L’AEK Larnaca sous influence espagnole

Si l’AEK Larnaca est un club chypriote à part entière situé au sud de l’île, elle connait depuis quelques années une influence espagnole. Et pas des moindres. Une forte présence hispanique au sein des joueurs et du staff au point d’être devenue une équipe 100% Made In Spain. Ce n’est d’ailleurs pas pour rien qu’elle est considérée comme l’équipe la plus espagnole d’Europe. Dans l’actuel onze de départ de l’AEK Larnaca, sept joueurs sont espagnols. Soit deux fois plus d’Espagnols que dans les 11 du Real Madrid ou du FC Barcelone.

Des statistiques étonnantes qui nous poussent à nous interroger sur le pourquoi du comment de cette colonie espagnole à Larnaca. A travers analyses et déclarations de joueurs et du directeur sportif de l’AEK Xavi Roca, ou de l’observateur avisé du championnat chypriote Stelios Markou, qui a gentiment accepté de répondre en exclusivité à nos questions, nous allons revenir sur cette histoire espagnole en terre chypriote.

Un club jeune et ambitieux

Contrairement aux autres principaux clubs de Chypre, l’AEK Larnaca ne voit le jour qu’en juillet 1994, après une fusion entre deux clubs de la ville, le Pezoporikos Larnaca FC et l’EPA Larnaca. L’AEK, à ne pas confondre avec l’AEK d’Athènes, est un acronyme du grec : Athlitiki Enosi Kition (en VF : l’Union des Athlètes de Kition) référant à la ville de l’antiquité Kition – Cition en français – qui se trouvait dans l’actuelle ville de Larnaca. Pour l’anecdote, l’emblème de l’AEK Larnaca représente le général et homme d’Etat de Kition appelé Kimon – Cimon en français – mort en défendant sa ville face aux Perses vers 450 avant J-C.

Dès les premières années après sa création, l’AEK se montre présent dans le championnat chypriote, arrivant neuvième lors de sa première participation et quatrième l’année suivante. Mais les années passent et les Jaune et Vert ne comptent qu’un titre dans leur palmarès, la Coupe de Chypre 2004. Cependant, depuis trois ans maintenant, l’AEK campe dans le haut tableau du championnat, et même sur le podium, embêtant principalement l’APOEL pour la course au titre. L’AEK reste sur deux deuxièmes places consécutives, se qualifiant pour les tours préliminaires de l’Europa Ligue sans pour autant réussir à accéder à la phase de groupe. A l’heure actuelle, elle se trouve dans le top 3 du championnat chypriote mais loin de l’APOEL, premier avec six points d’avance. Une réussite que l’on doit à quelques facteurs, dont une certaine patte espagnole.

L’influence espagnole

Pour mieux comprendre l’arrivée des joueurs espagnols dans le club situé à plus de 3 000 kilomètres de la péninsule ibérique, il faut chercher le début de ces flux d’Espagnols. Tout commence vraiment dès l’arrivée du Catalan Xavi Roca au poste de directeur sportif de l’AEK en 2014. Nous assistons dès l’été suivant à l’arrivée de cinq Espagnols, dont Juanma Ortiz en provenance du CF Granada ou Toño du Cultural Leonesa, club de troisième division espagnole. Côté entraîneur, à noter l’arrivée, comme vous l’imaginez, d’un Espagnol (contrairement à ce que son nom indique), Tomas Christiansen. Les années passent et les arrivées se poursuivent. Lors des deux dernières années, nous enregistrons sept nouveaux joueurs ibériques. Mais ces entrants espagnols cachent un problème insistant qu’a le club chypriote, celui des joueurs locaux. Entre 2015 et 2017, neuf Chypriotes ont en effet quitté le club de Larnaca.

