Temps de lecture 13 minutesOn a discuté avec Kevin Lafrance, défenseur de l’AEL Limassol

Footballski a eu l’occasion d’échanger avec Kevin Lafrance, international haïtien de l’AEL Limassol. Un joueur au parcours « Made in Footballski » : parti dès l’âge de dix-sept ans en République Tchèque, pendant cinq saisons, Lafrance est ensuite resté trois ans en Pologne avant de débarquer à Chypre et plus précisément à l’AEL Limassol, où il occupe le poste de défenseur.

Peux-tu te présenter en quelques mots, comment as-tu commencé à jouer au football ?

Je m’appelle Kevin Lafrance, je suis né à Bondy le 13 janvier 1990. J’ai commencé le football assez jeune au FC Livry Gargan, en jouant là-bas jusqu’à mes quatorze ans. Je suis ensuite passé dans pas mal de clubs en région parisienne pour à chaque fois essayer de jouer au meilleur niveau. J’ai joué au Lilas FC, au Bourget en passant par Torcy. A la veille de mes dix-huit ans, je suis parti à l’aventure en République tchèque.

Est-ce que tu as toujours voulu devenir défenseur ?

Lorsque j’ai commencé le football, j’étais défenseur. Pour moi, ce n’était pas un souhait, mais plutôt un choix qui s’est fait naturellement. En prenant de l’âge, j’ai commencé à jouer au milieu de terrain donc je faisais la balance entre la défense et le milieu. Je ne peux pas dire que j’ai une petite préférence pour le poste de milieu, mais c’est vrai que le poste de milieu tu touches vraiment plus de ballon dans le jeu et ça j’aime beaucoup. Après, je n’ai aucun problème à jouer en tant que défenseur comme je le fais maintenant.

Comme tu avais dit précédemment, dès l’âge de 17 ans, en 2007, tu décides de partir à l’aventure en République tchèque pour rejoindre le Banik Most. Comment ce transfert a-t-il eu lieu ?

Je suis parti en République tchèque en novembre 2007 pour un essai, j’ai signé ensuite en fin d’année et j’ai attendu le 13 janvier 2008, jour de mes dix-huit ans, pour jouer. Concernant le transfert, je jouais à Torcy, on avait fait un match contre les Lilas et il s’est avéré qu’y assistait un agent ayant des contacts en République tchèque. Il m’a ensuite contacté et je suis parti faire un essai d’une semaine. Je leur ai plu et le transfert s’est fait naturellement. Cela n’a pas été aussi simple que ça parce qu’il fallait convaincre ma mère. J’étais jeune, j’avais dix-sept ans, ce n’était pas évident, mais j’ai décidé de tenter l’aventure et je suis content de l’avoir fait.

Partir dès le plus jeune âge pour un nouveau pays, cela n’a-t-il pas été difficile ?

À vrai dire, on était plusieurs Français à venir au Banik Most, on se connaissait bien. Au début, c’était l’adaptation qui n’était pas simple, mais comme on était plusieurs, on était souvent entre nous, on habitait ensemble donc l’adaptation était devenue cool. Après c’est sûr qu’il est difficile de partir de chez soi à dix-sept ans, mais cela m’a fait grandir. Et comme je dis, si c’était à refaire je le referais.

En plus du Banik Most, tu passes par le Slavia Prague et le Viktoria Zizkov. Quels souvenirs gardes-tu de ces cinq années passées en République tchèque ?

Que des bons souvenirs honnêtement. Je suis arrivé dans mon premier club : le Banik Most, c’était le club qui m’a lancé dans le monde professionnel.  Là-bas j’ai beaucoup appris, je me suis fait pas mal d’amis. Je suis toujours en contact avec beaucoup de gens, surtout des entraîneurs et dirigeants. Most, c’était vraiment le point de départ. Ensuite, je suis parti au Slavia Prague, un grand club. J’étais jeune, j’avais vingt ans et je pense que j’étais même un peu trop jeune. Je n’ai pas saisi ma chance comme j’aurai dû, c’était un grand club rempli d’histoire qui joue la Ligue des Champions, donc c’était vraiment un gros club. J’avais vingt ans et j’arrivais sur la pointe des pieds, j’avais bien commencé, car j’avais un entraîneur qui avait confiance en moi et qui me faisait jouer.

