Il y a des annonces de retraite internationale qui émeuvent tout un pays, un continent. Et d’autres qui passent un peu plus inaperçues. Ce fut le cas de celle de José Holebas, latéral gauche de la sélection grecque, annoncée le 10 octobre dernier au sortir d’une victoire en Estonie. La fin d’une expérience particulière entre José «l’Allemand » et son pays d’adoption. À l’image d’un joueur, d’un homme, à la vie incroyable. Qui ne laisse personne indifférent, aussi. Dans le bon comme le mauvais sens.

Un jour, quelqu’un écrira un film sur sa vie, et réalisera un carton en salles. Dès le départ, il était dit que José Loyd Holebas n’allait rien avoir de conventionnel. À la naissance, en juin 1984 à Aschaffenburg, qui est alors en Allemagne de l’Ouest, il hérite d’une double origine (en plus de sa nationalité allemande) : Grecque par son père, Achilles, originaire de Trikala, et Uruguayenne par sa mère, Lowis. «Mon père voulait m’appeler comme mon grand-père, Thomas. Ma mère, elle, ne voulait pas»explique-t-il. Ce sera José. Comme beaucoup de garçons ici et là, le petit aime le football. Mais lui a un don, des qualités, un petit truc en plus : le gamin est promis à un bel avenir. Et ne vit que par le foot, quitte à rater l’école, parfois : «Il n’y avait rien d’autre pour moi. Seulement le football.»

Mais rien dans la vie de José Holebas n’est facile, ni linéaire. Là où d’autres enfants auraient rejoint un centre de formation – celui de l’Eintracht Francfort, en l’occurrence, qui lui fait les yeux doux – lui doit se heurter à une douloureuse décision familiale. «Un mec de Francfort est venu chez moi. Il a essayé d’expliquer la situation, mais ma mère ne voulait pas l’écouter. Elle voulait que je finisse mes études, comme un enfant normal. Elle n’était pas intéressée par le football. Elle ne connaissait pas les centres de formation, et comment ils travaillent avec l’école. Elle a dit au gars : Oubliez ça, mon fils finira l’école. Et elle a fermé la porte. Fin de la conversation», racontait-il à WSport.

Tanisha, le tournant

Le premier rendez-vous entre le football et Holebas est donc manqué. La suite de sa vie, elle, ne sera pas de tout repos. Finissant les études, le jeune homme, «entouré par les mauvais amis», fait quelques conneries inhérentes à cet âge, entre soirées (bien trop) alcoolisées et autres petits dérapages pas bien méchants. Jusqu’à un certain point. Et ce certain point se nomme Tanisha. À 18 ans, il devient père, et, forcément, quelques petits ajustements s’imposent dans sa vie. Le football en pâtira. Terminé les rêves de carrière pro. Le germano-grec tatoué se retrousse les manches, et décide d’aller au charbon pour offrir un avenir à sa progéniture. Pour ne pas que sa fille vive la même enfance que la sienne, avec un père reparti en Grèce lorsqu’il avait un an à peine.

Les crampons rangés, José Holebas – qui avait entamé une formation de carrossier peintre – cumule deux jobs à l’usine pour joindre les deux bouts. Passé tout proche de goûter au foot de haut niveau, le voilà qui embrasse un rythme de vie assez banal, comme des millions d’Allemands. «Je me suis demandé à moi-même : qu’est-ce qui est le plus important ? Le foot, ou ma famille ? C’était facile. Il fallait que je fasse de l’argent. J’ai donc arrêté de jouer au foot pendant 18 mois. Je suis devenu un mec normal, qui travaillait dur»expliquait-il. L’article pourrait s’arrêter là, finalement. Celui d’un jeune au destin prometteur, coupé en plein vol par le destin et les aléas de la vie.

