Temps de lecture 12 minutes2016 – Six mois de football en Russie – Partie 2

La première moitié de saison en Russie a livré son verdict avec son lot de surprises et de confirmations. Après la première partie, publiée sur nos pages la semaine dernière, voici un retour sur les performances des équipes classées en deuxième partie de tableau avec quelques gros en mal de points, beaucoup de promus, et quelques clubs en difficulté.

9.  Rubin Kazan – 23 points

Une dixième place la saison dernière accompagnée d’une élimination dès le premier tour de l’Europa League (malgré un statut de tête de série !) ont convaincu les dirigeants du Rubin Kazan qu’il était temps de procéder à une révolution. C’est ainsi que l’entraîneur espagnol Javi Gracia a débarqué cet été dans la capitale du Tatarstan. Le technicien débarquait de Malaga, un club qu’il était parvenu à maintenir tant bien que mal en première partie de classement en Liga malgré des moyens plus limités qu’à une époque. Quelques joueurs issus du championnat espagnol ont accompagné Gracia à Kazan : l’attaquant brésilien Jonathas, les milieux espagnols Rubén Rochina et Samuel « Samu » García Sánchez ainsi que le défenseur Sergio Sánchez. Ont débarqué également l’ex-espoir belge Maxime Lestienne, le Suisse Moritz Bauer, le Péruvien Carlos Zambrano ainsi que le jeune Rifat Zhemaletdinov. Ce recrutement ambitieux était complété par l’arrivée d’une « star » : Alexandre Song, ancien d’Arsenal et du FC Barcelone.

Sur le papier, l’équipe avait les atouts pour jouer le haut du tableau. Sur le terrain, le Rubin Kazan met du temps à trouver ses marques en ne prenant que trois points au cours des cinq premières journées. Le club tatar n’a obtenu son premier succès de la saison qu’au cours de la sixième journée avec une victoire (3-1) face à l’Ural. Irrégulier, le Rubin parvient néanmoins à remonter progressivement au classement jusqu’à atteindre le ventre mou, de quoi s’éviter les frayeurs d’une lutte pour le maintien. Actuellement neuvième, le club tatar n’est qu’à cinq points du Terek Grozny, quatrième. Il profite d’une assez forte homogénéité derrière les trois leaders que sont le Spartak, le Zenit et le CSKA. Il devra gagner en régularité pour espérer accrocher l’Europe en fin de saison. Le Rubin est du reste toujours en course en coupe de Russie : il affrontera en quarts de finale le Sibir Novossibirsk, pensionnaire de FNL.

Parmi les points positifs de ce début de saison, on retiendra l’intégration réussie du Brésilien Jonathas, meilleur buteur du club et deuxième meilleur buteur de RPL (à égalité avec Balaj et Dzyuba) avec huit buts. Javi Gracia a également eu le mérite de relancer certains éléments jusque-là en difficulté au club à l’image de Taras Burlak, prêté à Samara la saison dernière, qui est devenu un pilier de la défense (15 matchs joués), de Maksim Kanunnikov, redevenu international, et même de Yann M’Vila. L’ancien joueur de Rennes a été réintégré au groupe professionnel en entrant en jeu face à Krasnodar (9ème journée, défaite 0-1) et il n’a par la suite plus quitté le onze de départ. L’ancien international français a ainsi pu accumuler du temps de jeu pour ses dernières apparitions sous le maillot du Rubin, qu’il quittera dès la fin de son contrat début 2017.
Les déceptions se situent au niveau de l’irrégularité de l’équipe et de son incapacité à obtenir des résultats face aux gros ou face à ses concurrents directs. En dehors d’un victoire face à un Lokomotiv qui avait raté son début de saison (2-0, 12ème journée) et d’un nul obtenu sur le terrain du CSKA (0-0, 15ème journée), le Rubin Kazan a été incapable de venir à bout du Spartak Moscou (1-1, 1-2), du Zenit Saint-Pétersbourg (1-4), du FK Krasnodar (0-1), du Terek Grozny (1-3) ou encore du FK Rostov (0-0). La neuvième place apparaît comme étant logique au vu de ces résultats. Au niveau des joueurs, Alexandre Song est indiscutablement le flop du mercato estival. Le milieu de terrain camerounais n’a joué que neuf matchs cette saison (sept fois titulaire) mais il n’a plus joué en championnat depuis début novembre. Un départ lors du mercato hivernal (vers la Chine ?) est déjà envisagé.