Un jour, je me suis blessé, mais comme je sentais que l’entraîneur voulait que je revienne, je suis revenu un petit peu trop vite et comme j’étais touché à l’adducteur, c’était vraiment fragile. Forcément, quand je suis revenu, mes performances n’étaient pas celles qu’on attendait de moi. Il y a ensuite eu un changement d’entraîneur, qui a fait que je ne jouais plus. Mais c’est dommage, car c’était vraiment un grand club et qu’il y avait la possibilité de faire de belles choses. Enfin, je suis passé par le Viktoria Zizkov. En République tchèque, c’est un club qui a une grande histoire même si il n’est pas aussi grand que le Slavia Prague. J’ai fait une assez bonne saison là-bas. De ces cinq années en République tchèque, je garde vraiment un bon souvenir.

Tu ne regrettes rien donc ?

Je ne regrette rien. Après c’est sûr que j’aurais aimé faire les choses autrement dans certains clubs, comme au Slavia Prague. Avec plus de maturité, j’aurais peut-être pu percer. Mais après on ne refait pas l’histoire, ça s’est passé comme ça. Au final, je suis vraiment satisfait de mes cinq années passées en République tchèque.

En 2013, tu débarques en Pologne, plus précisément au  Widzew Łódź. Pourquoi avoir choisi ce club ?

Je venais de passer un peu plus de cinq ans en République tchèque. J’avais fait un petit peu le tour, en passant par la première et la deuxième division. Je sentais que j’avais besoin d’aller voir ailleurs, de voir autre chose. J’avais eu cette proposition venant de la Pologne au dernier moment du mercato, et il n’y en avait pas mille non plus. J’ai donc décidé d’aller en Pologne. Je suis resté quelques jours, encore une fois je leur ai plu et j’ai signé au Widzew Łódź. J’ai choisi ce club parce qu’il fallait que je me relance et le Widzew Lodz pouvait me donner cette chance, c’est-à-dire que soit je ne signais pas et je restais sur le banc, soit je signais et je jouais. Donc en signant là-bas, je savais que j’allais avoir ma chance. Je pense avoir fait le bon choix en changeant de pays, je n’étais pas trop dépaysé. Je parlais déjà le tchèque et un petit peu le polonais. J’ai choisi le Widzew Lodz parce que c’est un club de D1 et je voulais jouer en première division.

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Comme tu connais assez bien le championnat tchèque et polonais, comment comparerais-tu ces deux championnats ?

Je dirais qu’ils sont assez similaires, mais sans vraiment l’être. Similaires, car dans les deux championnats ça joue dur, très agressif. On le ressent un peu plus en Pologne qu’en République tchèque. Le niveau  du football  tchèque est vraiment comparable à celui du football polonais. Au niveau du championnat, je pense que la Pologne est meilleure par rapport à son voisin tchèque si on compare les stades, l’ambiance et tout ce qui est autour du stade… C’est vraiment le championnat  polonais qui a les devants sur le championnat tchèque. Cependant, je pense qu’il y a certaines équipes tchèques qui n’auraient aucun problème à jouer les premières places dans le championnat polonais. Le niveau est équivalent.

Né en France, de parents haïtiens, tu as opté pour la sélection haïtienne. Quelles en ont été les raisons ?

