À l’occasion de la sortie de son livre La Sportokratura sous Vladimir Poutine, nous nous sommes entretenus avec Lukas Aubin, son auteur. Docteur en géopolitique et passé par l’Institut français de Géopolitique, Lukas a rédigé une thèse, défendue en décembre dernier, intitulée La sportokratura en Russie, Gouverner par le sport à l’ère de Vladimir Poutine, 2000 – 2020. Son ouvrage s’inspire de ce travail universitaire et est, en cela, l’interlocuteur idéal pour évoquer la dimension géopolitique du football russe.

Quelle est la relation entre le football et Vladimir Poutine ? 

Elle est pour le moins étrange. Vladimir Poutine n’aime pas le football et il ne s’en cache pas. Il lui préfère le hockey sur glace et le judo, sport dans lequel il est ceinture noire. Pourtant, il sait la valeur symbolique et économique du football à travers le monde et cherche, depuis son arrivée au pouvoir en 2000, à en faire un instrument de soft power. Le sponsoring de la Ligue des champions depuis 2012 et le rachat du club du Zenit Saint-Pétersbourg par le bras armé économique du Kremlin, Gazprom, en 2003, en sont l’illustration la plus criante. Quand il s’agit d’être efficace, l’affect n’a que peu d’intérêt pour le pouvoir russe. C’est pour cette raison que le Kremlin cherche ces dernières années à investir les nouveaux sports populaires que sont l’e-sport ou le MMA. L’objectif est triple : rayonner sur la scène internationale, augmenter le patriotisme et hygiéniser la population russe.

Tu as inventé le terme Sportokratura pour définir ce système. Comment le définirais-tu et, in fine, comment la Sportokratura s’applique-t-elle à l’univers du football ?

La Sportokratura est un néologisme que j’ai inventé un matin d’avril 2018 alors que j’étais en retraite d’écriture sur le bord du lac Baïkal, en Sibérie. Il faisait -30°, le soleil était haut, et je marchais sur la glace à la recherche de l’inspiration. À l’époque, cela faisait déjà trois ans que je travaillais sur le système politico-économico-sportif en Russie et j’avais alors l’intime conviction que celui-ci était total : du sommet des élites à la base des sportifs amateurs, toute la population était concernée par ce phénomène de « politisation du sport » et de « sportivisation de la politique » sous Poutine.

J’ai alors écrit ceci :

« la Sportokratura est un néologisme formé des mots sport, kratos – « force », « pouvoir » en grec ancien – et nomenklatura qui désigne la machinerie de l’élite politico-économico-sportive russe. Elle s’imprime et s’exprime sur et par les corps du président, des élites et de la société civile à l’ère Poutine en Russie. ».

Lukas Aubin

Concrètement, la Sportokratura est principalement composée de trois catégories d’acteurs : les personnalités politiques, les oligarques et les athlètes de haut niveau. Véritable pieuvre aux mille tentacules, elle part du Kremlin pour mieux se diffuser dans toutes les strates de la société russe. Elle s’applique bien entendu au football par l’intermédiaire des clubs, de l’équipe nationale, des infrastructures ou encore de la Fédération de Russie de football (RFS).

Au lendemain de son arrivée au pouvoir en 2000, Vladimir Poutine a sommé les oligarques du pays de participer à la reconstruction du modèle sportif russe. C’est pour cette raison que la plupart des grands clubs de football russes ont été rachetés à la pelle par des oligarques proches du pouvoir : Rubin Kazan, Zenit Saint-Pétersbourg, FK Anji Makhatchkala, etc. Les exemples sont légion. Dans la foulée, à mesure que le pouvoir engrangeait les événements sportifs internationaux de premier plan (Championnats du monde d’athlétisme de Moscou en 2013, JO de Sotchi en 2014, Coupe du monde de football 2018), les stades étaient construits ou reconstruits à vitesse grand V.