Lienen comme facteur X

© Ampfinger
© Ampfinger

La vie d’Holebas telle qu’on la connaît aujourd’hui est pourtant faite de rencontres au bon moment, et de concours de circonstances. À l’image d’un roman, où le héros, malgré ce que la vie lui réserve, finira par réussir, quoi qu’il arrive. Comme si tout était écrit à l’avance, par un romancier de talent. Alfonso, l’oncle de José, croit plus que n’importe qui au potentiel de son neveu. Et le pousse (un peu violemment) à rechausser les crampons et taper dans la balle. «Il m’a mis un coup de pied au cul»raconte Holebas. Sans le savoir, il vient de (re)lancer la machine.

La suite ? Trois ans au SV 1910 Aschaffenburg-Damm, puis une saison en D6, au FC Viktoria Kahl, où il claque 15 buts, évoluant, à l’époque, à la pointe de l’attaque. «Je devais recommencer depuis le début, de l’amateur.» Ernst Tanner le découvre, et le ramène à Munich 1860, le club ennemi du Bayern qu’il supporte. «Pour cela, je lui suis éternellement reconnaissant»dira Holebas. Le voilà dans un club pro, où, à 22 ans, il commence par l’équipe réserve. Forcément, ses années passées à travailler ne l’aident pas. Il doit rattraper son retard. «C’est le moment où ma vie a changé. J’ai arrêté de travailler, et j’ai pris ma chance. Je n’étais pas à un niveau professionnel quand je suis arrivé. Je ne connaissais rien de la tactique ou du fitness. J’ai dû apprendre ça en trois mois. Les autres l’avaient appris depuis cinq ans», glisse Holebas. Sa vie de travailleur lui donne aussi une envie que les autres n’ont pas. Lui vient de loin. De très loin. Et il n’a pas particulièrement envie de revenir à son quotidien d’avant. C’est un mort de faim.

Il passera un an en réserve, avant de débuter chez les pros. Et de croiser un homme qui, encore une fois, changera un peu le cours de sa vie. Ewald Lienen, actuel coach de Sankt Pauli, et alors entraîneur du club munichois, après un passage plutôt fructueux au Panionios, où il a hissé le club en coupe UEFA. José joue attaquant ? Qu’importe. Le coach allemand le replace au poste de latéral gauche, convaincu que son avenir est ici. À 25 ans, ce changement radical lui permettra de progresser. Encore et toujours. Fin 2010, il boucle sa cinquième saison (entre Kahl et Munich 1860) en Allemagne, avec un beau total de 34 buts en 154 matchs. Il s’éclate. Et n’oublie pas. «Je serai toujours reconnaissant envers Munich 1860», martèle-t-il, conscient qu’il n’en serait probablement pas là sans le club à l’emblème de lion.

Le chapitre grec s’ouvre

Il n’est pas rare de voir des footballeurs suivre des entraîneurs qu’ils apprécient un peu partout dans le monde. José Holebas est l’un d’entre eux. Juin 2010 : Lienen est nommé à la tête de l’Olympiakos. Comme par hasard, le club cherche un latéral gauche, pas trop cher, plutôt bon offensivement. Une description qui colle bien à José Holebas, qui arrive dans le pays de son père moyennant la somme de 500.000 euros. De quoi remercier l’homme à l’origine de sa venue : «Je suis reconnaissant envers M. Lienen. Quand je suis venu ici, personne ne me connaissait. Je suis arrivé de la deuxième division allemande, et personne ne voit ce championnat.»

Les choses intéressantes peuvent enfin commencer, dans une structure d’une autre envergure. Le joueur, lui, apprécie ce retour aux sources. «Mon père est Grec, mais ce n’est que la deuxième fois que je reviens au pays. La première fois, j’étais très jeune, et je ne me rappelle pas de grand-chose, mais je dois dire que je suis très content de jouer dans mon pays ancestral», déclare le bonhomme aux médias lors de sa signature. Plus tard, il revendiquera à nouveau sa fierté d’être revenu là où l’histoire familiale paternelle a commencé : «Je n’ai jamais caché que j’avais un père grec quand j’étais en Allemagne. Quand M.Lienen m’a fait la suggestion d’aller en Grèce, j’ai immédiatement dit oui, même si j’avais des propositions venant d’Allemagne. Ce fut une décision facile de venir à l’Olympiakos. Personnellement, et professionnellement.»

