Que reste-t-il d’un titre de champion glané il y a plus de 26 ans alors que l’on se bat maintenant en cinquième division pour ne pas être totalement oublié ? La réponse est : rien, ou presque. Un trophée vieillit qui prend tristement la poussière. Comme une usine désaffectée qui se meurtrit et dont l’histoire ne figure plus que par des photos et diapositives dans un petit musée, quelque part en Haute-Silésie.

L’histoire du Szombierki Bytom, c’est aussi celle de cette région. La Haute-Silésie, terre sacrée de la Pologne industrielle pendant plus de deux siècles, cette dernière tente aujourd’hui de refaire jaillir de ses entrailles une nouvelle énergie et un nouvel avenir. Une terre qui, de par son histoire si particulière et singulière, cherche dans ses racines son « indépendance » et son identité silésienne, et non polonaise. Ici, les gueules noires peuplaient ce petit bout de Pologne, dans un bassin dont le minerai faisait la fierté de ses habitants et la richesse de ceux qui les exploitaient. Entre les villes de Chorzow, Katowice, Zabrze et Gliwice, Bytom, l’une des plus vieilles villes de Haute-Silésie, semble comme figée dans le temps.

Ces mines étaient la richesse de cette région. Maintenant fermées, la richesse est ailleurs ; dans son histoire et dans le flot de mots des discussions que l’on peut happer ici et là sur le Rynek défraîchi et hétéroclite. C’est cette histoire vieillie et pleine de suie qui refait surface aujourd’hui et dont nous allons vous parler. Entre chariots pleins à ras bord de charbon, chevalements s’élançant dans le ciel comme autant de beffrois crevant l’horizon et une équipe de football parmi tant d’autres restée enfermée dans le palmarès et l’Histoire du football polonais. Coup de grisou footballistique d’une aventure si silésienne.

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Bytom, vielle citée industrielle florissante au XIXe et XXe siècle, se trouve dans une région où la terre bénie du sud de Czestochowova recèle de qualités sans commune mesure permettant l’or noir de s’accumuler et se fixer au plus profond de celle-ci. S’il faut comparer cette région à une autre bien connue, c’est du côté de l’Allemagne et de la Ruhr qu’il faut se tourner. Bytom est, à l’époque, l’un des épicentres de l’extraction et de l’envoi de charbon. Une ville connut pour ses onze mines et deux aciéries technologiquement à la pointe, alors que la Pologne, elle, rentre tardivement dans la révolution industrielle. La ville compte alors plus de 200 000 habitants durant les années 80, mais les fermetures successives des mines font de cette région autrefois si attractive un foyer d’émigration, la population baissant de plus de 20% en vingt ans.

Malgré tout, Bytom est une ville au patrimoine historique extraordinaire. Centenaire, Bytom fait cohabiter les vieilles bâtisses du XIIe siècle dans un patchwork déstabilisant composé d’immeubles aux lignes strictes et architecture « blockhaus » de l’ère communiste. Une ville passée sous toutes les dominations étrangères possibles dans la région, et ce depuis des siècles. Une ville ayant d’ailleurs préféré être un temps rattachée à l’Allemagne. Bytom, c’est un peu le microcosme de cette Pologne aux cultures multiples qui tirent de cet héritage et de ses chagrins pour revenir plus fières que jamais, pour porter haut cette terre, ce peuple, ce sol et cette région dans son coeur et ses couleurs. Une région qui donna tant et qui, dorénavant, doit vivre dans l’ombre d’une Pologne s’urbanisant à grande vitesse et dont les épicentres ont bien changé.