Aujourd’hui, toutes les grandes villes du pays sans exception disposent d’un stade de football ultramoderne. Évidemment, la Sportokratura se déploie également à l’étranger avec, par exemple, le rachat du Chelsea FC, en 2003, par Roman Abramovich. C’est le même homme à qui Vladimir Poutine demandera de faire construire 100 stades pour les jeunes à travers tout le pays à la fin des années 2000. Enfin, pour se convaincre de l’influence de la Sportokratura sur le football russe, il suffit de regarder qui le dirige.

La Fédération de Russie de football est gérée depuis 2019 par Alexandr Dioukov, directeur général de Gazprom et président du Zenit Saint-Pétersbourg entre 2008 et 2017. Il est proche de Vladimir Poutine et cherche à faire du football russe un vecteur de patriotisme et de rayonnement pour la Russie à travers le monde.

Enfin, on remarquera une chose propre au football russe qui montre l’influence exercée par le pouvoir : à l’heure actuelle, aucun des grands joueurs de football russe en activité ne pipent mot à l’égard du Kremlin. La Sbornaya est une machine à patriotisme où règnent deux choses : l’apolitisme et la proximité avec le Président russe. En Russie, aujourd’hui, il est très difficile pour des athlètes de haut niveau de choisir la troisième voie en se positionnant contre le régime.

Finalement, l’un des exemples les plus parlants de la Sportokratura est le FK Sotchi.

C’est un excellent exemple, oui ! Le FK Sotchi a été fondé très récemment, en juin 2018. L’objectif avoué était de réutiliser le stade olympique Ficht et, ainsi, d’éviter le risque d’éléphants blancs inhérent aux grandes compétitions. En outre, Boris Rotenberg, son propriétaire, est un membre extrêmement influent de la Sportokratura.

Oligarque russe connu dans le monde entier, il a connu Vladimir Poutine dans sa jeunesse alors qu’il pratiquait le sambo et le judo, ensemble, dans le petit club Troud de la banlieue de Leningrad. Aujourd’hui, il fait partie du premier cercle du président russe et est l’une des personnalités les plus puissantes du pays. Le FK Sotchi devrait donc voir de grands joueurs débarquer dans les prochaines années.

Pour le pouvoir, la station balnéaire qu’est Sotchi est un étendard important de la nouvelle Russie poutinienne : puissante, moderne et victorieuse. Le club a terminé à la cinquième place synonyme de qualification en Ligue Europa Conférence pour la future saison 2021/2022, seulement trois ans après sa création. Le début d’une belle aventure européenne, qui sait.

Justement, ce football a été privatisé et quelques oligarques s’en sont emparés avec un succès relativement mitigé. Comment expliquer ces résultats ? 

Plusieurs facteurs expliquent ces résultats. D’une part, si le football est le sport numéro un en Russie, avec le hockey, il reste peu pratiqué par la population. Héritage de l’époque soviétique, la première ligue russe reste encore aujourd’hui relativement fermée aux footballeurs étrangers. Dans les années 2000, les oligarques ont tout mis en œuvre pour attirer des stars mondiales comme Samuel Eto’o, Roberto Carlos, Mathieu Valbuena, Hulk, ou encore Vagner Love. Si beaucoup sont venues, les résultats n’étaient pas à la hauteur des espérances. Les oligarques dépensaient sans compter pour exister à un instant T, mais pas de manière pérenne. Après le virage conservateur de 2012 opéré par Vladimir Poutine, les choses ont peu à peu commencé à changer.

Le sport est l’émanation de la politique en Russie. On le voit, se prononcer contre Poutine aujourd’hui est passible de mettre un terme à sa carrière sportive internationale… dans le meilleur des cas !