Je suis né en France à Bondy, dans la région parisienne, de parents haïtiens. Haïti m’a contacté pour la première fois quand j’ai signé au Slavia Prague (en 2010, NDLR), on a discuté, mais moi à cette époque je n’étais pas vraiment chaud pour y aller donc j’ai refusé la sélection pendant quelques temps. J’ai décliné gentiment, en leur disant que pour l’instant je ne me sentais pas prêt d’y aller, je préférais prendre mon temps et réfléchir. Puis, quand j’ai signé au Viktoria Zhivkov un an après, ils m’ont une nouvelle fois appelé. J’ai décidé d’y aller, d’accepter leur convocation. Pour moi, le choix n’a pas été très difficile, parce que le pays je l’aime beaucoup, j’y étais quand j’étais jeune, mes deux parents sont haïtiens. Pour moi c’était un choix, pas forcément une question de logique, sachant que je n’avais pas vraiment beaucoup de chance d’aller en Equipe de France. Il ne faut pas se voiler la face (rires). On voit les défenseurs de l’Equipe de France, c’est du lourd. Ils jouent dans les gros championnats européens donc voilà je ne me suis pas fait des films, je me suis dit que l’Haïti c’est l’Haïti. D’être international, que ça soit en France ou en Haïti, c’est quand même quelque chose. Certes, l’Haïti ce n’est pas la France, c’est un petit pays avec des petits moyens, mais même avec ces petits moyens, on a réussi à faire de belles choses ces dernières années.

Tu as eu l’occasion avec Haïti d’affronter de grandes équipes comme l’Espagne ou l’Italie, contre laquelle vous aviez même accroché un match nul. Comment te sentais-tu juste avant ces matchs ? J’imagine qu’il y a une grande pression, une fierté et une sensation incroyable de pouvoir jouer face aux plus grandes nations du football.

Exactement. Comme tu l’as dit, une pression énorme. J’ai toujours une pression juste avant les matchs. J’imagine que tout footballeur a ce genre de sentiment, cette sorte de bonne pression, de petite adrénaline quand tu fais de gros matchs. C’est un sentiment que j’adore. C’est sûr que c’était une pression. Il y a toujours cette appréhension un peu plus grosse que d’habitude. Voilà, on ne joue pas l’Espagne ou l’Italie tous les jours, surtout en étant l’Haïti donc c’était des affiches où on savait qu’il était peu probable qu’elles se répètent dans un avenir proche. Il faut profiter au maximum, prendre surtout du plaisir, car c’est avant tout un jeu. L’Espagne à l’époque (match joué en 2013 qui a vu l’Espagne gagner 2-1, NDLR) était encore le tiki-taka espagnol, c’était un gros match à jouer. Après du côté de l’Italie, il y avait aussi du gros monde : De Rossi, Balotelli… (match également joué en 2013 qui s’était soldé par un match nul 2-2 entre les deux équipes, NDLR). Il y avait de bons joueurs et cela a été vraiment une grosse expérience et je suis très fier d’avoir pu assister à ces rencontres.

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Après la Pologne, direction Chypre. Et plus précisément l’AEL Limassol. Comment ça s’est réalisé ? Est-ce que tu avais d’autres offres venant d’autres clubs ?

Rien de sérieux, juste quelques petits contacts de clubs de première division polonaise. Quand j’ai entendu que l’AEL Limassol était intéressé par moi, je n’ai pas réfléchi aux autres offres, j’ai signé directement à l’AEL, sachant c’est un grand club à Chypre. Je n’ai pas hésité à signer.

Que connaissais-tu du club avant d’y aller ? Et du pays ?

Du club, j’en avais entendu parler. C’est vrai que je ne connaissais pas le club comme je connais le PSG par exemple, mais le nom était pour moi familier. Je savais qu’ils avaient déjà participé à une coupe d’Europe. Je me souviens, j’avais des petits flashs dans ma tête de l’AEL Limassol. Mais Chypre, je ne connaissais pas trop. Malgré tout, j’ai beaucoup d’amis qui ont joué sur l’île, des coéquipiers, et un certain bon ami à moi qui était ici et qui y est toujours, donc il m’a parlé un petit peu de Chypre et de son niveau. Il m’a conseillé Chypre, il m’a dit que c’est un bon championnat donc je n’ai pas hésité à signer. Ça peut être un bon tremplin pour la suite.