De son côté, la belle endormie reste dans son coin, en attendant des jours meilleurs. Des jours qui risquent de ne jamais venir. Ville devenue musée à la reconversion difficile, vieux lion endormi à l’identité silésienne prégnante. Aujourd’hui, nous allons vous parler de Pologne et de football, mais n’oubliez jamais qu’avant d’être polonais, ce football est silésien. Comme à Katowice, à Gliwice, à Zabrze, à Chorzow, le football s’est construit sur cette identité et sur cette main-d’oeuvre jeune et pleine de force sortant la gueule noircie des mines de charbon. Une époque rude où l’on voulait passer du bon temps entre amis autour d’une vieille balle en cuir. À son apogée, on pouvait dénombrer pas moins de huit clubs de football évoluant au-dessus de la cinquième division à Bytom. De ces huit clubs, il en existe deux, les plus célèbres par leur palmarès, le Polonia Bytom et le Szombierki Bytom. Une rivalité effrontée et sévère dès les débuts des gueules noires du Szombierki.

Une histoire Silésienne

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C’est dans la suie et la sueur que commence l’histoire des Szombry. Le club est fondé par Wiktor Maks et quelques collègues et amis dans l’appartement de celui-ci en 1919 à Szombierki, alors ville indépendante qui deviendra 32 ans plus tard un quartier de Bytom. Le premier nom du club est le Klub Sportowy Poniatowski en hommage à la grande dynastie polonaise du même nom, dont Stanislas Antoni Poniatowski, dernier roi de Pologne, fut l’un des plus célèbres et nobles membres.

En 1920, pour le premier match officiel du club, les Zieloni ouvrent le bal avec ce qui deviendra sa future grande rivalité dans son histoire centenaire. Contre le Polonia Bytom, le KS Poniatowski écrit ainsi les premières lignes de cette riche histoire tachée de houille et marquée par de multiples rebondissements. Dans un stade aujourd’hui disparu, le KSP s’impose quatre buts à un contre son rival et marque au fer rouge son nouveau statut dans la région. Une région qui change à vu d’œil au fil des années et après un chapitre marquant de l’Histoire : la Première Guerre mondiale.

Suite aux accords de Versailles, les Polonais de Haute-Silésie doivent choisir leur rattachement à l’Allemagne ou à la Pologne. Après le plébiscite de 1921 et malgré quelques insurrections pro-polonaises réprimées par la force, c’est un rattachement d’une grande partie de la Haute-Silésie à l’Allemagne qui est choisi par plus de 60% des voix, ce rattachement étant principalement soutenu par les grosses villes silésiennes en pleine industrialisation qui voit dans le voisin allemand une puissance bien plus protectrice et ouverte dans ce domaine. À Bytom, l’industrie se développe de manière exponentielle, les mines, les fabriques, les centrales et la ville votent à 75% le rattachement à l’Allemagne. Ainsi, c’est en tant que club silésien et allemand que le Klub Sportowy Poniatowski continue son bonhomme de chemin.

Jusqu’en 1945, le club fait ses classes dans les divisions inférieures allemandes. Si les résultats ne suivent pas vraiment, le club devient petit à petit celui des travailleurs, et principalement des mineurs de Bytom ; mines et aciéries étant principales situées à Szombierki. Par conséquent, et pour répondre à cette nouvelle image, le club devient le Robotniczy Klub Sportowy Kopalnia Szombierki, soit le Club sportif des travailleurs de la mine de Szombierki. Certes un peu long, ce dernier ne laisse que peu de doutes sur ce qu’il représente dorénavant.

En 1949, la guerre est finie depuis quatre ans, les nouvelles frontières sont tissées, Bytom est de retour en Pologne et les Zieloni peuvent jouer en première division polonaise encore sous un nouveau nom: le TKS Szombierki Bytom. Après tant de guerres, de souffrances, de partitions, de pertes et retrouvailles, la folie s’empare des mines pour le club. Leur club. Comme à l’époque romaine, après de longues et usantes batailles, seuls les jeux permettent au peuple d’oublier et s’enivrer après la victoire ou la défaite, le tout dans un sentiment voluptueux de «nation» et d’identité glorifié. C’est dans cette atmosphère que les Szombry jouent leur premier match contre le Legia Warszawa, le 20 mars. Un match qui se solde par une défaite sur le score de 2-1. Pour le deuxième match de cette saison 1949, le Szombierki Bytom rencontre le Wisla Krakow. Une page de l’Histoire du football polonais pour deux raisons.

