Si cet Euro 2016 ne verra aucune équipe Footballski aller au bout, il va sans dire que le football de l’Est et ses joueurs ont souvent marqué les éditions précédentes de cette grande compétition. De quoi vous proposer notre XI de légende à travers une série de onze portraits. Onze joueurs qui ont su marquer l’histoire de la compétition.
À vrai dire, à l’élaboration de ce XI de légende des joueurs de l’Euro, l’un des premiers noms à avoir résonné dans nos bouches fut Ivica Osim. Joueur hors pair, véritable légende du football à Zeljeznicar et dans tout le pays, Osim représente tout simplement la classe incarnée sur un terrain de football. De la guerre, la misère aux succès et à l’échec hongrois, la présence du « Strauss de Grbavica » dans notre milieu de terrain légendaire était une évidence.
XI de légende : Milieu de terrain – Ivica Osim
Guerre, misère et Željezničar
6 Avril 1941, la Seconde Guerre mondiale fait déjà rage. Les avions allemands attaquent la Bosnie, qui capitule au bout de onze jours. Ivica Osim naîtra pile un mois plus tard, à l’endroit où son père et sa mère ont commencé leur vie : dans le quartier des cheminots de Sarajevo, Hrasno. Soixante-trois ans avant, la Bosnie-Herzégovine était annexée par l’Empire Austro-Hongrois qui ordonnait de suite la construction d’une ligne de chemin de fer pour apporter des provisions aux troupes. Des gens de toute la monarchie venaient alors à Sarajevo. Parmi eux, les ancêtres d’Ivica Osim. Le père, allemand-slovène et la mère, tchéco-polonaise, allaient changer le destin de leur fils en s’installant ici.
La Deuxième Guerre mondiale privait les habitants de nourriture, de vêtements et de chauffage. Lors de la dernière année de guerre, Hrasno était bombardé, forçant les habitants à quitter leurs lieux de vie. Les Osim mirent du temps à se décider, mais ils s’échappèrent finalement de cet endroit après avoir vu leur fils Ivica tomber au sol en raison des détonations. Sa mère le protégea, sauvant leurs vies par la même occasion. Voici pour les premières années de la vie du garçon surnommé « Švabo » pour ses origines. A un très jeune âge, il vécut aussi l’arrestation de sa mère, activiste enceinte à la Croix Rouge, qui avait eu le tort de critiquer Staline dans une de ses conférences. Un collabo relaya l’information, provoquant également la disparition du père pour quelques jours laissant son fils effrayé seul avec sa grand-mère.
La guerre finie et la mère délivrée, la peur et l’anxiété laissèrent la place au quotidien : la vie misérable de l’après-guerre. Heureusement, le football était là pour s’évader. Les gamins jouaient sur les terrains vagues et les rues de la périphérie de Sarajevo. Ivica, comme ses camarades de Hosno, essayait de copier ses idoles qu’il voyait jouer à Grbavica, le stade de Željezničar. Pas un hasard pour un gamin né dans le quartier du stade, dans un milieu prolétaire en lien avec le chemin de fer. Pour pouvoir pénétrer dans l’enceinte de leur club favori sans payer, les enfants de Grbavica étaient pleins d’idées. Par exemple, choisir une victime expiatoire qui se sacrifiait pour attirer les policiers. Les forces de l’ordre dispersés, Ivica et ses copains passaient à travers la clôture, grâce à l’infime espace troué dans lequel il déchirait régulièrement ses pantalons, au grand dam de sa mère.