10. Lokomotiv Moscou – 23 points

Le Lokomotiv a connu plusieurs bouleversements cet été, avec le renouvellement presque total de son équipe dirigeante et le départ de son entraîneur Cherevchenko malgré des résultats corrects la saison précédente. Pour le remplacer, le nouveau président du club Ilya Gerkus a fait appel à une vieille connaissance, Yuri Syomin, celui qui a mené les cheminots vers le titre national à deux reprises au début des années 2000. C’est le troisième retour du grand manitou en son fief de Cherkizovo, un événement fêté comme il se doit par la majorité des supporters. En confiant les rênes de l’équipe à la légende du club, Ilya Gerkus achète à peu de frais la paix des tribunes sans faire grand cas de l’aspect sportif. Le Lokomotiv est plus que jamais un collectif embourbé dans son passé, répétant sans cesse les mêmes erreurs de gestion.

Le début de saison des Cheminots est venu confirmer les craintes de l’été. Les Moscovites ont aligné quatre matchs nuls de suite, avant de se reprendre avec une belle victoire à Krasnodar. Une performance qui a fait long feu, puisque les Rouge et Vert se sont ensuite inclinés contre le Spartak, Ufa et Rostov, agrémentant leurs débâcles de nuls poussifs contre Perm et Toula.  Les protégés de Syomin, malgré leur solidité défensive, font preuve d’une rare maladresse en attaque.

La machine s’est relancée fin octobre avec une victoire étriquée contre le CSKA (1-0). Le Loko s’est ensuite appliqué à martyriser les outsiders du championnat avec trois jolis succès contre Krylya Sovetov (1-3), l’Anzhi (4-0) et Tomsk (1-6). Le club des chemins de fer aborde donc la trêve avec une petite avance sur les premiers relégables, à une dixième place peu conforme aux objectifs de qualification européenne. Si l’on regarde en détail les compositions d’équipe concoctées par Syomine ces quatre derniers mois,  la différence avec Cherevchenko ou même Božović est loin de sauter aux yeux. Tous les techniciens qui prennent en main le Loko sont confrontés au même problème : l’absence d’avant-centre efficace. Syomin, lui, a décidé de ne pas s’entêter avec Henty et Škuletić, préférant faire jouer Maicon ou Miranchuk à un poste qui n’est pas le leur. Sur les ailes, Samedov est le grand perdant de cette énième révolution de palais, puisque le meilleur joueur de la saison dernière a très vite été mis à l’écart, avant d’entamer un bras de fer pour obtenir son transfert au Spartak.

Tarassov, blessé, a perdu son poste au profit de l’enfant terrible du football russe, Igor Denisov, qui se tient à carreau pour l’instant. La véritable révélation de la fin d’année est néanmoins Manuel Fernandes, sorti du formol pour assurer un rôle de courroie de transmission dans l’entre-jeu. Un pari qui a fini par porter ses fruits au début de l’hiver, avec plusieurs matchs de haute volée de la part du Portugais. En défense, rien ne change, on s’appuie encore et toujours sur les certitudes de l’ère Kuchuk. Vu son effectif limité et les réticences des Chemins de Fer russes à investir dans le club, le Lokomotiv risque bien de devoir s’habituer au confort précaire du ventre mou. La seconde partie de saison doit être placée sous le signe de la méfiance : un seul faux pas, et les Cheminots pourraient rouler au caniveau aussi vite que les voisins du Dinamo ou du Torpedo. Il y a des « cost killers » à la tête des RZhD qui aimeraient bien se débarrasser de cet actif encombrant que constitue un club de football…