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La première est qu’il s’agit de la première victoire du club dans le championnat polonais, pour couronner le tout contre un grand club polonais ; mais la seconde est bien plus romanesque et pourrait être tirée de Germinal d’Emile Zola.

Lors de ce match, les mineurs absorbés, fascinés et impatients décident de stopper tout travail afin de pouvoir suivre le jeu. Les va-et-vient de wagons s’arrêtent alors pendant deux heures, les mines n’ont plus grouillé comme des fourmilières, le temps comme arrêté autour de 22 joueurs sur une pelouse rase et verte. Ce simple arrêt de travail pour regarder un match de foot a alors un grand impact pour les habitants de la région. Suite à cette victoire contre le Wisla, les propriétaires de mines organisent pour la suite de la saison un système de transmission d’informations à travers les tunnels. Ce dernier a ainsi pour but d’informer les mineurs des résultats du club local même au plus profond de la terre dure et noire silésienne, le tout sans quitter leur poste de travail. Quand la passion n’empêchait pas la rentabilité des industries.

Quelques années plus tard, le club de la ville, maintenant rattaché à Bytom, connait deux saisons dans l’élite avant de redescendre jusqu’en troisième division, puis connaitre un premier sursaut dans les années 60 et un second dans les années 80, deux âges d’or avant le néant.

L’âge d’or avant la fin des gueules noires

Acte 1. C’est en 1964 que l’on retrouve notre club de Bytom. Remonté en première division la saison dernière avec une honorable sixième place juste derrière l’ennemi de toujours, le Polonia Bytom, grâce, notamment, à une attaque de feu emmenée par l’international polonais Jerzy Wilim, qui arrivera plus tard en terre française sous le maillot du Stade Rennais, et ses dix-huit buts.

Mais la saison 1964-65 est la première apothéose d’un club à l’histoire si attachante, si touchante. Si leur futur titre de champion acquis quinze ans plus tard s’est construit quelque part, c’est ici, dans cette tranchée presque dorée, qu’il faut s’arrêter. Cette époque, c’est celle du grand Gornik Zabrze, un club intouchable emmené par le demi-dieu Lubanski. Mais les Zieloni de Bytom entament bien leur saison par une victoire contre Wroclaw avant de tomber face à Raciborz, puis s’instaure une série de victoires. Les Szombry marquent plus de deux buts par match et jouent un football risqué fait de victoires 4-0 ou … de défaites 4-0, peu importe, le spectacle est au rendez-vous dans le petit stade vétuste du Hasioku qui sera remplacé cinq années plus tard.

Le GKS Szombierki talonne les mineurs du Gornik Zabrze tout au long de cette saison ; avec un duel dans le duel entre Wilim et Lubanski. Petit poucet contre ogre, marteau contre marteau, gueules noires contre gueules noires, mineurs contre mineurs, ce duel est le symbole du football polonais et du pays. Un face à face à l’issue incertaine. Jusqu’à l’arrivée du solstice de cette saison, voire même de toute l’Histoire du football polonais du XXe siècle : un match insensé entre le Szombierki Bytom et le Legia Warszawa.

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Dans un stade plein à craquer, la capitale métropole descend dans la ville industrielle. Les gueules noires accueillent les hommes en costume fait par les tailleurs de la rue Krakowskie Przedmieście. Deux camps, un match de folie. Nous sommes le 25 avril 1965, les mineurs ne doivent pas perdre, pourtant, sur le terrain, c’est bien le Legia qui donne le rythme et impose sa danse. Les occasions pleuvent de part et d’autres, mais à cinq minutes de la fin, ce sont les joueurs de la capitale qui mènent quatre buts à deux contre Bytom. Et puis, l’impensable se produit, les Szombry sont prêts à faire rugir la ville et la Silésie, le tout grâce à un homme répondant au nom de Sladek. Ce dernier réduit la marque dans un bruit assourdissant, il ne reste que cinq minutes à jouer. Bien assez pour Sladek. Nous sommes à la 88′ minute de jeu, Bytom égalise. La folie s’empare d’un stade tandis que les mines tremblent et font flancher les jambes de ces hommes venant de Varsovie. Ici, nous sommes en Silésie. Terre de football et de travail qui n’a peur de rien, encore moins des costards-cravates.

