C’est l’histoire d’un club, l’Aris Salonique, qui, lors de la saison 2010-2011, se qualifiait en 32es de finale de l’Europa League. Le tout, en éliminant, lors de la phase de groupes, l’Atletico Madrid en battant deux fois le club espagnol. C’est l’histoire d’un club, qui, cinq ans après, joue en Gamma Ethniki, la 3e division grecque. Récit d’une descente aux enfers.
Commençons d’abord par un peu d’histoire et de mythologie, deux choses qui ont fortement marqué la Grèce. C’est en 1914, plus précisément au mois de mars, que l’Áris Thessaloníki FC voit le jour. Premier club à être créé dans la ville de Thessalonique après sa libération, il est nommé en l’honneur d’Arès, Dieu de la guerre à l’époque de la Grèce Antique et qui figure sur le logo. Il acquiert ensuite le surnom de Mars, ou « Dieu de la guerre », nom de la même divinité chez les Romains si vous avez bien retenu vos leçons d’Histoire. L’un des autres clubs de la ville de Thessalonique, l’Iraklis, a lui hérité d’un nom provenant d’Heraclès (que l’on connaît en VF sous le nom d’Hercule), également fils de Zeus et en conflit avec Mars. C’est aussi ça qui fait le charme du football grec.
À son origine, le club regroupait des supporters de diverses origines et confessions autour d’une même cause, étant même la première équipe du pays à faire venir des joueurs étrangers.
D’ailleurs, si l’on continue dans l’aspect historique de cette équipe qui, à l’image de nombreux clubs grecs, est omnisports (17 sections allant de la boxe au cyclisme en passant par les échecs sont regroupées sous le sigle Aris Thessaloniki), on remarque que l’emblème, coloré de jaune et de noir, rend hommage à l’Empire byzantin. L’aigle à deux têtes, symbole de cette grande civilisation passée, se retrouve d’ailleurs sur les écussons de nombreuses équipes de l’élite grecque, comme l’AEK Athènes ou le grand ennemi local du PAOK Salonique. Enfin, il faut savoir qu’à son origine, le club regroupait des supporters de diverses origines et confessions (Arméniens, Grecs, Juifs) autour d’une même cause, étant même la première équipe du pays à faire venir des joueurs étrangers et à disputer des matchs amicaux contre des clubs d’autres pays.
Super 3, antifascisme et message à Aube Dorée
Pour parler un peu de politique et supporters, autre aspect majeur du football hellène, il faut savoir que la grande majorité des fans de l’Aris sont placés à gauche de l’échiquier politique, avec une certaine tendance anarchiste pour la majorité d’entre eux. Bien sûr, tous ne sont pas dans cette tendance là. Dans les années 80, le stade de l’Aris (que l’on peut aussi appeler le stade Harilaou) était l’un des deux seuls du pays, avec le stade Leoforos du Pana, et l’on pouvait y voir des symboles nationalistes fleurir.
Le stade Kleanthis Vikelidis est le seul stade en Grèce qui bannit la présence de drapeaux grecs dans son enceinte, et qui arbore des graffitis hostiles aux fascistes sur ses murs
Ils entretiennent d’ailleurs de bonnes relations avec les ultras de Dortmund (The Unity), Boca Juniors et ceux de l’AS Saint-Étienne (Green Angels 92), et de la sympathie avec les fans de Middlesborough, Sankt Pauli et ceux de l’Athletic Bilbao. Le fameux groupe Super 3, principale asso de supporters des Jaune et Noir, connu à travers l’Europe pour sa présence remarquable et ses déplacements par milliers, est clairement positionné sur l’antiracisme, l’antifascisme et l’antinazisme avec des bâches et drapeau arborant ce genre de revendications.
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Comme le précise le site Avtonom, le stade Kleanthis Vikelidis est le seul stade en Grèce qui bannit la présence de drapeaux grecs dans son enceinte, et qui arbore des graffitis hostiles aux fascistes sur ses murs, afin de bien faire comprendre à chaque visiteur l’état d’esprit dans lequel se placent les fans de l’équipe. Les ultras n’hésitent d’ailleurs pas à prendre parti en faveur de militants, supporters ou simples civils tués par la police, ce qui entraîne un rapport plutôt tendu entre ces deux entités. Les drapeaux « A.C.A.B » sont d’ailleurs légion dans l’enceinte du stade, et même en déplacement, comme on peut le voir aussi chez d’autres groupes d’ultras en Europe.