11. Anzhi Makhachkala – 20 points

L’Anzhi Makhachkala ou Kuban Makhachkala termine la première partie de saison a la onzième place avec un bilan de cinq victoires, cinq matchs nuls et sept défaites. L’Anzhi se trouve sa place en milieu de tableau en ayant vaincu des équipes plus faibles, obtenu des matchs nuls face a des équipes de niveau similaire et en ayant perdu contre des équipes du haut du classement. La performance de ce début de saison, une victoire impressionnante 4-0 contre le Zenit Saint-Petersbourg, un match où le joueur du début de saison s’est illustré le gardien Aleksandr Belenov, auteur de prestations assez remarquables, notamment dans l’exercice des penaltys.

Le point noir de la saison en revanche c’est sans doute cette défaite 4-0 contre le Lokomotiv Moscou. Au niveau des satisfactions, Bernard Berisha a été très intéressant durant ce début de saison, ses qualités physiques et technique font de lui un joueur indispensable de l’effectif de Makhachkala à l’instar de Cédric Yambéré au milieu de terrain. On attend cependant plus de certains cadre de l’équipe comme l’international croate Ivo Ilicevic ou des expérimentés Gabriel Obertan et Gabi Torje, afin de permettre à l’Anzhi de viser beaucoup plus haut lors de la deuxième partie de saison. Si une qualification pour une compétition européenne semble encore irréaliste, l’équipe a le potentiel et les capacités pour s’installer durablement dans le top 8, profitant de la méforme actuelle du Lokomotiv Moscou.


12. Krylia Sovetov Samara – 15 points

Le club de Samara a réalisé une première moitié de saison comme on aurait pu l’imaginer : se classant 12e actuellement, le Krylia se bat pour le maintien sans aucun autre objectif réel. A seulement trois petits points de la zone de relégation et des barrages pour descendre, les hommes de Scripchenko devront travailler dur pour éviter une grosse désillusion. Malgré cela, le talent de certains joueurs offensifs comme Yohan Mollo, l’ancien Stéphanois, et l’attaquant de pointe Sergei Kornilenko, meilleur buteur du club cette saison. L’expérimenté Biélorusse fait beaucoup de bien à cette formation du Krylia de par son jeu en déviation et sa présence dans la surface de réparation.

Après un début de saison décevant et deux défaites initiales, le Krylia s’est plutôt bien repris au novembre en restant notamment invaincu sur les trois derniers matchs avec une très belle victoire face au leader, le Spartak Moscou, écrasé 4 à 0 au Stade Metalurg, et face au Tom Tomsk, autre concurrent pour le maintien en RPL (3-0). Dans des conditions souvent difficiles, les coéquipiers du défenseur et capitaine Ivan Taranov alternent donc le très bon et le moins bon, d’où leur position au classement. Pour espérer se maintenir, il faudra assurément gagner en régularité, peut-être avec l’apport d’un ou plusieurs joueurs au mercato d’hiver, notamment dans l’antre du jeu, ce qui pourrait aider l’équipe à se renforcer défensivement.


13. Ural Ekaterinbourg – 14 points

On avait quitté l’Ural Ekaterinbourg à la fin de l’épisode 2015/2016 à une probante huitième place. Le président annonçait que le club allait jouer l’Europe, tout le monde était joyeux. Tout commence à se gâter lorsque le club perd tour-à-tour l’intégralité de son milieu de terrain: Erokhin à Rostov, Sapeta au Dinamo Moscou, Podberezkin à Krasnodar et Acevedo à Almaty. Parvenant difficilement à reconstruire un 11, le club mise sur la jeunesse avec l’arrivée de Zhukov, Pankov et Dinga, tout les trois grands espoirs au Kazakhstan et en Serbie, ainsi que deux africains: Konaté et Bougouhi. Seule petite exception à la règle qui fait bien plaisir aux supporters, l’arrivée de Pavlyuchenko pour combler le départ de la légende Spartak Gogniev au Kuban Krasnodar.

