26 novembre 2017. 94e minute du match entre le Dinamo Tbilissi et le Torpedo Kutaisi. Mené 1-0 sur sa pelouse le Dinamo est en train de laisser filer un titre qui lui tendait les bras quelques journées auparavant quand soudain Kimadze, l’expérimenté défenseur central du Torpedo, vient chatouiller les rotules de Miqeltadze qui s’apprêtait à armer une frappe à bout portant. Pénalty, celui de la délivrance, du repentir, pour un Dinamo en souffrance presque christique sur ces dernières journées. Le capitaine Oto Kiteishvili s’avance, tire, et s’écroule, terrassé. Parti à sa droite, Kvaskhvadze a laissé trainer le bout de la chaussure et détourne le pénalty de poussin que vient d’envoyer l’international géorgien. L’arbitre siffle la fin du match, le Torpedo Kutaisi est champion de cette Erovnuli Liga. Retour sur un an de football en Géorgie.

Le Torpedo Kutaisi décroche le gros lot !

On peut désormais le dire, ce Dinamo est bien fragile. Leader pendant quasiment tout le championnat, signant notamment une série de douze victoires en quatorze matchs entre avril et juin le Dinamo s’était construit un matelas d’avance qui compta jusqu’à une quinzaine de points. De plus, non concernés par les compétitions européennes après un championnat intermédiaire (le championnat est passé cette année sur un modèle année civile, engendrant une période de transition de quatre mois sur laquelle le dernier championnat s’est déroulé) catastrophique, le Dinamo n’avait pas à se soucier d’une préparation physique particulière au tournant du mois d’août.

(c) erovnuliliga.ge

Ayant décidé de faire un grand ménage à l’issue de la dernière saison (exit les Jighauri, Papunashvili et Tsintsadze), le Dinamo repartait sur des bases sereines avec un groupe très jeune (pratiquement 22 ans de moyenne d’âge à chaque feuille de match) et un entraineur expérimenté connaissant d’ailleurs la maison pour y être passé en 2006, 2009 et 2010 en la personne de Katcharava, le Dinamo a ainsi dominé le championnat de bout en bout, ou presque.

On le disait d’ailleurs dans notre point à mi-saison : « Avec le retour de prêt de joueurs comme Saba Lobzhanidze et Bachana Arabuli qui ont connu leurs premières sélections en équipe nationale en ce début d’année, le Dinamo a logiquement repris son rôle de rouleau compresseur du championnat, gagnant 14 matchs sur 18 et marquant plus de 40 buts. » A l’entrée du mois de septembre, le Dinamo pointait ainsi toujours en tête avant de connaitre certains revers, surtout face à des concurrents directs (défaite 4-1 contre Saburtalo et Samtredia, match nul à Kutaisi puis Saburtalo). La dernière ligne droite sera donc fatale aux Lurji-Tetri. Avec cinq victoires sur les onze derniers matchs et un 0-0 concédé lors de l’avant-dernière journée à Saburtalo alors qu’une victoire les assurait du titre, le Dinamo se trouvait donc à portée d’un Torpedo Kutaisi qui n’en demandait pas tant et est venu jouer sa chance à 300% à la Dinamo Arena. Bien que le Dinamo ait marqué 20 buts de plus que son adversaire cette saison (!) c’est donc le mental qui aura joué à l’issue d’une saison palpitante !

(c) fctorpedokutaisi

Cela faisait 17 longues années que le titre national n’avait pas rejoint la capitale iméréthienne, et le moins que l’on puisse dire c’est que celui ci n’est pas immérité. Les Vert et Blanc sont en effet auteurs d’une saison de folie, conclue par 9 victoires lors des onze derniers matchs. Assez vite distancés par le Dinamo en début de saison, les vainqueurs de la coupe nationale la saison précédente se sont pourtant accrochés à la seconde place, ne laissant à personne le soin de tenir le leader dans son viseur. Après des prestations catastrophiques lors de leurs matchs d’Europa League (défaite 5-1 à Trencin et 3-0 à domicile dès le premier tour), l’entraineur Chkhetiani a pourtant su composer un équilibre intéressant entre des atouts offensifs de qualité et une défense parfois instable en début de championnat.