Revenons à cette saison 2016-2017. Comme nous vous l’avons écrit précédemment, en moyenne, sept joueurs espagnols sont dans le onze de départ de l’AEK. Un nombre qui monte à onze pour l’ensemble du groupe. En plus du nouvel entraîneur de l’AEK, Imanol Idiakez, qui a remplacé Thomas Christiansen parti à l’APOEL cet été, nous comptons également trois autres Espagnols : le directeur sportif Xavi Roca, l’entraîneur-adjoint Antonio Morilla et le préparateur physique Sergio Dorado Cabello. Nous avons d’ailleurs eu l’occasion de discuter avec Xavi Roca, dont la première déclaration porte sur le grand nombre d’Espagnols à l’AEK.«Nous avons beaucoup d’Espagnols mais beaucoup de ces joueurs sont ici depuis longtemps avec nous et sont totalement intégrés au club et à Chypre. Explique Xavi Roca. C’est vrai que les circonstances ont fait que nous avons beaucoup plus d’Espagnols que certaines équipes en Espagne mais c’est la réalité de la mondialisation qui est également arrivée au football. » Une mondialisation qu’il veut incarner à l’AEK Larnaca.

Joan Tomàs Campasol, joueur espagnol au club depuis 2013. | © Дмитрий Голубович / soccer.ru

Nous avons ensuite cherché à voir le sentiment des joueurs ibériques du club, leurs relations avec les autres joueurs et l’importance de la langue espagnole dans les vestiaires. Dans une interview donnée à Elespanol.com, David Catala, au club depuis 2012, explique sa vie à l’AEK Larnaca. « Sur le plan personnel, je me sens très aimé par les fans de l’AEK, ainsi que par la société chypriote. Je suis content [d’être ici] et ma famille l’est également. Je ne peux pas demander plus. » De son côté, l’expérimenté milieu espagnol de l’AEK Jorge Larena a déclaré dans une interview que l’AEK Larnaca est « comme une équipe espagnole avec pleins de joueurs étrangers. Tout le monde parle anglais. On est dix joueurs espagnols mais on a un vestiaire spectaculaire. Les autres joueurs de l’équipe nous ont bien accepté. » Il souligne également le nombre important de joueurs espagnols dans le championnat chypriote, « pratiquement toutes les équipes [chypriotes] ont des joueurs espagnols. Ils viennent de plus en plus. A Chypre, ils aiment beaucoup le football de toque (style de jeu axé sur une succession de passes courtes et rapides, NDLR). Depuis que je suis venu ici, j’ai eu que des entraîneurs avec cette philosophie. »

Comme l’a rapporté Jorge Larena, l’AEK n’est pas le seul club chypriote à avoir autant de joueurs venant d’Espagne dans son effectif Et pour cause, Chypre est le seul pays, avec l’Angleterre, où jouent le plus d’Espagnols à l’étranger. En septembre dernier a eu lieu un derby entre l’AEK Larnaca et l’Anorthosis Famagouste. Un duel entre deux clubs situés à Larnaca si l’on peut dire, puisque depuis l’occupation de la Turquie dans le nord de l’île et de la ville de Famagouste, l’équipe d’Anorthosis a dû se réfugier dans la ville voisine de Larnaca. Lors de ce match, gagné 4-1 par l’AEK Larnaca, les spectateurs ont pu assister à l’entrée de treize joueurs espagnols sur le terrain. Huit côté AEK, cinq pour l’Anorthosis. Un club qui s’inspire de l’AEK Larnaca sous l’impulsion de son entraîneur espagnol Antonio Puche ; l’Anorthosis ayant recruté  pas moins de sept joueurs ibériques cet été.

Mais le recrutement de joueurs non chypriotes peut présenter des désavantages, plus précisément dans le domaine économique. Stelios Markou, spécialiste du championnat chypriote et administrateur de Cyprus Football, nous explique qu’un seul joueur chypriote était titulaire lors de cette rencontre. Or, la fédération chypriote inflige des amendes dépassant les 1 500 euros lorsque moins de trois joueurs locaux sont titulaires lors d’un match. Un mal pour un bien puisque l’argent des amendes serait versé aux académies des clubs pour les améliorer et les soutenir. Cette sanction, beaucoup d’équipes de première division chypriote la paient, souvent chaque semaine, nous rappelle ainsi Stelios Markou.

Pourquoi tant d’Espagnols à Chypre ?

