« Personne n’a besoin de victoires, parfois on peut perdre. En revanche, tout le monde a le droit d’exiger de votre part une lutte ambitieuse et tenace ! Alors ne laissez pas ces gens qui vous reconnaissent être indigne de vous connaitre et de vous serrer la main. » Voici le discours qu’Henryk Reyman a tenu en ralliant ses coéquipiers lors d’une pause dans le derby contre Cracovia, le 3 mai 1925. Un match fou dans lequel le Wisła perdait 5 à 1 à domicile et qui s’est soldé, à la fin des 90 minutes, par un 5 – 5 dantesque.

Toute personne qui veut se proclamer fan de football en Pologne doit connaître ce caractère inhabituel qu’était Henryk Reyman : un soldat ayant combattu pour son pays et un joueur qui a été, et restera, le meilleur attaquant du Wisła Kraków ! Si le stade du Wisła et de Kutno portent son nom aujourd’hui et si Patryk Małecki arbore un magnifique tatouage à son effigie, ce n’est définitivement pas un hasard. Récit d’un homme qui n’avait pour ambition que de donner le meilleur de lui et, par la même occasion, inciter ses camarades à donner le meilleur d’eux. Tout cela pour défendre ses couleurs, celles du Wisla et de la Pologne. Un joueur qui chaussa durant toute sa carrière une seule et même paire de crampons qu’il nettoyait avant et après chaque utilisation. Portrait d’Henryk Reyman, le Roi de Cracovie.

Des parcs aux champs de guerre

Les débuts footballistiques du petit Henryk se déroulèrent à Cracovie dans la rue Jabłonowskich, près du centre-ville, qui dispose d’une petite place en face de son immeuble où les enfants ont l’habitude de jouer l’après-midi. Ses escapades au parc Błonia étaient également importantes pour que le gamin puisse voir de vrais footballeurs et s’en inspirer. L’occasion aussi de retrouver ses deux cousins, Tadeusz et Witold Rutkowski, évoluant à l’époque au Wisla. Deux hommes qui deviendront les mentors du jeune Henryk et qui le voyaient déjà comme un jeune homme disposant d’un fort caractère et d’une très bonne musculature malgré son jeune âge. Lors de l’année 1910, il intégra à son tour le club du Wisła où il devint l’un des plus jeunes joueurs de l’équipe junior. Le club ne disposait alors que d’une seule équipe A, d’une réserve et d’une équipe junior de faible niveau. Des conditions peu propices au développement d’un garçon qui se positionna rapidement au poste de faux neuf libre de tout mouvement. Un poste qu’il ne quittera plus jamais.

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Le petit bonhomme à l’air déterminé et bras croisés au milieu de l’image deviendra grand.

Malheureusement, en août de la même année, la guerre éclata et le jeune Henryk se retrouva dans les rangs du commandant-en-chef Joseph Piłsudski. Il fut affecté en tant que simple soldat et passa trois ans dans une école d’officiers. Au printemps 1917, il fut envoyé sur le front Est afin de prendre part aux combats dans les Carpates et la région Bucovine (Sud-Est de l’Ukraine actuelle). Montant en grade, il devint commandant de peloton puis rapidement adjudant. Visiblement aussi efficace à la guerre qu’au football, il partit à la fin de l’année 1917 sur le front italien comme étendard puis comme lieutenant d’un peloton de mitrailleurs dont il faisait lui-même partie.

Les combats furent rudes et Henryk Reyman fut blessé par des éclats de balle lors du mois de juin 1918. Une blessure qui le força à rentrer chez lui, à Cracovie. Il rentra blessé physiquement mais pas moralement. Sa seule idée en tête était de remettre sur pied le club du Wisła qui avait été laissé pour mort 4 ans plus tôt. Après une discussion avec son ami gardien de but Michał Szubert lors de la guerre, ils se firent aider de certains cadres d’avant-guerre, de jeunes, de sans-abris et autres inconnus pour faire briller à nouveau l’étoile blanche.