Samtredia confirme, Saburtalo s’affirme, le Locomotive fragile

La surprise de l’an dernier, en l’occurence le FC Samtredia, a eu quelques soucis pour tenir son rang en début de saison, principalement dus aux changements dans son effectif à l’intersaison. En effet la perte d’Arabuli, rentré au Dinamo Tbilissi, et surtout de son buteur Zivzivadze (parti tenté sa chance à Esbjerg) ont causé de nombreux problèmes d’animation aux champions en titre en début de saison. Malgré cela, Gio Tsetsadze a su remettre en ordre son effectif et revenir progressivement dans le coup, avant de laisser sa place à la fin du mois de septembre à Ucha Sosiashvili, passé par le Dila Gori avec qui il a glané un titre en 2015. Seule déception, la claque reçue face à Qarabag en tour préliminaire de Ligue des Champions (0-5, 0-1) fait tâche dans une saison qui se termine de façon presque inespérée.

En descendant d’une place on trouve alors FC Saburtalo, probablement le club le plus intéressant à voir jouer cette saison avec le Torpedo. Malgré un recrutement chaotique en janvier dernier (10 départs pour 5 arrivées), les joueurs du quartier nord de la capitale produisent, tel un FC Lorient géorgien, un jeu offensif et construit. En témoigne le nombre de claques infligées au cours de la saison : 5-0 contre Shukura et le Dinamo Batumi, 6-0 face au Locomotive ou encore un magnifique 6-3 face à Poti. Avec des joueurs comme le milieu kenyan Tera, l’attaquant albanais Mujeci, et un meneur de jeu comme Kharaichvili on sent que les banlieusards ont une marge de progression intéressante. D’autant que les U19, engagés en Youth League, ont fait paradoxalement bien plus honneur au football géorgien que leurs aînés en atteignant le deuxième tour, battus seulement par Brodarac aux buts à l’extérieur. Un succès leur aurait permis d’affronter des clubs comme le PSG, l’Ajax ou Manchester United.

(c) erovnuliliga

Une marge de progression évidente également du côté du Locomotive Tbilissi mais avec une fragilité récurrente qui s’explique en grande partie par la jeunesse de l’effectif et la volonté de faire jouer avant tout des jeunes du centre de formation. Auteurs d’un début de championnat en fanfare avec notamment une victoire face au Dinamo Tbilissi dès la deuxième journée, les cheminots ont très vite finit par payer leur manque d’expérience. Après un mois de mai cauchemardesque (5 victoires de suite) qui les éloignait définitivement du podium ils finissent le championnat plus ou moins en roue libre, à 15 points des places européennes. Au rayon des satisfaction cependant notons la révélation du buteur Irakli Sikharulidze à 27 ans passés, meilleur buteur du championnat avec 25 buts en 33 matchs et une place de sélectionnable en équipe nationale. Cette saison a également été l’occasion de découvrir Vato Arveladze, fils de Revaz et donc neveu de Shota Arveladze. Du haut de ses 19 ans il a montré de très belles choses dans un profil de pur ailier (6 buts en 28 matchs) et semble parti pour une belle carrière.

Intercalé entre le Locomotive et Saburtalo on trouvait enfin le Chikhura Sachkhere, qui a lutté pendant quelques temps pour le podium avant de décliner. Les joueurs de Chikhura terminent cependant cette saison avec un trophée, celui de la Coupe David Kipiani (coupe de Géorgie), vainqueurs aux tirs au buts en finale face au Torpedo. De bon augure pour un groupe qui s’était déjà illustré comme le club ayant été le moins ridicule en tour préliminaire d’Europa League. Battus 1-0 à domicile par le Rheindorf Altach ils étaient ensuite allé chercher un match nul 1-1 en Autriche, soit le seul point et le seul but marqué en coupe d’Europe par une équipe géorgienne cette saison…

La lutte pour le maintien : le Dinamo Batumi ne s’en sort pas

La lutte pour le maintien était cette année particulièrement intéressante puisque potentiellement trois équipes sur dix pouvaient tomber à l’échelon inférieur. Pourtant, très rapidement on a compris que 3 équipes allaient se débattre pour s’arracher des bas-fonds du classement. Le Shukura Kobuleti sera tout d’abord très vite hors-course. Avec quatre petites victoires et 78 buts encaissés les maritimes étaient clairement un ton en dessous du niveau général et fait l’ascenseur une nouvelle fois. En dehors de la zone le Dila Gori a peiné en première partie de saison avant de s’offrir un matelas plus confortable à partir de l’été et a pu finir la saison sans être trop inquiété.