J’imagine que Chypre est un joli pays pour vivre : un bon climat, la plage, le cadre de vie ? As-tu rencontré des problèmes pour t’intégrer ?

Pour m’intégrer au pays, non pas de problèmes. On est en janvier, il fait des températures agréables, le pays est très chaud. Il y a la plage à côté, comme je suis à Limassol. C’est vraiment agréable, après pour m’intégrer à l’équipe, ce n’est pas une question de climat ou de ville, qui fait que je m’intègre. Mais sinon dans la ville, je me suis rapidement fait une petite place. C’est vraiment un chouette pays, et Limassol une chouette ville pour vivre.

Te plais-tu à l’AEL Limassol ?

Je me plais, même si ça pourrait être mieux je dirais. Au début de la saison, je n’avais pas commencé comme titulaire, je n’étais pas le premier choix. Disons que c’était un début de saison difficile. Je voyais les matchs passer et je voyais que je restais sur le banc, donc ça n’a pas été facile. Mais après, j’ai réussi à avoir un peu de temps de jeu, je commençais à jouer quelques matchs. Je pense que j’ai montré ce que je savais faire, j’ai fait de bonnes performances, j’ai eu la chance aussi de marquer quelques buts dans un laps de temps un peu serré vu que je ne jouais pas souvent. Quand on faisait appel à moi, je répondais présent. J’ai gagné un petit peu de crédit vis-à-vis des gens ici, du coach et de tout le staff qui ne me connaissaient pas forcément très bien au début. Donc comme j’ai dit, j’ai commencé sur la pointe des pieds, mais là je commence à m’affirmer davantage, d’avoir un statut un peu plus imposant que ce que j’avais en début de saison. Ici, on est dans un gros club, on joue pour les premières places. Comme on est pas mal dans l’effectif, il y a une sorte de petite concurrence tous les jours à l’entrainement, donc c’est le meilleur qui joue. Après, certes le coach a ses préférences, mais il faut faire avec et je respecte ça.

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Quels sont tes projets avec le club ?

On joue pour les premières places du championnat. On a réussi à être premier pendant un court laps de temps. On est dans le haut du tableau, troisième actuellement. Il reste encore beaucoup de matchs, sachant qu’il y a encore les play-offs. On sait très bien qu’ici, l’APOEL domine le championnat chypriote, mais je pense qu’on peut les concurrencer, les titiller, les embêter un peu. On a l’effectif, l’équipe et le coach pour. Après il faut être sérieux, surtout contre les équipes du bas tableau et faire des gros matchs contre les grosses équipes. Mais je pense qu’il y a quelque chose de pas mal à faire, se qualifier au moins pour une compétition européenne. Après je ne dis pas gagner le championnat, mais d’accrocher une place pour l’Europe et pourquoi pas aller jusqu’au bout de la coupe. Enfin, mes objectifs personnels, c’est de jouer au maximum. Je suis un compétiteur et je suis joueur de foot, ce que j’aime c’est d’être sur le terrain, de jouer. J’espère juste pouvoir jouer au maximum et aider l’équipe du mieux que je peux.

Vous êtes actuellement classés troisièmes derrière l’AEK et l’APOEL. Crois-tu que l’AEL peut se hisser plus haut, voir chercher la première place ?

Comme j’ai dit, l’APOEL domine le football chypriote, après il y a l’AEK Larnaca qui est vraiment pas mal aussi. Je pense qu’on a un bon effectif, avec beaucoup de joueurs concurrents aux différents postes donc ce qui fait qu’à l’entrainement tu ne peux pas te relâcher et te dire que ce week-end « c’est bon, je vais jouer ». Il faut vraiment s’entraîner à fond tous les jours, je pense qu’on a vraiment un effectif pour aller titiller les premières places, cela dit pour accrocher le championnat, c’est encore long. Tout est possible, il va falloir ne pas faire des faux-pas contre les petites équipes, car le championnat on le gagne sur ça en fait, donc plus tu perds de points face aux équipes de bas de tableau, plus tu perds de précieux points pour le classement final. Et comme je dis, tout est possible, on a réussi à se classer une fois en haut du tableau, et pourquoi pas le refaire une autre fois et y rester jusqu’à la fin. Mais il faudra être régulier et faire de bonnes performances, contre chaque équipe du championnat.