Engagés, les supporters de l’Aris ont par le passé pris position pour l’indépendance de la Catalogne, du Pays Basque, mais aussi contre la politique d’Israël à l’égard de la Palestine. Une banderole favorable aux migrants a aussi été aperçue récemment, à l’image de ce qui se fait dans les stades allemands. Mais LE fait marquant s’est produit en 2013 avec la mort de Pavlos Fissas, aka Killah.P, un rappeur grec tué par un membre du Parti Néonazi de l’Aube Dorée, dans un climat déjà très tendu. En réponse à cet acte, les fans de l’Aris ont déployé une banderole qui indiquait « Le football sera joué avec la tête des nazis ». Ambiance.
La folle épopée européenne
Revenons-en au football. Club historique et comptant sur un fort soutien populaire, l’Aris jouit d’un palmarès relativement léger, devant se contenter des (rares) miettes laissées par le trio AEK-Olympiakos-Panathinaïkos.
Titré en 1928, 1932 et 1946, à une époque où le championnat et le football grec n’étaient pas aussi développés, le club est ensuite progressivement rentré, notamment depuis les années 80, dans le rang, brillant essentiellement en Coupe de Grèce où il a atteint la finale à plusieurs reprises lors de ces dernières années (2003, 2005, 2008 et 2010, où 25.000 fans avaient fait le déplacement à Athènes).
Les supporters du club ont l’opportunité de voter pour le président qu’ils souhaitent, l’élection reposant sur une base purement démocratique.
Relégué en 1997 et 2005, l’Aris éprouvait alors des soucis financiers, étant même tout proche d’une banqueroute, mais parvenant tout de même à remonter dès la saison suivante. Depuis 2006, le club a adopté un système de gouvernance plutôt rare dans le monde du football. En effet, à l’image des socios en Espagne, les supporters du club ont l’opportunité de voter pour le président qu’ils souhaitent, l’élection reposant sur une base purement démocratique.
Les fans peuvent même, s’ils le souhaitent, participer à ces élections. Ils doivent juste, en contrepartie, aider financièrement le club. Avec une base populaire aussi engagée, il est en effet presque indispensable de disposer du soutien de la majorité, sous peine de se mettre la majorité du stade à dos.
L’un des grands moments de l’histoire récente de l’Aris Salonique restera cette campagne d’Europa League de la saison 2010-2011 évoquée plus haut. Les Jaune et Noir héritent d’un groupe compliqué, en compagnie de l’Atletico Madrid, tenant du titre, de Leverkusen et de Rosenborg. À cette époque, l’équipe s’appuie sur un effectif mélangeant expérience et jeunes revanchards, à l’image du franco-sénégalais Ricardo Faty, passé par l’AS Roma et venu pour se relancer et s’aguerrir en Grèce.
D’ailleurs, pour l’anecdote, l’effectif comptait cette saison-là sept Espagnols dans son effectif, venus apporter leur bagage technique et leur passion du beau jeu. Un savoureux mélange donc, si l’on ajoute les joueurs grecs comme Prittas, Mendrinos, Kouloucheris ou encore Lazaridis, les quatre Brésiliens (Neto, Fabiano, Ronaldo Guiaro et Míchel), le Tunisien Mehdi Nafti, l’Albanais Kristi Vangjeli, le Portugais Danilo Pereira, le Lituanien Deividas Cesnauskis, le Colombien Juan Carlos Toja, le Mexicain Nery Castillo, le Paraguayen Raul Bobadilla, le Croate Danijel Cesarec et le Guatémaltèque Carlos Ruiz. Le tout, coaché par l’Argentin Hector Cuper. Un cocktail détonnant et cosmopolite qui va s’avérer payant.