Dila Gori-Dinamo Tbilissi (c) erovnuliliga.ge

Une lutte pour le maintien qui s’est d’ailleurs essentiellement déroulée sur les bords de la mer Noire, puisqu’on retrouvait également le Kolkheti Poti et le Dinamo Batumi. Et ce sont ces derniers, bien malheureusement, qui vont connaitre une saison de purgatoire. Jamais trop dans le coup les joueurs de Batumi ont bafouillé leur football malgré une belle envie démontrée sur le terrain. Grâce à une belle fin de saison dernière, couronnée d’une qualification en Europa League arrachée face au Dinamo Tbilissi, les joueurs de la mer Noire s’était même offert un match de gala en août face au Jagiellonia Bialystok (défaite 1-0 à domicile et 4-0 en Pologne). En fin de saison c’est donc un barrage piège face au Sioni Bolnissi qui devait décider de leur sort. Dominés 3-2 en Kartlie les Adjariens pensent tenir leur maintien jusqu’à la 93e minute du match retour où Bolnissi inscrit le but du 3-2, signe de prolongation, puis de tirs aux buts. Une issue fatale qui fait disparaitre d’Erovnuli Liga le seul club qui arrive à remplir son stade tout au long de l’année et propose une vraie belle ambiance. On le regrettera forcément.

(c) Blacksea Pirates

Dans la même situation le Kolkheti Poti a su s’en sortir dans un autre match piège face à Merani Martvili, finaliste de la coupe l’an dernier et équipe difficile à manœuvrer. Grâce à une solide victoire 2-1 à l’aller et un match nul concédé à Martvili les joueurs de Colchide poussent le Merani vers une nouvelle saison en deuxième division.

La minute Erovnuli Liga 2

On peut dire qu’il y a eu deux championnats cette année en Erovnuli Liga 2, le FC Rustavi longtemps derrière le Merani Martvili a su revenir et dépasser son rival au bon moment. Une victoire à domicile à quatre journées de la fin face dans le choc au sommet aura permis à Rustavi de retrouver l’élite deux ans après l’avoir quittée. Élu joueur de l’année, Data Sichinava en fut l’homme-clé avec ses trente buts dont la moitié sur coup-francs directs. Derrière c’est le Merani Martvili qui s’est donc accroché à la deuxième place synonyme de barrage. Manque de chance pour eux, le Kolkheti Poti a réussi à tenir à distance les Mingréliens, qui ne retrouveront donc pas l’élite dès cette année. Tout le contraire du Sioni Bolnissi qui remporte donc le gros lot grâce à sa victoire dans ce barrage dantesque face au Dinamo Batumi.

(c) FC Rustavi

Dans le fond du classement, le FC Zugdidi continue de sombrer en finissant lanterne rouge et jouera donc au 3ème échelon l’an prochain après deux relégations successives, où ils pourront se consoler en étrennant leur tout nouveau stade. Un sort similaire pour le Guria Lanchkhuti qui s’incline en barrage face à Telavi  et subit également sa deuxième relégation successive. Un événement en revanche pour Telavi et la Kakhétie (la capitale du « cognac » géorgien) qui retrouve l’élite pour la première fois depuis la refondation du club il y a quelques années. Enfin la prochaine saison se concentrera en grande partie à Tbilissi puisque Shevardeni 1906 (champion de sa division) et le Norchi Dinamo (vainqueur en barrage du Meshakhte qui lui redescend) accéderont l’an prochain au deuxième échelon.