Les gueules noires poussent ce onze qui ne fait plus qu’un et qui va alors être incarné par une seule et même personne, le dieu-football du jour : Nowak. Une minute seulement après l’égalisation, ce dernier décoche une frappe et arrache l’une des plus belles victoires de l’Histoire du football polonais. Menés 4-2, les joueurs de Bytom remportent ce match cinq buts à quatre, le tout en quelques minutes seulement. C’est dans un stade en fusion comme l’acier avant d’être battu dans les aciéries situées derrière le stade que les joueurs locaux renversent le grand Legia. Malheureusement, après l’euphorie, les joueurs redescendent vite sur terre avec deux défaites lors des deux dernières rencontres de la saison, dont un 7-1 contre le Ruch. Deux défaites qui donnent le titre au Gornik Zabrze. Si les Szombry ne terminent qu’à la seconde place, ces derniers auront l’occasion de prendre une revanche sur l’Histoire quelques années plus tard et d’écrire, eux aussi, une ligne à leur palmarès.

Acte 2. Saison 1979-80. Cette reste l’une des plus grandes, des plus belles et des plus romanesques du championnat polonais. Il y a quelques mois, les journalistes nous ont tartiné d’exploit du siècle après le titre de Leicester, la cantate d’Andrea Bocelli et les larmes de Ranieri, mais l’exploit footballistique du siècle dernier est bien à aller chercher en Pologne et du côté de Bytom. Sous les ordres d’Hubert Kostka, ancien gardien de Zabrze et international polonais, le Szombierki va tout pulvériser. De l’attaque, encore de l’attaque, toujours de l’attaque, comme à la bonne époque. Mais cette fois-ci, le Szombierki Bytom peut aussi se targuer d’une défense de fer. Voilà la méthode que prône Kostka, avec laquelle ce dernier gagnera deux titres supplémentaires avec le Gornik Zabrze.

C’est dans leur antre aux pieds des chevalements fendant le ciel que des hommes vont sceller à tout jamais le club de Bytom dans l’Histoire du football polonais. Quasiment imprenable à domicile sur cette pelouse aux repères tracés à la craie de manière non linéaire, le tout avec une piste d’athlétisme adjacente, et devant un public nombreux collé aux lignes du terrain, que le club enchaîne les succès avec pas moins de dix victoires en quinze matchs. Des succès qui permettent au club d’être confortablement installé à la place de leader de première division lors de la mi-saison, à la surprise de tous, sauf des mineurs et de Kostka.

Cette année-là, se rendre à Bytom est un supplice pour tous les visiteurs qui, la plupart du temps, trépassent lamentablement devant les marteaux des amoureux d’Ewa (Voir dernier paragraphe). Terminé le scénario de folie d’il y a quelques années, le Legia vient y prendre un cinglant 5-0. Le Widzew Lodz ? Un terrible 3-0. Le Gornik ? Un peu mieux, 3-1. Du côté du Ruch qui avait eu l’occasion d’humilier le club il y a quelques années de cela ? Un 3-0 vengeur. Intouchable Silésie. Plus que l’attaque, c’est surtout la défense d’acier qui fait un travail admirable avec, notamment, un certain Wojtowicz. Lui, le premier joueur polonais à utiliser des lentilles de contacts sur un terrain de football. Une ville à la pointe, de ses usines, à son club de football en passant par ses nouvelles méthodes de travail et de préparation.