De la reconstruction …

En revenant de la guerre, Henryk Reyman était alors âgé de seulement 21 ans. Il montra déjà des compétences de leadership qui impressionnèrent son entourage. Dans ce contexte, il organisa un match amical contre le Pogoń Lwów pour le premier match après guerre. Il géra le déplacement, joua plus ou moins le rôle de capitaine, prépara l’entrainement et la tactique sur le terrain pour, au final, voir son équipe l’emporter 3 à 0. Un match important pour Henryk qui déclara suite à ce match qu’il ne voulait absolument pas donner raison aux gens pessimistes quant à l’avenir du Wisła. Car, durant la période d’avant-guerre, déjà, le club allait mal et les conflits armés n’avaient fait qu’empirer les choses. Suite à ce match, les bons résultats s’accumulèrent, notamment un derby historique voyant Reyman inscrire 3 buts et donner la victoire 3-2 à son équipe.

Durant les trois années suivantes, le joueur emblématique ne joua pas à son meilleur niveau. Faute sans doute à son implication dans les trois insurrections de Silésie où les Polonais se battaient afin d’obtenir le retour de la région et de tous ses minerais dans la République de Pologne et non dans l’empire allemand qui profitait des richesses de ces terres.

… à la gloire de l’Etoile !

L’année 1922 fut un tournant dans la carrière de Reyman. Le mot Wisła est associé systématiquement à son nom tandis qu’un nouveau stade appartenant au club vit le jour. Le fruit d’un travail acharné et d’années consacrés pour le bien du club et de la ville. La première saison dans ce stade est un vrai succès. L’équipe commence la saison 1923 dans la plus grande des confiances, un journal de la ville allant même jusqu’à parler de Henryk et ses hommes avec ces mots très forts : « L’âme de l’équipe, c’est Reyman. Il a longtemps été en méforme, mais il est aujourd’hui la clef du succès. Ce joueur mène les attaques de bout en bout, donne à l’équipe vie et force, et guide habilement avec son sens tactique. Il profite de chaque occasion qu’il a, d’une manière simple et comme il sait le faire». Les années se suivirent et se ressemblèrent pour le Wisla et Henryk. Le club se battait pour les premières places du championnat mais ne parvint jamais à gagner un titre. Ce qui ne découragea pas Henryk qui porta son équipe à bout de bras. Chaque coupure d’article aujourd’hui disponible relate toujours les mêmes faits : Henryk est le roi de l’équipe, le roi du club, de la ville, voire même du pays.

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Une photo datant de la saison 1927, Henryk Reyman le 4eme debout en partant de gauche.

Au début de la saison 1925, lorsque la Coupe de Pologne vit le jour, Henryk était âgé de 28 ans. Un âge relativement avancé pour l’époque alors que l’ancien militaire ne possédait toujours aucun titre. Heureusement, tout changea lorsque, pour la première fois de l’histoire du club, le Wisla atteignit la finale de Coupe de Pologne face au Sparta Lwow. La finale eut lieue à Cracovie, comme un symbole. Un lieu qui inspira sans doute le Roi quand il décida de frapper à 37 secondes de la fin du temps réglementaire alors que le score était de 1-1.

La saison suivante, en 1927, confirma ce titre et l’équipe franchit même un cap en championnat. Les scores fleuves, 4 – 0, 3 – 0, 7 – 2 et même un 15 – 0 avec 6 buts d’Henryk (et 3 de son frère Jan Reyman) prouvent la supériorité du Wisla sur ses concurrents ! L’équipe fila vers un titre qu’il fallait confirmer par un match nul à la dernière journée contre les juifs d’Hasmonea Lwow. Malgré une fébrilité certaine et un score final de deux buts partout, le Wisla et son capitaine narguèrent la malédiction en devenant enfin champions ! La fête qui s’ensuivit dans la maison de Vlastimil Hofman, peintre et grand ami des joueurs de l’étoile blanche, fut mémorable. Autant que la saison d’Henryk Reyman, champion de Pologne à 30 ans et meilleur buteur avec 37 réalisations. Un record qui, 89 ans plus tard, n’a toujours pas été battu. L’hymne national polonais chanté par Hofman, Reyman et ses coéquipiers résonnerait encore dans la maison du peintre…