Si les joueurs espagnols sont nombreux à Chypre, la question principale est : pourquoi cette destination ? Que cherche là-bas le footballeur espagnol ? « On vit bien à Chypre, la vie est tranquille. C’est un lieu approprié pour venir en famille […]. Et au niveau footballistique, le foot espagnol est très valorisé à Chypre » répond Jorge Larena. Des paroles qui ressemblent beaucoup à ce qu’a pu prononcer l’Argentin Fernando Cavenaghi, l’année dernière dans ole.com.ar, lors de son arrivée à l’APOEL Nicosie,« j’ai choisi la qualité de vie et le fait de pouvoir jouer une compétition européenne. Nicosie est l’une des cinq villes les plus sûres au monde. Je veux donner à mes enfants des possibilités qu’ils n’ont pas pu avoir en Argentine. Quant au championnat, ce n’est pas le plus compétitif mais on joue l’Europa Ligue, face à de grandes équipes européennes. »

Pour le cas même de l’AEK, le directeur sportif Xavi Roca, venu en 2013, est un des acteurs du flux d’Espagnols à Larnaca. Formé à La Masia, le centre de formation du FC Barcelone, et passé dans plusieurs clubs espagnols comme Villareal, il connait à la perfection le championnat espagnol et le profil de différents joueurs évoluant en Espagne. Avant son arrivée, nous n’enregistrions que trois joueurs espagnols dans l’équipe. Xavi Roca a fait appel à Tomas Christiansen l’année suivante pour entraîner l’AEK et c’est à ce moment où tout a commencé.

« Sincèrement, je regarde tous les marchés et je préfère ne pas avoir un grand nombre de joueurs d’un même pays. Quand je fais signer un joueur, je ne le signe pas seulement en fonction de sa performance sur le terrain. Nous explique  Xavi Roca quand on lui demande les raisons de ce grand nombre d’Espagnols à l’AEK. Ma priorité, que j’ai appris de mon expérience de joueur et de directeur sportif, est que le caractère d’une personne est très important. Un vestiaire sain et uni gagne beaucoup. C’est pour cela que durant les mercatos je regarde tous ces types d’informations : vie personnelle du joueur, son caractère, le respect pour soi, ses coéquipiers… c’est le mercato espagnol » nous explique t-il.

Juan Manuel Ortiz, joueur espagnol au club depuis 2014. | © Дмитрий Голубович / soccer.ru

De son côté, l’ancien entraîneur du club, Thomas Christiansen, racontait en 2014 dans Peru.com que « la situation économique (crise économique à Chypre en 2013, NDLR) a affecté toutes les équipes. Xavi Roca a eu des connaissances dans le championnat espagnol. La capacité économique de faire venir des joueurs est limitée. Avec des joueurs arrivant d’autres pays, tu ne sais pas forcement comment ils jouent, du coup c’est un peu risqué. Nous choisissons alors ceux dont nous savons qu’ils peuvent apporter quelque chose. »

Si le joueur espagnol vient à Chypre pour le cadre de vie idyllique et pour un championnat plutôt compétitif qui valorise les joueurs hispaniques, qu’est-ce qui pousse les clubs chypriotes à s’intéresser aux Espagnols ? Il faut simplement regarder l’influence footballistique de l’Espagne à l’échelle mondiale pour comprendre. Sa place importante dans le football, ses récentes victoires en Coupe du monde 2010 et en Coupe d’Europe 2008 et 2012 ont joué un rôle, tapant l’œil de certains recruteurs chypriotes. En tout cas, c’est ce que croit le défenseur espagnol de l’AEK Jorge Larena, « le fait que l’Espagne ait gagné deux Euros et un Mondial a été quelque chose de valorisant pour les footballeurs espagnols (jouant à Chypre, NDLR). Ils sont davantage appréciés. Dans le championnat chypriote, il y a peut-être moins de rythme et cela permet aux joueurs vétérans comme moi de prolonger notre carrière ici. »

Cependant, l’arrivée des Espagnols soulève une interrogation sur le faible recrutement de Chypriotes dans le club de Larnaca. Il suffit de voir le « onze type » de l’équipe pour comprendre. Ce samedi, lors d’un match contre l’APOEL, qui s’est soldé par une victoire 2-1 des Jaune et Vert, seuls deux Chypriotes figuraient dans le onze de départ de l’AEK ; à savoir l’expérimenté gardien Antonis Georgallides et le milieu français naturalisé chypriote Vincent Laban. Reléguant alors sur le banc quelques joueurs chypriotes expérimentés comme Constantinos Charalampides ou l’attaquant international Nestoras Mitides, d’ailleurs entré en jeu en seconde période et buteur lors de ce match.