Bilan de la nouvelle formule

En dehors de ce dénouement dans les ultimes instants du dernier match, la particularité de ce championnat 2017 était le retour au format « année civile », après des années suivant le classique mode « automne-printemps ». Un changement censé apporter plusieurs évolutions positives pour le football géorgien. Tout d’abord, le fait de disputer des matchs du mois de mars à novembre inclut de jouer durant tout l’été, et donc être au meilleur de leur forme en juillet pour les premiers matchs de Coupe d’Europe. Force est d’admettre que sur ce point la campagne 2017 a été en tout point désastreuse. Seul le Chikhura Sachkhere a réussi à arracher un point (1-1 face au Rheindolf Altach), marquant au passage le seul parmi les équipes géorgiennes engagées…

https://www.facebook.com/erovnuliliga/videos/309909542855919/

Il faut en revanche souligner les efforts faits par la fédération pour redonner une attractivité à un championnat particulièrement délaissé par la population. Changement de nom (finie l’Umaglesi Liga bienvenue à l’Erovnuli Liga), de logo et de graphisme, refonte du site internet, intégralité des matchs retransmis en direct sur Youtube ou Facebook avec des résumés, bandes annonces, Top 5 buts et arrêts à chaque journée et même une fantasy league, le championnat faisait peau neuve cette année. En prime la réorganisation des calendriers incluait une nouvelle programmation, avec des matchs joués tout au long du week-end, et des horaires un peu plus arrangeants pour les spectateurs. D’ailleurs, certains matchs ont même été testés avec des horaires bien inhabituels, comme ce Torpedo Kutaisi – Dinamo Tbilissi en septembre joué à 20h30. Une grande nouvelle pour le football géorgien comme s’en félicitait le Dinamo. Eh oui, jamais depuis l’indépendance le coup d’envoi d’un match n’avait été donné aussi tard, avant tout pour éviter de payer la facture d’électricité nécessaire à l’éclairage. S’il vous fallait une raison de plus pour comprendre que le football géorgien revient de très loin…

Dans les faits il semble (faute de statistiques officielles pour le moment) que l’affluence globale ait évolué de belle manière. A Samtredia, Gori, Sachkhere, voire Kutaisi et Saburtalo on a ainsi vu de superbes affluences, encore inimaginables il y a quelques années. A Batumi, dont la tradition de supporterisme est bien plus ancrée que dans le reste de la Géorgie, la saison s’est jouée devant un stade plein à pratiquement tous les matchs, poussant les dirigeants à remettre sur la table un projet de nouveau stade. Notons enfin que même le Locomotive Tbilissi a vu un groupe de supporters se créer, bénéficiant de quelques drapeaux, écharpes, fanions offerts par le club. Bien que le résultat soit plus proche de la bande de potes se retrouvant le dimanche que du vrai groupe ultra cela donne tout de suite un cachet un peu plus digne d’un match de première division.

(c) erovnuliliga.ge

En revanche on ne comprend toujours pas le choix de programmer l’avant-dernière journée du championnat le mercredi à 11h. En déplacement ce jour là à Saburtalo c’est en effet devant un stade vide en plein milieu de journée que le Dinamo aurait pu s’assurer le titre de champion en cas de victoire.

Le XI de la saison

 

Gardien : Roin Kvaskhvadze (Torpedo Kutaisi)

Défenseurs : Giorgi Kimadze (Torpedo Kutaisi, arrière gauche), Levan Gegetchkori (Dinamo Tbilissi, arrière droit), Lasha Totadze (Dinamo Tbilissi, défenseur central), Nika Sandokhadze (FC Samtredia, défenseur central)

Milieux : Giorgi Kharaishvili (FC Saburtalo, Milieu centre) Grigol Dolidze (Torpedo Kutaisi, Milieu offensif), Otar Kiteishvili (Dinamo Tbilissi, Milieu offensif)

Attaquants : Tornike Kapanadze (Torpedo Kutaisi, Ailier gauche), Irakli Sikharulidze (Locomotive Tbilissi, Avant-centre), Beqa Mikeltadze (Dinamo Tbilissi, Ailier droit)