Jusqu’à ce qu’un beau jour, « Željezničar », publie dans le journal une offre de tournoi à l’intention des jeunes. Entendant que les vainqueurs recevraient des billets gratuits pour les matchs, Ivica rappliqua avec ses amis. Avec l’espoir de ne plus être obligé de sauter par-dessus la clôture et de se faufiler dans le trou du fil de fer. Sous l’œil des formateurs du Zeljo, 300 gamins disputèrent le tournoi. A la fin de celui-ci, 25 jeunes furent sélectionnés, dont Ivica. Lequel poursuivit son cursus scolaire avec brio, de telle sorte que sa mère lui laissa le droit de jouer au club. A condition de ne pas avoir à racheter de chaussures et de pantalons vu la situation financière délicate de la famille, plombée par la mise à la retraite forcée du père pour invalidité. Ivica grandit mais sa progression resta longtemps freinée par un physique très frêle. Ses qualités techniques incitèrent quand même son club à lui proposer un contrat pour ses dix-huit ans. Ce sera donc le foot, au détriment des maths pour le plus grand désarroi de sa mère.
Cette dernière fut tout de même rassurée par le revenu de son fils, trois fois supérieur à la pension d’invalidité de son mari, permettant de garnir les assiettes. Ivica en profita pour prendre du poids, se muscler, et postuler à l’équipe première. Mais ses premiers pas ne furent pas brillants. A l’image du premier match, en coupe contre le NK Proleter Osijek dans lequel il ne contrôla pas du tout ses émotions, et passa à côté de son match. Les suivants ne furent guère mieux et l’entraîneur le laissa de côté. La saison suivante passa, plombée par la perte de confiance. C’est lors de la saison 1961-1962, que le déclic intervint. Alors en seconde division, Željezničar engage l’entraîneur Zlatko Konjevod qui va faire confiance à Osim. Ce dernier considère d’ailleurs que Konjevod a eu la plus grande influence sur sa carrière et sa personnalité en laissant les joueurs s’exprimer non seulement sur le terrain, mais aussi dans les vestiaires et à l’entraînement. Alors que le précédent coach refusait d’associer le buteur Smajlovic et Osim, Konjevod n’hésita pas. Pour le plus grand bonheur des spectateurs qui virent à l’œuvre un duo d’enfer. La deuxième division yougoslave allait enregistrer les buts à la pelle et les démonstrations du tandem. Osim marqua 10 buts en 21 matchs, un bel accomplissement dans une deuxième division relevée, bien plus forte que les actuelles premières divisions des pays de l’ex-Yougoslavie.
« Un gars timide arriva dans l’équipe première avec la taille d’un joueur de basket, un style de dribble raffiné, applaudi par tous les fans de football dans tous les stades où il allait. Il s’agissait d’Ivica Osim, très rapidement accepté du public qui devint fou de lui »
Željezničar remonta donc pour la troisième fois de son histoire. La saison suivante (1962-63) dans l’élite repartit sur les mêmes bases. Zeljo finit troisième derrière le Partizan et le Dinamo. Smajlovic explosa les compteurs avec 19 buts en 26 matchs tandis qu’Ivica en marquait 8. La saison suivante fut encore meilleure. En raison de sa technique extraordinaire, de ses dribbles fabuleux et de son efficacité, il fut affectueusement surnommé le Strauss de Grbavica et devint rapidement le favori du public. A ce moment-là, l’équipe junior yougoslave le convoqua pour jouer contre la RFA. Un match perdu, où Osim joua particulièrement mal. Peu importe, sa carrière était lancée…
« Affaire Planinić »
… Puis directement stoppée. En effet, lors de la saison suivante, en 1964, Osim joua un match qui restera gravé dans sa vie. A Split, Zeljo tomba 4 à 0 contre un Hajduk à la lutte pour le maintien. Quelque temps plus tard, le gardien de but de l’équipe de Sarajevo, Ranko Planinic, déclara que le match contre l’Hajduk avait été arrangé. Les histoires à propos des matchs truqués en Yougoslavie étaient monnaie courante, mais jusqu’alors personne n’avait jamais été puni. Quelque temps avant le match, une réunion avec les maires de Sarajevo et de Split était tenue. En Yougoslavie, il était inimaginable qu’un des quatre clubs principaux puisse quitter l’élite, quand bien même il le mériterait. D’autant plus que ces clubs avaient des personnes très influentes gravitant dans leur entourage. Dans le cas de l’Hajduk, son président d’honneur n’était autre que … Jozip Tito. A cette époque, Željezničar était une équipe crainte par tout le monde. Mais après la réunion, une forte pression commençait à envahir les joueurs, à qui on répétait sans cesse l’identité du président honoraire de l’Hajduk et ce qu’il pourrait se passer si par malheur l’Hajduk venait à perdre. Au dernier moment, un ordre leur interdit de marquer le moindre but. Osim hésita puis demanda à ne pas jouer le match, ce à quoi il se vit rétorquer que cela ne ferait qu’empirer les choses.