Ce choix peut laisser penser que les joueurs chypriotes n’ont pas leur place dans une équipe comme l’AEK qui lutte, depuis quelques années maintenant, pour le titre. Mais le directeur sportif Xavi Roca répond à ce sujet : « Personne ne m’a dit quoi que ce soit sur le nombre de joueurs espagnols venus ici. Moi-même je n’ai pas l’envie de créer une colonie espagnole à Larnaca. A la fin, ce qui compte c’est le retour [que donnent les joueurs]. La nationalité n’a pas d’importance. »

Si le recrutement de joueurs chypriotes est relativement bas, nous nous sommes demandé si le club se tournait vers son académie. « Nous essayons de réduire la différence de niveau entre l’équipe première et l’académie pour pouvoir compter sur les jeunes joueurs (chypriotes, NDLR). L’exigence des résultats fait que les joueurs de l’équipe première donnent une performance immédiate. Néanmoins, nous avons des joueurs de l’académie qui s’entraînent avec l’équipe première et nous les faisons améliorer pour pouvoir les utiliser, c’est l’exemple de Michael Mousic (U17 de l’équipe, NDLR) ou de Giannis Michael (gardien formé au club, né en 1998, NDLR) » nous explique ainsi Xavi Roca.

Trois ans se sont écoulés depuis l’arrivée du directeur sportif Xavi Roca, qui a sans aucun doute métamorphosé l’AEK Larnaca. Le président du club, Antreas Karapatakis, est arrivé en décembre 2013 et a engagé Xavi Roca trois mois plus tard au poste de directeur sportif, avec comme mission la responsabilité de donner à l’AEK un nouvel air et de construire une équipe qui puisse lutter pour le titre et pour les places européennes. Cette métamorphose du club, et cette présence chaque année sur le podium du championnat chypriote ont consolidé la bonne intégration et les rapports entre l’AEK Larnaca et sa colonie espagnole.

Mais si cette dernière est bien intégrée au sein du club, l’est-elle également auprès de ses coéquipiers du cru ?  « Il y a une parfaite communion dans le groupe, en tenant en plus compte de la quantité de différentes nationalités qu’il y a dans les vestiaires. Tout cela est un succès. » explique le directeur sportif du club de Larnaca. Un fait partagé par Stelios Markou, « il y a une très bonne relation entre les joueurs,  et cela se voit sur le terrain. J’imagine que tout le monde parle anglais donc ça aide. »

Les supporters ravis par cette influence hispanique ?

C’est une question importante que l’on peut se poser, tant pour les supporters de l’AEK que pour les Chypriotes fans de football de manière générale. Pour connaitre au mieux la réaction des supporters à Chypre sur la grande quantité d’Espagnols à l’AEK Larnaca, nous nous sommes tournés vers Stelios Markou, observateur avisé du football chypriote. D’une manière générale à Chypre, il explique que les amoureux du football dans l’île « cherchent avant tout à promouvoir les joueurs chypriotes, mais il y a un manque de disponibilité et la pression pour obtenir de bons résultats rapidement ne permet pas à ces joueurs de jouer beaucoup dans les clubs. » C

Tete, joueur espagnol au club depuis 2015. | © Дмитрий Голубович / soccer.ru

es derniers « préfèrent prendre des joueurs plus expérimentés venant de l’étranger. » Une situation présente dans un très grand nombre de clubs de l’île.

Du côté des fans de l’AEK, « ils sont ravis de cette influence espagnole tant qu’il y a de bons résultats. Elle a amélioré de façon spectaculaire le club, même s’ils espèrent avoir un peu plus de Chypriotes » nous explique Stelios Markou. « Tant qu’il y a de bons résultats, les supporters ne se plaignent pas, répond Xavi Roca à cette même question, non sans souligner l’importance des joueurs chypriotes. Depuis que je suis venu ici, j’ai bien eu conscience que le rôle du joueur chypriote est très important pour maintenir l’identité du club, son implication, sa qualité et la connaissance du championnat. »

La colonie espagnole influence-t-elle l’AEK au championnat ?