Lukas Aubin

En 2015, alors que les résultats de la Sbornaya en vue du Mondial russe déçoivent, le pouvoir russe décide de limiter à six le nombre de joueurs étrangers présents sur la pelouse d’un match de première ligue. Au lendemain de la Coupe du monde 2018 et conforté par les succès de l’équipe russe, le Président Poutine décide que les clubs ne peuvent désormais compter dans leur effectif que huit légionnaires (sauf s’ils sont citoyens membres de la Communauté des États Indépendants (CEI)). Politique, cette décision intervient alors que la Russie se referme sur elle-même à mesure que les sanctions économiques et les difficultés diplomatiques pèsent sur le gouvernement russe. Pour Poutine, l’objectif est donc de réussir à construire une identité footballistique en Russie afin de concurrencer les plus grands clubs européens. Pour le moment, les résultats sont peu probants.

Enfin, une dernière raison tient tout simplement à la géographie et au climat. L’hiver, le championnat est arrêté pendant trois mois et cela casse le rythme des clubs russes vis-à-vis des équipes européennes. Comme me l’a dit une habitante de Ekaterinbourg un jour, « il fait trop froid pour jouer au football en Russie ».

Contrairement à Vladimir Poutine, Sergueï Lavrov, le ministre des Affaires étrangères, est un grand amateur de football et supporte le Spartak Moscou. Comment perçois-tu ce soutien? Comment se manifeste-t-il ?

Sur la coque de son téléphone ! Il l’avait montrée à un parterre d’étudiants à Kaliningrad qui avait alors pu apercevoir le logo du Spartak Moscou. Grand fan du Spartak, Sergueï Lavrov raconte régulièrement dans les médias russes son amour pour le club. Concrètement, le Spartak est financé et contrôlé par Vagit Alekperov et Leonid Fedun, respectivement numéro un et numéro deux de Loukoïl, la deuxième plus grande compagnie gazière et pétrolière de Russie, derrière Gazprom. Elle est aussi, fait rare, la plus grande entreprise non étatique de Russie. Cela fait donc du Spartak Moscou une relative exception dans le paysage sportif du pays.

Je dis bien relative, car, justement, c’est là qu’intervient Sergueï Lavrov. Ses régulières prises de position en faveur du club sont évidemment motivées par une réelle passion, mais aussi par une volonté de garder le contrôle politique sur un club populaire et plus indépendant que les autres en Russie. Lavrov a, par exemple, récemment appelé à mettre en place un entraîneur russe plutôt qu’un entraîneur étranger à la tête du club. Le Spartak Moscou, c’est l’exception qui confirme la règle.

On note beaucoup de sportifs dans l’entourage de Vladimir Poutine, mais quelles conséquences pour les quelques sportifs russes qui se sont récemment exprimés en soutien à Navalny ou sur des sujets d’actualité sans reprendre la ligne du Kremlin ?

Aujourd’hui, il est très difficile pour un sportif de haut niveau russe qui joue en Russie ou à l’étranger de prendre position politiquement contre Vladimir Poutine. Lors de l’affaire Navaly, en février 2021, deux s’y sont risqués et y ont laissé des plumes : le hockeyeur Artemi Panarin, qui joue aux New York Rangers, et le footballeur Igor Denisov, à la retraite depuis 2019. Dans la foulée de leur prise de position, les deux hommes ont connu une tornade de critiques de la part de l’intelligentsia russe dans les médias d’État. Et les choses n’en sont pas restées là.

Artemi Panarin a subi un Kompromat de la part d’Andrei Nazarov, un fidèle de Poutine, qui a déclaré sans preuve que l’athlète aurait battu une femme dans un bar de Riga, en 2011. À l’ère Me Too aux États-Unis, une telle déclaration fait office de napalm. Son club dit l’avoir soutenu, mais il a tout de même dû arrêter de jouer pendant quelques semaines. Enfin, il n’a pas été sélectionné pour le Championnat du monde de hockey de Riga en mai 2021 puisqu’il ne faudrait pas que des velléités politiques internes ne viennent perturber cette machine à patriotisme qui sert d’étendard au Kremlin. Depuis plusieurs mois, le pouvoir tremble sur ses fondations et serre la vis. À nouveau, le sport est l’émanation de la politique en Russie. On le voit, se prononcer contre Poutine aujourd’hui est passible de mettre un terme à sa carrière sportive internationale… dans le meilleur des cas !