Le public, qui ne pensait pas si bien dire, brandit une bannière « SOS ! Smajlovic, Osim, aidez-nous », visible aujourd’hui au musée de l’Hajduk. Finalement, les deux attaquants se procurèrent des occasions arrêtées par le gardien de but adverse et ne semblèrent pas jouer un match truqué. L’attaquant adverse Ankovic fut plus réaliste et inscrivit un triplé. Quand, après le match, le public envahit la pelouse et porta en triomphe Ankovic, quelqu’un cria des tribunes : « Pourquoi vous le portez ? Soulevez plutôt le gardien de Željezničar ! » Effectivement, il semblerait que le plus au courant de l’imbroglio fut Ranko Planinic. Et ce n’est pas tout. Les joueurs de Split avaient collecté de l’argent pour que leurs adversaires jouent intentionnellement mal. L’argent revint non aux joueurs, mais au club qui avait à peine de quoi payer ses dépenses courantes. Lors du trajet retour à Sarajevo, certains réalisèrent à ce moment que leur club avait été payé pour perdre le match. Et d’autres allèrent voir leur administration pour réclamer leur part du gâteau. Parmi eux, ne figuraient pas Smajlovic et Osim. Pourtant, ce furent bien eux qui reçurent la sentence la plus sévère. Le club fut de prime relégué en deuxième division, avant que la peine soit amoindrie à une réduction de 6 points. Miso Smajlovic et Ivica Osim furent suspendus de toute activité footballistique pendant … un an !
Enfer et rédemption
Le choc de ce scandale de match truqué enraya l’avancée de Željezničar . La saison suivante, sans Osim et Smajlovic, se termina à une triste 12ème place. Osim connut alors l’année la plus difficile de sa vie, loin du sport auquel il avait consacré toute sa vie. Tandis que son compère Smajlovic profita de sa suspension pour terminer son service militaire, Osim souffrit d’un gros problème de rein et passa de longues semaines à l’hôpital, sans le moindre mot de réconfort de la part des membres de son club. Des gens qui l’applaudissaient jusque là lui tournèrent le dos. Durant son séjour à l’hôpital, Osim vécut même sous la peur de ne plus pouvoir courir à nouveau sur un terrain, de devoir arrêter définitivement le football. Un malheur n’arrivant jamais seul, il assista à la mort de son père cette année-là.