La première journée donne lieu à la réception de l’Atletico Madrid, venu avec sa grosse armada au Stade Kleánthis-Vikelídis, une fois de plus bouillant pour une affiche de gala avec ses 22.800 spectateurs chauffés à blanc. Et, sur un but de Javito à l’heure de jeu, l’Aris s’en va s’imposer face à l’ogre madrilène. Les prémices de la belle aventure commencent. Pourtant, lors du match suivant en Norvège, face à Rosenborg, l’équipe grecque chute face aux hommes de Nils Arne Eggen sur le score de 2-1, face à ce qui s’apparente à l’adversaire le plus prenable de la poule.
La réception de Leverkusen s’annonce alors déjà capitale pour préserver des chances de survie. Face à l’équipe d’Arturo Vidal, entré après l’heure de jeu, l’Aris livre une prestation solide dans son 4-4-2 avec Faty et Toja en milieux récupérateurs, et accroche le 0-0. Encourageant.
Victoire en sol madrilène
Mais le moment de grâce arrive le 1er décembre 2010. Après une défaite 1-0 en terre allemande, l’Aris enchaîne avec un déplacement à Madrid. Pas simple, surtout que l’équipe madrilène aligne le duo Aguero-Forlan en pointe, avec Reyes et Simao derrière eux pour créer le danger. Et, contre toute attente, c’est l’ancien Marseillais Koke, qui deviendra par la suite l’une des légendes du club, qui ouvre le score dès la 2e minute sur un cafouillage.
Forlan, puis Aguero, remettent l’Atletico devant au quart d’heure de jeu (2-1). On se dit alors que l’Aris a marqué trop tôt. Qu’ils ne reviendront pas. C’est sans compter sur les ressources mentales de l’équipe de Thessalonique. Koke, sur pénalty (52’) puis Lazaridis (81’) viennent donner les trois points à leur équipe, et ravir les milliers de supporters chauds bouillants ayant fait le déplacement à Madrid. 3-2 score final. L’Aris vient de réaliser l’un des plus beaux exploits de son histoire.
Une victoire qui sera confirmée quinze jours plus tard en disposant à domicile de Rosenborg sur le score de 2-0, grâce à Cesarec et Faty. Aussi incroyable que cela puisse paraître, le club de Thessalonique est qualifié, avec un total de 10 points sur 18 possibles.
Le tirage au sort des 32es de finale est plutôt coriace : le Manchester City de Roberto Mancini, où évolue encore un certain Patrick Vieira, avec un match retour programmé en Angleterre. Entre-temps, Hector Cúper s’en est allé, la faute à quelques mauvais résultats en championnat grec. Remplacé par Giannis Michalitsos, qui aligne le Japonais Daisuke Sakata en pointe à l’occasion, il ne verra pas son équipe décrocher un nul (0-0) face à l’armada bâtie à coups de millions par le Sheik Mansour.
Malheureusement, la marche sera trop haute lors du match retour, où les Jaune et Noir se font balayer 3-0 avec un doublé de Dzeko et un but de Yaya Touré. Fin du rêve, et retour à la réalité.
Le lent déclin
Malgré cinq victoires lors des cinq dernières journées, l’Aris termine 6e d’une Super League qui voit Djibril Cissé, alors au Panathinaïkos, finir meilleur buteur, et l’Olympiakos décrocher le titre. Une place qui ne permet pas de disputer l’Europe, pas même les tours préliminaires d’Europa League, pour deux petits points seulement. Le coup est dur, surtout après tant d’émotions sur la scène européenne. Et cela enclenche la lente descente du club vers les méandres du football grec.
Quand arrive l’été, plus d’une vingtaine de joueurs quittent le club, entre les départs gratuits, les prêtés et les retours de prêts. Seul Kristi Vangjeli, le défenseur gauche albanais, sera vendu pour près de 300k€ au club ukrainien de Chornomorets Odessa. Trop peu pour pérenniser le club dans le haut du classement.
En contrepartie, le club récupère quelques joueurs de l’Olympiakos Volos, qui avait pourtant fini 5e et décroché sa qualification pour l’Europa League. Mais, impliqué dans le scandale du Koriopolis et ses matchs truqués, le club est exclu de la compétition européenne en juillet après avoir gagné ses quatre premiers matchs d’éliminatoires (deux tours), et relégué en Football League, la deuxième division grecque.