En jetant un œil au classement actuel et aux précédentes années, nous pouvons observer que la colonie espagnole influence positivement l’AEK en championnat. Durant la saison 2013/2014, l’AEK s’est classé huitième du championnat avec cinq joueurs espagnols. Mais avec l’arrivée du directeur sportif espagnol Xavi Roca la même année et de cinq joueurs espagnols supplémentaires, l’AEK s’est métamorphosé en se classant à la deuxième place du championnat trois points derrière l’APOEL durant la saison 2014/2015. Situation identique l’année suivante où l’AEK, avec Tomas Christiansen à sa tête, se classe de nouveau à la deuxième place. Tout en connaissant toujours autant d’arrivées espagnoles dans son effectif, mais également de Chypriotes décisifs, à l’image de Vincent Laban en provenance du club roumain Astra Giurgu. Durant cette saison 2016/2017, l’AEK Larnaca, avec onze joueurs espagnols dans son effectif, a fini deuxième de la saison régulière et est actuellement en train de se battre en play-offs pour une place en compétition européenne et pour le titre.

Si la colonie espagnole est pour beaucoup dans cette métamorphose au fil des années, il va sans dire que les joueurs chypriotes et étrangers ainsi que le staff a contribué à cette réussite, à l’image des joueurs expérimentés comme Costantinos Charalampides ou Ivan Triskovski, actuellement troisième meilleur buteur du championnat avec 14 buts.

Il faut cependant noter des imperfections sur la régularité de l’équipe en championnat chaque année. Pendant ces trois dernières éditions, l’AEK a toujours fini champion d’hiver mais a constamment dégringolé dans les derniers matchs des saisons régulières, perdant alors sa précieuse première place et se retrouvant dans une mauvaise posture à l’approche des play-offs. Plus récemment encore, ces dernières semaines, l’AEK Larnaca a connu deux revers lors des deux premiers matchs des play-offs: une défaite à l’extérieur contre l’Apollon Limassol (3-2) et un match nul contre l’Omonia Nicosie à domicile (1-1).  Mais elle s’est rassurée après sa victoire contre l’APOEL ce samedi, un succès lui permettant de rester provisoirement à la deuxième place du championnat, à six longueurs de son adversaire.

Cette situation n’enlève rien au pari réussi de l’AEK de la mise en place d’un groupe pluri-ethnique. De manière générale, les clubs chypriotes aiment jouer sur la diversité dans leurs effectifs. Selon Stelios Markou, toutes les équipes chypriotes sont « fans du marché espagnol, portugais et brésilien parce qu’ils trouvent des joueurs qui sont bien formés, expérimentés et abordables dans la plupart des cas. » Mais la donne commence peu à peu à changer d’après lui, « cet été, un grand nombre de joueurs chypriotes viendront dans des clubs comme l’AEK Larnaca, l’Anorthosis ou l’Omonia. Malgré tout, les joueurs espagnols qui arrivent à Chypre continueront à percer dans le championnat car c’est un climat semblable et la transition est facile. »

Stéphane Meyer / Propos de Xavi Roca et Stelios Markou recueillis par S.M pour Footballski


Image à la une : © AFP PHOTO / NICOS SAVVIDES

4 Comments

  1. Pingback: Saison 2016/2017 : Un an de football à Chypre - Footballski - Le football de l'est

  2. Pingback: La Russie, ce sera sans eux #16 : Chypre - Footballski - Le football de l'est

  3. Pingback: La Russie, ce sera sans eux #16 : Chypre - Footballski - Tout sur le football

  4. Auguste bate 12 avril 2018 at 21 h 55 min

    Congratulation Aek larnaca i am fan

    Reply

Leave A Comment

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

Ce site utilise Akismet pour réduire les indésirables. En savoir plus sur comment les données de vos commentaires sont utilisées.