T’entends-tu bien avec tes coéquipiers ?

Oui ! Après quelques mois je me suis bien intégré, ils m’ont bien accueilli dès le départ. Il n’y a pas eu de problèmes. Je me sens bien dans cette équipe, on est une grande famille, on peut prétendre à faire de belles choses cette saison. On est vraiment un bon groupe.

Il y a beaucoup de Français ou francophones dans le championnat chypriote. Vous parlez-vous souvent ?

Oui, on se rencontre à la fin des matchs. Souvent quand il y a un Français ou quelqu’un qui parle français, on échange deux, trois mots. Moi après j’ai mes connaissances ici dans le football, que je connaissais avant d’arriver. J’ai un ami par exemple qui joue au Karmiotissa (autre club de première division, NDLR), il y a Ismaël Sassi qui vient de signer à l’AEL. Disons qu’on n’est pas H24 avec les Français, mais quand on se rencontre c’est sûr qu’on s’échange quelques mots parce qu’on s’aime bien et qu’on est du même pays.

On entend souvent des éloges sur l’ambiance à Chypre. Comment trouves-tu les supporters chypriotes ? Le stade de l’AEL est-il toujours rempli ?

Oui, le stade est toujours rempli, en tout cas la partie où se trouvent nos supporters. Là on joue dans le haut tableau, il y a de bons résultats donc je pense que ça amène plus de gens au stade. On a vraiment une très bonne atmosphère quand on joue à domicile. Certes, on a une bonne atmosphère à Limassol, mais ce n’est pas partout pareil. Des fois, lorsqu’on joue à l’extérieur contre des équipes qui n’ont pas tellement de supporters, on se croirait à domicile parce qu’il n’y a vraiment que des fans de l’AEL dans le stade. Ici, toutes les équipes n’ont pas un gros fan-club. Mais quand il y a deux gros qui jouent, APOEL – AEL ou encore AEL – Apollon, il y a vraiment de grosses ambiances. Les Chypriotes n’ont rien à envier aux grands championnats quand il y a ce genre de matchs.

Que penses-tu du championnat chypriote, en règle générale ?

Le niveau du championnat chypriote est plutôt pas mal, il y a plusieurs joueurs espagnols, portugais. Il y a également pas mal de joueurs de qualité, c’est un bon championnat. Il n’est pas aussi connu que le championnat français ou anglais, mais je pense qu’il y a vraiment un bon niveau et moi personnellement je me plais bien dans ce championnat.

Comment trouves-tu le niveau des clubs chypriotes ?

Cela dépend des équipes. Je cite APOEL, Omonia, Apollon, Ermis, Salamina. Ils ont un bon niveau. Après il y a aussi les équipes du milieu de tableau. Mais même ces équipes nous posent souvent des problèmes, comme l’AEZ par exemple où on a fait un match nul. Disons que chacun a son niveau. Quand l’AEL joue une équipe du bas de tableau, on s’attend à l’AEL favori, mais ce n’est pas pour autant qu’on va gagner haut la main 4-0 ou un truc comme ça. Tous les matchs sont difficiles à jouer, difficiles à gagner.

Pour finir, est-ce que tu conseillerais à des joueurs francophones de jouer à Chypre ?

Je ne sais pas si j’ai ce pouvoir de conseiller les joueurs. Après, si un joueur reçoit une offre de Chypre et qu’il estime que Chypre a un bon championnat et qu’il pourrait s’y plaire, moi je l’encouragerais à y aller, toutefois il faut savoir dans quelles conditions, dans quel club, etc. Mais voilà, j’encouragerais d’autres joueurs français à venir ici.

Stéphane Meyer


Image à la une : Michael B. Thomas / AFP

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