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Ce succès, c’est celui d’un collectif, de Herisz, Bys, Sosnica, Wlodarczyk, Skiba, Surlit, en passant par Wojtowicz, Rabenda, Feliksik, Mierzwiak, Sroka, ou encore Kwasniowski, Nagiel, Ogaza et Janik. Une bande qui a pour l’une des dernière fois redonné fierté à cette terre qui n’en mérite pas moins. Un juste retour de l’Histoire, comme l’apothéose grandiose d’une aire bientôt révolue, celle des mineurs et de leur dur labeur.

Dans les derniers matchs, les nuits d’avant matchs étaient tendues, électriques. Il faut bien le comprendre, devenir champion en battant la crème des clubs polonais est alors un doux rêve, si ce n’est plus, pour ces joueurs et cette ville encrés dans le réel. La Pologne, elle, se souviendra toujours de Szombierski. Dans un petit coin, sur une petite page, dans un cahier de notes, il est écrit à jamais «Szombierski Mistrz Polski 1979/80». Tout un symbole. Une reconnaissance indélébile et un pied de nez à l’Histoire d’une région qui avait préféré l’Allemagne à la Pologne. Pour une région qui restera à jamais dans l’Histoire d’un pays. Des terres qui ont tant donné et tant pris à la fois.

Une région qui se rend et accueille même les écuries européennes. Les mineurs de Bytom ne font qu’une bouchée des Turcs de Trabzonspor avec une victoire trois buts à zéro au match retour, après avoir perdu l’aller deux buts à un. Malheureusement, cette histoire européenne s’arrête bien trop rapidement face à un CSKA Sofia à des années lumières de nos jeunes champions. Mais qu’importe, la Silésie reste fière.

La fin

Si vous passez en Haute-Silésie, n’oubliez pas de vous arrêter à Bytom pour aller vous perdre dans le vétuste, mais new-look, stade du Szombierski en attendant qu’arrive une équipe barrée de blanc et vert (autrefois en blanc et noir). Si vous êtes perdu, pour vous retrouver, rien de plus simple, suivez Ewa et Krystyna, les deux immenses tours faites de bétons et de verre qui fracassent le ciel comme un marteau sur son enclume. D’ailleurs, Krystyna apparaît sur le logo du Szombierski Bytom comme le symbole de cette histoire industrielle et minière. Avec Ewa, ces deux vieilles dames sont rentrées au patrimoine culturel et architectural polonais en 2004.

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Sous leurs ombres protectrices, mais pesantes, venez sentir le soufre, la suie et le charbon. Observez le calme qui règne autour de vous, tout en repensant à ces grandes années. Ici, il y a trente ans, les lieux grouillaient de vie et de labeur. Le football polonais n’est pas comme tous les autres. Derrière chaque club, il y a cette histoire particulière, si tendre et parfois dure. Une histoire pleine, sans artifices, vous faisant découvrir à travers le football la grande Histoire, l’identité d’une ville, de ses habitants et d’une région.

Courrez au musée de Haute-Silésie si vous en avez le temps, des gueules noires vous attendent. Après ça, n’hésitez pas à vous désaltérer d’une bière tchèque dans une rue adjacente au Rynek. Retournez au stade du Szombierki et venez supporter 90 minutes une équipe maintenant remontée, comme les mineurs de l’antre du diable, en cinquième division après avoir touché le fond en huitième division, là où même le football ne vit presque plus.

Et qui sait si, malgré la prise de pouvoir du Polonia sur la ville de Bytom, un jour, peut-être, le Szombierki reviendra en haut. Tout en haut. Pour redorer ses lettres de noblesse parfois oubliées. Comme on oublie bien trop souvent de déposer quelques couronnes de fleurs sur les tombes de ces soldats du minerai, de ces forçats de l’or noir qui aimaient plus que tout ce club, de ces hommes morts au combat avant d’avoir pu voir leur club triompher et écrire son nom dans la grande Histoire du football polonais.

Mathieu Pecquenard

1 Comment

  1. Pieter 29 octobre 2016 at 5 h 24 min

    Thank you, Mathieu. Very well written article and a pleasure to read about Krystyna and Ewa…

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