-neuf matchs est finalement couronné par le titre de champion de D2 glané au nez et à la barbe du Górnik Zabrze. C’est un moment historique pour le club qui en 116 ans d’existence n’avait jamais atteint l’élite du football polonais. Le pari cartésien de Mroczkowski est gagné et Nowy Sącz sombre dans l’ivresse du printemps avec délectation, fumigènes en main, Nowy Sącz est une fête. La ville fête son équipe pendant trois jours, Nowy Sącz brille, son étoile scintille de Varsovie à Gdańsk, de Poznań à Cracovie. Premier vrai titre, première vraie coupe venant remplir une armoire à trophées vide de titres majeurs.

Le coach prépare cette saison d’Ekstraklasa sur les même bases que la saison d’I.Liga terminée en vainqueur. Il demande de la solidité et de l’expérience. Pour y répondre Nowy Sącz recrute notamment Mraz, arrière gauche ayant fait parti de l’épopée du Piast Gliwice deux ans auparavant. Il active aussi pour la deuxième saison consécutive les liens fraternels et professionnels qu’entretient le club avec son voisin du Cracovia, résultat Brzyski arrive pour de bon et Cetnarski est lui prêté par le club de l’ancienne capitale polonaise. Mroczkowski créé son équipe à son image pour appliquer son jeu au pied de la lettre. Mais le président entend bien amener un peu de clinquant à l’ensemble, il faut qu’on parle du Nowy Sącz, il faut que l’étoile continue de briller et même brille encore plus qu’auparavant quitte à n’être qu’une étoile filante. Le but assumé du fantasque Haslik est de frapper un grand coup en cet été un peu morose sur le marché des transferts polonais.

La mascarade du 31 juillet

Il est 10h45 ce 31 juillet 2017 quand le compte Twitter officiel du club du Sandecja Nowy Sącz publie une photo qui va se révéler être une bombe médiatique sans précédent. Il est 10h45 et Freddy Adu est arrivé à l’aéroport de Cracovie. Il pose fièrement avec le chef des relations presse du club. Des centaines de retweets et de likes plus tard, la Pologne du football ne parle plus que de ça. Le petit monde du foot connecté ne parle bientôt plus que de ça. Haslik a pour l’instant réussi son coup, ça buzz dans tous les sens, de New York à Paris, de Varsovie à Sao Paulo. L’ex-futur star du ballon rond, l’ex-nouveau Pelé sans club depuis un an est en Pologne et s’apprête à faire un essai avec le Sandecja avant peut être de signer son contrat. Mais le président du club le sait bien, son entraîneur est depuis longtemps contre cette idée « farfelue » et « irresponsable », la couleur est annoncée quelques heures plus tard. Mroczkowski communique à la presse qu’il refusera au joueur américain de rejoindre le terrain d’entraînement, il n’en a pas voulu et n’en voudra jamais.

L’essai d’Adu est donc officieusement terminé dès qu’il pose son pied sur le sol polonais mais Haslik ne s’avoue pas vaincu, Freddy a fait des heures de vols puis de voiture pour arriver à Nowy Sącz, le buzz prend, il faut aller au bout de ce quart d’heure de gloire warholien du Sandecja. Malgré l’avis du coach, Freddy Adu doit poursuivre son petit bonhomme de chemin en homme sandwich du Sandecja comme si de rien n’était. La presse afflue, les demandes d’interview pleuvent, Haslik s’astique. Un photo reportage d’une glace mangée dans un bar un peu surannée du centre ville, une photo écharpe tendue du Sandecja entre les mains sur le Rynek, une visite des vieilles installations que l’on peut suivre quasiment en direct sur Twitter, le plan est rodé, la machine elle est infernale.

© Przeglad Sportowy / PR Sandecja

La mascarade n’est pas longue mais elle est grotesque, de Wahrol à Beckett, c’est En attendant Freddy. Le président des Bianconeri va même pousser le vice à faire passer la visite médicale au joueur qui se rend de plus en plus compte qu’on l’utilise et que le club se fait de la publicité sur son dos. Dernière série de photos dans un cabinet médical. Les résultas médicaux ne sont pas publiés mais la visite est considérée comme non concluante et le calvaire d’Adu va prendre fin. Officieusement, les résultas d’Adu ont été communiqués et ils sont bien meilleurs que ceux de certains joueurs de l’effectif actuel. Fin de la blague, fin de parcours pour le joueur en cage.

Après trois jours, retour chez l’Oncle Sam pour l’ancien joueur de Monaco, hébété et déçu d’avoir encore été le dindon d’une farce médiatique. Haslik pensait avait réussi un coup de maître mais le sous-Kasparov de la communication à réussi au final à se mettre a dos son entraineur qui est proche du départ, la corporation des joueurs polonais et une partie de l’opinion suivant cette affaire sur internet ou dans les médias. Ce qui semblait une fantasque farce, coup de buzz one shot, est devenu une scène pitoyable qui provoque un malaise certains. Peut-on utiliser une personne de la sorte, pour vouloir faire briller à tout prix son nom et celui de son petit club sans histoire dans le monde entier? Grzegorz Haslik est allé trop loin, ou quand le buzz positif ou négatif est devenu le seul moyen de communication. Triste constat de l’attraction de la ligue polonaise, triste constat de notre époque.

Et maintenant…

Après cet épisode agité, le Sandecja est retombé dans la rondeur et la monotonie propre à son histoire. Mroczkowski reste finalement pour cette saison et son président après ses rêves de rococo bling-bling est revenu dans le rang, communiquant moins voire peu il est passé de nouveau pape à moine franciscain. L’apprentissage pour la première saison du club en Ekstraklasa est difficile, il y a peu de véritables talents dans cette équipe. On notera peut être le gardien Gliwa, le milieu Trochim ou l’ailier Kolev mais pour le reste rien qui puisse faire espérer autre chose qu’une bataille longue et épuisante pour éviter de redescendre. Le coach s’en tient à son schéma cartésien et habituel, une défense solide et des contre-attaques vives et tranchantes, verticalité maximale avec plus ou moins de réussite.

De plus, son stade vieillissant sur les bords de la Kamienca serpentante n’étant plus aux normes, le Sandecja ne joue plus à domicile. Il joue chez un voisin,  le petit poucet Bruk-Bet Termalica. Peu de supporters font le déplacement de plus d’une heure dans ce stade neuf mais champêtre (au milieu de nulle part) qui n’est pas le leur. Le principal groupe d’ultras, la Brygada Bianconeri, référence aux couleurs du club et clin d’oeil à la Juventus Turin, ne s’époumone plus loin de ses bases. Avec quatre victoires en dix-huit matchs de championnat, l’euphorie est limitée. On espère alors comme le weekend dernier un exploit, un coup d’éclat qui puisse raviver la petit flamme d’un club retombé dans un certain anonymat recouvert par un épais manteau blanc.

Le club de la Nouvelle Sącz arrivera t-il à se maintenir ? L’avenir nous le dira mais il ne faut pas être trop optimiste. Beaucoup de petits papillons plus ou moins scintillants passés de l’ombre à la lumière puis à l’ombre de nouveau, n’ont jamais retrouvé les sommets immaculés, leurs ailes brûlées par leurs rêves parfois et souvent trop grandioses.

Mathieu Pecquenard


Image à la une : © Twitter officiel du Sandecja Nowy Sącz

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