Euro 2016 : La chronique de Fucking Polak – En attendant Robert

Originaire de Cracovie, élevé aux pierogis, kabanos et sernik, ses premières idoles sont Andrzej Juskowiak, Krzysztof Warzycha, Jozef Wandzik et Jacek Bak. Supporter du Wisla Cracovie des années 2000 à l’époque où cette équipe flambait en Coupe UEFA et raflait des titres en Pologne, il ouvre son blog So foot Fucking Polak en 2011 à l’occasion du championnat d’Europe qui se déroulait en Pologne et Ukraine à l’été 2012.

Émancipé, le Fucking Polak Blog a pris son envol, est désormais indépendant et lâche désormais quelques billets de temps à autres sur Footballski.


Au début des années 2000, la Pologne post-communiste connaissait son premier grand sportif type ère moderne. Il était plutôt frêle et moustachu, presque un sosie de Michel Blanc grande époque (moustache-couronne de cheveux), il était champion (entre autre du monde) de saut à ski et se nommait Adam Malysz. A l’époque, les footballeurs ne lui faisaient pas beaucoup d’ombre, il faut dire que le football polonais était vraiment au fond du trou. On voyait Malysz partout dans les médias, publicités pour le chocolat, pour une banque, toute la Pologne suivait les épreuves de saut à ski puis en 2011, le Moustachu volant a raccroché les skis laissant brièvement la place de sportif polonais adoré au pilote de formule 1 Robert Kubica et à la tenniswoman Agnieszka Radwanska. Puis Robert est arrivé. Il a flambé à Dortmund avec Piszczek et Kuba Blaszczykowski et on a commencé à voir Robert partout en Pologne.

Et depuis 6 mois, c’est pire que tout, on voit Lewandowski partout. Partout. Partout. Dans les affichages publicitaires géants qui ornent les rues de Varsovie, dans les écrans de télé, dans les magazines… Lewandowski est successivement icone d’une marque de costumes polonais (Vistula), de téléphonies (T-mobile et Huawei), de shampoings (Head & shoulders), de rasoirs (Gilette) de téléviseurs (Panasonic), etc, etc, etc.

Avec cette popularité, il n’y a plus de doute, Lewandowski est considéré comme une superstar. Du coup, pour ce premier match compliqué, on attendait Robert mais finalement, c’est Arkadiusz Milik qui a marqué l’unique but du match.

Les joueurs de l’Irlande du Nord avaient bétonné dur et si la Pologne faisait preuve de maîtrise dans sa possession de balle, il y avait beaucoup d’approximations dans les moments décisifs, à l’image de Milik qui ratait une reprise aux six mètres ou qui manquait un face à face à la 31ème minute. Autre point négatif, la défense polonaise laissait parfois à désirer, Jedrzeczyk ne semblait pas à l’aise sur son côté gauche (il joue sur le côté droit avec son club du Legia) et Pazdan a été complètement dépassé pendant tout le match laissant même filer Washington seul au but à la 70ème minute. Quant à notre Robert, il était complément muselé par la défense irlandaise.

Du coup, pour le prochain match jeudi face à l’Allemagne, on attend Robert…

Lukasz aka Fucking Polak


Image à la une : © ANNE-CHRISTINE POUJOULAT/AFP/Getty Images

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