Désormais, prendre soin de son corps, c’est prendre soin de la nation. Se muscler, c’est respecter son identité. Pratiquer une activité sportive régulière, c’est rendre au peuple russe sa fierté.

Lukas Aubin

L’organisation d’événements sportifs n’est-elle pas un moyen d’exister sur la scène internationale, même sans résultats ?

C’est même le moyen principal. Dès le début des années 2000, le Kremlin a fait de l’accueil des événements sportifs internationaux de premier plan une priorité. Après avoir essuyé quelques échecs, le pouvoir a compris comment remporter le droit de les organiser et, dès lors, les succès se sont enchaînés.

Par exemple, en 2007, Vladimir Poutine s’est lui-même déplacé au Guatemala, avec de la neige de Sotchi dans ses bagages, pour convaincre le CIO de lui confier les clés des JO 2014 : cela a fonctionné ! La décennie 2010 a vu la Russie accueillir le plus grand nombre d’événements sportifs de premier plan de la planète avec, par exemple, l’Universiades de Kazan de 2013, les JO d’hiver 2014, le Championnat du monde de natation 2015 et la Coupe du monde de football 2018. Les événements se sont succédé par dizaines. Pourtant, cette stratégie de soft power fut un demi-succès. Demi car, en réalité, le pouvoir russe n’avait pas uniquement pour objectif d’accueillir les événements sportifs ; il souhaitait également les remporter.

Pour ce faire, tous les moyens étaient bons et l’affaire de dopage systémique qui secoue le pays depuis 2014 en est l’illustration. Finalement, elle a contribué à entacher l’image de la Russie plus que le sport ne l’a améliorée et, aujourd’hui, de nombreuses personnes associent le pays au dopage. Les échanges diplomatiques en la matière entre les États-Unis et la Russie rappellent d’ailleurs la Guerre froide sportive à bien des égards. En outre, le conflit ukrainien et l’annexion de la Crimée qui émaillent l’actualité russe de façon négative à travers le monde n’aident pas à performer de ce point de vue. C’est principalement pour cette raison que le Mondial 2018 a vu le Kremlin changer son fusil d’épaule et tenter de dépolitiser l’événement pour le rapprocher du sens premier du soft power : attirer pour mieux régner. Cela a fonctionné.

Justement, quelles sont les répercussions dans la pratique du sport à la suite de ces scandales ?

A l’échelle nationale, la stratégie d’hygiénisation de la population est un succès tant les statistiques sont affolantes. Depuis 2000, la pratique sportive va crescendo dans toute la Fédération de Russie. En 2010, seuls 18,5 % des citoyens russes pratiquaient une activité sportive régulièrement. En 2016, ils étaient 34,6 % et, en 2019, plus de 40 %. Et Vladimir Poutine ne souhaite pas s’arrêter là.

Selon le projet de « Stratégie de développement de la culture physique et des sports dans la Fédération de Russie jusqu’en 2030 », l’objectif est que 55 % de la population russe pratique un sport d’ici 2024 grâce au programme « Le sport est la norme de la vie ». Entre 2000 et 2020, la population russe s’est métamorphosée sous l’impulsion de Vladimir Poutine. Désormais, prendre soin de son corps, c’est prendre soin de la nation. Se muscler, c’est respecter son identité. Pratiquer une activité sportive régulière, c’est rendre au peuple russe sa fierté. En définitive, le sport est désormais à la mode.

Lukas Aubin, auteur de La Sportokratura sous Vladimir Poutine
Le livre La Sportokratura sous Vladimir Poutine, de Lukas Aubin, est disponible depuis mai 2021.

Que manque-t-il au Zenit, et donc à Gazprom, pour rivaliser avec des clubs comme le PSG ou Manchester City ?