Les matchs amicaux précédant la saison suivante continuèrent sur le même rythme. Henryk Reyman inscrivit 12 buts en deux rencontres, talonné par son frère Jan avec 9 buts. La locomotive de l’étoile blanche laissa peu de points en route en championnat. Malgré ce bon début de saison, Henryk rata quelques matchs a cause de réunions militaires. Bien que cela ralentit l’équipe du Wisla, le titre de champion resta à Cracovie et Henryk Reyman termina la saison avec 27 réalisations.

Bagarre, juifs et exclusion

Pour Reyman, la fin de l’année 1929 fut le début d’un tournant important dans sa carrière militaire et donc aussi pour sa carrière de footballeur. En parallèle d’une saison perdue sur le fil au profit du Warta Poznan, il poursuivit ses études à l’Institut central de l’éducation physique à Varsovie. En 1931, il commença même à travailler au CIWF en tant que conférencier et instructeur. A 33 ans, il était difficile pour lui de concilier son travail à Varsovie avec les matchs du Wisła. Cela ne lui empêcha de disputer tous les matchs avec le Wisła qui se hissa a la seconde place du championnat en finissant à un seul point du rival éternel Cracovia. Alors que son âge lui conférait un statut de dinosaure du championnat polonais, sa notoriété ne faiblissait pas puisqu’il fut plus que jamais au centre des les débats. Voici un extrait d’article paru dans un journal cracovien :

Le jeu offensif du Wisła est impensable sans lui. Reyman est devenu une figure monumentale clairement identifié au club. Quand on dit Reyman, on pense Wisła et vice versa. On ne peut pas envisager l’équipe des rouges sans lui même s’il a 33 ans.

Tout le monde s’inclina devant le Roi au moment où il décida de prendre sa retraite internationale. Lui, le joueur et le soldat exemplaire, au service de sa ville et de sa patrie, commençait à tirer sa révérence. Non sans avoir laissé un immense héritage pour la sélection polonaise. Au Wisla, il continua à influencer en grande partie la composition de I’équipe et les tactiques adoptées. Avec son autorité, il était capable d’inspirer ses coéquipiers à bien jouer à certains moments où on pouvait les imaginer baisser les bras. Avec son remarquable sens de l’orientation sur le terrain, il resta le maître du jeu du Wisla.

Tout le monde s’incline devant Henryk Reyman.
Tout le monde s’incline devant Henryk Reyman.

Jusqu’en 1933. Après une saison plus que décevante achevée à la sixième place, les critiques sur Reyman et l’équipe fleurirent. Peu de gens voyaient alors en Reyman l’homme du futur pour le club. Un avis partagé par l’intéressé lui-même. Un incident à la sixième journée de la saison 1933 allait provoquer l’inéluctable. Le derby chez le voisin, qui n’est rarement un simple match, dérapa relativement vite. Au bout de quelques minutes le Cracovia ouvra la mise sur une des multiples erreurs de l’arbitre. Les joueurs du Wisła multiplièrent leurs reproches à l’homme au sifflet qui accorda un deuxième but au Cracovia juste avant de rentrer aux vestiaires. La seconde mi-temps, toujours aussi tendue, alimenta l’irritation des joueurs et supporters. A la 84ème minute, alors que le score était de 3:1, les rayés du Cracovia inscrivirent un but visiblement hors-jeu. Un coup du sort qui poussa Reyman hors de lui. Ses vives protestations débouchèrent sur une exclusion du terrain. Ses coéquipiers le suivirent avant d’être rappelés à l’ordre par l’arbitre. Sauf qu’une minute plus tard, Reyman refit son apparition sur le bord de la pelouse, demandant à ses joueurs de quitter immédiatement le carré d’herbe. On ne contredit jamais le Roi et les joueurs s’éclipsèrent, provoquant un arrêt du match, une défaite par forfait et des échauffourées en tribune !