En Grèce, il découvre les joutes européennes, et le haut niveau. Mais son mentor ne durera pas longtemps. Lienen est viré très vite, dès le 5 août, après seulement quatre matchs à la tête d’O Thrylos. Un classique. Forcément, les performances d’Holebas sont jugées, scrutées, et critiquées, aussi, étant donné qu’il était le choix de l’Allemand, et que personne ne le connaît vraiment. La question d’un départ se pose même, le joueur étant courtisé par quelques clubs allemands, donc Francfort, qui ne l’a pas oublié. Mais, une fois de plus, il fera changer d’avis tout le monde. Seul contre tous, à sa manière. Prouver sa valeur ne lui fait pas peur, au contraire. «Trust nobody», comme il l’a tatoué sur sa poitrine. «Ne faire confiance à personne est ma devise. J’ai grandi comme ça, n’avoir confiance en personne sauf s’ils sont vos amis ou votre famille. C’est ce qu’on dit chez nous»détaille-t-il.

Les coachs se succéderont à la tête de l’équipe. Holebas, lui, restera en place. Sur son aile gauche, il enchaîne les matchs (et les bons), prend de l’expérience, gagne des titres. Sa feuille de stats est plutôt bonne : 10 buts, 22 passes décisives en 135 matchs. 4 titres de champion, 2 coupes dans l’escarcelle. 29 matchs en Coupe d’Europe. Le Vieux Continent découvre ce joueur si particulier, au nom grec, à la nationalité allemande et au style de jeu plutôt sud-américain, surtout pour un latéral. Holebas parvient à afficher une belle régularité dans un club où durer n’est pas donné à tous. Le défi est relevé, et bien. Les supporters l’ont adopté, l’apprécient. Il restera à jamais comme le grand succès de Lienen au club. La suite est connue : il quitte la Grèce pour la Roma de Rudi Garcia, pique la place d’Ashley Cole petit à petit, marque un but d’anthologie contre l’Inter, avant d’aller en Angleterre, à Watford. Où il continue de briller à l’heure actuelle, dans le 3-5-2 de Mazzari, malgré une première année compliquée.

© Ailura
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Holebas devient Cholevas

L’histoire serait incomplète sans le volet équipe nationale. Sa première bonne saison sous le maillot rouge et blanc de l’Olympiakos attire l’oeil de Fernando Santos, le sélectionneur de l’époque. Ses origines grecques n’ont échappé à personne. Très vite, tout s’accélère. En octobre 2011, il reçoit officiellement son passeport, et change de nom pour l’occasion : José Holebas devient Iosif Cholevas. «Mes racines sont ici. Ce ne fut pas un choix difficile : je voulais être Grec», appréciait-il. Encore une nouvelle étape dans sa vie déjà bien remplie. Il fête sa première cape le 11 novembre 2011, contre la Russie, quelques jours plus tard.

L’occasion pour lui de retrouver son histoire familiale, à Trikala, pour la première fois. «C’est très joli. J’ai vu Trikala, Kalambaka, Meteora. J’ai vraiment beaucoup aimé. Mon père est d’un petit village, Vassiliki»détaille le nouveau grec à Contra. Plus généralement, ce transfert à l’Olympiakos lui offre l’occasion de commencer à apprendre le grec, doucement. De découvrir aussi un pays qu’il apprécie, et qu’il connaissait peu, avec ses charmes et ses défauts. La légende raconte même qu’il mangeait, il fut un temps, du souvlaki trois fois par semaine, à son arrivée à Athènes, sa fille étant resté en Allemagne auprès de sa mère, le couple étant séparé. Avant de finalement changer ses habitudes, lors que sa nouvelle femme l’a rejoint quelques temps plus tard. « Quand j’étais seul, j’en mangeais. Mais depuis que ma femme est ici, elle cuisine», dira-t-il.