Finalement maintenu, mais sanctionné de dix points, le club est ensuite privé de sa licence professionnelle par le Comité Grec des Sports Professionnels au mois d’août et envoyé en Delta Ethniki, la quatrième division. L’Aris profite donc de l’occasion pour faire venir à Thessalonique cinq joueurs (Konstantinos Kapetanos, Eldin Jakupovic, Khalifa Sankharé, Noe Acosta et Javier Umbides), le tout pour 0 €.
D’ailleurs, désireux de se renforcer à moindre coût, le club verra débarquer vingt joueurs, arrivés libres, à l’image de Nery Castillo, Jurica Vranjes ou encore Francis Dickoh. Il faut savoir qu’en Grèce, la grande majorité des transferts entre clubs de l’élite se font en fin de contrat, qui ne durent souvent qu’une année. Seuls les clubs puissants comme l’Olympiakos, le Pana ou le PAOK ont la solidité financière pour dépenser de l’argent dans des transferts à l’intérieur du pays et ainsi attirer les meilleurs éléments à moyen terme.
La mayonnaise ne prend pas, et l’équipe ne décrochera qu’une victoire lors des dix premières journées. Au terme d’une saison en dents de scie ponctuée par trois défaites sur les quatre derniers matchs, l’Aris termine 9e, bien loin des objectifs et du niveau de l’équipe. Et, à l’aube de la saison 2012-2013, le même va-et-vient recommence. Beaucoup de départs de cadres libres (Faty, Castillo, Umbides, Neto, Acosta, Toja entre autres), et des arrivées nombreuses. Difficile ensuite de trouver de la stabilité. Avec seulement sept victoires en trente matchs, le club passe tout près de la correctionnelle, terminant à une peu reluisante 13e place, devançant d’à peine cinq points un AEK Athènes, sanctionné d’un retrait de trois points et qui connaîtra la relégation cette année-là. Un coup pour rien.
Une double relégation
À force de jouer avec le feu, on finit par se brûler. Lors de la saison 2013-2014, l’Aris Salonique offre un visage indigne d’une équipe aussi historique. Trois petites victoires, et 22 points au compteur pour boucler la saison à la dernière place. La situation est grave. En trois ans, le club est passé des 32es de finale de l’Europa League à la D2 grecque.
Fini les projets de modernisation et d’agrandissement du stade pour un club qui avait même décidé, chose unique, de lancer sa propre station de radio, appelée Aris FM 92.8. Et comme dirait une célèbre publicité ici en France : « Ce n’est pas fini ! ». Endetté, l’Aris accepte en effet « l’offre » de la Fédération de repartir en 3e division tout en dissolvant les dettes du club. La descente est donc double. Ce club mythique, tombé au plus bas, garde toutefois la volonté de vite remonter dans l’élite, tout en assainissant ses finances sous la direction d’Alex Kalas, riche homme d’affaires américain venu au chevet de l’équipe.
Mais, une fois encore, les choses ne se passent pas comme prévu. Une habitude dans ce club pourrait-on dire. Dans une division où une seule équipe est promue en D2 dans chaque poule, à l’image du CFA français, l’Aris fait figure de grand favori, compte tenu du passé récent du club, de son envergure, et de la faiblesse des concurrents. Un seul vrai obstacle se présente : le club de Panserraikos, situé dans la ville de Serrès, au nord du pays et qui, comme beaucoup d’autres équipes, a connu une relégation liée à des soucis d’ordre financier après avoir connu l’élite en 2010-2011.
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Après un début de saison poussif, ponctué de deux victoires, deux nuls et une défaite en cinq journées, l’Aris enclenche la machine, et ne perd pas pendant quinze semaines. Insuffisant pour prendre les commandes du championnat, puisque le Panserraikos 1964 F.C (de son nom complet) ne perd pas non plus. Lors de la 26e journée, l’Aris pense faire le plus dur en battant à domicile son « ennemi » d’une saison pour revenir à un petit point au classement. Mais, sur les cinq dernières journées, l’équipe de Panserraikos réalise un sans-faute, et gagne le droit de monter en deuxième division après une saison incroyable. Pour l’Aris, le camouflet est total, et la remontée vers l’élite retardée.