« Ce n’est pas un juif qui va pouvoir me faire sortir du terrain! »

Ces instants seront les derniers pour Henryk Reyman, exclu à vie de football pour avoir adressé à l’arbitre controversé cette incroyable punchline « Ce n’est pas un juif qui va pouvoir me faire sortir du terrain! ». Des propos toutefois fortement démentis par tout les membres du club du Wisła à plusieurs reprises lors des années suivantes. Henryk Reyman ne rechaussera plus jamais les crampons après environ 430 matchs toutes compétitions confondues et environ 300 buts. [Les statistiques varient selon les sources. En 1910, la Wi-Fi dans les stades n’était pas encore vraiment au point.] La légende se retira du football quelques années pour pratiquer le tennis, redevenir militaire et se consacrer à d’autres occupations diverses et variées.

Deuxième guerre mondiale et mort civile

Après avoir passé tant de temps à martyriser les défenses et réduire en miettes quelques hanches, Reyman préféra s’éloigner du football et s’investir dans la défense de son pays. Il participa à des cours de promotions dans un établissement militaire de Varsovie, se montrant une nouvelle fois brillant et promu Major. Il se retrouva muté en région de Grande Pologne (Wielkopolska en polonais, une des plus grande région de Pologne, situé au centre du pays). Plus précisément dans la caserne de Kutno, puis à Łeczyca ou il prit les reines du 37ème régiment d’infanterie. C’est à cet endroit que la PZPN (fédération polonaise) offrit un beau jour à Reyman un cadeau pour son travail accompli durant toute ces années aux quatre coins du pays : le déplacement du siège du football de la fédération polonaise dans la ville de Kutno pour qu’il devienne président. Reyman mit donc un premier pied dans la direction du football en Pologne. Une distinction qui en annonça d’autres. L’année suivante, le président du Wisła Tadeusz Orzelski le nomma capitaine d’honneur de l’équipe. Mais l’ancienne star n’eut que peu l’occasion de profiter de ces récompenses méritées car un peu moins de trois ans plus tard les allemands attaquèrent la Pologne par le port de Gdańsk et toute la mer Baltique. Reyman fut alors dépêché en urgence pour défendre les positions près de la ville de Bydgoszcz. Les combats furent rudes, son régiment et lui devant se replier à 200 kilomètres au Sud-Est afin de protéger l’Ouest de la capitale Varsovie.

Reyman fut capturé à l’hôpital […] par les forces allemandes. Incapable de bouger, il resta six mois dans son lit avant de s’évader en février 1940. Henryk Reyman devint alors un des hommes les plus recherchés de Pologne.

Moins de deux semaines plus tard, il se retrouva à 200 mètres des premières lignes allemandes. La nuit du 15 Septembre, il fut gravement touché par une balle et conduit d’urgence vers l’hôpital de la ville de Rawa Mazoriecka. Une histoire de déjà-vu. Mais la suite sera différente. Au lieu de se soigner et de revenir à Cracovie s’occuper d’un Wisla dévasté, il fut capturé à l’hôpital dès le lendemain par les forces allemandes. Incapable de bouger, il resta six mois dans son lit avant de s’évader en février 1940. Henryk Reyman devint alors un des hommes les plus recherchés de Pologne. Il revint se cacher à l’endroit qu’il connaît le mieux, à Cracovie. Mais la pression s’intensifia et il tenta alors de se faire oublier dans un monastère en banlieue de la ville. Cependant, la Gestapo avait des pistes et se rapprochait de ses planques.