Ils auraient pu y être : Akaki Shulaia (Dinamo Tbilissi), Alwyn Tera (FC Saburtalo), Guga Palavandishvili (Torpedo Kutaisi), Vato Arveladze (Locomotive Tbilissi), Baqar Kardava (Dinamo Tbilissi), Vazha Tabatadze (Torpedo Kutaisi), Luka Lakhveliani (FC Saburtalo), Nodar Kavtaradze (Locomotive Tbilissi)…

Le meilleur buteur : Irakli Sikharulidze

Il est sans nul doute la surprise de l’année. Beaucoup de jeunes joueurs, notamment au Dinamo Tbilissi, ont encore montré de belles choses cette année. Mais à l’heure où la sélection nationale se cherche toujours un 9, attardons nous sur celui qui a fini la saison très largement en tête du classement des buteurs.

Irakli Sikharulidze (c) fcloco.ge

Formé au Dinamo Tbilissi, il fait douze apparitions pour sa première saison en pro en 2009, inscrivant deux buts. La saison suivante est du même accabit avec 6 apparitions mais aucun but. Direction alors le WIT Georgia pour s’aguerrir et trouver un peu de temps de jeu. Dans un effectif taillé pour jouer le podium, il lui est difficile cependant de s’imposer et doit se contenter de quelques apparitions encore une fois. Direction alors le Metalurg Rustavi avec qui il passera les 3 saisons suivantes, produisant des performances honnêtes. Par la suite, le Dinamo Batumi, Zestafoni, le Sioni Bolnissi et surtout Samtredia, avec qui il plante 13 buts lors de la saison 2015-2016, verront passer le gaillard.

C’est donc au Locomotive Tbilissi que l’avant-centre pose ses valises au début de l’année 2017 pour pallier au manque d’avant-centres d’expérience dans l’effectif cheminot. Une mission remplie avec brio par le natif de Tbilissi qui enfile les buts comme des perles (26 buts et 6 passes décisives en 33 matchs) lors de l’année 2017. Une saison grandiose qui lui ouvre les portes de la sélection pour ses deux premières matchs et un but inscrit face à la Biélorussie à Kutaisi, lui qui n’avait même jamais été appelé en sélection de jeunes. Ni très grand (1m80), ni très costaud, ni très rapide, c’est un profil hybride que l’on peur rapprocher d’un Thomas Müller, qui tire sa force de la complémentarité de ses qualités. Capable de marquer de la tête, de combiner, de tirer des deux pieds et de faire jouer ses partenaires c’est le type de buteur parfait pour une équipe comme le Locomotive en perpétuel changement. Naturellement plusieurs clubs étrangers se sont renseignés sur son cas, les offres les plus insistantes venant du Kazakhstan. A 27 ans il semble en effet que ce soit la meilleure opportunité de sa carrière qui se présente pour tenter l’expérience étrangère.

Les images de l’année

Une année sous le signe de la bicyclette

La sélection des dix plus beaux buts de l’année a plutôt de la gueule. Chaque championnat a un peu son style distinctif. Pour certains on va plutôt se rappeler de magnifiques frappes en lucarne, pour d’autres d’enchaînements de passes faisant tourner la tête des défenseurs et conclus de près. Comme vous allez le voir, en Géorgie, et malgré le niveau général du championnat, les plus beaux buts sont souvent inscrits sur des retournés acrobatiques.

https://www.youtube.com/watch?v=PTOqQXhFP3Y

Et de la finesse

Déjà présent dans la vidéo précédente avec son but digne de van Basten, rendons hommage à Grigol Dolidze qui du haut de ses 34 ans, a régalé à plus d’une fois le public. Avec son compère Tornike Kapanadze ce sont indéniablement les grands artisans de la victoire finale du Torpedo.

https://www.youtube.com/watch?v=4HKiljsoX0Q

Le Torpedo dans le peau

On l’a dit en introduction, Kutaisi attendait ce titre depuis 17 ans. Une délivrance qui éleve d’office Roin Kvaskhvadze, le gardien auteur de l’arrêt sur le pénalty de Kiteishvili à celui de Dieu vivant à Kutaisi, et inspire les fanatiques.


Antoine Gautier

Image à la une : © ErovnuliLiga.ge

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