Un été agité … et un recrutement de choix
Quiconque s’intéresse au football grec sait que chaque été amène son lot d’affaires, de relégation et de batailles juridiques. Incapable de gagner leur montée sur le terrain, l’Aris a failli l’obtenir de manière juridique.
En effet, l’OFI Crète et le Niki Volos, clubs de Super League, ont choisi de repartir en troisième division après avoir fini aux deux dernières places de l’élite afin de se restructurer financièrement, comme beaucoup d’autres équipes avant eux. Jusque-là, rien de surprenant. Sauf que ces deux clubs auraient dû évoluer en Football League, la deuxième division grecque. Leur désistement fait donc passer le total de club de 20 à 18, et « libère » donc deux places. L’Aris se dit qu’il est donc, via un recours auprès de la fédération, possible de gratter une place en deuxième division afin de compenser cette « perte ». En vain. Malgré de fortes protestations, l’Aris n’est pas intégré à la deuxième division, et devra donc tenter, pour la deuxième saison de suite, de gagner son ticket à la sueur de son front.
Pour cela, le club de Thessalonique a décidé de recruter du beau monde. Le plus connu des recrues est sans doute Raul Bravo, ancien international espagnol (14 sélections), formé au Real Madrid et passé par l’Olympiakos. Comme beaucoup d’autres joueurs (Pavlidis, Tsoumanis, Xavi Ginard, Tatos et Dogos), il arrive libre du PAE Veria, qui évolue en Super League, pour amener son expérience du haut niveau. Deux autres joueurs, Markos Dounis et Vasilios Rovas, sont arrivés en provenance de l’AEK, tandis que Konstantinos Kaznaferis débarque d’Ergotelis et Paschalis Melissas de Larisa. Un mix de jeunesse, d’expérience et de joueurs revanchards.
Côté Français, l’unique représentant sera Gaël N’lundulu, 23 ans et ex-pépite formé au PSG et parti (trop) tôt à Portsmouth. Passé notamment par la Bulgarie avant d’atterrir en janvier dernier à l’Aris, il vient de prolonger son contrat et devrait être l’un des atouts majeurs de l’équipe.
Au niveau du coach, Nikolaos Anastopoulos a fait son retour à la tête de l’équipe, qu’il avait coachée entre octobre 2005 et juin 2006, lui l’ancien joueur de l’Olympiakos. Entraîneur de nombreux clubs (Panionios, OFI Crète, Atromitos, Platanias, etc.), il connaît parfaitement le haut niveau et ses exigences.
Le coup de grâce aurait pu être porté avec le retour au club de Koke, lui qui a inscrit 38 buts en 173 matchs toutes compétitions confondues avec l’Aris.
Libre après un dernier passage en Inde, l’ancien marseillais était venu à Thessalonique au début du mois de septembre, avec Raul Bravo, pour finaliser sa venue à l’Aris. Mais le dossier traîne, aucune officialisation n’ayant été faite pour Koke, au contraire de son compatriote. Des soucis administratifs, liés à son passage en Inde, sont évoqués, et le joueur ne serait disponible qu’à partir de janvier prochain. Mais il n’est pas impossible, dans un pays où, plus qu’ailleurs, tout va très vite dans le football, que l’ancien joueur de Malaga débarque avant le début de saison.
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Après un premier amical perdu 1-0 sur le terrain de l’Aiolikos Mytilène le 19 septembre, l’Aris poursuit sa préparation, fortement perturbée par tous les remous ayant entouré le club cet été. Tout en gardant une seule idée en tête. Ramener, dès cette année, le club à un niveau acceptable. Avant de hisser, là aussi le plus rapidement possible, les couleurs jaunes et noires au sommet du football grec. Afin de faire vibrer un public, réputé à l’échelle européenne pour sa ferveur, sevré de sensation depuis trop longtemps. Le défi est de taille. Mais quoi de mieux qu’un club ayant pour nom une divinité de la guerre pour l’accomplir ?
Martial Debeaux
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C’est ne pas vrai; Aris fans sont origine de beaucoup de politique parties. Ils sont les seule fans qui rote et haine les turcs. Evidement il y a nationalists, anarchists mais la passion est la meme: Aris
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