La saison débute sur les chapeaux de roues avec une excellente victoire 2-0 contre Ufa à domicile avec déjà un but de Pavlyuchenko! Mais cette victoire est la dernière avant deux mois d’errance au cours desquels l’Ural ne peut faire mieux qu’un triste match nul contre l’Arsenal Tula et une défaite dans le fameux derby contre l’Amkar Perm. L’éclaircie intervient quelques jours après une nouvelle défaite, la quatrième en cinq matchs, avec une victoire en coupe contre Chelyabinsk 3-0. On pense alors la machine relancée avec un succès par la suite sur la pelouse d’Orenbourg, mais c’est encore une fois la dégringolade. Deux nouveaux mois de disette pour les supporters, qui doivent attendre l’avant-dernier match du cycle aller pour voir la troisième victoire de leur équipe. Une victoire 1-0 contre Rostov, ponctuée de soupçons de match truqué … Entre temps Ural a perdu 4-1 à domicile contre le Terek. Bye-bye Skripchenko et rebonjour à Tarkhanov qui aura la lourde tâche de sauver le club. Le cycle aller se termine par une nouvelle humiliation 4-0 sur la pelouse du CSKA. Ural devra en plus se passer de Chanturia, le meilleur joueur de cette phase aller, victime d’une rupture des ligaments croisés. Allez, on termine avec une note positive: le club est toujours en lice pour la coupe après son succès contre l’Amkar Perm.


14. FK Orenbourg – 12 points

Le débutant de la Première Ligue Russe a connu pas mal de difficultés à s’adapter au haut niveau de l’élite et c’est un peu à l’opposée de ce que les observateurs prévoyaient. En effet, même si l’effectif est assez faible sur le papier, l’ex-Gazovik s’est construit petit-à-petit sous les ordres de Robert Evdokimov avec un effectif stable et semblait ainsi prêt dès le début de saison à assurer la continuité d’une saison de FNL qu’il a survolée. Cela n’a pas été le cas, et ce malgré la volonté affichée de continuer à développer le beau jeu qui était devenu la marque de fabrique d’Orenbourg.

Il faut ainsi attendre la dixième journée pour qu’une victoire mette fin à une longue série composée essentiellement de 0-0 et de défaites 0-1 (preuve qu’Orenbourg n’a jamais été ridicule, mais n’arrive plus à marquer). C’est le Tom Tomsk qui fait les frais du réveil des joueurs d’Orenbourg et surtout de leur ancien international biélorusse, Pavel Nekhajchyk auteur d’un triplé ce soir là. Depuis, Orenbourg a également battu le Krylia Sovetov, autre concurrent direct, et se bat toujours pour survivre.

Au rayon des bonnes surprises, outre Nekhajchyk, on peut noter la bonne tenue défensive du Russe métis Oyewole ainsi qu’une petite confirmation (enfin) de l’espoir prêté par le CSKA Moscou, Dmitriy Efremov qui tente de dynamiser l’attaque d’Orenbourg. Sur son côté, le quasi-inconnu Vladimir Poluyakhtov s’est également fait remarquer à son avantage dans une équipe ou c’est avant tout le collectif qui prime. Dans les buts, un autre Biélorusse, Aleksandr Gutor, a su prendre la place de titulaire malgré des débuts quelques peu hésitants.

N’ayant plus marqué depuis trois matchs, le FK Orenburg devra néanmoins bien négocier la reprise face à Arsenal Tula, car il devra ensuite se déplacer quatre fois d’affilée et pourrait alors perdre de précieux points dans la course au maintien. Cependant, Orenbourg pourrait se renforcer dès cet hiver et ainsi profiter des déboires du Tom Tomsk. Le club s’est ainsi d’ores et déjà montré intéressé par l’arrivé du Roumain Eric Bicfalvi dès cet hiver. Si la défense du club affiche des statistiques respectables pour la RPL, l’attaque est le gros point faible de l’équipe en cette fin d’année 2016. Avec une ou deux recrues telles que Bicfalvi et une escouade offensive finissant par se mettre au diapason de sa défense, le FK Orenburg a tout pour s’assurer une place beaucoup plus haut dans le classement.