Le voilà donc vêtu de la tunique nationale grecque, lui qui «rêvait de jouer pour l’Allemagne» étant petit, mais qui s’accommode bien volontiers d’évoluer pour le pays de son père. Avec un tatouage au nom de son grand-père, le fameux Thomas décédé en 2004 et qu’il n’a pu que très peut côtoyer, il participe à l’Euro 2012 où, ironie du sort, il ne peut pas prendre part à l’élimination en quarts contre l’Allemagne, son pays de naissance, pour cause de suspension. Son style de jeu détonne un peu, et beaucoup lui reprochent sa défense plutôt laxiste et sa propension à se projeter (trop) vers l’avant. Mais il arrive à point nommé dans une période où le poste de latéral gauche est en souffrance dans la sélection. Au bon endroit, au bon moment.

Une fin de parcours chaotique

José Holebas n’est pas comme les autres, ça, on le sait. Son caractère difficile lui a souvent joué des tours, dans un milieu du football aseptisé où les joueurs se montrent souvent habiles pour se faire aimer du public. Lui s’en fout. Il ne calcule rien, ne se fait pas d’amis dans la presse ou dans le vestiaire, ne cherche pas à se protéger de quoi que ce soit. Cash, franc : c’est son personnage. Quelque chose ne lui plaît pas ? Il le dit, qu’importe les conséquences. Aurait-il pu réussir sans cette mentalité ? Probablement pas. Et c’est assumé : «La plupart des gens écoutent trop ceux qui ne savent rien. La plupart ne connaissent pas le vrai moi. Je ne fais que jouer, et je montre qui je suis sur le terrain.»

Mais assez vite, son caractère difficile le rattrape en sélection. Surtout après le mondial 2014 – plutôt réussi, aussi bien pour lui que pour la Grèce – qui marque le début du déclin. S’en suit une phase de qualification pour l’Euro 2016 ratée/scandaleuse/honteuse (rayez la mention inutile), qui créera des tensions. José Holebas ne fera pas grand-chose pour les éviter. Premier accroc : mars 2015, avant un match qualificatif contre la Hongrie. Forfait pour cause de blessure à la hanche, le joueur est accusé de s’entraîner normalement avec la Roma. Un imbroglio se crée, et on lui reproche de ne pas s’investir avec la sélection nationale. Il rétorque qu’il a fait constater sa blessure comme convenu, mais l’affaire ne s’estompe pas.

Il n’est ensuite plus convoqué, laissé hors du groupe. Les relations avec Giorgios Karagounis, le manager, se refroidissent considérablement. Personne ne l’appelle. La communication se rompt. «Depuis ce moment, je n’ai reçu aucun appelsoulignait-il à ContraJe ne parle qu’avec Torosidis, qui est le leader. Je ne sais pas s’ils ont un problème personnel avec moi. Je reste en dehors de l’équipe, je suis OK avec ça, mais si vous avez un problème avec moi, mieux vaut me le dire.» Avant d’ajouter, sur Karagounis cette fois : «Peut-être croit-il que je cherche des excuses pour ne pas jouer avec la sélection. Ce n’est pas le cas : je suis le premier à vouloir être présent et à jouer. Chaque fois, sur le terrain, je donne le meilleur pour l’équipe. Je pense l’avoir prouvé. Et, maintenant, je suis l’idiot parce que je ne viens pas ? Parce que je me soucie de ma santé ?»

Clap de fin en Estonie

Les mots sont durs, surtout envers une légende comme l’est le champion d’Europe 2004. José Holebas n’aime pas qu’on remette en cause son implication, et sa franchise parle. Un premier fossé se creuse, et le voilà qui pense déjà à la retraite internationale, lassé d’être une sorte de bouc émissaire, à une période où rien ne fonctionne en sélection. C’est souvent vers lui, le joueur atypique, qui ne se fond pas trop dans la masse, que se tournent les premières critiques d’un pays qui ne lui pardonne pas grand-chose. Arrive alors le deuxième accroc, en octobre 2015. La Grèce est déjà hors de la course pour l’Euro français, mais tente de sauver le peu d’honneur qui peut encore l’être, cette fois en Irlande du Nord. Raté. Les Grecs s’inclinent 3-1. Holebas ne va pas saluer la foule présente au Windsor Park. Pire : énervé, il est accusé d’avoir son maillot sur la pelouse, avant de filer au vestiaire. Lui s’en défend, nie, ajoutant qu’il n’a «jamais voulu offenser qui que ce soit.» Le mal est fait.