Une culture footballistique. L’argent peut acheter beaucoup de choses, mais pas l’histoire. Le club est vieux, bien sûr, puisqu’il a été créé en 1925. Mais il n’arrive en première division qu’en 1938 avant de connaître des succès modérés pendant toute la période soviétique. Ce n’est véritablement qu’à partir du rachat de Gazprom, en 2003, qu’il prend une toute nouvelle dimension. Dès lors, le club dispose de moyens financiers exceptionnels, mais fait face à un problème de taille : le niveau de jeu du championnat russe n’est pas suffisamment élevé pour pouvoir créer une émulation sportive de très haut niveau. Ça explique notamment les difficultés du Zenit sur la scène européenne.

En dehors de ce seul terrain, quel regard portes-tu sur le lien entre sport et hooliganisme ?

C’est l’un des succès de Vladimir Poutine, si l’on peut dire. Quand le chef actuel du Kremlin est arrivé au pouvoir en 2000, le hooliganisme en Russie était un haut lieu de la contestation politique. À la fin des années 1980 et dans les années 1990, les tribunes résonnaient au son des slogans appelant à la fin de l’URSS. Ce phénomène était directement importé de l’Occident. Les supporters s’habillaient avec des jeans Levi’s et écoutaient du rock anglais. Puis, peu à peu, à mesure que le chaos des années 1990 s’abattait sur la Russie, beaucoup des groupes de hooligans ont commencé à se déclarer rouge-brun, néo-fascistes ou carrément néo-nazis. Ces derniers fêtaient publiquement dans les stades l’anniversaire d’Adolph Hitler, par exemple. Poutine a mis de l’ordre dans tout ça.

Comme dans de nombreux pans de la société, il n’a pas laissé le choix. Soit vous étiez avec lui, soit vous étiez contre lui. En décembre 2010, celui qui était alors Premier ministre avait rencontré quelques hooligans peu de temps après le meurtre d’un fan du Spartak qui avait précédé les émeutes de la place Manezhnaya. « Je crois que vous êtes forts », leur avait-il dit. « Mais si nous ne comprenons pas comment gérer cette force, nous la détruirons », poursuivait-il. C’est ainsi que, peu à peu, les groupes de hooligans ont rejoint le pouvoir et sont devenus des instruments patriotiques de celui-ci. Désormais, les hooligans présents dans les stades le sont uniquement parce que le Kremlin l’a décidé. La preuve la plus visible de cela est le contrôle exercé par le pouvoir russe sur les hooligans durant la Coupe du monde 2018. Les individus les plus perturbateurs ont été mis en prison, en quarantaine, ou tout simplement interdit de pénétrer les villes hôtesses de l’événement. Résultat : pas un débordement ne fut attribué à un hooligan russe durant le Mondial. Héritage des années 1990, aujourd’hui encore, l’une des insultes les plus courantes en russe est bien celle-ci : « хулиган ! » (NDLR : Hooligan, en russe).

En France, tout le monde se souvient des images des hooligans russes à Marseille. Pour toi, deviennent-ils une force de nuisance téléguidée par le pouvoir ou sont-ils libres ?

Téléguidés, je ne pense pas. Mais s’ils ont pu exercer leurs activités à l’étranger, c’est que Poutine les y autorisés. Ce qu’ils ont fait dans les rues de Marseille est impensable en Russie ces dernières années tant la sécurité aux abords des stades est devenue quasi-totale. Clairement, le pouvoir a joué de cette ultra-violence ; notamment quand Poutine avait déclaré de façon ironique lors du forum de Saint-Pétersbourg qui avait suivi : « Je ne comprends pas comment 200 de nos supporters ont battu plusieurs milliers d’Anglais ».


Merci à Lukas Aubin pour sa disponibilité. Vous pouvez suivre son actualité sur Twitter. Son livre Le livre La Sportokratura sous Vladimir Poutine est disponible depuis mai 2021.

Lazar Van Parijs

1 Comment

  1. Jul 27 février 2023 at 21 h 35 min

    Magnifique ce site. Incroyable comme c’est propre et aussi et surtout comme c’est intéressant. Chaque catégorie a un contenu énorme !!!! Bravo!!! Je rêverai contribuer à cette aventure.
    Bonne continuation

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