« J’évitais de sortir dans la rue, de rencontrer les gens. Ils me regardaient avec un froncement de sourcils. Pour les supporters, je n’étais qu’un traître. Je suis sensible et cela m’a blessé. Et puis cette maladie… L’association des deux était impossible à supporter. Je souhaitais quitter l’environnement de Sarajevo que je rejetais lentement. Et cette foutue année ne se finissait jamais… Je voulais à nouveau prouver mon amour pour Željezničar, pour montrer à tous que tout ce qui s’était passé n’était pas ma faute. Cependant, je craignais mon retour. Si j’échouais? Et même si ça se passait bien, est-ce que les fans m’accepteraient encore? Et, peut-être le plus important, serais-je en mesure de rejouer un jour ? »
L’attente interminable prit fin en même temps que la peine du tribunal disciplinaire. Osim put rejouer à 24 ans, après un an sans jouer le moindre match. Enfin. Le jour tant attendu arriva à Grbavica contre Radnički Nis devant 20.000 fans. Osim débuta sur le banc. Zeljo dominait en butant systématiquement sur le gardien. Quand soudain le public chanta : «Nous voulons Švabo … nous voulons Švabo …» Osim n’en croyait pas ses oreilles. Soudain, tout changea. Etait-ce enfin la fin des galères ? Le public voulait le voir une fois de plus sur le terrain. Il lui avait pardonné … A peine entré sur le terrain, l’attaquant plaça une tête hors de portée du gardien. La foule hurla, le but permit au club de se maintenir en première division. L’élément déclencheur pour une suite heureuse. En 1966, Željezničar gagna match sur match et Osim brilla. Conséquence, Il fut même appelé en équipe nationale de Yougoslavie. En une si courte période, la roue avait tourné, la tristesse laissa place à l’euphorie. Idem pour les fans qui ne se souvenaient même plus de ce dont il était accusé moins d’un an auparavant. En 1970, Ivica Osim conclut sa carrière avec Željezničar après 220 matchs joués et 65 buts marqués.
Pendant ce temps, il joua 16 matchs avec la sélection yougoslave. On pourrait penser qu’un des meilleurs footballeurs du pays, élu meilleur joueur de la ligue yougoslave en 1967, aurait dû jouer bien plus que 16 matchs. C’était sans compter sur le lobby du Big Four qui plaçait ses joueurs dans l’équipe nationale. La puissance et les médias étaient à Zagreb, Split et Belgrade, pas à Sarajevo. C’est la raison qui poussa Vahid Halilhodzic, joueur du Velez, à déclarer « Mon nom doit être trop long pour les lumières de Belgrade » en réponse à une question d’un journaliste sur le peu de matchs joués avec la sélection. Osim est malgré tout l’un des rares joueurs pouvant se vanter d’avoir joué dans une finale de Championnat d’Europe. Celle de 1968 dans la brillante équipe yougoslave qui perdit en finale contre l’Italie. Les tirs aux buts n’existant pas à l’époque, le premier match terminé sur un score nul et vierge déboucha sur un replay gagné par l’Italie 2-0. Il apparut même dans l’équipe type de la compétition aux côtés de grands noms comme Dino Zoff ou Bobby Moore, récompensant ses matchs de qualité notamment contre l’Angleterre en demi-finale.
En 1970, après son départ de la maison mère, Ivica Osim va vivre des périodes de huit ans chacune. La première tranche de huit ans se déroula en France, et à Strasbourg alors qu’il avait 29 ans. Aux côtés des stars Jean-Noël Huck et Marc Molitor, Osim se fit une place au soleil et ramena les alsaciens en première division. Mis sur le côté par Reinhard « Stan » Libud l’année suivante (une règle n’autorisait pas la participation de plus d’un étranger par match), il partit aussitôt sous la chaleur ardennaise et enflamma Louis Dugauguez. Récompense suprême, il fut élu le meilleur joueur étranger de Sedan sur les cinquante dernières années. Il décida ensuite de continuer son tour du Nord-Est de la France en signant à Valenciennes, probablement pour le plaisir de jouer aux côtés de Bruno Metsu. Après un dernier passage à Strasbourg pour boucler la boucle, Osim arrêta sa carrière à 37 ans … sur un malentendu. Le staff médical de Strasbourg avait diagnostiqué un problème au ménisque nécessitant une lourde opération dont on ne peut pas facilement se rétablir. Sauf qu’il allait parfaitement bien. Dans une fameuse clinique de soins médicaux sportifs à Strasbourg, il découvrit qu’il n’avait aucun problème au ménisque mais une simple arthrose. Pas moyen alors de revenir en arrière, malgré son envie de jouer encore quelques années.