© Ailura
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Forcément, ça ne passe pas inaperçu. Son côté impulsif est ressorti, et tout le monde se déchaîne. Le sujet est extrêmement clivant. D’un côté, ceux qui lui reprochent de ne pas vraiment se sentir grec, de ne faire aucun effort pour le pays, de ne pas respecter le maillot. De l’autre, ceux qui le voient comme un bouc émissaire, sur qui on se défoule pour ne pas pointer les vrais soucis d’un foot grec qui sombre, et qui va très mal. «Chacun devrait considérer ses responsabilités. Ceux combattant dans ce groupe. C’est une honte de ne pas se qualifier pour l’Euro avec ces rivaux», disait-il à l’issue de cet épisode. Difficile de le contredire : personne n’était exempt de tout reproche après cette campagne-là. Mais Holebas a un peu plus pris que les autres. Comme souvent.

L’ultime accroc, si on peut l’appeler ainsi, est arrivé au début du mois d’octobre 2016. Pourtant, tout semblait aller bien. Sous la houlette de Skibbe, le nouveau sélectionneur, les Grecs viennent d’enchaîner trois succès – certes pas tous très beaux d’un point de vue footballistique – en trois journées d’éliminatoires. La sensation d’une équipe divisée, où chacun joue pour soi, semble disparue. La joie, elle, se voit sur les visages. Des sourires, des célébrations de buts collectives. Mais Holebas n’est pas vraiment partie prenante de ce renouveau, et observe du banc Kostas Stafylidis jouer sur le côté gauche de la défense. Il ne le supportera pas très longtemps.

Après la victoire en Estonie (2-0), il provoque un petit tremblement de terre : il annonce, dans les vestiaires, sa retraite internationale à ses coéquipiers. Parce qu’il n’a jamais rien fait comme personne, tout ça arrive alors que la sélection retrouve un peu de sérénité. Quelques jours plus tard, il officialise le tout sur les réseaux sociaux, appelant à laisser la place aux jeunes. D’autres auraient sûrement attendu la fin des éliminatoires, ou même la fin de la Coupe du Monde en cas de qualification, pour balancer une telle nouvelle. Mais il n’a plus envie de se forcer, ni de polluer un groupe qui se reconstruit par des querelles internes. C’est peut-être mieux pour tout le monde.

José l’Allemand s’en va donc, un peu dans l’indifférence générale, après 38 sélections, qui lui auront permis de se faire un nom dans le monde du foot, et qui auront permis aussi à la Grèce de vivre quelques bons moments, comme ce match contre la Côte d’Ivoire, lors de la Coupe du Monde 2014. José l’Allemand ne foulera plus la pelouse du stade Karaiskakis avec la Grèce. Le lien qui le maintenait avec le pays de son père semble s’être brisé, peut être à tout jamais. Ou pas : l’homme est tellement imprévisible qu’un jour, qui sait, on le reverra peut être en sélection. À l’image de son destin déjà incroyable. «J’ai décidé, après la fin de ma carrière, d’écrire un livre à propos de ma vie. C’est déjà en préparation. J’ai ma propre devise : ne jamais s’arrêter si vous voulez atteindre votre but»lançait-il à Gazzetta. Un seul ouvrage ne sera peut-être pas suffisant. Une chose est sûre : José l’Allemand manquera au football grec.

Martial Debeaux


Image à la une : © Ailura

2 Comments

  1. el greko 78 11 novembre 2016 at 22 h 49 min

    Superbe biographie!! Merci!

    Reply
  2. Pingback: Russie 2018 : La Grèce revient de loin - Footballski - Le football de l'est

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