15. Arsenal Tula – 12 points

Situation compliquée pour le club d’Arsenal Tula, avant-dernier du classement général à la mi-saison avec seulement 2 victoires (1-0 face à Rubin et Anzhi), six nuls et neuf défaites. Le club semble avoir des difficultés à gérer cette remontée dans l’élite. Le club a tendance ces dernières années à faire le yoyo entre la RPL et la FNL et cette année semble ne pas être une exception. Finissant l’année avec la pire attaque de RPL (seulement six buts marqués), Arsenal n’arrive pas non plus à garder ses cages inviolées (une différence de -17 et seulement trois matchs sans encaisser de buts).

L’intégration de Mikhail Leviashov, gardien de 25 ans au sein de l’effectif, a fait apparaître quelques signes de satisfaction mais la défense reste trop souvent absente. Comme souvent, c’est l’entraîneur qui fait les frais des mauvais résultats. Sergei Kiryakov a ainsi remplacé son homologue Sergei Pavlov. Disposant de peu d’expérience, il peut espérer ressembler à Dmitri Alenichev, celui qui a changé le foot à Tula et a permis de ramener le club en RPL. Tentant des choses tactiquement avec son équipe, il espère inverser la tendance et maintenir le club une deuxième année consécutive dans l’élite.

Miné par pas mal de pépins physiques en fin de parcours, Arsenal arrive à la trêve hivernale en manque de munitions (un comble). Il lui faudrait du renfort pour espérer quitter la zone de relégation après la trêve.


16. Tom Tomsk – 9 points

Cette sensation de déjà-vu ne nous quitte pas quand on revoit la saison du Tom Tomsk. Après être sorti de la FNL avec brio, le club sibérien a montré son ambition de briller en Premier League. Les finances ont été plus que suffisantes pour réussir en tant que favori de la Ligue 2 russe et cela a permis de prendre les points nécessaires. Après son retour en Premier League, le club a lancé une campagne de recrutement avec certains bons coups réalisés au mercato estival. Les venues de Kirill Kombarov et de Vitaly Dyakov semblaient un bon signe pour le futur du Tom, sauf que l’institution s’est vite retrouvée avec les poches vides. Pas de salaire depuis quelques mois et les joueurs manquent déjà de motivation pour se sauver de la relégation.

Seulement deux victoires et neuf points au compteur des Sibériens après les 17 journées passées. Les victoires ont été contre le FK Ufa et l’Arsenal Tula. La pire défense de la Premier League est là aussi, avec 31 buts encaissés. Et même s’il y a toujours des chances mathématiques de se sauver, l’espoir, lui, a disparu. Les joueurs n’espèrent même plus toucher leurs salaires et essaient de partir le plus vite possible. Il n’y a même plus d’espoir pour que leur entraîneur amateur de langage grossier, Valery Petrakov, puisse les remotiver. Les animateurs de l’émission « Kult Tura » sur Match TV ont d’ailleurs tenté de le mettre à l’amende: 1 000 roubles pour chaque gros mot. Ils ont compté un total de 55 000 roubles, mais Valery a refusé de payer cette dette. Il ne répond pas à l’appel en tous cas. Peut-être à cause du fait qu’il ne perçoive plus non plus de salaire, qui sait. En tous cas c’est Fyodor Smolov qui l’a fait pour lui.

Maintenant l’avenir est en sursis. Tout le monde du côté de Tomsk attend la rencontre avec le gouverneur de la région pour qu’il fixe l’objectif pour la deuxième partie de saison. On n’attend plus l’arrivée de sponsors prêts à investir dans le foot sibérien, on attend juste son destin. Et si le Tom Tomsk se sauvait de la relégation en mai… non, ce ne serait pas possible !


La rédaction Russie de Footballski, sous la direction d’Adrien Laëthier

Image à la une : © Anton Denisov / Sputnik via AFP Photos

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