L’entraîneur Ivica Osim
Alors qu’Ivica Osim faisait son road trip en France, Željezničar gagnait le titre de champion de Yougoslavie 1972, avec des joueurs du cru, tous formés au club. Un véritable exploit pour ce club d’ouvriers, loin des moyens de ses concurrents croates et serbes. Les années suivantes se révélèrent moins fastes. Le départ du mythique coach Milan Ribar après neuf années de bons et loyaux services se révéla fatal. Željezničar tomba en deuxième division. Dans leur malheur, les cheminots eurent le bonheur de convaincre le vendeur de rêve du Velez Mostar : Sulejman Rebac qui déclara dès son arrivée : « Seulement une année, et je m’en vais ». Mais quelle fabuleuse année. Grbavica était plein à craquer à chaque match et la remontée fut rapidement acquise.
« Il y a un proverbe en Herzégovine : même un ours peut apprendre à danser quand un Tzigane place une plaque chauffante sous lui en disant : Danse Misko ! Et Misko, bordel, ça le brûle, qu’est ce qu’il peut faire, il commence à danser. »
Après le départ de Rebac, Osim fut appelé par le club pour devenir son successeur en 1978. Une proposition vite acceptée, d’autant plus que son vieux compère Smajlovic revenait également dans le staff. C’est ainsi qu’il lança pour son nouveau cycle de huit ans : « Il y a un proverbe en Herzégovine : même un ours peut apprendre à danser quand un Tzigane place une plaque chauffante sous lui en disant : Danse Misko ! Et Misko, bordel, ça le brûle, qu’est ce qu’il peut faire, il commence à danser. » La première danse réussie de l’ours arriva trois ans plus tard, en finale de coupe de Yougoslavie. Željezničar avait dans son effectif les prémices d’une génération dorée qui allait éclore par la suite. En face, Velez Mostar avait une équipe talentueuse avec les Halilhodzic, Maric, Sliskovic & co. Mehmed Bazdarevic donna l’avantage aux bleus, qui dominaient le match. Avant le show Vahid Halilhodzic qui inscrivit un triplé. Bazdarevic eut beau marquer un autre but, Velez gagna le premier grand trophée de son histoire tandis que la malédiction poursuivait Osim qui, lui, n’avait toujours rien gagné…
Après cet échec, Osim commença une reconstruction complète de son équipe. Bazdarevic, à seulement 18 ans, fut propulsé capitaine au milieu d’une galaxie de jeunes joueurs. La récompense arriva en 1984 quand Zeljo finit troisième du championnat derrière les deux clubs de Belgrade, après avoir longtemps été un candidat sérieux pour le titre. Dans la foulée des JO de Sarajevo à l’été, le football de la ville connut son apogée. Le FK Sarajevo remporta à la surprise générale le titre en championnat tandis que Željezničar vécut une campagne européenne de rêve. En demi-finale de C3, alors que tous les autres clubs yougoslaves étaient éliminés depuis longtemps, les Hongrois de Videoton défièrent les protégés d’Osim.
La défaite 3-1 en Hongrie ne refroidit pas les ardeurs des supporters qui attendaient impatiemment le match retour. Le maire de Sarajevo publia même un décret ordonnant l’ouverture pendant 24 heures des kafanas (bistrots) de la ville, prête à célébrer ses héros. Željezničar domina outrageusement le match, finalement récompensé par deux buts. 2-0, la qualification pour la finale était acquise. Jusqu’à la 88è minute. « Sans aucun doute, ces deux minutes, une de grande joie et une de grande souffrance, me hanteront toute ma vie. » Ce sont les mots de Dragan Skrba, l’homme qui marqua contre son camp et offrit contre son gré une place au paradis à Videoton. Grbavica n’y croyait pas. Tout le monde était ahuri et silencieux. Même l’arbitre qui, selon certains témoins, désignait le rond central dans un silence choqué. L’image d’Osim livide, cachant sa tête dans ses mains, restera comme un symbole d’un match qui hante encore aujourd’hui les mémoires des fans.
Damien Goulagovitch / Toutes les citations sont tirées du livre « Ivica Osim – Utakmice života »
Image à la une : © ELVIS BARUKCIC/AFP/Getty Images
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