Il se fit condamner à mort par contumace dans un tribunal allemand

Au même moment, il se fit condamner à mort par contumace dans un tribunal allemand, ce qui le poussa à s’exiler dans la ville de Tarnobzerg à 200 kilomètres au Nord-Est de sa ville natale. De là, il obtint des faux papiers et travailla en tant que garde forestier. Une énième reconversion pour un homme qui se serait bien habitué aux problèmes de précarité de travail du siècle suivant. Personne ne le connaissait ou reconnaissait, ses collègues ne savaient pas qu’il avait été le footballeur le plus connu de l’époque ni qu’il était un très haut gradé de l’armée. Le plan était parfait, il participa même à quelques réunions ultra secrètes avec ses compagnons résistants afin de leur donner des conseils tactiques. Tout se passa bien pour Henryk mais pas pour ses frères. Stefan et Jan furent tout deux arrêtés, coupables de faire partie d’une société secrète. Stefan mourut fusillé le 1er Juin 1941 à Aushwitz et Jan fut transféré dans quatre camps de travail avant de pouvoir s’échapper et vivre caché. Henryk est loin de tout, tellement loin que en 1942 il est déclaré comme mort civilement, ce qui n’empêchera pas l’armée du troisième Reich de le chercher jusque dans les derniers instants de l’occupation.

Une énième renaissance

L’occupation finie, Henryk Reyman refit surface et rentra à Cracovie pour participer à la réactivation de la PZPN, devenant par la suite sélectionneur national et DTN le 5 juillet 1945. Dans le même temps, le Wisła Kraków le nomma vice-président. Dans un sport ruiné par les ravages de la guerre, Reyman fait de son mieux avec des moyens très limités. Jusqu’à ce que son passeport soit refusé par les instances alors qu’il devait rejoindre sa sélection en Norvège (l’URSS n’est jamais très loin). C’est alors que Reyman posa sa démission en déclarant ne pas pouvoir profiter pleinement de ses fonctions. Un an plus tard, un tribunal le condamna à un an de prison avec sursis pour « Abus de pouvoir ». Les raisons ? En 2016, on les cherche encore.

Lors d’un match amical de la Pologne en 1945
Lors d’un match amical de la Pologne en 1945

Reyman disparut une nouvelle fois pendant plusieurs années avant de revenir en 1955 avec une longue entrevue dans le magasine Sportowiec et un titre provocateur « Comment faire pour marquer des buts. Henryk Reyman, la terreur des gardiens. » Une offensive qui va le pousser à gagner une campagne politique afin de réintégrer la fédération et même d’en être le président, un poste qu’il ne quittera ce poste qu’à sa mort. Le 17 février 1957 il reprit aussi son poste de sélectionneur et emmena son équipe proche des championnats du monde en Suède, avec notamment une victoire 2-1 contre l’équipe de l’URSS dans le stade Śląski de Chorżów devant plus de 100 000 spectateurs.

Reyman décida de démissionner suite à de décevants résultats et se consacrer une nouvelle fois au club de sa vie, le Wisła, qui le nomma président d’honneur en mars 1959. Mais l’homme commença pour la première fois à ressentir le poids de l’âge et s’affaiblit. En mars 1963, les médecins lui diagnostiquèrent un cancer. Quelques semaines plus tard, le 11 avril, une légende plongea dans le plus long des sommeils. Cette fois, il n’y aura pas de résurrection, l’invulnérable Henryk Reyman est bel et bien mort.

Les obsèques ont eu lieu le 16 avril 1963 avec plusieurs milliers de personnes présentes et un drapeau du Wisła qui couvre son cercueil.
Les obsèques ont eu lieu le 16 avril 1963 avec plusieurs milliers de personnes présentes et un drapeau du Wisła qui couvre son cercueil.

C’est dans la plus grande des logiques qu’en 1973, la longue rue qui longe le stade et le parc Błonia est renommée « Rue Henryk Reyman » faisant de l’adresse du stade « 22 Henryk Reyman ». Un stade qui, à la suite de ses rénovations en 2004, se voit renommé Stade Henryk Reyman à la suite d’un vote par les supporters. Le stade de Kutno construit en 1999 fut lui aussi nommé de ce même nom. Un hommage mérité, pour un homme exemplaire.

Kévin Sarlat

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